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Message non luPosté :12 oct. 2005, 07:12 
Citation :
"Mon père est en voyage. Il sera de retour jeudi", il ne fait aucun doute que ce "il" ne se rapporte pas à voyage, ce qui n'aurait aucun sens. Si vous remplacer systématiquement le pronom par un synonyme vous alourdissez inutilement votre texte, genre devoir BEPC. Ou bien alors vous considérez que nos plus grands auteurs ne savent pas écrire.
Vous m'avez convaincu. C'est volontiers que je me range à vos arguments. C'était une erreur de considérer que Gérard Bouladou a commis cette erreur.

RECAPITULATIF DES ERREURS: PERRAULT: 195 / BOULADOU: 18-1=17


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 Sujet du message :
Message non luPosté :12 oct. 2005, 07:20 
Citation :
Vexé sans doute que votre brillante théorie n'ait pas reçu un accueil favorable....
Je n'avais pas encore abordé ce sujet ici, mais puisque vous m'y faites penser ...
Gérard Bouladou ne consacre pas une seule ligne dans son livre à la thèse selon laquelle Ranucci, coupable, aurait disposé de complicités.
Gérard Bouladou ne consacre pas non plus une seule ligne dans son livre à la thèse selon laquelle Ranucci aurait été entraîné dans un enlèvement qui a mal tourné, mais est innocent du rapt lui-même et du meurtre.

RECAPITULATIF DES ERREURS: PERRAULT: 195 / BOULADOU: 17+2=19


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 Sujet du message :
Message non luPosté :12 oct. 2005, 07:30 
Tout maître-chien rédige un rapport à la fin de chaque mission. Une copie de ce rapport est versée au dossier de la procédure. Gérard Bouladou ne consacre pas une seule ligne de son livre à ce rapport.
Il est vrai que Gilles Perrault n'en parle pas non plus, mais c'est une erreur de Gilles Perrault qui aurait dû être relevée par Gérard Bouladou.

RECAPITULATIF DES ERREURS: PERRAULT: 195+1=196 / BOULADOU: 19+2=21


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 Sujet du message :
Message non luPosté :12 oct. 2005, 07:43 
Citation :
Mes investigations m'ont convaincu qu'il y avait dans ce dossier, dans les indices matériels, dans les témoignages, les diverses auditions, toutes les preuves de la culpabilité de Christian Ranucci.
Oui, c’est bien lui qui, le 3 juin 1974, a enlevé pour une raison qui n’a pas encore été élucidée, Maria-Dolorès […] Excédé par les cris de l’enfant, il a donné quinze coups de couteau et tué cette pauvre victime. […]
Rien dans le dossier ni a fortiori dans le livre de Gérard Bouladou n’apporte la preuve que Ranucci est l’auteur de l’enlèvement et l’auteur des coups portés à l’enfant. Ce n’est pas parce que Ranuucci était présent sur les lieux de l’enlèvement et qu’il a assisté au meurtre qu’il est nécessairement l’auteur du rapt et du meurtre.

RECAPITULATIF DES ERREURS: PERRAULT: 196 / BOULADOU: 21+1=22


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 Sujet du message :
Message non luPosté :12 oct. 2005, 07:52 
Citation :
Lisez ce qu'il m'a dit dans la retranscription de mon entrevue avec lui et je pense que c'est moi qui ai fait l'erreur.
RECAPITULATIF DES ERREURS: PERRAULT: 196 / BOULADOU: 22+1=23


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 Sujet du message :
Message non luPosté :12 oct. 2005, 17:09 
Citation :
Néanmoins, dans un souci de justesse et d'équité, je vous demanderais d'eviter ce genre d'"attaque".
Je l'admets, j'aurais dû éviter ce genre de remarques, d'autant plus que je me suis lamentablement planté sur ce coup là!. Je vous fais cependant observer que cette remarque grammaticale n'était pas le sujet du fil, ni même le sujet principal du message, qui traitait essentiellement d'une erreur plus "sérieuse" du livre de Gérard Bouladou. Je n'aurais pas dû non plus répondre à la remarque d'un autre Gentil Forumeur sur ma remarque qui m'a amené à envoyer une remarque qui a suscité votre remarque qui génère cette réponse qui, je vous le propose, sera la dernière sur ce sujet grammatical.


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Message non luPosté :13 oct. 2005, 23:14 
Citation :
ANNEXE
« LES CONTES DE PERRAULT »
L'efficacité du livre de Gilles Perrault provient essentiellement du nombre d'erreurs qu'il contient. Ignorant tout de l'affaire, le lecteur, qui n'a aucune raison de mettre en doute ce que l'auteur affirme péremptoirement, se laisse convaincre à mesure qu'il avance dans sa lecture.
J'ai pensé qu'il serait intéressant de noter ces erreurs, dans l'ordre chronologique. L'exercice est fastidieux, les erreurs sont très nombreuses mais c’est à l’aune de cet exercice qu'apparaîtra la vérité.
Dans son livre sur l'affaire, Mathieu Fratacci avait donné son avis sur cette façon de procéder, sous la plume de Jean-Max Tixier: « Il faudrait reprendre, point par point l'ouvrage de Gilles Perrault afin de l'écheniller de toutes les interprétations suspectes, soit qu'elles viennent sous l'impulsion du romanesque, auquel l'auteur succombe trop fréquemment à mon gré 1- surtout si l'on songe à son objectif - soit qu'elles s'y glissent intentionnellement pour servir une stratégie du doute, ourdie de longue main. La méthode s'avérerait fastidieuse à l'usage. Elle irait à l'encontre du but recherché: démontrer, par la seule évidence des faits, que cette affaire a été correctement menée et qu'elle ne laisse justement pas de place au doute. »
Si la méthode est fastidieuse, je ne pense pas qu'elle puisse aller à l'encontre du but recherché. On ne peut pas affirmer qu'il y a deux cents erreurs dans « Le pull-over rouge » si ces erreurs ne sont pas pointées du doigt, décrites, sériées. J'ai tenu à le faire.
Il suffira de lire le fameux ouvrage. Chaque erreur sera décrite succinctement. Certaines ayant été longuement développées, le texte les accompagnant sera très court. Il conviendra alors de se reporter au chapitre concerné.
Chaque répétition sera notée car c'est leur grand nombre qui rend le livre si convaincant.
Les pages seront indiquées successivement dans l'ordre: Éditions RAMSAY / LIVRE DE POCHE.[...]
8 ) p. 39/39: Selon Gilles Perrault, les policiers se rendent à la cité Sainte-Agnès et échouent à recueillir le mondre indice. C'est faux puisqu'ils découvrent Eugène Spinelli, l'entendent verbalement et le convoquent à l'Évéché où il ne se présentera que le lendemain matin.
Qu'Eugène Spinelli ait été entendu verbalement ou ait parlé auriculairement ce jour là, de toute façon, d'après la thèse de Gérard Bouladou, le témoignage du garagiste n'a aucune valeur et ne peut donc pas être considéré comme un indice sérieux. Du propre point de vue de Gérard Bouladou, Gilles Perrault a donc raison et Gérard Bouladou tort d'imputer à Gilles Perrault une erreur qu'il n'a pas commise.

RÉCAPITULATIF DES ERREURS: PERRAULT: 196-1 / BOULADOU: 23+1=24


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Message non luPosté :13 oct. 2005, 23:43 
Citation :
ANNEXE
« LES CONTES DE PERRAULT »
L'efficacité du livre de Gilles Perrault provient essentiellement du nombre d'erreurs qu'il contient. Ignorant tout de l'affaire, le lecteur, qui n'a aucune raison de mettre en doute ce que l'auteur affirme péremptoirement, se laisse convaincre à mesure qu'il avance dans sa lecture.
J'ai pensé qu'il serait intéressant de noter ces erreurs, dans l'ordre chronologique. L'exercice est fastidieux, les erreurs sont très nombreuses mais c’est à l’aune de cet exercice qu'apparaîtra la vérité.
Dans son livre sur l'affaire, Mathieu Fratacci avait donné son avis sur cette façon de procéder, sous la plume de Jean-Max Tixier: « Il faudrait reprendre, point par point l'ouvrage de Gilles Perrault afin de l'écheniller de toutes les interprétations suspectes, soit qu'elles viennent sous l'impulsion du romanesque, auquel l'auteur succombe trop fréquemment à mon gré 1- surtout si l'on songe à son objectif - soit qu'elles s'y glissent intentionnellement pour servir une stratégie du doute, ourdie de longue main. La méthode s'avérerait fastidieuse à l'usage. Elle irait à l'encontre du but recherché: démontrer, par la seule évidence des faits, que cette affaire a été correctement menée et qu'elle ne laisse justement pas de place au doute. »
Si la méthode est fastidieuse, je ne pense pas qu'elle puisse aller à l'encontre du but recherché. On ne peut pas affirmer qu'il y a deux cents erreurs dans « Le pull-over rouge » si ces erreurs ne sont pas pointées du doigt, décrites, sériées. J'ai tenu à le faire.
Il suffira de lire le fameux ouvrage. Chaque erreur sera décrite succinctement. Certaines ayant été longuement développées, le texte les accompagnant sera très court. Il conviendra alors de se reporter au chapitre concerné.
Chaque répétition sera notée car c'est leur grand nombre qui rend le livre si convaincant.
Les pages seront indiquées successivement dans l'ordre: Éditions RAMSAY / LIVRE DE POCHE.[...]
13 ) p. 43/43: "Contrairement à ce qu'il a déclaré dans sa plainte, il pensait qu'un enfant avait pu se trouver dans le véhicule tamponneur.". Il est vrai que c'est la mention qui figure sur le rapport de gendarmerie établi par le capitaine Gras. Il aurait été plus exact d'indiquer: "Contrairement à ce que le gendarme avait fait dire à Monsieur Martinez dans sa plainte, ce dernier insistait pour indiquer qu'il y avait un enfant dans la voiture.
1. Si Gilles Perrault relate fidèlement la plainte de Martinez, comme l'admet Gérard Bouladou, Gilles Perrault n'a pas commis d'erreur.

2. Le fait que Martinez insiste sur la présence d'un enfant n'est pas établi. Si on en croit l'entretien de Gérard Bouladou avec Monsieur Martinez, page 269, Monsieur Martinez n'insiste pas au contraire puisqu'il s'empresse d'aller "pique-niquer au bord de la rivière" à la première observation du gendarme.

3. Contrairement à ce qu'affirme ici Gérard Bouladou, le gendarme ne signale nulle part dans son rapport que Martinez insiste pour indiquer qu'il y a un enfant dans la voiture.

RÉCAPITULATIF DES ERREURS: PERRAULT: 195-1=194 / BOULADOU: 24+3=27


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Message non luPosté :14 oct. 2005, 01:00 
Citation :
ANNEXE
« LES CONTES DE PERRAULT »
L'efficacité du livre de Gilles Perrault provient essentiellement du nombre d'erreurs qu'il contient. Ignorant tout de l'affaire, le lecteur, qui n'a aucune raison de mettre en doute ce que l'auteur affirme péremptoirement, se laisse convaincre à mesure qu'il avance dans sa lecture.
J'ai pensé qu'il serait intéressant de noter ces erreurs, dans l'ordre chronologique. L'exercice est fastidieux, les erreurs sont très nombreuses mais c’est à l’aune de cet exercice qu'apparaîtra la vérité.
Dans son livre sur l'affaire, Mathieu Fratacci avait donné son avis sur cette façon de procéder, sous la plume de Jean-Max Tixier: « Il faudrait reprendre, point par point l'ouvrage de Gilles Perrault afin de l'écheniller de toutes les interprétations suspectes, soit qu'elles viennent sous l'impulsion du romanesque, auquel l'auteur succombe trop fréquemment à mon gré 1- surtout si l'on songe à son objectif - soit qu'elles s'y glissent intentionnellement pour servir une stratégie du doute, ourdie de longue main. La méthode s'avérerait fastidieuse à l'usage. Elle irait à l'encontre du but recherché: démontrer, par la seule évidence des faits, que cette affaire a été correctement menée et qu'elle ne laisse justement pas de place au doute. »
Si la méthode est fastidieuse, je ne pense pas qu'elle puisse aller à l'encontre du but recherché. On ne peut pas affirmer qu'il y a deux cents erreurs dans « Le pull-over rouge » si ces erreurs ne sont pas pointées du doigt, décrites, sériées. J'ai tenu à le faire.
Il suffira de lire le fameux ouvrage. Chaque erreur sera décrite succinctement. Certaines ayant été longuement développées, le texte les accompagnant sera très court. Il conviendra alors de se reporter au chapitre concerné.
Chaque répétition sera notée car c'est leur grand nombre qui rend le livre si convaincant.
Les pages seront indiquées successivement dans l'ordre: Éditions RAMSAY / LIVRE DE POCHE.[...]
15 ) p. 45/46: [...] Si [le chien] avait été mis en piste à partir du pull-over rouge, cela serait indiqué clairement [dans le rapport de synthèse du capitaine Gras] [...]Le chien a suivi, pour autant que ce soit possible, en raison du délai de deux jours écoulés depuis le meurtre, la piste de la voiture de CR et jusqu'au moment où il a freiné (30 mètres avant le lieu du crime), c'est-à-dire au moment où les pneus du coupé 304 ont commencé à bien imprégner l'odeur de bitume.
1. Si le chien avait "suivi, pour autant que ce soit possible, en raison du délai de deux jours écoulés depuis le meurtre, la piste de la voiture de CR et jusqu'au moment où il a freiné (30 mètres avant le lieu du crime), c'est-à-dire au moment où les pneus du coupé 304 ont commencé à bien imprégner l'odeur de bitume", cela serait indiqué clairement dans le rapport de synthèse du capitaine Gras. L'argument contre Gilles Perrauilt ne tient pas.

2. Votre explication consistant à prétendre qu'un chien puisse suivre les traces d'une voiture démontre votre méconnaissance totale de la cynophilie. Un chien se repère uniquement aux toutes petites particules perdues par un être humain ou un animal qui se déplace. Dans le cas d'un être humain, ces petites particules sont par exemple des cheveux ou des pellicules de peau, qui dégagent une odeur particulière pour le chien. En aucun cas, un chien ne peut se lancer à la recherche de l'odeur d'une voiture (ordinairement chauve et dépourvue de peau) ou être lancé à la poursuite de lingots d'or, par exemple. Votre explication, c'est vraiment n'importe quoi.

3. 48 heures n'est pas un chiffre magique. Dans certaines circonstances, certes exceptionnelles, un chien peut retrouver une piste passé ce délai.

4. Rien dans le dossier n'indique que la piste suivie par le chien est vieille de 48 heures. Même l'heure de la mort de la fillette n'est pas connue.

5. Le meurtre de la fillette (et donc l'heure de sa mort) n'a rien à voir avec la piste suivie par le chien. En aucun cas, il n'est établi que le chien recherche la fillette et il n'a donc aucune raison de s'intéresser à l'odeur de l'enfant.

6. Un chien ne s'arrête pas de pister quand l'odeur qu'il suit devient plus forte!

7. Plutôt que de se référer au seul rapport de synthèse du Capitaine Gras dont il est établi qu'il a menti au moins à trois reprises dans cette affaire (le 4 juin 1974 ainsi qu'en novembre et en décembre 1985), il aurait été plus judicieux de se référer au rapport du maitre-chien.

RÉCAPITULATIF DES ERREURS: PERRAULT: 194-1=193 / BOULADOU: 27+7=34


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Message non luPosté :14 oct. 2005, 01:10 
Citation :
ANNEXE
« LES CONTES DE PERRAULT »
L'efficacité du livre de Gilles Perrault provient essentiellement du nombre d'erreurs qu'il contient. Ignorant tout de l'affaire, le lecteur, qui n'a aucune raison de mettre en doute ce que l'auteur affirme péremptoirement, se laisse convaincre à mesure qu'il avance dans sa lecture.
J'ai pensé qu'il serait intéressant de noter ces erreurs, dans l'ordre chronologique. L'exercice est fastidieux, les erreurs sont très nombreuses mais c’est à l’aune de cet exercice qu'apparaîtra la vérité.
Dans son livre sur l'affaire, Mathieu Fratacci avait donné son avis sur cette façon de procéder, sous la plume de Jean-Max Tixier: « Il faudrait reprendre, point par point l'ouvrage de Gilles Perrault afin de l'écheniller de toutes les interprétations suspectes, soit qu'elles viennent sous l'impulsion du romanesque, auquel l'auteur succombe trop fréquemment à mon gré 1- surtout si l'on songe à son objectif - soit qu'elles s'y glissent intentionnellement pour servir une stratégie du doute, ourdie de longue main. La méthode s'avérerait fastidieuse à l'usage. Elle irait à l'encontre du but recherché: démontrer, par la seule évidence des faits, que cette affaire a été correctement menée et qu'elle ne laisse justement pas de place au doute. »
Si la méthode est fastidieuse, je ne pense pas qu'elle puisse aller à l'encontre du but recherché. On ne peut pas affirmer qu'il y a deux cents erreurs dans « Le pull-over rouge » si ces erreurs ne sont pas pointées du doigt, décrites, sériées. J'ai tenu à le faire.
Il suffira de lire le fameux ouvrage. Chaque erreur sera décrite succinctement. Certaines ayant été longuement développées, le texte les accompagnant sera très court. Il conviendra alors de se reporter au chapitre concerné.
Chaque répétition sera notée car c'est leur grand nombre qui rend le livre si convaincant.
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15 ) p. 45/46: [...] Si le chien avait suivi la piste de l'homme au P.O.R, conformément à la thèse de Gilles Perrault, il serait monté jusqu'au corps de Maria-Dolorès.
Gilles Perrault n'a jamais prétendu que l'homme au pull-over rouge a été rendre une dernière visite à sa victime en sortant de la champignonnière. Dans tous les cas de figure, pourquoi le chien se serait-il rendu à l'endroit où on a trouvé le corps de l'enfant ?

RÉCAPITULATIF DES ERREURS: PERRAULT: 193 / BOULADOU: 34+1=35


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 Sujet du message :
Message non luPosté :14 oct. 2005, 09:36 
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Enregistré le :02 févr. 2004, 23:07
Messages :579
Localisation :AIX EN PROVENCE
merci de nous éclairer sur votre niveau de compréhension de l'affaire.


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Message non luPosté :14 oct. 2005, 18:45 
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Enregistré le :05 juil. 2004, 04:29
Messages :206
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« LES CONTES DE PERRAULT »
L'efficacité du livre de Gilles Perrault provient essentiellement du nombre d'erreurs qu'il contient. Ignorant tout de l'affaire, le lecteur, qui n'a aucune raison de mettre en doute ce que l'auteur affirme péremptoirement, se laisse convaincre à mesure qu'il avance dans sa lecture.
J'ai pensé qu'il serait intéressant de noter ces erreurs, dans l'ordre chronologique. L'exercice est fastidieux, les erreurs sont très nombreuses mais c’est à l’aune de cet exercice qu'apparaîtra la vérité.
Dans son livre sur l'affaire, Mathieu Fratacci avait donné son avis sur cette façon de procéder, sous la plume de Jean-Max Tixier: « Il faudrait reprendre, point par point l'ouvrage de Gilles Perrault afin de l'écheniller de toutes les interprétations suspectes, soit qu'elles viennent sous l'impulsion du romanesque, auquel l'auteur succombe trop fréquemment à mon gré 1- surtout si l'on songe à son objectif - soit qu'elles s'y glissent intentionnellement pour servir une stratégie du doute, ourdie de longue main. La méthode s'avérerait fastidieuse à l'usage. Elle irait à l'encontre du but recherché: démontrer, par la seule évidence des faits, que cette affaire a été correctement menée et qu'elle ne laisse justement pas de place au doute. »
Si la méthode est fastidieuse, je ne pense pas qu'elle puisse aller à l'encontre du but recherché. On ne peut pas affirmer qu'il y a deux cents erreurs dans « Le pull-over rouge » si ces erreurs ne sont pas pointées du doigt, décrites, sériées. J'ai tenu à le faire.
Il suffira de lire le fameux ouvrage. Chaque erreur sera décrite succinctement. Certaines ayant été longuement développées, le texte les accompagnant sera très court. Il conviendra alors de se reporter au chapitre concerné.
Chaque répétition sera notée car c'est leur grand nombre qui rend le livre si convaincant.
Les pages seront indiquées successivement dans l'ordre: Éditions RAMSAY / LIVRE DE POCHE.[...]
8 ) p. 39/39: Selon Gilles Perrault, les policiers se rendent à la cité Sainte-Agnès et échouent à recueillir le mondre indice. C'est faux puisqu'ils découvrent Eugène Spinelli, l'entendent verbalement et le convoquent à l'Évéché où il ne se présentera que le lendemain matin.
Qu'Eugène Spinelli ait été entendu verbalement ou ait parlé auriculairement ce jour là, de toute façon, d'après la thèse de Gérard Bouladou, le témoignage du garagiste n'a aucune valeur et ne peut donc pas être considéré comme un indice sérieux. Du propre point de vue de Gérard Bouladou, Gilles Perrault a donc raison et Gérard Bouladou tort d'imputer à Gilles Perrault une erreur qu'il n'a pas commise.

RÉCAPITULATIF DES ERREURS: PERRAULT: 196-1 / BOULADOU: 23+1=24

Ah ben focément, quand on interprète tout de travers, il est facile de trouver des "erreurs".

Je vais vous expliquer.

Perrault, se fondant sur la date d'une déposition, dit que le témoignage Spinelli n'a été découvert par les policiers que le 05 au soir, par un témoignage spontanné à l'évéché. Cela permet, par contre-coup, d'en déduire que si une Simca était recherchée dès le 04, cette info n'a pu provenir que de Jean Rambla qu'il décrit alors comme un enfant capable de reconnaitre les marques de voiture.

Gérard, lui, se fondant sur les 3 déclarations de Jean Rambla à la police et sur les affirmations du père de la victime qui disent que son fils n'y connaissait rien en voiture, dit que le petit jean n'a pas parlé de simca 1100, mais a simplement parlé d'une voiture grise et désigné dans un garage une Chrysler comme ressemblant à la voiture du ravisseur.
Dans ce cas l'info "simca", connue de la police le 04, ne peut provenir que de Spinelli qui aurait témoigné au moins verbalement avant le 05.

Qui a raison ? il suffit de demander à Spinelli, ce que fait Gérard.


On découvre alors que Spinelli a bien entendu parler de l'enlèvement dès le 03 au soir, comme tout le monde dans le quartier. Evidemment, dans ces conditions (la petite n'a pas été retrouvée et il y a encore un espoir) habitant à 30 mètres de chez les Rambla et ayant vu ce qu'il a vu, il ne va pas se taire jusqu'au 05 au soir !. Il en parle autour de lui et il est plus que probable que les policiers ont eu connaissance de son témoignage très tôt, ce qui explique qu'ils diffusent le signalement d'une simca le 04, conforté par le fait que le petit Rambla a désigné une voiture avec un hayon arrière dont la forme ressemble à une simca.

C'est donc bien Perrault qui se trompe.


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Message non luPosté :14 oct. 2005, 18:58 
Citation :
C'est donc bien Perrault qui se trompe.
Ce que vous dites est peut-être exact (à la nuance près que pour moi, ce qui est le plus intéressant dans le témoignage de Jean Rambla est qu'il ne reconnaisse pas la voiture de Ranucci dans la cour de l'évéché, ce qui me conforte dans l'idée qu'il y a bien deux voitures dans cette histoire), mais l'objet de mon message était d'indiquer que Gérard Bouladou ne peut pas en même temps compter des erreurs à Gilles Perrault quand Gilles Perrault parle du témoignage Spinelli et compter des erreurs au même Gilles Perrault quand Gilles Perrault compte le témoignage du garagiste pour du beurre.

Je maintiens:
RÉCAPITULATIF DES ERREURS: PERRAULT: 193 / BOULADOU: 34+1=35


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 Sujet du message :
Message non luPosté :14 oct. 2005, 19:07 
Admettons, 2 voitures ( elles se ressemblent et sont de même couleur)
mais bon........ donc une complicité c'est bien cela?

Ranucci ne dénonce personne, jusqu'au bout il va taire le quidam complice, et pourquoi??


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 Sujet du message :
Message non luPosté :14 oct. 2005, 19:34 
Citation :
Ranucci ne dénonce personne, jusqu'au bout il va taire le quidam complice, et pourquoi??
Parce que s'il dénonce le véritable meurtrier, il est obligé de reconnaître sa participation dans l'enlèvement et le fait qu'il a au moins laissé cette fillette se faire massacrer pratiquement sous ses yeux sans réagir et qu'il sait - surtout dans le climat de l'époque- que cette complicité lui vaudra de très longues années de prison. Au contraire, comme il sait qu'on ne retrouvera jamais de preuves matérielles contre lui (et pour cause, puisqu'il n'a enlevé ni tué personne), il a des chances raisonnables de se voir acquitté au bénéfice du doute s'il plaide l'innocence (ou grâcié après le verdict). Il faut avouer que, pour créer un doute, il n'a trop mal réussi si j'en juge par l'intitulé de ce forum.

Les raisons pour lesquelles Gilles Perrault et les avocats de Ranucci, d'une part et Alessandra / Bouladou d'autre part n'ont pas non plus parlé sont également évidentes.

RÉCAPITULATIF DES ERREURS: PERRAULT: 193 / BOULADOU: 35


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