::La perte de connaissance

Citation :

Marco, pour être crédible, les gendarmes doivent faire semblant de le chercher, donc mettre du temps, sinon c'est pas crédible

En fait, pour rendre cette histoire plus crédible, je crois qu'il faut que ce soit un policier qui cache le couteau peu après midi, et qu'on laisse les gendarmes le chercher, sans indications au début. Ce serait encore plus machiavélique : les policiers font préciser à Ranucci l'endroit où il a caché le couteau, mais n'en parlent pas du tout aux gendarmes, qui eux, cherchent partout. L'objectif, c'est qu'ils le retrouvent à l'endroit indiqué dans les aveux, mais sans avoir été aidés. Seulement, comme ils n'y arrivent pas, on finit par leur donner un ou deux tuyaux pour éviter qu'on y passe la nuit. L'honneur de la gendarmerie serait sauf dans cette hypothèse.

Par contre ta version est crédible.

Je veux dire qu'il ne peut pas y avoir accord gendarmes/policiers.

En fait, pour rendre cette histoire plus crédible, je crois qu'il faut que ce soit un policier qui cache le couteau peu après midi.

Ma "reflexion" repose sur les écrits de M. Fratacci, qui fut policier à Marseille, je crois.

Par contre, je ne sais pas et ne dirai pas que les gendarmes sont droits.

Je n'en sais rien.

Ils le sont en tout cas face à leurs supérieurs.

Citation :

Par contre ta version est crédible.

Je veux dire qu'il ne peut pas y avoir accord gendarmes/policiers.

Oui, je suis parti de ton affirmation concernant l'impossibilité de connivence entre gendarmes et policiers, et du côté très droit des gendarmes, pour pondre cette hypothèse qui ne devrait pas trop déplaire aux innocentistes... mais qui emballera beaucoup moins les policiers.

Citation :

Par contre, je ne sais pas et ne dirai pas que les gendarmes sont droits.

Je n'en sais rien.

Ils le sont en tout cas face à leurs supérieurs.

Je suis tout à fait d'accord dans le sens oà les gendarmes sont, avant toute autre chose, des militaires et que par conséquent :
1) ils ont une tendance naturelle à obéir aux ordres qui leur sont donnés
2) ils respectent le principe d'une discrétion quasi absolue vis-à-vis du monde extérieur

Le problème, c'est que de nombreuses affirmations de Fratacci sont imprécises ou fausses, concernant les heures, etc. Tout témoignage tardif est à prendre avec des pincettes.

Alors, je veux bien que les policiers présument fortement que l'enfant fut tuée avec un objet piquant et tranchant et qu'ainsi donc le couteau qu'ils découvrent en font Ranucci le propriétaire.

Mais le sang qui est dessus...........

Les policiers ont du serrer les fesses et prier toute la nuit pour que ledit sang dudit couteau soit du même groupe que celui de Maria-Dolorès.

Auteur :	laurence [26 févr. 2006, 18:19 ]
Sujet du message :
Citation : Citation : Marco, pour être crédible, les gendarmes doivent faire semblant de le chercher, donc mettre du temps, sinon c'est pas crédible En fait, pour rendre cette histoire plus crédible, je crois qu'il faut que ce soit un policier qui cache le couteau peu après midi, et qu'on laisse les gendarmes le chercher, sans indications au début. Ce serait encore plus machiavélique : les policiers font préciser à Ranucci l'endroit où il a caché le couteau, mais n'en parlent pas du tout aux gendarmes, qui eux, cherchent partout. L'objectif, c'est qu'ils le retrouvent à l'endroit indiqué dans les aveux, mais sans avoir été aidés. Seulement, comme ils n'y arrivent pas, on finit par leur donner un ou deux tuyaux pour éviter qu'on y passe la nuit. L'honneur de la gendarmerie serait sauf dans cette hypothèse. Par contre ta version est crédible. Je veux dire qu'il ne peut pas y avoir accord gendarmes/policiers.

Auteur :	Marc D. [26 févr. 2006, 18:55 ]
Sujet du message :
Citation : Par contre ta version est crédible. Je veux dire qu'il ne peut pas y avoir accord gendarmes/policiers. Oui, je suis parti de ton affirmation concernant l'impossibilité de connivence entre gendarmes et policiers, et du côté très droit des gendarmes, pour pondre cette hypothèse qui ne devrait pas trop déplaire aux innocentistes... mais qui emballera beaucoup moins les policiers.

Auteur :	laurence [26 févr. 2006, 19:16 ]
Sujet du message :
Oui, y a pas des kilomètres que ta version devienne une vérité. Par contre, je ne sais pas et ne dirai pas que les gendarmes sont droits. Je n'en sais rien. Ils le sont en tout cas face à leurs supérieurs.

Auteur :	arlatene [26 févr. 2006, 19:26 ]
Sujet du message :
Marc D. a écrit: Citation : En fait, pour rendre cette histoire plus crédible, je crois qu'il faut que ce soit un policier qui cache le couteau peu après midi. Je suis tout à fait d'accord avec vous Marc D. et je pense qu'il n'y a rien à reprocher à la gendarmerie sur ce coup là. Comme le dit laurence, un complot gendarmes/policiers n'est pas dans le domaine du possible, pas plus maintenant qu'à l'époque d'ailleurs. Avec cette hypothése, cela n'est même pas necessaire. Ma "reflexion" repose sur les écrits de M. Fratacci, qui fut policier à Marseille, je crois.

Auteur :	Marc D. [26 févr. 2006, 19:36 ]
Sujet du message :
Citation : Ma "reflexion" repose sur les écrits de M. Fratacci, qui fut policier à Marseille, je crois. Le problème, c'est que de nombreuses affirmations de Fratacci sont imprécises ou fausses, concernant les heures, etc. Tout témoignage tardif est à prendre avec des pincettes.

http://www.justice-affairescriminelles.org/Dossierranucci/phpBB2/

La perte de connaissance http://www.justice-affairescriminelles.org/Dossierranucci/phpBB2/viewtopic.php?f=72&t=861	Page 3 sur 3

Auteur :	oasis [26 févr. 2006, 19:45 ]
Sujet du message :
Citation : Par contre, je ne sais pas et ne dirai pas que les gendarmes sont droits. Je n'en sais rien. Ils le sont en tout cas face à leurs supérieurs. Je suis tout à fait d'accord dans le sens oà les gendarmes sont, avant toute autre chose, des militaires et que par conséquent : 1) ils ont une tendance naturelle à obéir aux ordres qui leur sont donnés 2) ils respectent le principe d'une discrétion quasi absolue vis-à-vis du monde extérieur

Auteur :	laurence [26 févr. 2006, 19:52 ]
Sujet du message :
Citation : Citation : Par contre ta version est crédible. Je veux dire qu'il ne peut pas y avoir accord gendarmes/policiers. Oui, je suis parti de ton affirmation concernant l'impossibilité de connivence entre gendarmes et policiers, et du côté très droit des gendarmes, pour pondre cette hypothèse qui ne devrait pas trop déplaire aux innocentistes... mais qui emballera beaucoup moins les policiers. Marco, lors de la levée du corps, le légiste DOIT relever la température du corps (refroidissement), les lividités cadavériques, la rigidité cadavérique et la putréfaction. Ce qui ressemble étrangement à dater l'heure de la mort. Il ne fait pas état des blessures (on ne le lit pas sur le rapport d'autoptie). Alors, je veux bien que les policiers présument fortement que l'enfant fut tuée avec un objet piquant et tranchant et qu'ainsi donc le couteau qu'ils découvrent en font Ranucci le propriétaire. Mais le sang qui est dessus........... Les policiers ont du serrer les fesses et prier toute la nuit pour que ledit sang dudit couteau soit du même groupe que celui de Maria-Dolorès. On était pas très calé à l'époque, mais il y avait je crois 4 groupes de sang. Et même si celui de la petite était courant, c'eut été dangeureux et débile de prendre ce risque......

Auteur :	laurence [26 févr. 2006, 19:57 ]
Sujet du message :
Citation : Citation : Par contre, je ne sais pas et ne dirai pas que les gendarmes sont droits. Je n'en sais rien. Ils le sont en tout cas face à leurs supérieurs. Je suis tout à fait d'accord dans le sens oà les gendarmes sont, avant toute autre chose, des militaires et que par conséquent : 1) ils ont une tendance naturelle à obéir aux ordres qui leur sont donnés 2) ils respectent le principe d'une discrétion quasi absolue vis-à-vis du monde extérieur

Auteur :	arlatene [26 févr. 2006, 20:15 ]
Sujet du message :
Citation : Le problème, c'est que de nombreuses affirmations de Fratacci sont imprécises ou fausses, concernant les heures, etc. Tout témoignage tardif est à prendre avec des pincettes. OK Fratacci a fait des erreurs, qui n'en fait pas. Je n'arrive pas à croire que sur ce point aussi important (vu la contoverse), il ai pu en faire une. Quant au témoignage tardif, je crois me souvenir que P. Dils a été innocenté grace à un témoignage fait par des pécheurs quelques treize ans aprés les faits. Si demain (je peux rêver), le commissaire Alessandra confirme les écrits de M. Fratacci, devra-t-on douter de ce témoignage tardif.

Auteur :	didi [26 févr. 2006, 20:19 ]
Sujet du message :
Alors ce cran d'arrêt, il était dans le coffre de la 304 au moment de la fouille, ou il n'y était pas ? D'autant que n'oublions pas le fameux gendarme de M Bouladou qui déclare que c'est la découverte du couteau dans la champignonnière le 5 juin qui a généré celle du pull over rouge quelques instants plus tard. ???????

Auteur :	webrider [26 févr. 2006, 20:21 ]
Sujet du message :
Citation : Alors, je veux bien que les policiers présument fortement que l'enfant fut tuée avec un objet piquant et tranchant et qu'ainsi donc le couteau qu'ils découvrent en font Ranucci le propriétaire. Mais le sang qui est dessus........... Les policiers ont du serrer les fesses et prier toute la nuit pour que ledit sang dudit couteau soit du même groupe que celui de Maria-Dolorès. On apprécie cette nuit de prière pour que l'assassin soit bien celui qu'on a sous la main... J'ai bien peur, Laurence, que vous soyez dans le vrai.

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