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Message non luPosté :31 janv. 2006, 01:33 
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Il faut donc l'égorger pour éviter qu'on croit qu'il ne voulait pas la ramener.
Cette phrase est étonnante, car dans ce cas-là, on est sûr qu'il ne pourra pas la ramener !
Il n'y a que cette phrase qui vous a paru étonnante ? J'aurais dû ajouter un smilie à la fin de chaque phrase, celui-ci : :shock:

Ses raisons de tuer sont absurdes ? Bien sûr, puisqu'il tue sans réfléchir, dans la peur qu'on sache qu'il s'intéresse à elle pour des raisons inavouables (et inavouées).

J'admet que cette phrase en particulier n'était pas bien formulée. C'est en avouant, qu'il a peur qu'on croit qu'il ne voulait pas la ramener. Puis il la tue. Je voulais souligner l'absurdité de ces deux choses quand on les rapproche. J'ai fait un raccourci.


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Message non luPosté :31 janv. 2006, 05:08 
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Cette galerie était comme "un trou de souris" dans lequel on se cache.....

Il ne devait probablement pas connaître la champi et il a été pris au piège.
S'il ne connaît pas la champignonnière, pourquoi s'enfonce-t-il si loin dans le chemin Laurence ? Car l'entrée de la galerie est vraiment loin de la route...


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Message non luPosté :31 janv. 2006, 05:23 
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Soit. Même si vous n’y croyez pas, admettons que vous êtes Ranucci (seul ou mal accompagné). Rapt, accident, arrêt, Aubert, meurtre (raptus criminel ou "nécessité" suite à l’identification par les Aubert). Vous êtes dans les bois. La gamine, dégoulinante de sang est à vos pieds. Vous-même n’êtes pas très propre. Vous avez des taches de sang un peu partout. Votre voiture est sur la route. Elle n’est pas trop en état de rouler
Pour moi, Antorama (comment on fait pour que s'inscrive "Antorama a écrit :" ? – ça fait des lustres que je suis là et je ne sais toujours pas), la voiture est en état de rouler. (Si elle ne l'est pas, ce n'est pas Ranucci qui va défroisser la tôle avec ses petites mains.
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Les Aubert sont partis. En partant, vous avez entendu l’homme dire à la femme : « Viens, Aline, j’ai pris son numéro, c’est les gendarmes qui vont s’en occuper à présent »
Mouais...
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Il est 12h30. Les Martinez, les Aubert, les gendarmes, n’importe qui peuvent revenir d’un moment à l’autre (ce que feront d’ailleurs les Martinez). Vous faites quoi du cadavre ? Vous le laissez où il est, à la vue de tout le monde, à l’endroit précis où quelqu’un qui a noté votre numéro de plaque uniquement pour aller porter plainte à la gendarmerie vous a vu vous enfuir avec un enfant apeuré il y a quelques minutes ? Ou alors vous traînez le corps dégoulinant de sang jusqu’au coffre de votre voiture en laissant des traces de sang sur le bas-côté de la route et surtout dans votre coffre dont vous vous doutez bien qu’il risque d’être passé au peigne fin tôt ou tard ? Et une fois le cadavre dans votre coffre, vous faites quoi ? Vous commencez à changer la roue (20 minutes au bas mot) avec le cadavre dans votre coffre ?
Vous ne faites rien de tout ca, Philippe. Vous planquez sommairement le cadavre derrière un arbre. Vous dégagez la voiture de la route au plus vite. Vous revenez dissimuler le cadavre le mieux que vous pouvez. Vous changez de vêtements. Il est 15h30. Maintenant, il est trop tard ou trop tôt pour prendre la route. A tort ou à raison, vous craignez des barrages routiers. Vous décidez de vous planquer une ou deux heures de plus.
Comment ? Ce n’est pas ça que vous faites ? Je vous écoute, alors. Vous faites quoi avec le cadavre ? Vous faites quoi avec votre pneu à plat ?
De deux choses l'une : soit je pense que les Aubert n'ont rien vu du tout, je casse quelques branches, je recouvre sommairement le corps, et je m'en vais le plus loin possible, je ne vais certainement pas m'enterrer dans une champignonnière toute proche. Soit je sais que les Aubert m'ont vu monter le talus avec la petite (or d'après madame, ils étaient vraiment tout près, quasiment à ma hauteur, je ne risquais pas de les louper), et dans ce cas-là, une chose est sûre, je ne laisserai pas son corps ici. Je ne le déplace pas tout de suite, d'accord, parce que je sais qu'ils ne sont pas loin, donc si vous voulez je vais me cacher dans la champignonnière, mais quand je reviens vers, disons, 15h30, je ne me contente certainement pas de bien le recouvrir. Je le déplace d'une bonne centaine de mètres, loin de la route, dans un premier temps, puisque ma voiture est embourbée et que je ne peux pas m'en servir pour le transporter. Et je pense même que, le soir venu, ou le lendemain matin, je repasse faire un petit tour et, voyant que personne ne semble encore avoir fait le lien, j'emmène le corps à dix kilomètres de là. En tout cas, une chose est sûre, quand je reviens à pied, trois heures après le crime, je ne me dis pas : "Bon, ils ont le numéro de ma voiture, ils m'ont vu monter là avec la petite, je vais recouvrir son corps de branchages, c'est très habile, il ne le trouveront jamais." Vous si, Anto ? (Je peux vous appeler Anto ?)


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Message non luPosté :31 janv. 2006, 06:51 
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Soit. Même si vous n’y croyez pas, admettons que vous êtes Ranucci (seul ou mal accompagné). Rapt, accident, arrêt, Aubert, meurtre (raptus criminel ou "nécessité" suite à l’identification par les Aubert). Vous êtes dans les bois. La gamine, dégoulinante de sang est à vos pieds. Vous-même n’êtes pas très propre. Vous avez des taches de sang un peu partout. Votre voiture est sur la route. Elle n’est pas trop en état de rouler
Pour moi, [...] la voiture est en état de rouler. (Si elle ne l'est pas, ce n'est pas Ranucci qui va défroisser la tôle avec ses petites mains.
Je croyais que vous étiez au courant que Ranucci a dû changer de roue.


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Message non luPosté :31 janv. 2006, 08:17 
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Il est 12h30. Les Martinez, les Aubert, les gendarmes, n’importe qui peuvent revenir d’un moment à l’autre (ce que feront d’ailleurs les Martinez). Vous faites quoi du cadavre ? Vous le laissez où il est, à la vue de tout le monde, à l’endroit précis où quelqu’un qui a noté votre numéro de plaque uniquement pour aller porter plainte à la gendarmerie vous a vu vous enfuir avec un enfant apeuré il y a quelques minutes ? Ou alors vous traînez le corps dégoulinant de sang jusqu’au coffre de votre voiture en laissant des traces de sang sur le bas-côté de la route et surtout dans votre coffre dont vous vous doutez bien qu’il risque d’être passé au peigne fin tôt ou tard ? Et une fois le cadavre dans votre coffre, vous faites quoi ? Vous commencez à changer la roue (20 minutes au bas mot) avec le cadavre dans votre coffre ?
Vous ne faites rien de tout ca, Philippe. Vous planquez sommairement le cadavre derrière un arbre. Vous dégagez la voiture de la route au plus vite. Vous revenez dissimuler le cadavre le mieux que vous pouvez. Vous changez de vêtements. Il est 15h30. Maintenant, il est trop tard ou trop tôt pour prendre la route. A tort ou à raison, vous craignez des barrages routiers. Vous décidez de vous planquer une ou deux heures de plus.
Comment ? Ce n’est pas ça que vous faites ? Je vous écoute, alors. Vous faites quoi avec le cadavre ? Vous faites quoi avec votre pneu à plat ?
De deux choses l'une : soit je pense que les Aubert n'ont rien vu du tout, je casse quelques branches, je recouvre sommairement le corps, et je m'en vais le plus loin possible, je ne vais certainement pas m'enterrer dans une champignonnière toute proche. Soit je sais que les Aubert m'ont vu monter le talus avec la petite (or d'après madame, ils étaient vraiment tout près, quasiment à ma hauteur, je ne risquais pas de les louper), et dans ce cas-là, une chose est sûre, je ne laisserai pas son corps ici. Je ne le déplace pas tout de suite, d'accord, parce que je sais qu'ils ne sont pas loin, donc si vous voulez je vais me cacher dans la champignonnière, mais quand je reviens vers, disons, 15h30, je ne me contente certainement pas de bien le recouvrir. Je le déplace d'une bonne centaine de mètres, loin de la route, dans un premier temps, puisque ma voiture est embourbée et que je ne peux pas m'en servir pour le transporter. Et je pense même que, le soir venu, ou le lendemain matin, je repasse faire un petit tour et, voyant que personne ne semble encore avoir fait le lien, j'emmène le corps à dix kilomètres de là. En tout cas, une chose est sûre, quand je reviens à pied, trois heures après le crime, je ne me dis pas : "Bon, ils ont le numéro de ma voiture, ils m'ont vu monter là avec la petite, je vais recouvrir son corps de branchages, c'est très habile, il ne le trouveront jamais." Vous si, Anto ? (Je peux vous appeler Anto ?)
1. Oui, vous supposez que les Aubert vous ont vu. [S’ils ne vous ont pas vu, la fillette n’est pas morte].

2. Vous dites que vous ne déplacez pas le corps tout de suite, mais que vous allez vous terrer dans la champignonnière. Vous laissez donc le corps bien en vue, à l’endroit où on vient de vous voir vous enfuir avec une fillette en la tenant par la main par des gens qui ont pris le numéro de plaque minéralogique de votre voiture dans le seul but de la communiquer à la gendarmerie et que ces gens, les gendarmes, les Martinez, un promeneur ou n’importe qui peut découvrir ce corps d’une minute à l’autre, c’est bien ça que vous faites ? Et vous espérez que, des heures plus tard, personne n’a encore découvert le corps et si on a découvert le corps, « personne ne semble encore avoir fait le lien » ?

3. Ensuite, vous revenez la nuit. Soit. Donc vous n’êtes pas à Nice, cette nuit là, en train de diner tranquillement avec votre mère. Lorsque la police vous questionnera (ce qui est probable ne serait-ce que concernant votre délit de fuite), que leur direz vous concernant votre emploi du temps cette nuit-là ? Que vous avez passé la nuit à déplacer des cadavres de fillettes dans les bois ?

4. Et si vous revenez la nuit et que la fillette a été retrouvée et que vous vous retrouvez soudainement au milieu de 80 gendarmes affairés autour du cadavre, vous faites quoi ?

5. Comment faites-vous pour « emmener le corps à dix kilomètres de là » ? Je vous rappelle que je vous ai interdit de mettre votre cadavre tout sanguinolent dans ma bagnole pour des raisons évidentes.

6. Oui, moi je cache le corps sur place du mieux que je peux avec les moyens dont je dispose.

7. Vous pouvez m’appeler Anto mais ne vous étonnez pas si je ne vous réponds pas.


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Message non luPosté :31 janv. 2006, 11:07 
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Meme si tout s'est passé comme il l'a dit dans ses aveux,il est possible que CR ai tué MD dans un acces de panique et que ses reactions suivantes etaient desordonnees puisqu'il n'est pas un tueur froid et calculateur.
On ne peut pas lui preter des reflexions d'assassin professionnel, officiellement c'est juste un type qui a tué dans un acces de folie et qui a essayé de tout mettre en oeuvre pour ne pas se faire attrapper,avec toutes les erreurs que ca comporte,le pantalon,la demande d'aide et d'autres.J'ai parlé plus haut d'une periode de prostration qu'il aurait pu avoir dans la galerie,personne ne retient cet argument mais il collerait pourtant avec ce que CR dit de lui meme.
Tout le monde regrette l'absence de reconstitution serieuse mais au cours de celle qui a ete faite,c'est son avocat qui,d'un signe, empeche ranucci de mimer la scene du crime,aurait il eu peur que cet innocent la fasse si bien qu'on retienne ce detail (de plus) contre lui?
Je ne vois pas beaucoup d'autre raison valable...



Heureusement qu'il avait déjà le couteau dans la poche en arrivant en haut du talus, il n'a plus eu qu'à le sortir.

Sinon, il aurait du redescendre.

En plus, il est prévoyant.


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Message non luPosté :31 janv. 2006, 11:10 
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Cette galerie était comme "un trou de souris" dans lequel on se cache.....

Il ne devait probablement pas connaître la champi et il a été pris au piège.
S'il ne connaît pas la champignonnière, pourquoi s'enfonce-t-il si loin dans le chemin Laurence ? Car l'entrée de la galerie est vraiment loin de la route...



Je n'y suis pas allée, malheureusement.

Seulement, la question dans ce cas, est : pourquoi s'est'il retrouvé embourbé?

S'il connaissait la champi, il n'y serait pas allé dans ce chemin.


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Message non luPosté :31 janv. 2006, 15:22 
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(Bon, je ne sais toujours pas comment mettre "Antorama a écrit :" A l'aide, par pitié.)
Citation :
1. Oui, vous supposez que les Aubert vous ont vu. [S’ils ne vous ont pas vu, la fillette n’est pas morte].
Ça d'accord, c'est important. Ils m'ont vu, je le sais, ils ont le numéro de ma voiture.
Citation :
2. Vous dites que vous ne déplacez pas le corps tout de suite, mais que vous allez vous terrer dans la champignonnière. Vous laissez donc le corps bien en vue, à l’endroit où on vient de vous voir vous enfuir avec une fillette en la tenant par la main par des gens qui ont pris le numéro de plaque minéralogique de votre voiture dans le seul but de la communiquer à la gendarmerie et que ces gens, les gendarmes, les Martinez, un promeneur ou n’importe qui peut découvrir ce corps d’une minute à l’autre, c’est bien ça que vous faites ? Et vous espérez que, des heures plus tard, personne n’a encore découvert le corps et si on a découvert le corps, « personne ne semble encore avoir fait le lien » ?
C'est vous, qui dites que vous ne déplacez pas le corps tout de suite, que vous reviendrez vers 15h30 (je disais la même chose pour vous faire plaisir, du moins entrer dans votre hypothèse). C'est justement l'un des trucs saugrenus qui clochent. Ranucci (si c'est lui, hein) a disparu bien vite de l'endroit, puisque les Martinez repassent peu de temps après. Et ça, justement, c'est difficilement crédible. C'est pourquoi je pense que MD a été tuée avant ou bien après le passage des Aubert, mais pas à ce moment-là.
Citation :
3. Ensuite, vous revenez la nuit. Soit. Donc vous n’êtes pas à Nice, cette nuit là, en train de diner tranquillement avec votre mère. Lorsque la police vous questionnera (ce qui est probable ne serait-ce que concernant votre délit de fuite), que leur direz vous concernant votre emploi du temps cette nuit-là ? Que vous avez passé la nuit à déplacer des cadavres de fillettes dans les bois ?
Vous coupez les cheveux en dix-huit. Des gens qui ne sont pas chez eux au moment où la police vient les interpeler, il doit y en avoir des tonnes. Et ça ne jette pas une terrible suspicion sur eux. Il avait douze mille prétextes à donner à sa mère (et éventuellement à la police) pour ressortir ce soir-là.
Citation :
4. Et si vous revenez la nuit et que la fillette a été retrouvée et que vous vous retrouvez soudainement au milieu de 80 gendarmes affairés autour du cadavre, vous faites quoi ?
Je continue mon chemin, je pense. Je ne me gare pas pour demander ce qu'i se passe ici. De toute façon, avant de partir, j'aurais écouté la radio. Et puis je me serais dit qu'à minuit, quand même, il y a peu de chances qu'il y ait 80 gendarmes. Soit ils l'ont trouvée dans l'après-midi, soit non.
Citation :
5. Comment faites-vous pour « emmener le corps à dix kilomètres de là » ? Je vous rappelle que je vous ai interdit de mettre votre cadavre tout sanguinolent dans ma bagnole pour des raisons évidentes.
Ne vous inquiétez pas pour votre bagnole. D'une part le sang aura bien séché entre-temps, d'autre part j'aurai pris soin d'emporter une couverture.
Citation :
6. Oui, moi je cache le corps sur place du mieux que je peux avec les moyens dont je dispose.
Les moyens, oui, mais le temps ? Vous avez déjà pris du temps pour la tuer, vous ne pouvez pas rester une minute de plus ici, ils vont revenir.
Citation :
7. Vous pouvez m’appeler Anto mais ne vous étonnez pas si je ne vous réponds pas
Holà, ce que vous êtes susceptible. (Mais c'est vrai, un pseudo, c'est sacré.)


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Message non luPosté :31 janv. 2006, 15:36 
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(Bon, je ne sais toujours pas comment mettre "Antorama a écrit :" A l'aide, par pitié.)
En écrivant [quote = "Antoroma"] Et en enlevant les espaces avant et après le =


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Message non luPosté :31 janv. 2006, 15:37 
Citation :
(Bon, je ne sais toujours pas comment mettre "Antorama a écrit :" A l'aide, par pitié.)
Citation :
1. Oui, vous supposez que les Aubert vous ont vu. [S’ils ne vous ont pas vu, la fillette n’est pas morte].
Ça d'accord, c'est important. Ils m'ont vu, je le sais, ils ont le numéro de ma voiture.
Citation :
2. Vous dites que vous ne déplacez pas le corps tout de suite, mais que vous allez vous terrer dans la champignonnière. Vous laissez donc le corps bien en vue, à l’endroit où on vient de vous voir vous enfuir avec une fillette en la tenant par la main par des gens qui ont pris le numéro de plaque minéralogique de votre voiture dans le seul but de la communiquer à la gendarmerie et que ces gens, les gendarmes, les Martinez, un promeneur ou n’importe qui peut découvrir ce corps d’une minute à l’autre, c’est bien ça que vous faites ? Et vous espérez que, des heures plus tard, personne n’a encore découvert le corps et si on a découvert le corps, « personne ne semble encore avoir fait le lien » ?
C'est vous, qui dites que vous ne déplacez pas le corps tout de suite, que vous reviendrez vers 15h30 (je disais la même chose pour vous faire plaisir, du moins entrer dans votre hypothèse). C'est justement l'un des trucs saugrenus qui clochent. Ranucci (si c'est lui, hein) a disparu bien vite de l'endroit, puisque les Martinez repassent peu de temps après. Et ça, justement, c'est difficilement crédible. C'est pourquoi je pense que MD a été tuée avant ou bien après le passage des Aubert, mais pas à ce moment-là.
Citation :
3. Ensuite, vous revenez la nuit. Soit. Donc vous n’êtes pas à Nice, cette nuit là, en train de diner tranquillement avec votre mère. Lorsque la police vous questionnera (ce qui est probable ne serait-ce que concernant votre délit de fuite), que leur direz vous concernant votre emploi du temps cette nuit-là ? Que vous avez passé la nuit à déplacer des cadavres de fillettes dans les bois ?
Vous coupez les cheveux en dix-huit. Des gens qui ne sont pas chez eux au moment où la police vient les interpeler, il doit y en avoir des tonnes. Et ça ne jette pas une terrible suspicion sur eux. Il avait douze mille prétextes à donner à sa mère (et éventuellement à la police) pour ressortir ce soir-là.
Citation :
4. Et si vous revenez la nuit et que la fillette a été retrouvée et que vous vous retrouvez soudainement au milieu de 80 gendarmes affairés autour du cadavre, vous faites quoi ?
Je continue mon chemin, je pense. Je ne me gare pas pour demander ce qu'i se passe ici. De toute façon, avant de partir, j'aurais écouté la radio. Et puis je me serais dit qu'à minuit, quand même, il y a peu de chances qu'il y ait 80 gendarmes. Soit ils l'ont trouvée dans l'après-midi, soit non.
Citation :
5. Comment faites-vous pour « emmener le corps à dix kilomètres de là » ? Je vous rappelle que je vous ai interdit de mettre votre cadavre tout sanguinolent dans ma bagnole pour des raisons évidentes.
Ne vous inquiétez pas pour votre bagnole. D'une part le sang aura bien séché entre-temps, d'autre part j'aurai pris soin d'emporter une couverture.
Citation :
6. Oui, moi je cache le corps sur place du mieux que je peux avec les moyens dont je dispose.
Les moyens, oui, mais le temps ? Vous avez déjà pris du temps pour la tuer, vous ne pouvez pas rester une minute de plus ici, ils vont revenir.
Citation :
7. Vous pouvez m’appeler Anto mais ne vous étonnez pas si je ne vous réponds pas
Holà, ce que vous êtes susceptible. (Mais c'est vrai, un pseudo, c'est sacré.)
Bon, vous faites quoi, finalement? Et je ne vous ai jamais demandé de dire la même chose que moi pour me faire plaisir!


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Message non luPosté :31 janv. 2006, 15:52 
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Eh, j'ai le droit de vouloir vous faire plaisir, non ? Bon, sérieusement, ce que je fais ? Rien. Je veux dire, je ne tue pas la fillette juste après l'avoir entraînée sous les yeux des Aubert. Pour moi, cette hypothèse de Ranucci ou Tartempion tuant la fillette à ce moment-là ne tient pas. Et disons (pour vous faire plaisir) que si je l'ai fait dans un accès de rage et de panique incontrôlable, quasiment sous leurs yeux, malgré les risques écrasants, je suis bien assez paniqué pour la laisser sur place et me sauver le plus vite possible, en priant pour qu'ils n'aient pas pensé à noter mon n° d'immatriculation. En tout cas, je ne sais pas, il me semble que soit je me dis "Ils m'ont vu monter avec elle, ils vont revenir, la cacher sous quelques branches est débile", soit j'ai à moitié perdu la tête et je fous le camp en me faisant croire que tout va bien se passer, qu'ils n'y penseront plus. Une chose est sûre, ce que vous écriviez plus tôt, en substance "je la laisse là, et je reviens un moment plus tard pour la recouvrir", non, je ne fais pas ça.


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Message non luPosté :31 janv. 2006, 16:01 
Citation :
Eh, j'ai le droit de vouloir vous faire plaisir, non ? Bon, sérieusement, ce que je fais ? Rien. Je veux dire, je ne tue pas la fillette juste après l'avoir entraînée sous les yeux des Aubert. Pour moi, cette hypothèse de Ranucci ou Tartempion tuant la fillette à ce moment-là ne tient pas. Et disons (pour vous faire plaisir) que si je l'ai fait dans un accès de rage et de panique incontrôlable, quasiment sous leurs yeux, malgré les risques écrasants, je suis bien assez paniqué pour la laisser sur place et me sauver le plus vite possible, en priant pour qu'ils n'aient pas pensé à noter mon n° d'immatriculation. En tout cas, je ne sais pas, il me semble que soit je me dis "Ils m'ont vu monter avec elle, ils vont revenir, la cacher sous quelques branches est débile", soit j'ai à moitié perdu la tête et je fous le camp en me faisant croire que tout va bien se passer, qu'ils n'y penseront plus. Une chose est sûre, ce que vous écriviez plus tôt, en substance "je la laisse là, et je reviens un moment plus tard pour la recouvrir", non, je ne fais pas ça.
Bref, vous vous constituez prisonnier. Mais si c'est le cas, pourquoi ne pas le faire AVANT de tuer la gamine? Et vous paniquez. Et vous supposez que le meurtre n'a pu avoir lieu que dans un moment de panique. Moi, je pense qu'il s'agit d'un meurtre froid, calculé. Il n'y a aucune panique là-dedans.


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Message non luPosté :31 janv. 2006, 16:30 
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Les moyens, oui, mais le temps ? Vous avez déjà pris du temps pour la tuer, vous ne pouvez pas rester une minute de plus ici, ils vont revenir.
Temps pour quinze coups de couteau assénés avec une violence extrême : trente secondes maximum.

Temps pour les Aubert de faire demi-tour un peu plus loin (et pas en pleine route, si possible, mais à un endroit où c'est possible) : une minute minimum.

Selon moi, mais je n'en sais rien, bien sûr.

Ensuite, vous savez que vous avez au moins dix minutes devant vous avant que quelqu'un revienne, car :

1) ayant été poursuivi par d'autres gens, vous pensez que la voiture accidentée est immobilisée.

2) l'homme qui vous a interpelé a été assez bête pour repartir : donc, il vous croit quand vous dites que vous revenez, et il attendra au moins dix minutes avant de revenir ; ou bien il ne vous croit pas, et il se contente de votre numéro, sans intention de revenir... et surtout, il croit que vous vous planquez avec votre enfant parce que vous avez commis un déli de fuite (il vous a crié : "Monsieur, revenez, vous n'avez qu'un accident matériel, n'aggravez pas votre cas en prenant la fuite.")


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Message non luPosté :31 janv. 2006, 17:19 
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C'est vrai que même pour quelqu'un le disant coupable, il lui est difficile de comprendre pourquoi Ranucci a tué alors qu'il a été vu, lui, la petite et la voiture.

Je me disais qu'il avait semblé à Ranucci d'être sorti assez vite pour ne pas avoir été vu avec la petite ou que personne ne ferait le rapprochement avec la petite qui avait disparu. En effet, celà faisait à peine 1h et à 25km de là.

Mais c'est vrai qu'avec les dires de Aubert, celà a pu rassurer Ranucci ou pour le moins le conforter dans le fait qu'il ne courrait aucun risque.....


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Message non luPosté :31 janv. 2006, 22:16 
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Il a été vu plus de 300 mètres après l'endroit où on a retrouvé le corps de l'enfant.

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