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Un passager lors de l'accident ?
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Auteur :  FrancoisFrancois [10 févr. 2006, 09:03 ]
Sujet du message : 

Ce n'est pas à cause du soleil que Spinelli ne voit pas la Simca 1100 : il est à 40m et ne prête pas attention à la scène.

Auteur :  jpasc95 [10 févr. 2006, 09:08 ]
Sujet du message : 

Citation :
Ce n'est pas à cause du soleil que Spinelli ne voit pas la Simca 1100 : il est à 40m et ne prête pas attention à la scène.
ah, vous reconnaissez donc implicitement que c'est bien une simca1100 qui était stationnée ce jour là ? sourires

Auteur :  webrider [10 févr. 2006, 10:03 ]
Sujet du message : 

Citation :
Sauf votre respect, je ne pense pas que le fait que M. Martinez ait vu une forme basculer puisse être interprété comme le fait que Ranucci ne transportait pas d'enfant dans son véhicule : ce serait plutôt un élément à charge.
Une forme qui bascule, ca évoque plus 'une charge' qu'un passager... c'est sans doute ce que vous voulez dire ? :wink:

Auteur :  guy [13 févr. 2006, 10:47 ]
Sujet du message : 

bonjour
De 1978 à 1981 je faisais régulièrement le week-end le trajet Aller/Retour Marseille/Bordeaux en train de nuit. J'étais souvent de retour à Marseille dans la nuit du dimanche au lundi vers 4 heures. Dans le train je dormais où je pouvais comme je pouvais.
Ce lundi matin là, je me suis réveillé aux environs de Valence ... j'avais donc dépassé Marseille d'un bon bout (2 bonnes heures) et pour faire bonne mesure mon portefeuille qui se trouvait dans mon sac - lequel m'avait servi d'oreiller toute la nuit - avait disparu. Bref je vous la fais courte, 2 semaines plus tard j'ai reçu par la poste les restes de mon permis de conduire et de ma pièce d'identité mais rien du billet de 50 balles qui se trouvait dans mon portefeuille (étonnant non ?).
Ces documents avaient été retrouvées aux abord des rails entre Nimes et Marseille, par un employé de la S.N.C.F lequel avait eu la gentillesse de me les retourner. Un bandit d'un nouveau genre avait donc eu le culot de prendre prendre mon sac sous ma tête, de fouiller tranquillement dedans, et de le remettre à sa place (sous ma tête, délicat non ?)

D'après les collegues du Bataillon de marins pompier, j'avais été proprement "gazé". Une technique dont auraient étés victimes également un grand nombre de chauffeurs routiers pendant leur stationnement sur aire de repos.

J'ai du mal à croire à cette histoire de C.R amnésique, et à un autre individu. Pour autant, compte tenu de mon historiette, je ne peux pas affirmer que ce soit complètement impossible.
C'est bien là mon problème, rien ne semble impossible dans cette affaire.

A+

Auteur :  claude [13 févr. 2006, 11:54 ]
Sujet du message : 

C'est interessant ce que vous nous raconter Guy.
Apres tout, est ce que ce genre de scénario aurait pu arriver a Ranucci ? Et surtout j'imagine que ça n'a jamais été envisagé et encore moins vérifié...

Auteur :  chris2701 [13 févr. 2006, 22:07 ]
Sujet du message : 

Citation :
Un bandit d'un nouveau genre avait donc eu le culot de prendre prendre mon sac sous ma tête, de fouiller tranquillement dedans, et de le remettre à sa place (sous ma tête, délicat non ?)

D'après les collegues du Bataillon de marins pompier, j'avais été proprement "gazé". Une technique dont auraient étés victimes également un grand nombre de chauffeurs routiers pendant leur stationnement sur aire de repos.

J'ai du mal à croire à cette histoire de C.R amnésique, et à un autre individu. Pour autant, compte tenu de mon historiette, je ne peux pas affirmer que ce soit complètement impossible.
C'est bien là mon problème, rien ne semble impossible dans cette affaire.

A+
Cette pratique est courante, surtout pour les cambriolages.
Mais admettez que la personne qui vous aurait gazé se trouve dans le même endroit clos que vous, et doit respirer le même gaz pendant qu'elle fouille vos affaires. Elle doit donc prévoir un masque pour se protéger.
De plus ça se passait de nuit. Et entre deux arrêts du train (peu de monde risque de venir).
Je ne dis pas que c'est impossible dans le cas de CR, simplement, je n'y crois pas trop.
Il aurait fallu que l'agresseur ait prémédité ce scénario, qu'il tombe pile poil sur un type (qui par chance était seul et dormait sur le bord de la route...). Le gaze, le fait basculer derrière.... avec tous les risques de se faire repérer (en plein jour, des voitures peuvent arriver à tout moment...)
De plus quel intérêt à faire tout ce tralala ?
Si l'agresseur avait vu CR dormir, et bien bonne aubaine pour lui de partir au plus vite sans se faire repérer.

Auteur :  Jean-Jacques [14 févr. 2006, 10:00 ]
Sujet du message : 

Citation :
Si l'agresseur avait vu CR dormir, et bien bonne aubaine pour lui de partir au plus vite sans se faire repérer.

L'argument le plus fréquemment exposé sur ce forum et que justement l'homme ne doit pas laisser ce "marqueur" que constitue la 304 avec CR évanoui dedans, à l'aplomb de l'endroit où il vient de commettre le crime : les Aubert et Martinez vont revenir, puis la police ...

De plus si l'homme doit repasser par la galerie, c'est l'occasion.
Et si CR se réveille, il sera facile de lui expliquer qu'on l'amène à Gréasque pour trouver un médecin et/ou qu'il a fallu déplacer son véhicule (dangereux à cet emplacement) ...

Auteur :  antoroma [14 févr. 2006, 10:14 ]
Sujet du message : 

Citation :
L'argument le plus fréquemment exposé sur ce forum et que justement l'homme ne doit pas laisser ce "marqueur" que constitue la 304 avec CR évanoui dedans, à l'aplomb de l'endroit où il vient de commettre le crime : les Aubert et Martinez vont revenir, puis la police ...
Justement. Dans ces conditions, pourquoi ne pas au contraire lui balancer le cadavre sur son capot et le couteau dans sa boîte à gants?

Auteur :  chris2701 [14 févr. 2006, 14:43 ]
Sujet du message : 

Citation :

L'argument le plus fréquemment exposé sur ce forum et que justement l'homme ne doit pas laisser ce "marqueur" que constitue la 304 avec CR évanoui dedans, à l'aplomb de l'endroit où il vient de commettre le crime : les Aubert et Martinez vont revenir, puis la police ...
Je ne vous suis pas très bien.

Si l'homme ne connait pas CR, il ne sait pas CR vient de causer un accident et qu'il a pris la fuite (ce qui entrainera la poursuite des Aubert, le passage de Martinez, puis de la Police.)

Auteur :  Marc D. [14 févr. 2006, 22:27 ]
Sujet du message : 

Citation :
Si l'homme ne connait pas CR, il ne sait pas CR vient de causer un accident et qu'il a pris la fuite (ce qui entrainera la poursuite des Aubert, le passage de Martinez, puis de la Police.)
En effet. Mais il a entendu la voiture arriver, faisant un boucan d'enfer, et un examen rapide de la portière gauche lui indique que la voiture vient juste d'avoir un accident. Rien ne lui dit qu'il y a délit de fuite, cependant... jusqu'à ce que Monsieur Aubert se mette à le lui gueuler.

Enfin, je ne sais plus trop dans quel scénario nous sommes, là. Si c'est l'assassin que les Aubert voient s'enfuir avec la petite ou un paquet assez volumineux, et qu'ils ne voient pas Ranucci endormi dans la voiture, alors l'assassin sait qu'il y a délit de fuite :

"Monsieur, revenez, vous n'avez qu'un accident matériel, n'aggravez pas votre cas en prenant la fuite."

Dans cette hypothèse, Aubert, pas très rassuré, ne sort qu'une jambe de sa voiture pour crier ça, et relève le numéro sans s'approcher de la voiture, tandis que Ranucci roupille les fesses sur le siège conducteur et la tête sur le siège passager, invisible de l'arrière. La nécessité d'inspecter la voiture n'est pas immense (surtout quand on a les chocottes), car apparemment le ou les passager(s) se sont enfuis à son arrivée.

Auteur :  Chantal [30 nov. 2006, 09:12 ]
Sujet du message : 

J'ai encore réfléchi à cet accident. Gérard déclare dans son livre que Martinez a déclaré qu'il avait vu non pas une forme mais quelqu'un basculer vers l'arrière pendant l'accident. Et après, on nous dit que la petite suivait son ravisseur sans problème dans la colline et lui demandait d'une voix "fluette et pas apeurée" : qu'est-ce qu'on fait ?
Je ne peux y croire tellement ça paraît évident que la petite aurait dû être complètement affolée ! Déjà placée dans une situation inédite avec un type inconnu, elle avait surement demandé de rentrer à la maison et après un tel accident, elle n'était pas totalement apeurée ? Et qui plus est quand on la traîne dans les broussailles et qu'elle perd un sabot et doit courir pied nu (donc forte douleur sur les cailloux et les épineux). Vraiment, je ne peux y croire... :roll:

Auteur :  arlatene [30 nov. 2006, 09:43 ]
Sujet du message : 

Bonjour Chantal,

Les dires de Martinez, trente ans après, ne peuvent que renforcer l'idée de l'innocence de Ranucci. Je crois que l'on pourrait ouvrir un fil, rien que sur les incohérences de Martinez. Regarde ce qu'il dit à propos de la découverte du couteau (Page 275 du 1er livre de Gérard Bouladou)

Trente ans après, Martinez dit avoir vu basculé la fillette par dessus le siége, et cela dans un tel choc, c'est physiquement impossible.
Le sabot n'est pas comme tu sembles le dire, aux abords de l'endroit où la 304 s'est arrêtée. Il est juste à côté du corps. JF Leforsonney à écrit que lors de la reconstitution, la position de ce sabot a été discutée, et qu’il a fallu se mettre d’accord. Est-ce que cette position est incompatible avec le scénario de l'accusation ?
?

Auteur :  Chantal [30 nov. 2006, 09:58 ]
Sujet du message : 

Citation :
Bonjour Chantal,

Les dires de Martinez, trente ans après, ne peuvent que renforcer l'idée de l'innocence de Ranucci. Je crois que l'on pourrait ouvrir un fil, rien que sur les incohérences de Martinez. Regarde ce qu'il dit à propos de la découverte du couteau (Page 275 du 1er livre de Gérard Bouladou)

Trente ans après, Martinez dit avoir vu basculé la fillette par dessus le siége, et cela dans un tel choc, c'est physiquement impossible.
Le sabot n'est pas comme tu sembles le dire, aux abords de l'endroit où la 304 s'est arrêtée. Il est juste à côté du corps. JF Leforsonney à écrit que lors de la reconstitution, la position de ce sabot a été discutée, et qu’il a fallu se mettre d’accord. Est-ce que cette position est incompatible avec le scénario de l'accusation ?
?
Ce n'est pas moi qui dit ça au sujet du sabot, je viens de lire dans le livre de Gérard qu'elle a perdu le sabot dans sa course et qu'on l'a forcée à monter le talus pied nu et qu'elle y a eu les jambes griffées. Je pense aussi impossible qu'un corps bascule à l'arrière lors d'un accident, je pense au contraire qu'il serait parti vers l'avant vu qu'au premier impact, la voiture part vers l'avant. Si elle avait vraiment basculé (c'est tout de même haut, un siège de voiture et pratiquement à 25 cm du plafond), je pense qu'elle aurait été blessée sérieusement et je ne me souviens avoir lu quelque part qu'elle avait pu l'être dans l'accident.

Auteur :  Jayce [30 nov. 2006, 10:07 ]
Sujet du message : 

Citation :
Les dires de Martinez, trente ans après, ne peuvent que renforcer l'idée de l'innocence de Ranucci.
Ou l'idée d'un autre scénario d'accusation... ou pourquoi pas de complicité.

Auteur :  arlatene [30 nov. 2006, 12:07 ]
Sujet du message : 

Citation :
Ce n'est pas moi qui dit ça au sujet du sabot, je viens de lire dans le livre de Gérard qu'elle a perdu le sabot dans sa course et qu'on l'a forcée à monter le talus pied nu et qu'elle y a eu les jambes griffées
Si ce n'est pas trop te demander, est-ce que tu pourrais me donner le passage exact qui parle du sabot ?

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