C'est là que Rosanno le voit, lunettes de soleil sur le nez, appuyé à un poteau. Dès que Rosanno part (vers 11h40 selon moi), Ranucci retourne à sa voiture, met ses lunettes de vue, vient se garer en marche arrière devant les garages, retire ses lunettes, les pose sur le tableau de bord, sort de sa voiture en laissant le moteur en marche, aborde les enfants de l'autre côté de la rue, envoie Jean d'un côté, demande à Marie-Dolorès si elle veut bien chercher le chien avec lui en voiture, la fait monter à l'arrière, reprend sa place au volant, remet ses lunettes et démarre.

Bonsoir Dalakhani,
Comme je vois que vous me faites votre farce habituelle qui consiste a faire semblant de ne pas comprendre ce que j'ecris et qui vous gene,permettez moi d'eclairer encore une fois votre lanterne:
Ranucci a declaré le cinq juin,je crois,le jour de son arrestation:

"Je suis bien formel,je n'ai passé qu'une nuit dans ma voiture.Je ne me suis jamais rendu a Marseille".

Honnetement,qu'il soit allé a Marseille et decidé sur place d'aller voir son pote comme il le dit,ou decider d'aller a marseille pour le voir,je ne vois pas ce que ca change puisque de toutes facons:

Si pour vous c'est moins grave de pretendre aller a marseille pour aller voir qq'un que d'aller a marseille et decider d'y voir quelqu'un je ne peux rien faire pour vous.

C'est évidemment une manoeuvre des policiers, c'est une stratégie qui se défend d'ailleurs : ils font dire à Ranucci qu'il ne s'est jamais rendu à Marseille en ayant dans les mains le papier de Daniel Moussy sur l'accident avec le chien quartier Saint-Marcel. C'est de bonne guerre, mais cela ne fait pas un argument.