Si, désormais, la génétique est la reine des preuves, l’aveu reste la pierre d’achoppement de la procédure judiciaire. Si un individu avoue un crime, c’est qu’il l’a commis. C’est un point irréfutable, et considéré comme tel par les instances policières et judiciaires françaises. Pourtant, quiconque s’intéresse un tant soit peu à l’actualité judiciaire sait que les procédures criminelles fourmillent d’exemples de faux aveux. Comment des individus sains d’esprit, totalement étrangers aux crimes dont on les accuse, peuvent-ils en arriver après quelques heures seulement d’interrogatoire à se désigner comme seuls et uniques coupables d’actes odieux, alors même qu’ils savent que les conséquences de ces aveux seront terribles ? Via plusieurs affaires (dont le cas Caroline Dickinson, et celui de Patrick Dils), ce document tente d’y répondre et pose bien évidemment, la question de la faillibilité de la justice et de la garde à vue, moment de tous les dangers.
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