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Message non luPosté :19 janv. 2007, 06:27 
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Voilà la situation telle que je la vois. Plus bas la route n'a plus les même caractéristiques, plus bas on ne voit pas où Aubert aurait pu situer la sortie de virage et la voiture arrêtée cent mètre plus bas.
bonjour : Je ne suis pas du tout d'accord avec toi gihel ; plus bas, 3 situations, voire 4, peuvent coller parfaitement aux dires des Aubert

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Message non luPosté :19 janv. 2007, 09:16 
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Et on ne peut pas soupçonner Aubert d'en rajouter, au moment où il fait cette déclaration, les battues n'ont pas commencées. Donc Aubert fait une déclaration neutre, assez précise : 100 mètres du virage, plus imprécise : à environ 1 kilomètre, mais sufisamment tout de même pour que l'on puisse reconnaître le virage qui se situe à 700 mètres environ du carrefour.
Le virage que vous dites est à 540 m et non pas à 700 m. Donc comparé à 1 km cela ne fait que du simple au double.
Citation :
Pourquoi mentirait-il ? Comment pourrait-il se tromper d'un kilomètre au bas mot, parce que la seconde entrée, elle se situe à 2 kilomètres, pas à 1. Et la première entrée ne mène pas au tunnel.
Et non, l'entrée de la champignonnière (arrêtons de parler de première ou deuxiéme entrée puisque vous nous dites aujourd'hui que c'est la seule façon d'y aller), se trouve à 1379 m du croisement. On est bien au delà du kilométre et il ne se trompe pas, parce que devant les policiers, alors qu'il sait que le corps a été retrouvé, il parle de un à deux kilomètres.


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Message non luPosté :19 janv. 2007, 23:58 
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Voilà la situation telle que je la vois. Plus bas la route n'a plus les même caractéristiques, plus bas on ne voit pas où Aubert aurait pu situer la sortie de virage et la voiture arrêtée cent mètre plus bas.
bonjour : Je ne suis pas du tout d'accord avec toi gihel ; plus bas, 3 situations, voire 4, peuvent coller parfaitement aux dires des Aubert
Ce n'est pas ce que j'ai constaté, mais alors pas du tout. Mais il suffit de me démontrer le contraire. Jusqu'à présent cela ne me convainc pas.

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L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.


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Message non luPosté :20 janv. 2007, 00:12 
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Le virage que vous dites est à 540 m et non pas à 700 m. Donc comparé à 1 km cela ne fait que du simple au double.
Le problème, c'est que le seul virage qui corresponde à ce que dit M. Aubert aux gendarmes, c'est celui qui précède l'aplomb du lieu de découverte du cadavre. Il y en a certes un autre après l'épingle de la première entrée, mais il correspond moins bien.

Et devant la seconde entrée, celle qui mène au tunnel, c'est bien pire parce que la route ne descend plus vraiment, la pente est finie et en plus il y a un croisement juste avant. Donc il ne peut pas y avoir de confusion. En tout cas je n'y crois pas.
Citation :
Et non, l'entrée de la champignonnière (arrêtons de parler de première ou deuxiéme entrée puisque vous nous dites aujourd'hui que c'est la seule façon d'y aller), se trouve à 1379 m du croisement. On est bien au delà du kilométre et il ne se trompe pas, parce que devant les policiers, alors qu'il sait que le corps a été retrouvé, il parle de un à deux kilomètres.
Attendez, il y a deux entrées, les deux mènent à des entrées de la champignonnière, mais la première entrée mène à certaines entrées des galeries souterraines. La seule qui mène au tunnel que Ranucci a emprunté, c'est la deuxième, celle du bas.

En plus il y a pour moi une faille dans votre raisonnement selon moi, parce que, une chose est certaine : M. Ranucci dit qu'il ne s'est pas rendu compte que les Aubert le poursuivait, donc s'il s'agit de se cacher, pourquoi attendre 1km 400 ? pourquoi ne pas prendre la première entrée ? Et cette faille, vous ne la résolvez pas. S'il sent qu'il est poursuivi, il va prendre la première entrée. Si ce qu'il dit est vrai, qu'il ne se sentait pas poursuivi, alors la solution qu'il donne est la bonne : il s'est arrêté tout simplement.

Et ceci est parfaitement corroboré par le fait que les Aubert disent au gendarme : on découvre la voiture arrêtée.

Le seul problème c'est qu'ils n'ont pas vu Ranucci dormir dans la voiture. Or vraisemblablement il y était.

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Message non luPosté :21 janv. 2007, 13:25 
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Savez-vous, M Bouladou, que la 1ère partie du titre de votre second livre "Autopsie d'une imposture : L'affaire Ranucci" a déjà été utilisée par le passé ?

En effet, il existe un autre livre intitulé "Histoire de la Pologne communiste : Autopsie d'une imposture" (Pierre Bühler) et paru en 1997.

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Message non luPosté :23 janv. 2007, 10:01 
Citation :
Citation :
Le virage que vous dites est à 540 m et non pas à 700 m. Donc comparé à 1 km cela ne fait que du simple au double.
Le problème, c'est que le seul virage qui corresponde à ce que dit M. Aubert aux gendarmes, c'est celui qui précède l'aplomb du lieu de découverte du cadavre. Il y en a certes un autre après l'épingle de la première entrée, mais il correspond moins bien.
Il correspond moins bien pour vous, pourtant il est après 1 km comme l’a dit Aubert.
A cet endroit, il y a les 100m, le km et le remblai (partie plate) . Cela fait trois points de concordance.
A l’endroit que vous dites il n’y en a qu’un : les 100m. Et pour vous cela correspond mieux.


Citation :
Citation :
Et non, l'entrée de la champignonnière (arrêtons de parler de première ou deuxiéme entrée puisque vous nous dites aujourd'hui que c'est la seule façon d'y aller), se trouve à 1379 m du croisement. On est bien au delà du kilométre et il ne se trompe pas, parce que devant les policiers, alors qu'il sait que le corps a été retrouvé, il parle de un à deux kilomètres.

En plus il y a pour moi une faille dans votre raisonnement selon moi, parce que, une chose est certaine : M. Ranucci dit qu'il ne s'est pas rendu compte que les Aubert le poursuivait, donc s'il s'agit de se cacher, pourquoi attendre 1km 400 ? pourquoi ne pas prendre la première entrée ? Et cette faille, vous ne la résolvez pas. S'il sent qu'il est poursuivi, il va prendre la première entrée. Si ce qu'il dit est vrai, qu'il ne se sentait pas poursuivi, alors la solution qu'il donne est la bonne : il s'est arrêté tout simplement.
Bien sûr que si. Ranucci s’arrête au bord de la route. Mais pourquoi s’arrête-t-il ? Tout simplement parce qu’il y a un problème technique manifeste sur sa voiture. Il voit dans son rétroviseur qu’il n’a pas été suivi alors il s’arrête pour voir ce qui se passe. Il n’a pas choisi l’endroit où il s’est arrêté. S’il s’arrête au bord de la route, c’est qu’il sait qu’il ne va pas rester longtemps à cet endroit. S’il avait senti venir un malaise, il ne se serait pas arrêté sur la route.

Maintenant si vous voulez absolument garder le malaise puisqu’il est dans le récapitulatif, vous devez aussi prendre en compte ceci :
Citation :
Lorsque le ravisseur eut terminé son sauvage forfait, il remonta dans sa voiture et repartit. Un peu plus loin, 500 ou 600 mètres plus loin, il vit stationnée sur le bord de la chaussée une Peugeot 304. Il vit les marques de l'accident sur la 304 (portière et aile gauches enfoncées); il sut alors qu'il s'agissait de la voiture qui venait d'être accidentée et dont le conducteur avait pris la fuite et fut poursuivie


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Message non luPosté :23 janv. 2007, 13:25 
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M. Ranucci dit qu'il ne s'est pas rendu compte que les Aubert le poursuivait, donc s'il s'agit de se cacher, pourquoi attendre 1km 400 ? pourquoi ne pas prendre la première entrée ? Et cette faille, vous ne la résolvez pas.
C. ranucci peut se dire qu'il file droit devant après l'accident, il veut aller vite et loin.
Donc il passe devant la première entrée sans avoir l'idée de se cacher, et entre la première et deuxième entrée la voiture fait du bruit et il va donc s'arrêter à la deuxième.
Il s'y cache car il pense que Mr Martinez va passer par là.

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Message non luPosté :23 janv. 2007, 13:47 
Citation :
[...]
C. ranucci peut se dire qu'il file droit devant après l'accident, il veut aller vite et loin.
Donc il passe devant la première entrée sans avoir l'idée de se cacher, et entre la première et deuxième entrée la voiture fait du bruit et il va donc s'arrêter à la deuxième.
Il s'y cache car il pense que Mr Martinez va passer par là.
La voiture fait du bruit depuis le carrefour. M Martinez en parle d'ailleurs.

Alors je trouve étonnant qu'il tarde pour s'arrêter afin de redresser la tôle.
Son pneu risquait d'éclater.


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Message non luPosté :23 janv. 2007, 18:30 
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J'avais posé une question dans ce sujet (qui d'ailleurs est approprié) sur le frottement de la tôle sur le pneu.

Il se peut que la tôle frottait sur le pneu dès l'accident et que ça c'est dégradé avec la distance faite et ce n'est qu'après la première entrée que C. Ranucci se dit que ça devient problématique pour sa fuite.

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Message non luPosté :23 janv. 2007, 22:28 
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Citation :
Citation :
Le problème, c'est que le seul virage qui corresponde à ce que dit M. Aubert aux gendarmes, c'est celui qui précède l'aplomb du lieu de découverte du cadavre. Il y en a certes un autre après l'épingle de la première entrée, mais il correspond moins bien.
Il correspond moins bien pour vous, pourtant il est après 1 km comme l’a dit Aubert.
A cet endroit, il y a les 100m, le km et le remblai (partie plate) . Cela fait trois points de concordance.
A l’endroit que vous dites il n’y en a qu’un : les 100m. Et pour vous cela correspond mieux.
Pour moi tout correspond à ce que dit Alain Aubert aux gendarmes, tous les points sont en concordance sauf la distance pour 450 m d'erreur. Au sortir de ce virage on peut voir la voiture de Ranucci à 100 mètres comme il le dit aux gendarmes. On peut voir aussi un homme monter dans la colline et disparaître dans les fourrés. On peut se garer sur un terre-plein et repartir sans avoir à faire un demi-tour plus loin.

Donc je ne vois pas ce qui ne correspondrait pas. Plus bas, c'est pour moi au-delà de la première entrée, c'est au-delà de l'épingle à cheveu et donc la voiture pouvait se voir de plus loin. Je ne suis pas convaincu. Seule la distance est un peu meilleure au jugé.


Citation :

Bien sûr que si. Ranucci s’arrête au bord de la route. Mais pourquoi s’arrête-t-il ? Tout simplement parce qu’il y a un problème technique manifeste sur sa voiture. Il voit dans son rétroviseur qu’il n’a pas été suivi alors il s’arrête pour voir ce qui se passe. Il n’a pas choisi l’endroit où il s’est arrêté. S’il s’arrête au bord de la route, c’est qu’il sait qu’il ne va pas rester longtemps à cet endroit. S’il avait senti venir un malaise, il ne se serait pas arrêté sur la route.

Maintenant si vous voulez absolument garder le malaise puisqu’il est dans le récapitulatif, vous devez aussi prendre en compte ceci :
Effectivement, c'est non seulement ce qu'il raconte dans son récapitulatif, mais aussi aux avocats, et je ne vois pas pourquoi il mentirait à ce sujet. Il ne parle pas de la roue qui frotte, je suppose que dans la frénésie de l'accident, dans les vapeurs d'alcool et par la fatigue, il ne s'en est qu'à peine rendu compte.
Il dit lui qu'il s'arrête parce que l'accident l'a achevé. Il dit en fait qu'il s'arrête dans une indécision.

Vous transformez tout et vous nous dites : mais non, il va très bien, il raconte des salades et en fait il s'arrête au bord de la route en ayant conscience d'être poursuivi pour constater les dégats, ce dont il ne parle jamais.
Citation :
Citation :
Lorsque le ravisseur eut terminé son sauvage forfait, il remonta dans sa voiture et repartit. Un peu plus loin, 500 ou 600 mètres plus loin, il vit stationnée sur le bord de la chaussée une Peugeot 304. Il vit les marques de l'accident sur la 304 (portière et aile gauches enfoncées); il sut alors qu'il s'agissait de la voiture qui venait d'être accidentée et dont le conducteur avait pris la fuite et fut poursuivie
Vous reprenez l'une des hypothèses que Christian Ranucci formule. Le problème c'est qu'il ne connaît pas le chemin de la Doria et qu'il ne sait pas qu'il y a d'autres endroits où la simca pouvait se garer. Il imagine ce scénario au cas où les Aubert se seraient trompés et auraient vu la simca en lieu et place de la peugeot.

Aujourd'hui, à force de réfléchir à la question, il apparaît clairement que les Aubert ont bel et bien vu la peugeot et sinon ils n'auraient pas transmis le numéro de la voiture à Martinez. Et on sait aussi que la voiture du ravisseur ne se trouvait vraisemblablement pas là, mais dans un chemin de traverse : on ne s'arrête pas sur une nationale avec un gamin enlevé dans sa voiture, surtout quand on prend tant de précautions lorsque l'on chasse dans les cités.

Donc, si Ranucci avait eu entre les mains les éléments dont nous disposons aujourd'hui, il n'aurait pas émis cette hypothèse et il serait restée sur l'autre : j'étais dans la voiture, endormi et les Aubert ne m'ont pas vu. Ils ont aperçu le ravisseur.

On remarquera par ailleurs que le récit d'Alain Aubert aux gendarmes correspond à ce que dit Ranucci : il ne se sentait pas poursuivi et les Aubert ne l'ont vu apparaître dans leur champ de vision qu'au sortir du virage.

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Message non luPosté :23 janv. 2007, 22:32 
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Citation :
M. Ranucci dit qu'il ne s'est pas rendu compte que les Aubert le poursuivait, donc s'il s'agit de se cacher, pourquoi attendre 1km 400 ? pourquoi ne pas prendre la première entrée ? Et cette faille, vous ne la résolvez pas.
C. ranucci peut se dire qu'il file droit devant après l'accident, il veut aller vite et loin.
Donc il passe devant la première entrée sans avoir l'idée de se cacher, et entre la première et deuxième entrée la voiture fait du bruit et il va donc s'arrêter à la deuxième.
Il s'y cache car il pense que Mr Martinez va passer par là.
C'est bien gentil tout cela mais ce n'est pas ce qu'il raconte lui. Il ne parle ni de sa cacher, ni de partir loin, il dit que l'accident l'a achevé, qu'il est rond comme une bille et qu'il tombe de fatigue, donc qu'il se gare à 700 mètres environ du carrefour et qu'il s'endort et qu'ensuite c'est le trou noir.

A la deuxcième entrée, on est suffisamment loin pour penser que si on devait être poursuivi, on aurait déjà vu les poursuivants.

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Message non luPosté :23 janv. 2007, 22:47 
Citation :
J'avais posé une question dans ce sujet (qui d'ailleurs est approprié) sur le frottement de la tôle sur le pneu.

Il se peut que la tôle frottait sur le pneu dès l'accident et que ça c'est dégradé avec la distance faite et ce n'est qu'après la première entrée que C. Ranucci se dit que ça devient problématique pour sa fuite.
Effectivement c'est possible.


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Message non luPosté :23 janv. 2007, 23:02 
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C'est bien gentil tout cela mais ce n'est pas ce qu'il raconte lui. Il ne parle ni de sa cacher, ni de partir loin, il dit que l'accident l'a achevé, qu'il est rond comme une bille et qu'il tombe de fatigue, donc qu'il se gare à 700 mètres environ du carrefour et qu'il s'endort et qu'ensuite c'est le trou noir.
Un autre point m'a toujours étonné, dans sa première déposition C. Ranucci arrive à donner une disance à la fin de sa poursuite : la barrière, mais ensuite dans les autres aucune distance il n'en donne même pas une estimation.
Citation :
A la deuxcième entrée, on est suffisamment loin pour penser que si on devait être poursuivi, on aurait déjà vu les poursuivants.
Sauf si on croit Mr Martinez quand il porte plainte et qu'il dit que Mr Aubert arrive quelques minutes après l'accident.
Même si le temps est peut-être exagéré ça ne ressemble pas à quelques secondes qui rend "une poursuite" possible

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Message non luPosté :23 janv. 2007, 23:21 
Citation :
Pour moi tout correspond à ce que dit Alain Aubert aux gendarmes, tous les points sont en concordance sauf la distance pour 450 m d'erreur. Au sortir de ce virage on peut voir la voiture de Ranucci à 100 mètres comme il le dit aux gendarmes. On peut voir aussi un homme monter dans la colline et disparaître dans les fourrés. On peut se garer sur un terre-plein et repartir sans avoir à faire un demi-tour plus loin.
Donc je ne vois pas ce qui ne correspondrait pas. Plus bas, c'est pour moi au-delà de la première entrée, c'est au-delà de l'épingle à cheveu et donc la voiture pouvait se voir de plus loin. Je ne suis pas convaincu. Seule la distance est un peu meilleure au jugé.
Vous faites les questions : « Donc je ne vois pas ce qui ne correspondrait pas » et les réponses : « tous les points sont en concordance sauf la distance pour 450 m d'erreur »


Citation :
Vous transformez tout et vous nous dites : mais non, il va très bien, il raconte des salades et en fait il s'arrête au bord de la route en ayant conscience d'être poursuivi pour constater les dégats, ce dont il ne parle jamais.
Vous me prêtez des propos que je n’ai pas tenus.
Citation :
Citation :
Citation :
Lorsque le ravisseur eut terminé son sauvage forfait, il remonta dans sa voiture et repartit. Un peu plus loin, 500 ou 600 mètres plus loin, il vit stationnée sur le bord de la chaussée une Peugeot 304. Il vit les marques de l'accident sur la 304 (portière et aile gauches enfoncées); il sut alors qu'il s'agissait de la voiture qui venait d'être accidentée et dont le conducteur avait pris la fuite et fut poursuivie
Vous reprenez l'une des hypothèses que Christian Ranucci formule. Le problème c'est qu'il ne connaît pas le chemin de la Doria et qu'il ne sait pas qu'il y a d'autres endroits où la simca pouvait se garer. Il imagine ce scénario au cas où les Aubert se seraient trompés et auraient vu la simca en lieu et place de la peugeot.

On remarquera par ailleurs que le récit d'Alain Aubert aux gendarmes correspond à ce que dit Ranucci : il ne se sentait pas poursuivi et les Aubert ne l'ont vu apparaître dans leur champ de vision qu'au sortir du virage.
Bien sûr qu'il imagine un scénario avec des choses qu'il ne connaît pas (tout ce qui touche au meurtrier et à sa voiture) et des choses qu'il connaît comme l'endroit où était arrêtée sa 304 (500 ou 600 mètres plus loin).


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Message non luPosté :23 janv. 2007, 23:49 
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Ce qu'il raconte de son périple après l'accident dans le récapitulatif :
Citation :
La commotion due au choc de l'accrochage ne me permit pas, également, de me rendre bien loin ; en effet, lorsque, peu après, j'arrêtai ma 304, je tombai complètement dans les pommes, évanoui.

Ce qu'il dit aux policiers lors de son interrogatoire la nuit, dans le récapitulatif :
Citation :
« Pourquoi avez-vous amené votre voiture dans le tunnel après l'accident ? - Je ne l'ai pas amenée, je m'y suis retrouvé. C'est inexplicable. Peut-être vu mon état de fatigue, je m'y suis rendu sans m'en souvenir. Mais ça m'étonnerait. Je m'y suis réveillé, c'est tout.


Ce qu'il explique ensuite pour s'angoisser du fait qu'on ne fasse pas d'enquête pour trouver la vérité :
Citation :
D'ailleurs eux, ils disent « amnésie » quand ils parlent de mon évanouissement après mon accident et c'était la fatigue plus l'alcool plus la commotion; et ils s'empressent d'ajouter en insistant : « Amnésie simulée », « II fait semblant de ne pas se souvenir », « Trou de mémoire parce qu'il ne veut pas raconter comment il a commis son forfait », etc.
« Une façon comme une autre de me culpabiliser ! Mon évanouissement les arrange bougrement. Bon Dieu, quelle hypocrisie, quel vice. »
Ma mémoire ne m'avait pas trompé, malgré l'alcool et la fatigue, mes souvenirs que j'avais pris pour une fiction, après que j'eus cru à l'histoire du commissaire, reflétaient bel et bien la réalité. En bref, le vrai que j'avais pris pour le faux est vrai et le faux que j'avais pris pour le vrai est faux. Mais il restait à le prouver.
Citation :
Et puis, à l'interrogatoire, je lui ai dit que, après l'accident, je me suis arrêté plus loin et évanoui dans la voiture pour ensuite me réveiller dans le tunnel où j'étais bloqué, et sans que je puisse m'expliquer ce « déplacement », même par l'abus d'alcool ou la fatigue ou la consommation de l'accident. N'a-t-il pas compris ce qui s'était passé ?
C'est-à-dire que le ravisseur, après avoir commis son forfait, s'est servi de ma voiture (nous reviendrons sur les raisons qui l'ont poussé à cela) et profitant de mon état inconscient, est allé l'embourber dans ce tunnel de champignonnière.
Certes, ma mère, mes avocats et moi-même n'avons pas compris tout de suite que c'est l'homme au pull rouge qui était responsable du « déplacement » jusque dans le tunnel. Mais le commissaire, lui, avait dès le début (à partir du 5 juin 1974) tous les éléments lui permettant de comprendre cela.
Citation :
Il y avait aussi l'accès du chemin menant au tunnel. De la route, pour connaître l'existence de ce petit chemin, il faut le connaître, ou vraiment tomber net dessus quand l'automobiliste ralentit. Moi, j'habite à 200 kilomètres de Marseille, et je ne connaissais pas l'entrée pour aller jusqu'au terre-plein, puis du terre-plein, l'entrée, pour aller s'embourber dans le souterrain.
Il y avait qu'un homme qui vient de commettre un tel acte, songe à s'enfuir et ne recherche pas un endroit bien isolé mais dans une propriété privée pour aller s'embourber volontairement, en l'occurrence dans un tunnel étroit, en pente fort sombre, et boueux !
Citation :
Que pouvait-il faire pour s'enfuir de là au plus vite ? N'oublions pas que dans cette première hypothèse, le ravisseur est à pied à ce moment. Il monta dans ma voiture, j'étais encore sans connaissance, il me poussa sur la banquette arrière (c'est là que je me suis réveillé), prit le volant et s'en alla. 500 mètres plus loin, il emprunta un petit chemin pour cacher cette voiture et se mettre à l'abri un moment (l'entrée du chemin n'est pas beaucoup visible, il faut donc connaître l'endroit).
Citation :
Il emmena ma voiture (et moi dedans) dans le tunnel boueux, jeta le pull-over rouge, jeta l'arme. Il prit aussi dans le portefeuille de l'automobiliste de l'argent (il me manquait de l'argent, je m'en suis aperçu de retour chez moi. Mais après ma nuit de veille à Marseille et ce que j'y avais bu, cela ne m'a pas trop choqué.) S'il se trouvait à pied sur la route avec l'enfant, c'est peut-être que sa Simca 1100 était en panne d'essence, dans ce cas, il put aussi prendre, dans le tunnel, de l'essence dans mon jerricane de secours.
Là, nous avons une meilleure hypothèse, en fait, il s'est garé chemin de la Doria et l'enfant s'est enfuie, ce n'est donc pas une panne d'essence ou autre.
Citation :
Une idée machiavélique lui vint. Il poussa le chauffeur à l'arrière, prit le volant et engagea la 304 sur un petit chemin proche de là. Il immobilisa cette voiture sur un terre-plein où de la tourbe séchait. Il mit la 304 en marche arrière pour pouvoir mieux la manœuvrer et l'engagea sur le petit chemin boueux qui descend et s'enfonce dans une colline, la champignonnière. En plus du fait que l'accès au chemin, puis l'entrée du tunnel est peu visible, le fait qu'il eut mis ma voiture en marche arrière dans le tunnel étroit indique que le ravisseur connaissait très certainement l'endroit.
II la laissa dans le tunnel, embourbée, jeta son pull-over rouge vif, trop voyant, jeta son arme à la sortie du tunnel. Il profita même de prendre de l'argent dans le portefeuille du conducteur évanoui. Et il repartit. « Ce type-là, a dû se dire le ravisseur, a toutes les chances d'être compromis dans le meurtre, ça va me faire gagner du temps. »
Je pense qu'il se trompe lorsqu'il pense à une idée machiavélique, il s'agit plus simplement de faire que la voiture débarasse le plancher.


Voilà, mais voyez-vous, je pense que Christian Ranucci raisonne de façon extrêmement sensée et intelligente. Et qui correspond aux constatations : un pull rouge dans le tunnel et lorsque l'on suit sa trace, on remonte sur la route... Il est reparti à pied.

Et maintenant je vous le demande : pourquoi ment-il lorsqu'il prétend qu'un autre a conduit la voiture ?

Quelle raison a-t-il ?

C'est une question fondamentale qui interroge vos suppositions. Moi je suis de son côté, indéfectiblement, et s'il ment lorsqu'il ne dit pas qu'il revient d'Allauch et d'avoir vu son père, là, à mon avis, il traduit quelque chose qu'il sent, et il est sincère. Profondément.

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