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Message non luPosté :31 déc. 2006, 23:32 
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Voilà,

Pour vous faire votre opinion essayez de répondre à ces 2 questions :

1. Si Ranucci est innocent selon la thèse Perrault, quel est le scenario COHERENT du meurtre alors ?

Même Perrault ne s'est jamais essayé à répondre à cette question car on arrive toujours à un truc encore plus DEBILE que ce que l'on connait

2. Est-il possible de présenter autant de vraisemblances avec un crime et être innocent ?

La réponse pour moi est non. Ranucci présente une dizaine de vraisemblance avec le crime, INCOMPATIBLES avec une simple malchance : voiture, timing, couteau, physionomie, fuite, sang, griffures, plan,rétraction après 2 mois, amnésie simulée...


Lorsque l'impossible est écarté, il reste la vérité, même si c'est invraisemblable.


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Message non luPosté :01 janv. 2007, 01:24 
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Le scénario du meurtre, je crois que j'en ai donné un, qui me semble correspondre avec toutes les constatations et englober les témoignages recevables.

Une simca 1100 grise immatriculée dans le 54 (Meurthe et Moselle) est venue sur la Côte d'Azur autour du 25 mai. Ce n'est pas encore les vacances et pourtant, il y a des jouets de plage sur la lunette arrière et des chapeaux de paille d'enfants. Cette voiture appartient à une famille et c'est le moment du pélerinage des Saintes-Marie-de-la-Mer.

Le vendredi 31 mai dans l'après-midi, un homme aborde deux fillettes, il porte un pull rouge et il conduit la simca 1100 grise immatriculée dansle 54. Ce n'est pas sa voiture sans doute car l'homme paraît solitaire. Il prétexte avoir perdu un chien noir pour tenter d'enlever l'une des fillettes.

Le samedi matin, il est de retour dans la même cité et cette fois, il tente de s'en prendre à un enfant, qui parvient à s'enfuir. La cité est placée de telle façon qu'il parviendrait à rejoindre assez vite la route qui mène à Gréasque, la Rn 8bis.

Le samedi soir, il est à l'autre bout de Marseille, il porte toujours un pull rouge avec de gros boutons dorés sur l'épaule, il agresse sexuellement deux gamines dans un escalier. Aucune tentative d'enlèvement.

Le dimanche plus rien. Le lundi matin vers 11h00, il se repointe avec la simca 1100 grise et aborde deux enfants en prétextant avoir perdu un gros chien noir. Cette fois, il est en costume, signe que la veille au soir, il se trouvait vraisemblablement à une fête de famille ou autre.
Ils acceptent de le rechercher et profitant de ce que le frère s'est éloigné, il convie la petite fille à monter dans son véhicule et s'enfuit à nul doute en raccordant aussitôt la rocade du Jarret toute proche. La gamine est cette fois prisonnière.

Le schéma des agressions est toujours le même : l'individu cherche un coin de cité, proche de garages, en s'assurant toujours d'une voie de sortie : large allée de la cité des Cerisiers qui débouche sur l'avenue, allée du fond de la cité des Tilleuls qui débouche sur le chemin du Merlan, coin de la cité Sainte-Agnès qui débouche directement sur la rocade du Jarret.

L'individu sait où il va puisqu'il emprunte la rocade puis la rn8bis jusqu'à un peu avant le croisement de la Pomme, là il tourne à droite, emprunte un chemin nommé Chemin de la Doria et s'arrête pour abuser sans doute sexuellement de l'enfant en toute tranquillité. Sauf que l'enfant qui n'a sans doute pas dit un mot durant tout ce long trajet dans une garrigue assez effrayante, complètement terrorisée, elle s'enfuit brusquement en ouvrant la portière droite et descend se cacher dans les broussailles de la ravine.
Il est 11h40.

Là se déroule une affreuse partie de cache-cache avec l'agresseur. La fillette a dû entendre les voitures passer sur la nationale, et donc tente de rejoindre la route en traversant la ravine, c'est à ce moment qu'elle se fait des griffures aux jambes et que des brindilles se mêlent à ses cheveux.
Elle croit être sauvée et ressort sur la route, mais l'homme en fait l'attendait et se met à la poursuivre, traversant la route en biais dans la direction opposée à la Pomme.

Elle ne voit pas le talus et donc doit se tordre à moitié le pied, d'où l'empreinte, puis elle perd son sabot que l'on retrouvera et elle est rattrapée par cette homme qui l'assomme de deux coups de pierre avant de lui asséner par vengeance et par crise 15 coups de couteau à cran d'arrêt, couteau qu'il garde avec lui lorsqu'il fait de petits cambriolages ou vols à la tire (hypothèse)...
Il est 11h50.

L'homme est complètement ensanglanté, il revient au chemin de la Doria se changer et remettre les habits de la veille, et il retourne près du cadavre emportant les habits ensanglantés dans un sac. Il se protège les mains pour couper des branches d'argeras et en recouvrir le corps qu'il a peut-être déplacé d'un ou deux mètres pour le coincer dans un renfoncement du talus.

Il est 12h15.

Au moment où il est en train de finir de cacher le corps, surgit une voiture qui s'arrête à quelques mètres et qui ne bouge plus. Aussitôt l'homme descend du talus et veut s'approcher de la voiture pour savoir qui peut bien se garer si près. Et là surgit une seconde voiture dans le virage et il remonte aussitôt. Les occupants de la seconde voiture se sont garés tout de suite, cent mètres plus haut sur une sorte de terre-plein qui précède un fossé, ils ont aperçu la silhouette l'espace de deux secondes.

L'homme de la seconde voiture en descend et s'approche, tente d'appeler celui qu'il a aperçu s'enfuir en parlant d'un accident sans gravité et lui intimant de revenir : ainsi donc, la voiture garée a engendré un accident et a commis un délit de fuite. L'homme s'il ne bouge pas à l'appel du conducteur de la seconde voiture, M. Aubert, c'est qu'il est endormi.

M. Aubert ne s'approche pas du véhicule, un coupé peugeot immatriculé 1369 SG 06, il remonte dans le véhicule, fait demi-tour et repart.

L'assassin redescend alors et découvre Christian Ranucci affalé sur son siège. Il découvre la portière enfoncée, tente de l'uvrir sans y parvenir et se résout à ouvrir la portière passager. Il secoue Ranucci de plus en plus violemment sans que ce dernier ne se réveille.

Il s'affole donc car il craint le retour de la seconde voiture et qu'on ne finisse par découvrir le cadavre si mal caché. Il a l'idée de rabattre les dossiers des sièges, d'allonger Ranucci, de faire rouler son corps sur la banquette arrière, de remonter les dossiers et d'emprunter la voiture pour se rendre dans la champignonnière qu'il connaît.

Il prend la seconde entrée et non la première, qu'il connaît. Il emprunte le chemin qui monte, tourne à gauche jusqu'à apercevoir les hangars, puis à droite sur le terre-plein.

Il connaît cet endroit donc il met aussitôt la voiture en marche arrière pour descendre dans un tunnel en corbe et en pente. Il s'y arrête. Dépose le sac avec les affaires ensanglantées au fond d'une galerie dans le noir. Puis tente de repartir. La voiture est enlisée.

Il décide alors de remonter à pied, laisse le pull derrière une planche, et fait un détour en passant devant le tas de tourbe, il y enfonce son couteau à vingt centimètres de profondeur pour s'en débarasser.

Il remonte en suivant la route (c'est la piste suivie par le chien), dépasse l'aplomb du lieu supposé du crime, et traverse la route en biais. C'est ici que les traces s'arrêtent, en 56 heures, elles se sont effacées avec le passage des voitures.

Il va reprendre la simca 1100 grise et la rapportera à ses propriétaires.

Christian Ranucci lui, venait de voir son père après 17ans, et l'entrevue s'est mal passée (il me paiera ça et le reste), à 12h15 il circule sur la route qui vient d'Allauch, lieu de résidence de son père, il n'a pas dormi depuis plus de 24 heures, il tombe littéralement car dit-il, l'accident l'a achevé, et il se réveille sans comprendre comment il se fait qu'il se retrouve dans un tunnel humide après s'être endormi sur la route.

Le couteau sera retrouvé le 5, après que le capitaine ait eu l'idée de sonder le tas de tourbe. Il sera donné aux policiers qui le possèdent à 17h30 le 6 et il sera replanté en fin de journée pour étayer des aveux qui ne reposent que sur le fait de la présence de Ranucci tout près des lieux du crime.


Voilà le scénario, il me semble cohérent. Il ne reste plus qu'à retrouver l'homme au pull rouge pour encourager la cour de cassation à réviser d'elle-même.


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Message non luPosté :01 janv. 2007, 09:41 
Citation :
Au moment où il est en train de finir de cacher le corps, surgit une voiture qui s'arrête à quelques mètres et qui ne bouge plus. Aussitôt l'homme descend du talus et veut s'approcher de la voiture pour savoir qui peut bien se garer si près. Et là surgit une seconde voiture dans le virage et il remonte aussitôt. Les occupants de la seconde voiture se sont garés tout de suite, cent mètres plus haut sur une sorte de terre-plein qui précède un fossé, ils ont aperçu la silhouette l'espace de deux secondes.
Là, ça ne colle pas avec ce que les Aubert disent avoir vu.

Ils ont vu un type s'enfuir avec, soit un paquet soit un enfant.
Selon moi, il s'agit probablement de la petite Marie-Dolorès qui était plaqué contre le ravisseur. C'est pour cela qu'ils n'ont pu remarquer si l'enfant était une fille ou un garçon, en plus tout cela à une centaine de mètres.

Dans votre version, vous semblez omettre cette phase importante des faits.


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Message non luPosté :01 janv. 2007, 10:02 
Citation :
Voilà,
Pour vous faire votre opinion essayez de répondre à ces 2 questions :
1. Si Ranucci est innocent selon la thèse Perrault, quel est le scenario COHERENT du meurtre alors ?
Même Perrault ne s'est jamais essayé à répondre à cette question car on arrive toujours à un truc encore plus DEBILE que ce que l'on connait
2. Est-il possible de présenter autant de vraisemblances avec un crime et être innocent ?
La réponse pour moi est non. Ranucci présente une dizaine de vraisemblance avec le crime, INCOMPATIBLES avec une simple malchance : voiture, timing, couteau, physionomie, fuite, sang, griffures, plan,rétraction après 2 mois, amnésie simulée...
Lorsque l'impossible est écarté, il reste la vérité, même si c'est invraisemblable.
Oui SpaceJm quand on présente les choses comme ça il est difficile de faire passer l'innocence de Ranucci comme plus vraisemblable que sa culpabilité.
Mais si on retourne le problème, qui a réussi à nous donner un scénario cohérent de cette culpabilité ? Ce scénario devrait de la même façon répondre à toutes les interrogations, les incohérences et dissiper tous les doutes concernant les faits et les témoignages des protagonistes de cette affaire. Et il faut bien avouer que personne, pas même Gérard Bouladou n'y est parvenu jusqu'à ce jour.
Dans tous les éléments que vous citez, aucun n'est indiscutable et surtout aucun n'est une preuve de la culpabilité. Vous parlez de malchance inimaginable mais n'avez-vous jamais lu les histoires extraordinaires de Pierre Bellemarre, histoires véridiques qui prouvent que quelquefois la réalité dépasse la fiction ?
Tout cela pour dire que finalement rien n'est impossible dans cette affaire ...


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Message non luPosté :01 janv. 2007, 10:30 
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Space Jm a dit :
Citation :
Voilà,
Pour vous faire votre opinion essayez de répondre à ces 2 questions :
1. Si Ranucci est innocent selon la thèse Perrault, quel est le scenario COHERENT du meurtre alors ?
Même Perrault ne s'est jamais essayé à répondre à cette question car on arrive toujours à un truc encore plus DEBILE que ce que l'on connait

Perrault ne développe pas stricto sensu de thèse de l'innocence. Il exprime en conscience des doutes sur le déroulement de l'action judiciaire qui a conduit Ranucci à l'échafaud.
Il n'y avait pas, et il n'y a toujours pas, à fournir de scénario cohérent du meurtre pour faire bénéficier Ranucci de ces doutes comme la Loi le prévoit.

Par analogie, il n'y a pas non plus de scénario alternatif cohérent dans l'affaire pour laquelle M.Agnelet a été récemment acquitté au bénéfice du doute. C'est ainsi que le justice doit statuer.

Citation :
2. Est-il possible de présenter autant de vraisemblances avec un crime et être innocent ?

La réponse pour moi est non. Ranucci présente une dizaine de vraisemblance avec le crime, INCOMPATIBLES avec une simple malchance : voiture, timing, couteau, physionomie, fuite, sang, griffures, plan,rétraction après 2 mois, amnésie simulée...
Pour moi la réponse est évidemment OUI... tous les acquittés d'Outreau pourront vous l'expliquer. Les faits étaient contre eux, enfin interprétés comme ils l'étaient.

Je vous rappelle qu'AUCUN des items que vous énumérez n'est incontestable. La seule chose incontestable c'est le délit de fuite et vous n'en parlez pas...

Sur quoi vous basez vous pour affirmer que 10 indices dont aucun n'a valeur de preuve peuvent constituer une base de preuve INCOMPATIBLE avec la malchance ???? ou l'acharnement...

Souvenez vous, page 88 M.Bouladou l'an passé : la culpabilité de Ranucci était "établie" par la police dès le 6 juin. Page 80 cette année dans son nouveau livre, elle n'était plus que "hautement probable". Qu'en sera t il demain ?
Citation :
Lorsque l'impossible est écarté, il reste la vérité, même si c'est invraisemblable.
Justement aucune autre hypothèse impossible n'a été écartée ; ce qui a été écarté ce sont les témoignages incompatibles avec l'accusation, ceux de M.Spinelli et de Jean Rambla, et ceux sur un satyre en pull rouge... La vérité ne se déduit pas, elle se démontre.
Par définition la vérité ne peut être invraisemblable... inimaginable tout au plus.


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Message non luPosté :01 janv. 2007, 12:50 
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Au moment où il est en train de finir de cacher le corps, surgit une voiture qui s'arrête à quelques mètres et qui ne bouge plus. Aussitôt l'homme descend du talus et veut s'approcher de la voiture pour savoir qui peut bien se garer si près. Et là surgit une seconde voiture dans le virage et il remonte aussitôt. Les occupants de la seconde voiture se sont garés tout de suite, cent mètres plus haut sur une sorte de terre-plein qui précède un fossé, ils ont aperçu la silhouette l'espace de deux secondes.
Là, ça ne colle pas avec ce que les Aubert disent avoir vu.

Ils ont vu un type s'enfuir avec, soit un paquet soit un enfant.
Selon moi, il s'agit probablement de la petite Marie-Dolorès qui était plaqué contre le ravisseur. C'est pour cela qu'ils n'ont pu remarquer si l'enfant était une fille ou un garçon, en plus tout cela à une centaine de mètres.

Dans votre version, vous semblez omettre cette phase importante des faits.
Ils ont vu cet homme l'espace de deux secondes selon moi et ils disent aux gendarmes qu'il portait ou qu'il tirait un paquet assez volumineux. Mais en deux secondes à cent mètres de distance, que peuvent-ils conclure réellement ?

Lorsque les Aubert arrivent, pour moi l'enfant est morte depuis une demi-heure, donc cela ne peut pas être elle que les Aubert voient. La phrase importante c'est lorsque les gendarmes rapporte cice de Alain Aubert : "n'ayant entendu aucun bruit."

C'est le silence. Un silence de mort. L'enfant est déjà morte. Ils ne l'ont jamais vue vivante. 11h10 l'enlèvement au plus tard, 11h40 à la Doria, 11h55 elle est morte.


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Message non luPosté :01 janv. 2007, 12:59 
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Au moment où il est en train de finir de cacher le corps, surgit une voiture qui s'arrête à quelques mètres et qui ne bouge plus. Aussitôt l'homme descend du talus et veut s'approcher de la voiture pour savoir qui peut bien se garer si près. Et là surgit une seconde voiture dans le virage et il remonte aussitôt. Les occupants de la seconde voiture se sont garés tout de suite, cent mètres plus haut sur une sorte de terre-plein qui précède un fossé, ils ont aperçu la silhouette l'espace de deux secondes.
Là, ça ne colle pas avec ce que les Aubert disent avoir vu.

Ils ont vu un type s'enfuir avec, soit un paquet soit un enfant.
Selon moi, il s'agit probablement de la petite Marie-Dolorès qui était plaqué contre le ravisseur. C'est pour cela qu'ils n'ont pu remarquer si l'enfant était une fille ou un garçon, en plus tout cela à une centaine de mètres.

Dans votre version, vous semblez omettre cette phase importante des faits.
Ils ont vu cet homme l'espace de deux secondes selon moi et ils disent aux gendarmes qu'il portait ou qu'il tirait un paquet assez volumineux. Mais en deux secondes à cent mètres de distance, que peuvent-ils conclure réellement ?

Lorsque les Aubert arrivent, pour moi l'enfant est morte depuis une demi-heure, donc cela ne peut pas être elle que les Aubert voient. La phrase importante c'est lorsque les gendarmes rapporte cice de Alain Aubert : "n'ayant entendu aucun bruit."

C'est le silence. Un silence de mort. L'enfant est déjà morte. Ils ne l'ont jamais vue vivante. 11h10 l'enlèvement au plus tard, 11h40 à la Doria, 11h55 elle est morte.
Et que penser de ce que les Aubert ont raconté à M Martinez en revenant au carrefour ?
Ils lui ont raconté avoir vu un type s'enfuir avec un gosse dans la colline.

Alors c'est du bidon ? qui a inventé cela ? Aubert ou Martinez ?


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Message non luPosté :01 janv. 2007, 13:14 
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ah content de retrouver tous ces acharnés de l'innoncence :D .

le scenario de Gihel est cohérent sauf pour qlq points qui me semblent IMPOSSIBLES :

1. l'échappé de MD dans la guarrigue...vu le terrain (je m'y suis rendu) c'est impossible de ne pas être rattrapé et de faire ce chemin.

2. les allés retours de homme au pull over-rouge avec le corps, la 304, la champignonière...ce type il a qu'une envie après un crime s'est de se barrer that's all, pas de piquer la voiture d'un type sur le bas-coté et d'aller faire le con dans une grotte.

3. reste à basuler notre CR sur le siège arrière..., là je crois PAS que se soit possible.

Bon libre à vous de défendre CR innocent, c'est le but de ce forum. J'étais comme vous au début, au fil de mes investigations mon intime conviction s'est forgée. CR a un comportement déviant et a le mains pleines de confiture.

Un type qui roule 1 fois sans permis, moitié bourré, qui se balade avec 2 couteaux, une bouteille de whisky, qui BRULE un stop ( démarrer un 2ème = BRULE), barre se planquer...qui plus tard nous parle d'amnésie alors qu'il se rappelle du pneu qui frotte, de la fuite...Bref, c'est un type super CLEAN quoi


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Message non luPosté :01 janv. 2007, 13:34 
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1. l'échappé de Marie-Dolorès dans la guarrigue...vu le terrain (je m'y suis rendu) c'est impossible de ne pas être rattrapé et de faire ce chemin.
ah on va alloir pouvoir répliquer à un acharné de la culpabilité.

Pourquoi serait ce impossible que la petite ait pu échapper à son ravisseur ?

le ravisseur a très bien pu se laisser distraire en faisant une pause pipi. Ca ne se commande pas ces choses là.
On est à quelques dizaines de mètres du bord de la route et donc là, la petite qui veut rentrer chez elle, peut très bien profiter de cette occasion pour lui échapper.
J'ai vu le film de Gihel et Jean-Jacques. Quand on est dans le chemin de la Doria, on entend parfaitement le bruit des moteurs de voitures. Elle a très bien pu entendre d'où venaient ces bruits et se diriger vers ce qu'elle devine être la route.
Elle sort du chemin et elle voit à une cinquantaine de mètres une voiture, celle de C Ranucci qui est à l'arrêt, elle court vers elle, arrive du côté droit, ouvre la portière, peut-être est elle même rentrée dans le véhicule et c'est à ce moment là que le ravisseur l'attrape et que les Aubert sortent du virage et assistent à la scène..

Je ne vois pas ce qui est impossibe là-dedans.


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Message non luPosté :01 janv. 2007, 13:55 
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Ouai ben t'as pas bien regardé...La liaison Doria => route est un gros talus à monter, assez escarpé, et pas 5m, ya bien 30/40m je pense...

Franchement, c'est impossible. Essaye d'aller sur place un jour..

Ecoute bien Gihel et JJ sur le film, ils sont éssouflés comme des bêtes àprès avoir monté le talus...Alors une gosse de 8 ans avec des sabots...


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Message non luPosté :01 janv. 2007, 14:00 
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Et que penser de ce que les Aubert ont raconté à M Martinez en revenant au carrefour ?
Ils lui ont raconté avoir vu un type s'enfuir avec un gosse dans la colline.

Alors c'est du bidon ? qui a inventé cela ? Aubert ou Martinez ?

30 ans après, tout cela n'a pas beaucoup de valeur en regard d'un fait précis : si vraiment Aubert avait parlé d'un enfant à Martinez, l'enfant était retrouvé le 4 et pas le 5. C'est parce que ni Aubert, ni Martinez ne disent rien aux gendarmes qu'il ne se passe rien le 4.

Donc le fait que Aubert ait dit à Martinez qu'il avait vu un enfant ne tient absolument pas.


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Message non luPosté :01 janv. 2007, 14:09 
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le scenario de Gihel est cohérent sauf pour qlq points qui me semblent IMPOSSIBLES :

1. l'échappé de Marie-Dolorès dans la guarrigue...vu le terrain (je m'y suis rendu) c'est impossible de ne pas être rattrapé et de faire ce chemin.
J'ai fait la traversée sans problème, on débouche un peu plus haut, du côté du virage. C'est tout à fait faisable, d'ailleurs je l'ai filmé. Une enfant de neuf ans peut parfaitement faire ce trajet. C'est sûr, on s'égratigne aux jambes, mais n'a-t-on pas dit que l'enfant avait des griffures ?

Deuxièmement c'est impossible de la rattraper tant qu'elle est dans cette garrigue, parce qu'on s'y cache très bien. Elle est devenue très vite invisible. Il devait la chercher. Et je comprends au contraire pourquoi ce n'est que sur la route qu'il a pu la rattraper.

Citation :
2. les allés retours de homme au pull over-rouge avec le corps, la 304, la champignonière...ce type il a qu'une envie après un crime s'est de se barrer that's all, pas de piquer la voiture d'un type sur le bas-coté et d'aller faire le con dans une grotte.
La piste suivie par le chien à partir du pull prouve qu'il est bel et bien passé par la grotte, même si cela peut intriguer. Il l'a fait, donc il avait un besoin impérieux de le faire. Et il y est allé sans nul doute avec la voiture de Christian Ranucci.
Citation :
3. reste à basuler notre CR sur le siège arrière..., là je crois PAS que se soit possible.

Bon libre à vous de défendre CR innocent, c'est le but de ce forum. J'étais comme vous au début, au fil de mes investigations mon intime conviction s'est forgée. CR a un comportement déviant et a le mains pleines de confiture.

Un type qui roule 1 fois sans permis, moitié bourré, qui se balade avec 2 couteaux, une bouteille de whisky, qui BRULE un stop ( démarrer un 2ème = BRULE), barre se planquer...qui plus tard nous parle d'amnésie alors qu'il se rappelle du pneu qui frotte, de la fuite...Bref, c'est un type super CLEAN quoi
Que le fait d'abaisser le dossier des sièges ne soit pas possible, il faudrait d'abord le démontrer. C'est pour l'instant la solution la plus acceptable pour le fait que Ranucci se soit retrouver en marche arrière dans le tunnel.

Un jeune homme de 20 ans bourré sur une route qui brûle un stop et conduit en état de fatigue intense, malheureusement en 74, il y en avait plus d'un puisque l'on comptabilisait alors 11000 morts par ans.... Comme comportement déviant, on a vu pire. Sur les couteaux, l'opinel ne me semble pas une arme incongrue dans une voiture, et le couteau à cran d'arrêt, ses collègues de régiment ne l'on jamais vu avec. Et nul trace dans la procédure d'une enquête poursavoir d'où il vient.

L'amnésie est introduite par les psychiatres : Ranucci ne parle lui que de trou noir après une nuit alcoolisée et sans sommeil.


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Message non luPosté :01 janv. 2007, 14:10 
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Ouai ben t'as pas bien regardé...La liaison Doria => route est un gros talus à monter, assez escarpé, et pas 5m, ya bien 30/40m je pense...

Franchement, c'est impossible. Essaye d'aller sur place un jour..

Ecoute bien Gihel et JJ sur le film, ils sont éssouflés comme des bêtes àprès avoir monté le talus...Alors une gosse de 8 ans avec des sabots...
Non c'est moi qui ait fait le coup de l'essouflement pour essayer de comprendre ce que l'enfant terrorisée avait pu ressentir lorsqu'elle avait débouché sur la route, espérant qu'une voiture surgirait pour la sauver...


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Message non luPosté :01 janv. 2007, 14:14 
Citation :
Citation :
Et que penser de ce que les Aubert ont raconté à M Martinez en revenant au carrefour ?
Ils lui ont raconté avoir vu un type s'enfuir avec un gosse dans la colline.

Alors c'est du bidon ? qui a inventé cela ? Aubert ou Martinez ?

30 ans après, tout cela n'a pas beaucoup de valeur en regard d'un fait précis : si vraiment Aubert avait parlé d'un enfant à Martinez, l'enfant était retrouvé le 4 et pas le 5. C'est parce que ni Aubert, ni Martinez ne disent rien aux gendarmes qu'il ne se passe rien le 4.

Donc le fait que Aubert ait dit à Martinez qu'il avait vu un enfant ne tient absolument pas.
et pourtant, M Martinez dans sa déclaration du 4 juin 74 devant le policier R Canonge dit que M Aubert lui a ramené le n° d'immatriculation et lui a dit que le conducteur de la 304 avait pris la fuite à pied dans la colline avec un gosse.

M Martinez n'a pas pu inventer ce détail. Je ne pense pas que cela ait pu être suggéré par Canonge.
Selon moi, M Aubert a bien tenu ces propos à M Martinez.

Il faut croire que les policiers et les gendarmes n'aient pas été très percutants sur ce coup là.
Peut-être étaient ils focalisés sur un conducteur avec une simca grise.


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Message non luPosté :01 janv. 2007, 18:29 
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D'abord le PV de Martinez devant Canonge date du 6 juin et non pas du 4.

Ensuite, lorsque Vincent Martinez parle du "gosse", on attend le témoignage Aubert et l'enfant est devenu essentiel pour faire tenir l'accusation.

Mais toujours est-il qu'Aubert ne dit rien de tout cela aux gendarmes, il parle d'un paquet. Et si Martinez avait dit aux gendarmes : M. Aubert m'a parlé d'un enfant, ils auraient dépêché des moyens importants dès le 4.


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