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livres de G. BOULADOU et JF Le Forsonney
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Auteur :  syd [10 oct. 2006, 13:13 ]
Sujet du message : 

Citation :
Annie Tchorakdjian s'est elle jointe a Ilda di Marino pour torturer Ranucci une fois de plus afin d'amener celui ci a reconnaitre qu'il a bien reconnu le couteau dont il a indiqué l'emplacement et sa presence a marseille ainsi que le plan qu'il a dessinné et ce, 6 mois apres les faits et alors qu'il est revenu sur ses aveux?

si cette deposition est bien veridicte, je ne comprends pas la reponse de claude et encore moins celle de thomas....

si on relis bien, ce n est pas ranucci qui dit
Citation :
"Au début, j'ai cru moi-même que ma culpabilité était possible. Aujour­d'hui, je pense le contraire. Je me souviens être parti en week-end, m'être rendu à  Marseille à  un endroit dont j'ai dessiné le plan que vous me présentez de nouveau et qui constitue la cote D 24 de votre dossier. Je me souviens avoir eu un accident à  Peypin, je me souviens m'être retrouvé dans une carriêre où je me suis trouvé embourbé, je me souviens être retourné à  Nice, avoir été arrêté à  Nice ; je me souviens que ceux qui m'ont arrêté ont découvert un pantalon m'appartenant présentant des taches.
Si j'ai reconnu les faits, c'est parce que j'y étais forcé. En effet, à . Marseille où l'on m'a transporté, on m'a dit qu'il y avait des témoins et des charges matérielles contre moi. Forcé par la logique et ne me souvenant de rien, j'ai tout reconnu,
Je reconnais par contre que c'est bien moi qui ai indiqué aux enquêteurs à  quel endroit était le cou­teau m'appartenant et que vous m'avez montré lors­qu'il a été retrouvé. Mais par contre, je ne sais pas ce que j'ai pu faire avec ce couteau. Je ne me sou­viens pas avoir enlevé quiconque ; je ne me souviens pas avoir mortellement frappé quiconque. "
mais plutot mlle DIMARINO, qui dicte a son greffier, ce qu elle aimerait bien entendre, CR la seule phrase qu il a l air de prononcer est
Citation :
Je ne suis d'accord avec rien. Mes avocats n'étant pas présents, je refuse de faire une déclaration quelconque maintenant.
Donc ce jour, CR ne reconnait ni le couteau, ni l enlevement, ni le meurtre ni le pantalon......ce qui m etonne donc c'est qu il signe cette deposition

Auteur :  thomas [10 oct. 2006, 13:23 ]
Sujet du message : 

Pas futé le Ranucci, signer des documents qui disent l'inverse de ce qu'il voudrait c'est vraiment pas de pot.

Auteur :  Dalakhani [10 oct. 2006, 13:27 ]
Sujet du message : 

Pas fûté il signe un document où sa plaque d'immatriculation n'est pas la bonne, il aurait peut-être du relire non?

Auteur :  joaquin [10 oct. 2006, 14:08 ]
Sujet du message : 

Syd a dit
Citation :
Donc ce jour, CR ne reconnait ni le couteau, ni l enlevement, ni le meurtre ni le pantalon......ce qui m etonne donc c'est qu il signe cette deposition
S'il signe, c'est comme s'il l'avait dit, à  moins qu'il ne sache pas lire... En plus, on ne peut pas vraiment dire qu'il soit, ce 27/12/74, dans les mêmes conditions que le 6/06/74 : pas de garde à  vue "musclée", du temps pour réfléchir (6 mois)...
Non, faut bien avouer qu'avec cette histoire de "plan" (pour le couteau on savait déjà ) dans la déclaration du 27/12/74, les culpabilistes ont marqué un point, tout comme les innocentistes en avaient marqué un avec le témoignage de M. Martel

Bon, match nul pour l'instant et ma thêse compliciste (même s'il faut quelque peu l'adapter aprês cette information, c'est à  dire dans le sens d'une plus grande implication de Ranucci dans l'enlêvement de la petite MD) tient toujours ...

Auteur :  Henri [10 oct. 2006, 14:27 ]
Sujet du message : 

Citation :
Syd a dit
Citation :
Donc ce jour, CR ne reconnait ni le couteau, ni l enlevement, ni le meurtre ni le pantalon......ce qui m etonne donc c'est qu il signe cette deposition
S'il signe, c'est comme s'il l'avait dit, à  moins qu'il ne sache pas lire... En plus, on ne peut pas vraiment dire qu'il soit, ce 27/12/74, dans les mêmes conditions que le 6/06/74 : pas de garde à  vue "musclée", du temps pour réfléchir (6 mois)...
Non, faut bien avouer qu'avec cette histoire de "plan" (pour le couteau on savait déjà ) dans la déclaration du 27/12/74, les culpabilistes ont marqué un point, tout comme les innocentistes en avaient marqué un avec le témoignage de M. Martel

Bon, match nul pour l'instant et ma thêse compliciste (même s'il faut quelque peu l'adapter aprês cette information, c'est à  dire dans le sens d'une plus grande implication de Ranucci dans l'enlêvement de la petite Marie-Dolorês) tient toujours ...
Bonjour Joaquin, le problême c'est qu'il est impossible d'approuver en même temps une chose et son contraire. Même avec la signature de Ranucci, il y a clairement un problême dans ce pv du 27 décembre.

Auteur :  claude [10 oct. 2006, 14:27 ]
Sujet du message : 

Citation :
Citation :
Annie Tchorakdjian s'est elle jointe a Ilda di Marino pour torturer Ranucci une fois de plus afin d'amener celui ci a reconnaitre qu'il a bien reconnu le couteau dont il a indiqué l'emplacement et sa presence a marseille ainsi que le plan qu'il a dessinné et ce, 6 mois apres les faits et alors qu'il est revenu sur ses aveux?

si cette deposition est bien veridicte, je ne comprends pas la reponse de claude et encore moins celle de thomas....

si on relis bien, ce n est pas ranucci qui dit
Citation :
"Au début, j'ai cru moi-même que ma culpabilité était possible. Aujour­d'hui, je pense le contraire. Je me souviens être parti en week-end, m'être rendu à  Marseille à  un endroit dont j'ai dessiné le plan que vous me présentez de nouveau et qui constitue la cote D 24 de votre dossier. Je me souviens avoir eu un accident à  Peypin, je me souviens m'être retrouvé dans une carriêre où je me suis trouvé embourbé, je me souviens être retourné à  Nice, avoir été arrêté à  Nice ; je me souviens que ceux qui m'ont arrêté ont découvert un pantalon m'appartenant présentant des taches.
Si j'ai reconnu les faits, c'est parce que j'y étais forcé. En effet, à . Marseille où l'on m'a transporté, on m'a dit qu'il y avait des témoins et des charges matérielles contre moi. Forcé par la logique et ne me souvenant de rien, j'ai tout reconnu,
Je reconnais par contre que c'est bien moi qui ai indiqué aux enquêteurs à  quel endroit était le cou­teau m'appartenant et que vous m'avez montré lors­qu'il a été retrouvé. Mais par contre, je ne sais pas ce que j'ai pu faire avec ce couteau. Je ne me sou­viens pas avoir enlevé quiconque ; je ne me souviens pas avoir mortellement frappé quiconque. "
mais plutot mlle DIMARINO, qui dicte a son greffier, ce qu elle aimerait bien entendre, CR la seule phrase qu il a l air de prononcer est
Citation :
Je ne suis d'accord avec rien. Mes avocats n'étant pas présents, je refuse de faire une déclaration quelconque maintenant.
Donc ce jour, CR ne reconnait ni le couteau, ni l enlevement, ni le meurtre ni le pantalon......ce qui m etonne donc c'est qu il signe cette deposition

Moi je m'interroge effectivement pour savoir a quel moment Mlle Di Marino intervient vraiment pour pousser Ranucci à  dire ce qu'elle veut entendre et quand celui ci parle de lui meme.
Tu comprends Syd, ce qui me trouble c'est " Je me souviens être parti en week-end, m'être rendu à  Marseille à  un endroit dont j'ai dessiné le plan que vous me présentez de nouveau et qui constitue la cote D 24 de votre dossier. " et "Je reconnais par contre que c'est bien moi qui ai indiqué aux enquêteurs à  quel endroit était le cou­teau m'appartenant et que vous m'avez montré lors­qu'il a été retrouvé".
Je n'ai pas l'impression que se soit dicté par la juge. Ou au pire elle pose la question : " Bon Ranucci vous n'etes d'accord sur rien, d'accord mais est ce que vous reconnaissez tout de meme pour le plan et le couteau etc...etc...". Et dans ce cas là , il y a toujours la possibilité qu'il dise " non, non pas du tout...".
Et malgré tout il reconnait ces deux faits. Meme si c'est arrangé en langage judiciaire, il ne s'insurge pas , il reconnait !
C'est bizarre.

Auteur :  syd [10 oct. 2006, 15:43 ]
Sujet du message : 

justement Claude, vu comment est ecrit la deposition ou en tout cas ce que Jpasc a eu la gentillesse de retranscrire, c'est bien Mlle Dimarino qui dicte a son greffier la deposition...la seule phrase qui dit CR lors de cette confrontation est :"je ne suis d accord avec rien...."
donc elle change la deposition et le "fait" parler en son nom...

c'est invraissemblable de penser que CR decide de ne plsu parler, puis qqs instants plus tard acceptent la suite....non c'est uen certitude c'est bien Mlle dimarino quidicte au greffier....

ca me rappelle un peu la reconstitution, "regardez les photos ranucci, c'est bien vous qui avez fait ca, regardez!!" il n a pas besoin de parler elle sait qu il est coupable.....

Auteur :  Henri [10 oct. 2006, 15:46 ]
Sujet du message : 

Citation :
ca me rappelle un peu la reconstitution, "regardez les photos ranucci, c'est bien vous qui avez fait ca, regardez!!" il n a pas besoin de parler elle sait qu il est coupable.....
Je préfêre "elle croit".

Auteur :  syd [10 oct. 2006, 15:51 ]
Sujet du message : 

Citation :
Citation :
ca me rappelle un peu la reconstitution, "regardez les photos ranucci, c'est bien vous qui avez fait ca, regardez!!" il n a pas besoin de parler elle sait qu il est coupable.....
Je préfêre "elle croit".
Non henri j aurais dit elle "croit", si l instruction avait ete egalitaire, vu qu elle a mene son instruction uniquement a charge je prefere dire elle sait....

elle croit voudrait dire qu elle a eu un doute, alors qu elle sait prouve qu elle n avait aucun doute, malgre les preuves a decharge, qu elle a preferer ignorer

Auteur :  Henri [10 oct. 2006, 15:54 ]
Sujet du message : 

Citation :
c'est invraissemblable de penser que CR decide de ne plsu parler, puis qqs instants plus tard acceptent la suite....non c'est uen certitude c'est bien Mlle dimarino quidicte au greffier....
D'accord avec ça, surtout que, même en lisant le texte d'une traite, j'imagine difficilement Ranucci dire de façon spontanée "par contre je reconnais ..." en contredisant ce qu'il est sensé avoir dit juste avant.

Auteur :  dv [10 oct. 2006, 16:03 ]
Sujet du message : 

Maître Le Forsonney, peu avant le 9 mars 1976, lui indique qu'il reste, parmi tous les éléments à  charge ou à  décharge, que l'arme du crime est ce couteau qui lui appartient. Christian Ranucci lui aurait alors souri "pauvrement" en lui disant : "C'est vrai, peut-être vaut-il mieux mentir, mais vous, je ne peux vous cacher la vérité, ce couteau m'appartient."

Auteur :  claude [10 oct. 2006, 16:07 ]
Sujet du message : 

Citation :
justement Claude, vu comment est ecrit la deposition ou en tout cas ce que Jpasc a eu la gentillesse de retranscrire, c'est bien Mlle Dimarino qui dicte a son greffier la deposition...la seule phrase qui dit CR lors de cette confrontation est :"je ne suis d accord avec rien...."
donc elle change la deposition et le "fait" parler en son nom...

c'est invraissemblable de penser que CR decide de ne plsu parler, puis qqs instants plus tard acceptent la suite....non c'est uen certitude c'est bien Mlle dimarino quidicte au greffier....

ca me rappelle un peu la reconstitution, "regardez les photos ranucci, c'est bien vous qui avez fait ca, regardez!!" il n a pas besoin de parler elle sait qu il est coupable.....

Je suis également persuadé que c'est bien la juge qui dicte a sa greffiêre, a mon avis c'est presque toujours comme ça que ça se passe.
Il n'empeche que Ranucci dit : "Je reconnais par contre que c'est bien moi qui ait indiqué aux enquêteurs à  quel endroit était le cou­teau m'appartenant et que vous m'avez montré lors­qu'il a été retrouvé".
Il dit PAR CONTRE. Quand on dit " par contre " c'est par opposition a quelquechose. C'est a dire qu'il ne reconnait rien de ce que lui énumêre la juge, sauf qu'il était bien a Marseille et qu'il a bien indiqué ou était le couteau.
Je t'avoue que je ne vois pas comment, s'il n'est pas d'accord, il peut laisser passer ça. Le PAR CONTRE me semble donner une impression d'authenticité.
A moins que ce ne soit encore bien embrouillé pour lui et que dans sa logique, il croit parler d'une chose alors que c'est d'une autre dont Mlle Di Marino lui parle.

Auteur :  Henri [10 oct. 2006, 16:15 ]
Sujet du message : 

Citation :
Citation :
Citation :
ca me rappelle un peu la reconstitution, "regardez les photos ranucci, c'est bien vous qui avez fait ca, regardez!!" il n a pas besoin de parler elle sait qu il est coupable.....
Je préfêre "elle croit".
Non henri j aurais dit elle "croit", si l instruction avait ete egalitaire, vu qu elle a mene son instruction uniquement a charge je prefere dire elle sait....

elle croit voudrait dire qu elle a eu un doute, alors qu elle sait prouve qu elle n avait aucun doute, malgre les preuves a decharge, qu elle a preferer ignorer
Effectivement, dans ce sens-là , je suis totalement d'accord avec toi.
Les mots étant souvent soumis à  un pourcentage d'interprétation personnelle, merci pour l'explication.

Auteur :  syd [10 oct. 2006, 16:16 ]
Sujet du message : 

Citation :
Maître Le Forsonney, peu avant le 9 mars 1976, lui indique qu'il reste, parmi tous les éléments à  charge ou à  décharge, que l'arme du crime est ce couteau qui lui appartient. Christian Ranucci lui aurait alors souri "pauvrement" en lui disant : "C'est vrai, peut-être vaut-il mieux mentir, mais vous, je ne peux vous cacher la vérité, ce couteau m'appartient."
on est d accord sur ce fait mais depuis le mois de decembre 74 jour ou il revient sur ces aveux sur aucun document CR reconnait le couteau, il en est de meme lors du proces....
a partir du moment ou il revient sur ses aveux, le couteau ne lui appartient plus, pas d empreinte dessus, aucune preuve qu il soit a lui...il maintient ceci jusqu a sa mort..donc on ne peut pas prouver que ce couteau lui appartient...
n oubliez pas que les aveux contredits, ne peuvent plsu etre un element a charge

Auteur :  Marc D. [10 oct. 2006, 20:17 ]
Sujet du message : 

Citation :
justement Claude, vu comment est ecrit la deposition ou en tout cas ce que Jpasc a eu la gentillesse de retranscrire, c'est bien Mlle Dimarino qui dicte a son greffier la deposition...la seule phrase qui dit CR lors de cette confrontation est :"je ne suis d accord avec rien...."
donc elle change la deposition et le "fait" parler en son nom...

c'est invraissemblable de penser que CR decide de ne plsu parler, puis qqs instants plus tard acceptent la suite....non c'est uen certitude c'est bien Mlle dimarino quidicte au greffier....
Premiêrement, ce que j'avais cité était exactement le même texte, mais délesté des interventions de Perrault, qui ne sont là  que pour rendre la lecture plus vivante. Perrault n'était pas là  et ne sait pas qui a dit quoi.

Deuxiêmement, comment pouvez-vous attribuer le début seulement à  Ranucci, si vous tenez compte de la présentation par Perrault, puisque celui fait précéder la longue déclaration finale par les mots : "Christian Ranucci déclara alors" ?

Il n'y a aucune incohérence à  ne pas vouloir parler puis à  parler, car tout est expliqué : il ne veut pas parler sans ses avocats ; mais madame Di Marino refuse de les appeler et de les attendre (ce qui est son droit, même Perrault nous le confirme, car elle les a convoqués et ils ne sont pas venus), et précise à  Ranucci que c'est sa derniêre occasion pour s'exprimer avant le procês ; aprês réflexion, IL CONSENT DONC à€ PARLER. Rien d'anormal là -dedans, tout au contraire. Il donne sa version : il ne pense pas être coupable. Alors elle demande pour chaque point du dossier s'il est d'accord ou pas et il donne sa version, PUIS SIGNE. Cette déclaration est donc la sienne. Rien ni personne ne pouvait l'obliger à  parler, et rien ni personne ne pouvait l'obliger à  signer.

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