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Message non luPosté :09 oct. 2005, 17:48 
Citation :
ANNEXE
« LES CONTES DE PERRAULT »
L'efficacité du livre de Gilles Perrault provient essentiellement du nombre d'erreurs qu'il contient. Ignorant tout de l'affaire, le lecteur, qui n'a aucune raison de mettre en doute ce que l'auteur affirme péremptoirement, se laisse convaincre à mesure qu'il avance dans sa lecture.
J'ai pensé qu'il serait intéressant de noter ces erreurs, dans l'ordre chronologique. L'exercice est fastidieux, les erreurs sont très nombreuses mais c’est à l’aune de cet exercice qu'apparaîtra la vérité.
Dans son livre sur l'affaire, Mathieu Fratacci avait donné son avis sur cette façon de procéder, sous la plume de Jean-Max Tixier: « Il faudrait reprendre, point par point l'ouvrage de Gilles Perrault afin de l'écheniller de toutes les interprétations suspectes, soit qu'elles viennent sous l'impulsion du romanesque, auquel l'auteur succombe trop fréquemment à mon gré 1- surtout si l'on songe à son objectif - soit qu'elles s'y glissent intentionnellement pour servir une stratégie du doute, ourdie de longue main. La méthode s'avérerait fastidieuse à l'usage. Elle irait à l'encontre du but recherché: démontrer, par la seule évidence des faits, que cette affaire a été correctement menée et qu'elle ne laisse justement pas de place au doute. »
Si la méthode est fastidieuse, je ne pense pas qu'elle puisse aller à l'encontre du but recherché. On ne peut pas affirmer qu'il y a deux cents erreurs dans « Le pull-over rouge » si ces erreurs ne sont pas pointées du doigt, décrites, sériées. J'ai tenu à le faire.
Il suffira de lire le fameux ouvrage. Chaque erreur sera décrite succinctement. Certaines ayant été longuement développées, le texte les accompagnant sera très court. Il conviendra alors de se reporter au chapitre concerné.
Chaque répétition sera notée car c'est leur grand nombre qui rend le livre si convaincant.
Les pages seront indiquées successivement dans l'ordre: Éditions RAMSAY / LIVRE DE POCHE.
1) p. 32/30: «Il (Monsieur Martinez) déclare à propos du chauffard: le conducteur paraissait seul à bord. » On a vu que monsieur Martinez a déclaré le contraire.[...]
Et si nous nous intéressions de plus près à ces prétendues erreurs?
Première accusation de Gérard Bouladou envers Gilles Perrault, première erreur de de Gérard Bouladou: page 268 de son livre, Gérard Bouladou écrit lui-même en citant Martinez : "j'ai vu en enfant basculer derrière". Et sept mots plus loin, le même Martinez déclare sous la plume de Gérard Bouladou "En fait, monsieur Martinez me confirmera par la suite n'avoir vu tomber qu'une masse ressemblant à un enfant".
On ne peut pas reprocher à Gilles Perrault de mettre en doute cet aspect du témoignage d'un Martinez qui, trente ans après, sur ce point précis, change d'avis toutes les cinq minutes.
PERRAULT: 201-1=200 / BOULADOU: 0+1=1


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Message non luPosté :09 oct. 2005, 17:56 
Erreur déja signalée dans: http://dossierranucci.org/phpBB2/viewto ... 7192#17292 : Page 228 de son livre, Gérard Bouladou termine son réquisitoire sur « les mensonges de Ranucci » par cette démonstration:
Citation :
Christian Ranucci aime les biscuits, sa mère lui en a envoyé dans un colis de fin d’année. Il en parle dans une lettre écrite de prison à sa mère le 1er janvier 1976.
« J’ai passé mon réveillon aussi bien que possible ; la réserve de victuailles est épuisée, hormis les fruits secs, les biscuits et le miel […] »
Donc, si je comprends bien Gérard Bouladou, la preuve que « Christian Ranucci aime les biscuits » réside dans le fait qu’il n’en mange pas ? Je serais plutôt d’avis contraire ! Quant aux raisons pour lesquelles Madame Héloïse Mathon ajoute des biscuits dans sa réserve de victuailles, rien n’indique que ces biscuits sont destinés à son fils. Pour ma part, si je me trouvais dans une cellule sans confort éclairée 24 heures sur 24, sous la surveillance constante de gardiens et si j’apprenais, par exemple qu’un de mes gardiens fume, je demanderais certainement à ma mère de m’envoyer des cigarettes qui servirait de monnaie d’échange contre quelque menue faveur, même si je ne fume pas moi-même.

RECAPITULATIF DES ERREURS: PERRAULT: 200 / BOULADOU: 1+1=2


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Message non luPosté :09 oct. 2005, 18:02 
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Enregistré le :11 mars 2005, 22:34
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* ce n'est pas une erreur de G. Bouladou, puisqu'il cite Martinez! C'est une erreur de Martinez

*que G. Bouladou corrige plus loin ( et là ce sont les mots de G.B et non de Martinez): " En fait, monsieur martinez me confirmera par la suite n'avoir vu tomber qu'une masse ressemblant à un enfant, et ce n'est qu'après que les époux Aubert lui eurent parlé de l'homme parti dans les fourrés avec l'enfant qu'il a pensé que c'était bien l'enfant qu'il avait vu tomber dans la voiture." ( ne tronquons pas les citations )


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Message non luPosté :09 oct. 2005, 18:08 
Citation :
ANNEXE
« LES CONTES DE PERRAULT »
L'efficacité du livre de Gilles Perrault provient essentiellement du nombre d'erreurs qu'il contient. Ignorant tout de l'affaire, le lecteur, qui n'a aucune raison de mettre en doute ce que l'auteur affirme péremptoirement, se laisse convaincre à mesure qu'il avance dans sa lecture.
J'ai pensé qu'il serait intéressant de noter ces erreurs, dans l'ordre chronologique. L'exercice est fastidieux, les erreurs sont très nombreuses mais c’est à l’aune de cet exercice qu'apparaîtra la vérité.
Dans son livre sur l'affaire, Mathieu Fratacci avait donné son avis sur cette façon de procéder, sous la plume de Jean-Max Tixier: « Il faudrait reprendre, point par point l'ouvrage de Gilles Perrault afin de l'écheniller de toutes les interprétations suspectes, soit qu'elles viennent sous l'impulsion du romanesque, auquel l'auteur succombe trop fréquemment à mon gré 1- surtout si l'on songe à son objectif - soit qu'elles s'y glissent intentionnellement pour servir une stratégie du doute, ourdie de longue main. La méthode s'avérerait fastidieuse à l'usage. Elle irait à l'encontre du but recherché: démontrer, par la seule évidence des faits, que cette affaire a été correctement menée et qu'elle ne laisse justement pas de place au doute. »
Si la méthode est fastidieuse, je ne pense pas qu'elle puisse aller à l'encontre du but recherché. On ne peut pas affirmer qu'il y a deux cents erreurs dans « Le pull-over rouge » si ces erreurs ne sont pas pointées du doigt, décrites, sériées. J'ai tenu à le faire.
Il suffira de lire le fameux ouvrage. Chaque erreur sera décrite succinctement. Certaines ayant été longuement développées, le texte les accompagnant sera très court. Il conviendra alors de se reporter au chapitre concerné.
Chaque répétition sera notée car c'est leur grand nombre qui rend le livre si convaincant.
Les pages seront indiquées successivement dans l'ordre: Éditions RAMSAY / LIVRE DE POCHE.[...]
82) p. 216/232 : Ici commence le passage du livre de Gilles Perrault, relatant le témoignage de Mme Mattéi. Nous avons pu juger, dans un chapitre précédent, de la valeur de ce témoignage
Je ne vois pas très bien où est l'erreur commise par Gilles Perrault. Est-ce d'avoir fait débuter le témoignage de Madame Mattéi page 216 ??? Je crois au contraire que Gilles Perrault aurait commis une grosse erreur s'il avait écrit son bouquin sans parler du témoignage de Mattéi.
Comme Gérard Bouladou commet une seconde "erreur" en parlant du témoignage Mattéi à partir de la page 171, il s'agit d'une seconde erreur de la part de Gérard Bouladou.

PERRAULT: 200-1=199 / BOULADOU: 2+2=4


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 Sujet du message :
Message non luPosté :09 oct. 2005, 18:11 
Citation :
* ce n'est pas une erreur de G. Bouladou, puisqu'il cite Martinez! C'est une erreur de Martinez
C'est une erreur de Gérard Bouladou qui compte cette erreur de Martinez dans la liste des erreurs de Perrault
Je maintiens: PERRAULT: 199 / BOULADOU: 4


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 Sujet du message :
Message non luPosté :09 oct. 2005, 18:15 
Le titre du livre de Gérard Bouladou est "Ranucci coupable!". Or, il n'y a pas une seule ligne dans ce livre qui indique que c'est Ranucci en personne qui a enlevé et tué l'enfant.
RECAPITULATIF DES ERREURS: PERRAULT: 199 / BOULADOU: 4+1=5


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Message non luPosté :09 oct. 2005, 18:23 
Citation :
ANNEXE
« LES CONTES DE PERRAULT »
L'efficacité du livre de Gilles Perrault provient essentiellement du nombre d'erreurs qu'il contient. Ignorant tout de l'affaire, le lecteur, qui n'a aucune raison de mettre en doute ce que l'auteur affirme péremptoirement, se laisse convaincre à mesure qu'il avance dans sa lecture.
J'ai pensé qu'il serait intéressant de noter ces erreurs, dans l'ordre chronologique. L'exercice est fastidieux, les erreurs sont très nombreuses mais c’est à l’aune de cet exercice qu'apparaîtra la vérité.
Dans son livre sur l'affaire, Mathieu Fratacci avait donné son avis sur cette façon de procéder, sous la plume de Jean-Max Tixier: « Il faudrait reprendre, point par point l'ouvrage de Gilles Perrault afin de l'écheniller de toutes les interprétations suspectes, soit qu'elles viennent sous l'impulsion du romanesque, auquel l'auteur succombe trop fréquemment à mon gré 1- surtout si l'on songe à son objectif - soit qu'elles s'y glissent intentionnellement pour servir une stratégie du doute, ourdie de longue main. La méthode s'avérerait fastidieuse à l'usage. Elle irait à l'encontre du but recherché: démontrer, par la seule évidence des faits, que cette affaire a été correctement menée et qu'elle ne laisse justement pas de place au doute. »
Si la méthode est fastidieuse, je ne pense pas qu'elle puisse aller à l'encontre du but recherché. On ne peut pas affirmer qu'il y a deux cents erreurs dans « Le pull-over rouge » si ces erreurs ne sont pas pointées du doigt, décrites, sériées. J'ai tenu à le faire.
Il suffira de lire le fameux ouvrage. Chaque erreur sera décrite succinctement. Certaines ayant été longuement développées, le texte les accompagnant sera très court. Il conviendra alors de se reporter au chapitre concerné.
Chaque répétition sera notée car c'est leur grand nombre qui rend le livre si convaincant.
Les pages seront indiquées successivement dans l'ordre: Éditions RAMSAY / LIVRE DE POCHE.[...]
43) p. 114/120: "La mémoire de Vincent Martinez connaît une évolution positive". C'est absolument faux. La mémoire de monsieur Martinez n'a pas évolué.
On vient de voir que Gérard Bouladou, page 268, nous montre lui-même que Monsieur Martinez ne fait que changer sa version des faits.

RECAPITULATIF DES ERREURS: PERRAULT: 199-1=198 / BOULADOU: 5+1=6


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Message non luPosté :09 oct. 2005, 18:43 
Citation :
ANNEXE
« LES CONTES DE PERRAULT »
L'efficacité du livre de Gilles Perrault provient essentiellement du nombre d'erreurs qu'il contient. Ignorant tout de l'affaire, le lecteur, qui n'a aucune raison de mettre en doute ce que l'auteur affirme péremptoirement, se laisse convaincre à mesure qu'il avance dans sa lecture.
J'ai pensé qu'il serait intéressant de noter ces erreurs, dans l'ordre chronologique. L'exercice est fastidieux, les erreurs sont très nombreuses mais c’est à l’aune de cet exercice qu'apparaîtra la vérité.
Dans son livre sur l'affaire, Mathieu Fratacci avait donné son avis sur cette façon de procéder, sous la plume de Jean-Max Tixier: « Il faudrait reprendre, point par point l'ouvrage de Gilles Perrault afin de l'écheniller de toutes les interprétations suspectes, soit qu'elles viennent sous l'impulsion du romanesque, auquel l'auteur succombe trop fréquemment à mon gré 1- surtout si l'on songe à son objectif - soit qu'elles s'y glissent intentionnellement pour servir une stratégie du doute, ourdie de longue main. La méthode s'avérerait fastidieuse à l'usage. Elle irait à l'encontre du but recherché: démontrer, par la seule évidence des faits, que cette affaire a été correctement menée et qu'elle ne laisse justement pas de place au doute. »
Si la méthode est fastidieuse, je ne pense pas qu'elle puisse aller à l'encontre du but recherché. On ne peut pas affirmer qu'il y a deux cents erreurs dans « Le pull-over rouge » si ces erreurs ne sont pas pointées du doigt, décrites, sériées. J'ai tenu à le faire.
Il suffira de lire le fameux ouvrage. Chaque erreur sera décrite succinctement. Certaines ayant été longuement développées, le texte les accompagnant sera très court. Il conviendra alors de se reporter au chapitre concerné.
Chaque répétition sera notée car c'est leur grand nombre qui rend le livre si convaincant.
Les pages seront indiquées successivement dans l'ordre: Éditions RAMSAY / LIVRE DE POCHE.[...]
70) p. 178/189: [...] Gilles Perrault [...] oublie tout simplement d'indiquer que les taches brunes trouvées sur le couteau de Christian Ranucci [...] sont des taches de sang du groupe A, celui de Maria-Dolores. [...] Il est évident que les traces du sang de Maria-Dolorès sur le couteau de Christian Ranucci [...] s'ajoutent aux preuves de culpabilité. [...] C'est élément est très gênant quand on veut prouver l'innocence de Christian Ranucci ou du moins, introduire le doute sur sa culpabilité.
Première erreur de Gérard Bouladou: Perrault est libre d'écrire ou d'"oublier" ce qu'il veut dans son propre livre. Un lecteur ne peut pas considérer comme une "erreur" de l'auteur de choisir une mise en page qui ne plaît pas à ce lecteur. C'est le droit de Gilles Perrault de parler du couteau ailleurs qu'à la page 178/189.

Deuxième erreur de Gérard Bouladou: les taches de sang sur le couteau ne constituent en aucune manière une "preuve" de culpabilité, ni de Ranucci, ni de personne d'autre.

Troisième erreur de Gérard Bouladou: Je ne vois pas en quoi cet élément serait "gênant" pour Gilles Perrault, qui n'a par ailleurs jamais voulu "prouver l'innocence de Christian Ranucci".

RECAPITULATIF DES ERREURS: PERRAULT: 198-1=197 / BOULADOU: 6+3=9


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 Sujet du message :
Message non luPosté :09 oct. 2005, 19:11 
Gilles Perrault a quand meme omis quelques details qu'il valait mieux omettre:
1° parler d'une veste en daim, sans preciser qu'elle est grise, laisse penser au lecteur qu'elle est marron,couleur daim quoi.
2° parler du garage de CR sans preciser qu'il s'agit d'un garage collectif influe sur le jugement du lecteur.
3°Gilles Perrault dans son livre glisse subrepticement que le journaliste qui raccompagne mme Mathon a utilisé l'essence contenue dans la nourrice, or le meme journaliste a dementi.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :09 oct. 2005, 19:30 
Citation :
Gilles Perrault a quand meme omis quelques details qu'il valait mieux omettre:
1° parler d'une veste en daim, sans preciser qu'elle est grise, laisse penser au lecteur qu'elle est marron,couleur daim quoi.
2° parler du garage de CR sans preciser qu'il s'agit d'un garage collectif influe sur le jugement du lecteur.
3°Gilles Perrault dans son livre glisse subrepticement que le journaliste qui raccompagne mme Mathon a utilisé l'essence contenue dans la nourrice, or le meme journaliste a dementi.
Très juste, merci. Gérard Bouladou a oublié de mentionner ces erreurs de Perrault.

RECAPITULATIF DES ERREURS: PERRAULT: 197 / BOULADOU: 9+1=10


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 Sujet du message :
Message non luPosté :09 oct. 2005, 19:54 
c'est interessant.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :09 oct. 2005, 21:15 
Citation :
Le pantalon est surtout maculé de grandes taches de boue provenant de la champignonnière.
A ma connaissance, rien ne permet d'affirmer que les taches de boue proviennent de la champignonnière.

RECAPITULATIF DES ERREURS: PERRAULT: 197 / BOULADOU: 10+1=11


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 Sujet du message :
Message non luPosté :09 oct. 2005, 21:20 
Citation :
A 15h40, le chien est mis en position de piste à l'entrée de la galerie souterraine mais les recherches effectuées ne donnent aucun résultat.
Il y a au contraire un résultat: le chien se met en piste à partir d'un objet qu'on lui a fait sentir. Et cette piste est poursuivie sur des centaines de mètres.

RECAPITULATIF DES ERREURS: PERRAULT: 197 / BOULADOU: 11+1=12


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Message non luPosté :09 oct. 2005, 21:50 
Citation :
ANNEXE
« LES CONTES DE PERRAULT »
L'efficacité du livre de Gilles Perrault provient essentiellement du nombre d'erreurs qu'il contient. Ignorant tout de l'affaire, le lecteur, qui n'a aucune raison de mettre en doute ce que l'auteur affirme péremptoirement, se laisse convaincre à mesure qu'il avance dans sa lecture.
J'ai pensé qu'il serait intéressant de noter ces erreurs, dans l'ordre chronologique. L'exercice est fastidieux, les erreurs sont très nombreuses mais c’est à l’aune de cet exercice qu'apparaîtra la vérité.
Dans son livre sur l'affaire, Mathieu Fratacci avait donné son avis sur cette façon de procéder, sous la plume de Jean-Max Tixier: « Il faudrait reprendre, point par point l'ouvrage de Gilles Perrault afin de l'écheniller de toutes les interprétations suspectes, soit qu'elles viennent sous l'impulsion du romanesque, auquel l'auteur succombe trop fréquemment à mon gré 1- surtout si l'on songe à son objectif - soit qu'elles s'y glissent intentionnellement pour servir une stratégie du doute, ourdie de longue main. La méthode s'avérerait fastidieuse à l'usage. Elle irait à l'encontre du but recherché: démontrer, par la seule évidence des faits, que cette affaire a été correctement menée et qu'elle ne laisse justement pas de place au doute. »
Si la méthode est fastidieuse, je ne pense pas qu'elle puisse aller à l'encontre du but recherché. On ne peut pas affirmer qu'il y a deux cents erreurs dans « Le pull-over rouge » si ces erreurs ne sont pas pointées du doigt, décrites, sériées. J'ai tenu à le faire.
Il suffira de lire le fameux ouvrage. Chaque erreur sera décrite succinctement. Certaines ayant été longuement développées, le texte les accompagnant sera très court. Il conviendra alors de se reporter au chapitre concerné.
Chaque répétition sera notée car c'est leur grand nombre qui rend le livre si convaincant.
Les pages seront indiquées successivement dans l'ordre: Éditions RAMSAY / LIVRE DE POCHE.[...]
167) p. 389/416: "C'est bien entendu l'homme au pull-over rouge qui enlève Maria-Dolorès Rambla." L'enquête a montré que c'était Ranucci.
Gérard Bouladou commet une erreur. L'enquête n'a produit aucun témoin ni aucune preuve attestant que Ranucci a enlevé la fillette.

RECAPITULATIF DES ERREURS: PERRAULT: 197 / BOULADOU: 12+1=13


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Message non luPosté :09 oct. 2005, 22:14 
Citation :
ANNEXE
« LES CONTES DE PERRAULT »
L'efficacité du livre de Gilles Perrault provient essentiellement du nombre d'erreurs qu'il contient. Ignorant tout de l'affaire, le lecteur, qui n'a aucune raison de mettre en doute ce que l'auteur affirme péremptoirement, se laisse convaincre à mesure qu'il avance dans sa lecture.
J'ai pensé qu'il serait intéressant de noter ces erreurs, dans l'ordre chronologique. L'exercice est fastidieux, les erreurs sont très nombreuses mais c’est à l’aune de cet exercice qu'apparaîtra la vérité.
Dans son livre sur l'affaire, Mathieu Fratacci avait donné son avis sur cette façon de procéder, sous la plume de Jean-Max Tixier: « Il faudrait reprendre, point par point l'ouvrage de Gilles Perrault afin de l'écheniller de toutes les interprétations suspectes, soit qu'elles viennent sous l'impulsion du romanesque, auquel l'auteur succombe trop fréquemment à mon gré 1- surtout si l'on songe à son objectif - soit qu'elles s'y glissent intentionnellement pour servir une stratégie du doute, ourdie de longue main. La méthode s'avérerait fastidieuse à l'usage. Elle irait à l'encontre du but recherché: démontrer, par la seule évidence des faits, que cette affaire a été correctement menée et qu'elle ne laisse justement pas de place au doute. »
Si la méthode est fastidieuse, je ne pense pas qu'elle puisse aller à l'encontre du but recherché. On ne peut pas affirmer qu'il y a deux cents erreurs dans « Le pull-over rouge » si ces erreurs ne sont pas pointées du doigt, décrites, sériées. J'ai tenu à le faire.
Il suffira de lire le fameux ouvrage. Chaque erreur sera décrite succinctement. Certaines ayant été longuement développées, le texte les accompagnant sera très court. Il conviendra alors de se reporter au chapitre concerné.
Chaque répétition sera notée car c'est leur grand nombre qui rend le livre si convaincant.
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200) p. 435/464: "L'avocat général Viala, qui avait eu le singulier courage de se relever de son siège pour requérir une seconde fois, quelle qu'ait été sa motivation profonde, n'avait pas trouvé ce matin-là le courage élémentaire de se lever de son lit pour assister à l'exécution de l'homme dont il avait demandé la tête". Gilles Perrault ne précise pas que l'avocat général Viala venait de perdre un fils, du même âge que Christian Ranucci, et n'a pas été avisé de l'exécution pour cette raison.
Le fait que Gilles Perrault ne narre pas cette anecdote ne constitue pas une erreur de sa part, pas plus que Gilles Perrault ne précise pas non plus ce que l'avocat général Viala avait mangé la veille. C'est donc une erreur de Gérard Bouladou de considérer cette omission de Gilles Perrault comme une erreur.

RECAPITULATIF DES ERREURS: PERRAULT: 197-1=196 / BOULADOU: 13+1=14


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