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Message non luPosté :23 oct. 2009, 00:13 
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Il me paraît plus intéressant de chercher dans une autre direction que continuer à fouler celle de l'accusation depuis 35 ans.

Quand on observe la criminalité enfantine, on constate dans la majorité des cas que les meurtriers sont :

- soit des éléments familiaux

- soit des éléments proches de la famille (relations amicales ou de voisinage)

Concernant cette affaire, la famille n'est pas mêlée à cette horreur cf témoignage de Jean.


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Message non luPosté :23 oct. 2009, 01:20 
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et on peut alors éventuellement s'orienter vers la piste d'un psychopathe (15 coups de couteau d'une extrème sauvagerie) et pédophile de surcroit (choix d'un enfant que l'on apprivoise dans un 1er temps avec une histoire gentille de chien par exemple, puis que l'on isole de son groupe pour l'enlever sans témoin)


pour reprendre votre message précédent, il y a tout de même qqch qui me chiffonne ; c'est le fait que cette petite qui a malgré tout 10 ans et qui d'après ses parents auraient hésité à suivre un inconnu, ait justement suivi cet individu
Certes il évoquait un pauvre chien perdu, certes il devait se comporter de manière très gentille, mais j'ai toujours eu ce sentiment que cette petite fille, compte tenu de ce qu'en disent ses parents, n'aurait pas suivi si facilement que ça un inconnu, ni ne serait montée, qui plus est, dans sa voiture (rappelons que ses parents n'avaient pas de voiture, et que cette voiture de l'inconnu constituait donc un univers tout à fait étranger pour elle.)

La piste de la famille ou d'un ami ou d'une simple connaissance (que Jean n'avait peut-être jamais vu contrairement à sa soeur) n'est pas totalement à exclure.

_________________
http://www.presume-coupable.com


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Message non luPosté :23 oct. 2009, 01:55 
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Citation :
et on peut alors éventuellement s'orienter vers la piste d'un psychopathe (15 coups de couteau d'une extrème sauvagerie) et pédophile de surcroit (choix d'un enfant que l'on apprivoise dans un 1er temps avec une histoire gentille de chien par exemple, puis que l'on isole de son groupe pour l'enlever sans témoin)


pour reprendre votre message précédent, il y a tout de même qqch qui me chiffonne ; c'est le fait que cette petite qui a malgré tout 10 ans et qui d'après ses parents auraient hésité à suivre un inconnu, ait justement suivi cet individu
Certes il évoquait un pauvre chien perdu, certes il devait se comporter de manière très gentille, mais j'ai toujours eu ce sentiment que cette petite fille, compte tenu de ce qu'en disent ses parents, n'aurait pas suivi si facilement que ça un inconnu, ni ne serait montée, qui plus est, dans sa voiture (rappelons que ses parents n'avaient pas de voiture, et que cette voiture de l'inconnu constituait donc un univers tout à fait étranger pour elle.).
D'après ses parents et les gens de la résidence qui la connaissaient, tous la décrivent comme une gosse obéissante, sérieuse, préférant jouer seule à la balle plutôt qu'en groupe etc ...
Je maintiens qu'elle est montée de bonne grâce dans cette torpédo parce qu'elle connaissait le mec et lui avait déjà parlé d'où la relation de confiance pré-établie.
Possible qu'il lui avait promis un cadeau, pourquoi pas ? Et la pitchoune ne s'est pas méfiée.

Monter avec un illustre inconnu, j'y crois pas une seconde, bien qu'il soit aisé pour certains cinglés d'enlever un gosse.

Citation :
La piste de la famille ou d'un ami ou d'une simple connaissance (que Jean n'avait peut-être jamais vu contrairement à sa soeur) n'est pas totalement à exclure
J'opine davantage pour cette proposition là avec l'intention malsaine du gus sachant que la petite pouvait parler ethink


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Message non luPosté :23 oct. 2009, 09:40 
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Anne,
Ne me dites pas qu'il est impossible pour vous d'envisager la piste de la culpabilité de Christian Ranucci... A mes yeux, celles et ceux qui écartent cette piste là d'un simple revers de la main commettent une gravissime erreur. A mon sens, il faut aller partout, quitte à risquer de se prendre un revers de fortune. Et c'est en cela que la proposition de Ludivine, était intéressante.
Souvenez vous du sujet : pourquoi aucun des avocats ne fut présent le 27 décembre 1974 ? Curieux quand même... Et vous, vous foncez bille en tête vers une erreur du juge, une maladresse peut être volontaire. Ce n'est pas très sportif, Anne. C'est comme si vous continuiez à soutenir que la portière de Christian Ranucci était bel et bien bloquée !


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Message non luPosté :23 oct. 2009, 16:48 
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Citation :
Anne,
Ne me dites pas qu'il est impossible pour vous d'envisager la piste de la culpabilité de Christian Ranucci... A mes yeux, celles et ceux qui écartent cette piste là d'un simple revers de la main commettent une gravissime erreur. A mon sens, il faut aller partout, quitte à risquer de se prendre un revers de fortune. Et c'est en cela que la proposition de Ludivine, était intéressante.
Souvenez vous du sujet : pourquoi aucun des avocats ne fut présent le 27 décembre 1974 ? Curieux quand même... Et vous, vous foncez bille en tête vers une erreur du juge, une maladresse peut être volontaire. Ce n'est pas très sportif, Anne. C'est comme si vous continuiez à soutenir que la portière de Christian Ranucci était bel et bien bloquée !

Si vous voulez bien répondre à celà ...

viewtopic.php?t=12065&postdays=0&postorder=asc&start=15



je comprendrai peut-être mieux edoh
Citation :
Souvenez vous du sujet : pourquoi aucun des avocats ne fut présent le 27 décembre 1974 ? Curieux quand même... Et vous, vous foncez bille en tête vers une erreur du juge, une maladresse peut être volontaire.
Le sujet est là et non ici :

viewtopic.php?t=12220&postdays=0&postorder=asc&start=90

Vous dites d'ailleurs en avoir fini de vos réflexions sur ce post édité par vous-même.

J'avoue avoir du mal à capter m???:
Citation :
A mes yeux, celles et ceux qui écartent cette piste là d'un simple revers de la main commettent une gravissime erreur
Vous appelez cà une piste ? Etes-vous sérieux ? :shock:

Rassurez-vous, la gravissime erreur comme vous dites, a déjà été commise il y a 33 ans passés.


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Message non luPosté :23 oct. 2009, 23:55 
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Et bien voilà !!! Enfin un peu de mordant !
Je vais vous dire, Anne. La piste de la culpabilité, comme la piste de l'innocence, doit être étudiée, et à fond ! Si j'étais convaincu de l'innocence de Christian Ranucci (ou si j'étais convaincu du contraire), je ne participerais pas à ce forum. C'est le DOUTE au sujet de cette affaire qui m'incite à me documenter, à participer à des discussions, à prendre des contacts (ou essayer en tous cas) avec des personnes ayant connu cette affaire de près. Mais point trop n'en faut quand même car nous nous apercevons très vite que celles ci peuvent manquer d'objectivité. Et c'est ce même DOUTE qui me ferait appuyer une nouvelle demande en révision(vous avez ainsi la réponse que j'ai pu donner au sondage) de ce procès.
Et je trouve (mais cela reste mon opinion personnelle) que trop de participants à ce forum y viennent avec leurs certitudes ; j'ai même parfois l'impression qu'ils ne retiennent que ce qui vont dans leur sens, et rejettent tout ce qui pourrait les contrarier.
Un exemple : je reprends celui de la portière. Etait elle bloquée ou non ? Je connais un "innocentiste" convaincu qui avait plaisir à parler de cette portière soi disant bloquée pour discréditer les témoignages Aubert. Puis vint le livre de Gérard Bouladou qui fit une assez belle démonstration (le reconnaissez vous ?) qu'elle n'était probablement pas bloquée. Depuis, pour cet innocentiste, la portière n'est qu'un détail ; cela vaut même pas la peine qu'on en parle !
Et voilà ce qui est à craindre pour ce forum (pour reprendre les questions de Ludivine) ; le manque d'objectivité qui ne peut à mon avis pas conduire à la vérité. Il y a 35 ans, les enquêteurs ont assurément retenu que ce qui allait dans le sens de la culpabilité. Aujourd'hui, sur ce forum, des personnes ne retiennent que ce qui va dans le sens de l'innocence.
Comme aujourd'hui, sur ce forum, des personnes n'hésitent pas à charger lourdement (et à juste titre) les enquêteurs et le juge d'instruction, et à épargner plus ou moins la défense qui fut purement et simplement à la ramasse jusqu'au procès. Je trouve que ce n'est pas équitable et que cela peut finir par tuer ce forum.
Tout est compliqué dans cette affaire... TOUT. Ce n'est pas blanc ou noir. Il n'y a pas d'un côté les uns qui disent la vérité et les autres qui ne font que mentir. D'où la nécessité de prendre tout en compte, y compris ce qui nous contrarie. Voyez par exemple... Un simple détail, une simple question et je vous mets au défi d'y répondre avec certitude : quand Jean François Le Forsonney a t-il rencontré Madame Mathon pour la première fois ? Comment s'est passé leur rencontre ? Fut ce un tête à tête ? Même sur des questions aussi peu importantes, on n'arrive pas à avoir une réponse claire !
J'en appelle donc à la vigilance de chacun (mais pour qui se prend il celui là) ;

Avec un tel message, si ma candidature à un poste de modérateur ne vient à l'idée de personne, je n'y comprends plus rien...


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Message non luPosté :24 oct. 2009, 00:16 
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Citation :
Et bien voilà !!! Enfin un peu de mordant !
Je vais vous dire, Anne. La piste de la culpabilité, comme la piste de l'innocence, doit être étudiée, et à fond ! Si j'étais convaincu de l'innocence de Christian Ranucci (ou si j'étais convaincu du contraire), je ne participerais pas à ce forum. C'est le DOUTE au sujet de cette affaire qui m'incite à me documenter, à participer à des discussions, à prendre des contacts (ou essayer en tous cas) avec des personnes ayant connu cette affaire de près. Mais point trop n'en faut quand même car nous nous apercevons très vite que celles ci peuvent manquer d'objectivité. Et c'est ce même DOUTE qui me ferait appuyer une nouvelle demande en révision(vous avez ainsi la réponse que j'ai pu donner au sondage) de ce procès.
Et je trouve (mais cela reste mon opinion personnelle) que trop de participants à ce forum y viennent avec leurs certitudes ; j'ai même parfois l'impression qu'ils ne retiennent que ce qui vont dans leur sens, et rejettent tout ce qui pourrait les contrarier.
Un exemple : je reprends celui de la portière. Etait elle bloquée ou non ? Je connais un "innocentiste" convaincu qui avait plaisir à parler de cette portière soi disant bloquée pour discréditer les témoignages Aubert. Puis vint le livre de Gérard Bouladou qui fit une assez belle démonstration (le reconnaissez vous ?) qu'elle n'était probablement pas bloquée. Depuis, pour cet innocentiste, la portière n'est qu'un détail ; cela vaut même pas la peine qu'on en parle !
Et voilà ce qui est à craindre pour ce forum (pour reprendre les questions de Ludivine) ; le manque d'objectivité qui ne peut à mon avis pas conduire à la vérité. Il y a 35 ans, les enquêteurs ont assurément retenu que ce qui allait dans le sens de la culpabilité. Aujourd'hui, sur ce forum, des personnes ne retiennent que ce qui va dans le sens de l'innocence.
Comme aujourd'hui, sur ce forum, des personnes n'hésitent pas à charger lourdement (et à juste titre) les enquêteurs et le juge d'instruction, et à épargner plus ou moins la défense qui fut purement et simplement à la ramasse jusqu'au procès. Je trouve que ce n'est pas équitable et que cela peut finir par tuer ce forum.
Tout est compliqué dans cette affaire... TOUT. Ce n'est pas blanc ou noir. Il n'y a pas d'un côté les uns qui disent la vérité et les autres qui ne font que mentir. D'où la nécessité de prendre tout en compte, y compris ce qui nous contrarie. Voyez par exemple... Un simple détail, une simple question et je vous mets au défi d'y répondre avec certitude : quand Jean François Le Forsonney a t-il rencontré Madame Mathon pour la première fois ? Comment s'est passé leur rencontre ? Fut ce un tête à tête ? Même sur des questions aussi peu importantes, on n'arrive pas à avoir une réponse claire !
J'en appelle donc à la vigilance de chacun (mais pour qui se prend il celui là) ;

Avec un tel message, si ma candidature à un poste de modérateur ne vient à l'idée de personne, je n'y comprends plus rien...
Nous avons la chance de disposer d'une partie du dossier pénal, étudiez-le, dépiautez-le comme je l'ai fait de mon côté mais DE GRÂCE, laissez les écrivains de côté ... !

Je vous signale en plus que nous pratiquons avec allégresse le hors-sujet !

Initialement, Ludivine demandait les documents ramenés lors des visites sur les lieux ... on en est loin là toung:
A quand votre petit film ? :roll:

Quant à votre promo de modo, mettez en ligne un sondage et attendez le résultat :mrgreen:


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Message non luPosté :07 mars 2013, 01:39 
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il existe d'autres pistes négligées, il m'est permis de penser que l'enlèvement et le meurtre de la fillette sont prémédités, par un homme du voisinage, habitant le quartier ou un quartier de proximité, qui ne frappe pas hasard et qui ne laisse rien au hasard. Il observe bien les enfants et leurs habitudes, il est avenant et donne une image de quelqu'un de sociable. Il se peut qu'il soit père de famille. Je me suis tourné alors sur l'affaire de Vincent Galardo, et plus récemment sur les infanticides d'Isère (Ludovic Janvier), dressant le portrait d'un homme seul, qui tuent des enfants dans des cités populaires. Il y a toujours enlèvement puis meurtre, les survivantes de Michel Fourniret, ont dit de lui que son caractère antisocial ne se réalise que dans la résistance de ses victimes. En d'autres termes, plus la victime lui résiste, plus il la malmène. Il loue la féminité pour mieux la bafouer ensuite. Il encense la virginité de ses proies (MSP) tandis qu'il leur vole éhontément.


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Message non luPosté :07 mars 2013, 01:53 
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Bon, c'est dit, Blackphénix33, vous faites une fixette sur "Fourniret" ok c'est votre droit, cependant il n'a pas été reconnu et mis hors de cause pour l'affaire qui nous occupe.

Avez-vous la possibilité d'envisager un autre quidam ? (surtout pas Heaulme hein !) :mrgreen:

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Message non luPosté :07 mars 2013, 09:22 
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en même temps c'est ma thèse en temps qu'écrivain, désolé si elle ne fait pas adhérer beaucoup de monde^^

dans l'histoire des tueurs en série français, c'est le seule qui soit connu dont le profil collerait, ceci dit il peut s'agit d'un tueur inconnu Anne. Je ne dis que la thèse de Fourniret est forcément la vérité mais qu'elle colle davantage que C. Ranucci, ce qui est une tout autre nuance.

Il y a eu 10 disparitions d'enfants en Isère, post ranucci. Et personne n'y a fait le lien, et très peu parle d'un tueur en série, car bien trop car trop cartésiens en france, on en parle que quand on les coince.

Mais dans ces affaires tombées sous le joug du silence et de l'oubli parfois, la souffrance et le deuil impossible est là.




25.05.1980 Philippe PIGNOT

13 ans, disparu à la Morte. (38).
Né le 03.08.1966. Il habitait Martigues ( Bouches du Rhône).
Couleur des cheveux : chatain foncé
Couleur des yeux : marron
Taille : non renseignée
Sexe : masculin
Signes particuliers : néant


17.03.1983 Ludovic JANVIER

Il est né le 22 octobre 1976.
Il a disparu à Saint-Martin-d'Here (à quelques kilomètres de Grenoble). Il avait alors 6.5 ans.
Parmi les signes distinctifs, il possède un grain de beauté dans le dos (épaule).

En 2009, Ludovic Janvier a aujourd'hui 33 ans.

Alors qu'il est parti avec ses deux frères acheter un paquet de cigarettes pour ses parents dans un bureau de tabac situé à une centaine de mètres de chez eux. Il était en compagnie de ses frères lorsqu'ils ont été accostés par un homme qui connaissait leur nom.

Il est enlevé par un individu que plusieurs témoins vont décrire avec précision : d'une taille moyenne, un peu enveloppé, il était habillé d'un bleu de travail, avait des chaussures de sûreté à fermeture Eclair et un casque de moto sur la tête. "Il avait l'air très gentil. Du coup, aucun de mes enfants ne s'est méfié de lui quand il leur a demandé de l'aider à chercher son chien", raconte la mère de Ludovic, qui reste persuadé que son fils est toujours vivant aujourd'hui.

10.07.1983 Grégory DUBRULLE (Retrouvé vivant)

Gregory Dubrulle, 8 ans, a été enlevé en bas de son domicile, rue Adrien Ricard à Grenoble. C'est le seul qui sera retrouvé vivant, un jour plus tard, dans une décharge Grégory est retrouvé dans une décharge près de Pommiers, au col de la Placette. Il a été laissé pour mort dans une décharge publique par son ravisseur. A survécu. Il était gravement blessé à la tête. (le crâne fracassé).

Son ravisseur l'a fait monter de force dans une Mercedes Blanche ou Marron suivant la source.

L'enfant ne pourra fournir d'informations suffisamment précises pour identifier son ravisseur.

EN 2009, il a 34 ans.

27.06.1985 Anissa OUADI

C'est période de vacances. Alors qu'elle joue en fin d'après-midi au pied de son immeuble HLM, situé rue Paul Cocat à Grenoble, elle disparaît aux alentours de 17h30. A 19 h 30, un orage éclate. Ses soeurs s'aperçoivent qu'elle a disparu. Elle a 5 ans. Son corps sera retrouvé dans l'Isère, au barrage de Beauvoir. L'autopsie révèle qu'elle a été étranglée, sans subir de violences sexuelles.

Elle est retrouvée le 09.07.1985 au barrage de Beauvoir (Isère)

08.07.1987 Charazed BENDOUIOU

Elle est née le 25.01.1977.
C'est jour de marché, ce 08.07.1987. et c'est période de vacances.
Elle allait à l'école Jean Rostand à Bourgoin.
Elle a disparu au pied de son immeuble à Bourgoin Jallieu Grenoble (38) entre 13h00 et 15h00 après être descendue pour jeter le contenu de la poubelle domestique. Elle a été vue pour la dernière fois dans son quartier de Champ-Fleuri, bâtiment 'les Tilleuls". cheveux bruns frisés et aux yeux noirs, avait demandé à sa mère la permission la permission de jouer en bas de leur immeuble, situé dans la zone HLM de Champ-Fleuri dans la banlieue de Bourgoin. Sage et raisonnable, elle est réputée dans le quartier pour son joli sourire et pour sa gentillesse. Du coup, sa mère n'hésite pas à la laisser sortir seule. A condition qu'elle descende la poubelle. Un carton rempli d'ordures qu'elle doit rapporter après l'avoir vidé. Charazed ne réapparaîtra jamais. Malgré les recherches de sa famille, puis de la police qui va hésiter pendant de longues heures avant de ratisser le quartier à partir de 18h30. Seule certitude : elle est bien arrivée jusqu'aux poubelles situées au sous-sol de l'immeuble, puisque le carton d'ordures est retrouvé dans un container.

Elle était âgée de 10 ans à la date des faits.

Une association N'oubliez pas Charazed a été créée par la famille afin de maintenir un état de veille autour de leur fille.

Quelques jours après la disparition de Charazed, les gendarmes reçoivent un coup de téléphone anonyme d'une femme qui balance le signalement d'un de ses amis qui l'a appelé pour s'accuser de l'enlèvement de plusieurs fillettes dans la région : un homme de 44 ans, qui aurait fait son service militaire pendant la guerre d'Algérie. Les enquêteurs vont alors interroger l'armée, qui identifie 20 anciens d'Algérie correspondant à ce profil. Mais seulement une dizaine seront interrogés. Autant dire que cette piste n'a pas vraiment été étudiée.

En 2009, elle aurait 32 ans aujourd'hui.

03.08.1988 Nathalie BOYER

Nathalie Boyer disparaît également près de son domicile. Elle habite Villefontaine près de Bourgoin Jallieu. Seul signe particulier : elle paraît plus jeune que son âge. Elle disparaît lors d'une promenade. Le lendemain, son corps est découvert par un cheminot près de la voie de chemin de fer, à Saint-Quentin-Fallavier.

Brune de 15 ans, d'origine réunionnaise, sera retrouvée égorgée le lendemain.

05.08.1990 Rachid BOUZIAN

Le corps de Rachid Bouzian, 8 ans, est retrouvé dans un garage souterrain à Echirolles. Il avait disparu depuis 48 heures.
Il est environ 19h30, l'enfant de 8 ans part jouer au pied de son immeuble HLM, allée du Vivarais à Echirolles. L'enfant avait été vu par son père pour la dernière fois vendredi vers 19H30 au pied de l'immeuble HLM qu'il habitait, allée du Vivarais.
« Il jouait dans la cour en bas, en chaussons. A 20h00, nous avons commencé à manger sans lui avec les autres enfants mais ma femme est partie le chercher. Nous l'avons rejointe peu après. A 20heures, sa mère descend le chercher et ne le trouve pas. La famille part à sa recherche, la police intervient à 22h30.

Dimanche 5, dans un box d'un garage collectif de l'immeuble « La Convention », garage souterrain situé à 200 mètres de son domicile, on découvre le corps de Rachid roulé dans une couverture. Il a été violé avant d'être tué.

La porte du garage collectif où l'enfant a été retrouvé était en panne depuis deux jours, bloquée dans la position ouverte. L'agresseur de Rachid pourrait être un habitant de ce quartier ouvrier qui avait connaissance de la panne, car en temps normal l'entrée se fait au moyen d'une carte magnétique, estime-t-on de source proche de l'enquête.

Un homme du quartier est arrêté ; condamné à la perpétuité, Karim Katefi décédera en prison. A l'époque, la justice n'avait pas enquêté plus avant, notamment pour savoir s'il pouvait être mis en cause dans d'autres affaires. La cellule Mineurs38 va donc rouvrir le dossier.

15.04.1991 Sarah SIAD

C'est jour de marché. Période de vacances. Enlèvement de Sarah Siad, 6 ans, à Voreppe, commune située au nord de Grenoble. le 15 avril 1991.

Elle disparaît entre 18 et 19 heures. Elle sera retrouvée violée et étranglée le lendemain, dans un bois, à 200 mètres de son domicile.

Des mouchoirs pliés autour de l'enfant étranglée sont les seuls indices exploitables. Une empreinte digitale est aussi disponible dans l'affaire Siad, retrouvée sur un paquet de mouchoirs jetables.

Rapprochement très probable avec le crime de Saida BERCH.

15.04.1991 Sarah SIAD

19.07.1996 Leo BALLEY

Il est né le 04.10.1989

Il était âgé de 6 ans au moment de sa disparition qui a eu lieu le vendredi 19 juillet 1996 entre 17 et 19 heures alors qu'il se trouvait en compagnie de son père au Lac Fourchu dans le massif de Taillefer (38).

Au moment de sa disparition, deux incisives lui manquaient sur la mâchoire supérieure.
Il a échappé à la surveillance de trois amis de son père. Il était parti en randonnée avec son père. Ce dernier plantait la tente près du lac Fourchu. Une mince piste sur une BX immatriculée du 13 des Bouches-du-Rhône.
En 2009, il aurait 23 ans.

26.11.1996 Saîda BERCH

En ce jour de marché, (c'est un Dimanche) la fillette de 10 ans disparaît aux environs de 16 h 30 alors qu'elle se rend de son domicile, à Voreppe, au gymnase de l'Arcane, situé à une centaine de mètres. Mardi 26, son corps est découvert au bord d'un canal à Voreppe. Elle a été étranglée, vraisemblablement dans l'eau. Le médecin légiste ne révèle aucune trace de violences sexuelles.

Non loin du corps de la petite Berch, un magazine pornographique a été retrouvé permettant peut-être un jour de retrouver d'autres albums chez un suspect.

Rapprochement très probable avec le crime de Sarah SIAD.

Pour ceux qui me disent que l'homme au pullover rouge, le tueur en série n'est qu'un mythe ils n'ont qu'à se pencher sur cette vague infanticide horrible. Je ne pense pas que les analogies soient anodines... innocentes.


Tout d'abord plusieurs de ces enfants sont d'origine immigrée et ils vivaient dans des logements HLM.
Souvent, ils ont disparu en fin d'après-midi, juste à côté de leur domicile.
De plus, le mode opératoire est souvent identique, avec des traces de strangulation.
Et les corps sont retrouvés non loin des lieux de leur disparition.
Les victimes sont des enfants de préférence bruns d'un très jeune âge et qui colle avec la quête abjecte et mariale de Michel Fourniret qui se définit comme imperméable au remords et aux sentiments humains et qui part tuer comme s'il chassait. Ses victimes vierges, il les appelle des MSP (membranes sur pattes, référence à l'hymen féminin).

Il y a une mis en scène, les victimes de L'Isère sont pas retrouvées pour certaines et pour la plupart dans des lieux atypiques, une grotte, un garage souterrain, une voie ferrée, un massif, un bois, un canal, une décharge publique, une grotte, un barrage...

Avec ce que nous connaissons de l'ogre des Ardennes, les ressemblances sont trés frappantes, surtout que ce tueur effroyable se sert toujours de la ruse et de la gentilles pour enlever les personnes dans son véhicule, avant de parachever son scénario macabre du petit chaperon rouge.

Qu'est-ce qu'on voit dans l'affaire de Marie Dolorès, c'est une fille issu d'un milieu populaire, vivant dans une cité HLM, qui a été enlevé prés de son domicile et qui a été retrouvé assassiné dans une champignonnière. Tous ces éléments sont à mes yeux plus que troublants, d’autan plus qu'au moment de l'enlèvement de la fillette, Mr Fourniret possède le même véhicule (peugeot 304) que Ranucci. C'est l'assassin lui même qui déclare être passé à Marseille prés de l'étang de Berre et qui rétracte ses dires. C'est curieux d'autant plus que c'est un bon joueur d'échec qui adore jouer au chat et à la souris avec la justice et qui ne parle réellement que lorsqu'on a des billes...


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Message non luPosté :07 mars 2013, 14:44 
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Si c'est votre thèse alors que vous n'avez aucune preuve à propos de notre affaire, il m'apparaît nécessaire de changer le titre de votre futur ouvrage, vous croyez pas ?

Vrai que ce n'est que mon avis. cool:

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Message non luPosté :07 mars 2013, 16:01 
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Bonjour Blackphenix,
Il me semble que vous écartez pas mal d'indices.
Fourniret n'a jamais poignardé ses victimes avérées. Il me semble que cette saleté le dégoûtait.
Il a seulement chassé des femmes.
Les filles devraient être vierges, mais pas d'enfants prépubertaires.
Vous pouvez avoir raison que les disparus d’Isère sont peut-être des victimes de l'homme au POR, mais je ne vois aucune connexion avec Fourniret.

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« Si tu diffères de moi, frère, loin de me léser tu m'enrichis. »
Antoine de Saint-Exupéry


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Message non luPosté :08 mars 2013, 01:05 
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je vois ce que je peux excuser que beaucoup ne connaissent pas bien encore le palmarès criminel de Michel Fourniret, aussi dois le mettre ici, pour que les choses soient le plus claires possibles dés le départ : ceci est probablement ce que l'on sait de son parcours, le reste nous est totalement inconnu.

Joueur d'échecs et passionné par la littérature, il est décrit comme intelligent, citant Dostoïevski, Rilke, Camus. Il sert dans les commandos de l'Air en Algérie14 puis se tourne vers des métiers techniques et devient ouvrier-fraiseur et menuisier.

Il se marie en 1964 et a son premier enfant. En 1967, première condamnation à de la prison avec sursis pour agression sur mineures. Sa femme demande le divorce. En 1970, il se remarie, mariage qui sera suivi de la naissance d'un fils puis de jumelles.

Entre 1966 et 1973, Michel Fourniret est condamné pour des faits de voyeurisme et de violence14 commis à Nantes et à Verdun15. Il a été incarcéré le 25 mars 1984 pour une dizaine d'agressions et viols sur mineurs en région parisienne et le 26 juin 1987, il est condamné par la cour d'assises de l'Essonne à cinq ans d'emprisonnement fermes, condamnation assortie de trois ans de mise à l'épreuve15. Entre-temps sa seconde épouse a demandé le divorce.


Isabelle Laville, jeune femme de 17 ans, disparue à Auxerre le 11 décembre 1987 alors qu'elle revenait du collège19. Son corps a été découvert en juillet 2006, 19 ans après les faits, au fond d'un puits à Bussy-en-Othe dans la campagne auxerroise après des recherches de la gendarmerie sur quelques indications de l'emplacement données par Fourniret. La gendarmerie a dû procéder à un déblaiement sur 30 mètres de profondeur, le puits ayant entretemps été comblé par la commune. Ce meurtre fut un temps attribué à Émile Louis, autre tueur en série de la région14.
Fabienne Leroy, jeune femme de 20 ans, disparue à Chalons-en-Champagne, dont corps fut retrouvé plus tard dans des bois environnants; Elle avait été violée et tuée par balle.
Jeanne-Marie Desramault - jeune étudiante de 22 ans. Elle a disparu le 18 mars 1989 à Charleville-Mézières et son cadavre fut retrouvé sur la propriété de Fourniret sur indication de ce dernier. Fourniret l'avait rencontrée dans le train entre Paris et Charleville-Mézières et avait avec sa femme réussi à l'attirer chez lui15.
Élisabeth Brichet - une jeune belge de 12 ans. Elle a disparu de Saint-Servais (près de Namur) le 20 décembre 1989. Le couple l'aurait repérée alors qu'elle se rendait au domicile d'une amie et aurait attendu qu'elle en ressorte. Prétextant que leur bébé était malade, lui et son épouse ont demandé à la fillette de les accompagner chez un médecin. Après l'avoir violée, il la tuera 36 heures plus tard chez lui20. On a longtemps cru que son enlèvement était le fait de Marc Dutroux, jusqu'à ce que Fourniret mène la police sur le lieu où il l'avait enterrée, dans sa propriété de Sautou.
Natacha Danais - jeune fille de 13 ans, disparue le 24 novembre 1990 à Rezé dans la banlieue de Nantes. Fourniret et son épouse s'étaient rendus à Nantes ce jour-là, Fourniret devant répondre à une convocation du tribunal. À la sortie de l'audience, le couple croise la fillette sur le parking du centre commercial "Atout Sud" et l'enlève21,15 Le corps de l'adolescente est retrouvé quelques jours plus tard, poignardé, dans les dunes de Brem-sur-Mer15 à 70 km de Nantes. À l'époque, Jean Groix, vétérinaire et militant breton, fut soupçonné. Il habitait en face du domicile de la fillette qu'il connaissait et possédait une fourgonnette blanche similaire à celle de Fourniret, telle que l'avait décrite la sœur de Natacha. Il sera incarcéré à la suite de la découverte fortuite, lors d'une perquisition dans son cabinet pour l'affaire Danais, de trois Basques qu'il hébergeait, membres supposés d'ETA ; Jean Groix s'est suicidé en prison quelques semaines après son incarcération.
Farida Hamiche, compagne de Jean-Pierre Hellegouarch, ancien compagnon de cellule de Fourniret. Ce dernier la tua en 1990 pour mettre la main sur une partie du magot du truand, faisant porter le chapeau du détournement à Farida Hamiche. Il acheta son château dans les Ardennes avec l'argent tiré de ce magot. Le corps de la victime n'a pas été retrouvé et l'enquête se poursuit.
Céline Saison, jeune femme de 18 ans qui disparut en 2000 à Charleville-Mézières alors qu'elle venait de passer une épreuve du bac15. Son corps fut retrouvé en Belgique.
Mananya Thumpong, jeune fille de 13 ans, française d'origine thaïlandaise qui disparut le 5 mai 2001 à Sedan alors qu'elle revenait de la médiathèque15. Ses ossements ont été retrouvés en Belgique, dans le bois de Nollevaux, à une trentaine de kilomètres de Sedan22.
Lors de l'arrestation de Michel Fourniret en Belgique le 26 juin 2003 et avant les aveux de son épouse, Monique Olivier, l'enquête belge s'orientait vers d'éventuels autres rapts d'enfants. Des policiers français travaillant sur la disparition d'Estelle Mouzin étaient alors venus interroger Fourniret en Belgique mais sans éléments concluants. Estelle Mouzin, 9 ans avait disparu 6 mois plus tôt, le 9 janvier 2003 à Guermantes (Seine-et-Marne).

En 2006, le procureur de Charleville-Mézières a indiqué avoir communiqué des éléments à verser au dossier d'Estelle Mouzin, instruit au tribunal de Meaux25. Ces éléments portent essentiellement sur la personnalité de Fourniret, "compatible" avec l'enlèvement d'Estelle Mouzin. Une cassette vidéo avec un enregistrement d'un reportage télévisé sur sa disparition avait été trouvée au domicile de Fourniret ainsi que des photos de la fillette sur son ordinateur.

Depuis sa sortie de prison en 1987 et pendant 17 ans, Michel Fourniret n'a jamais été inquiété par la justice ou la police. Cela peut s'expliquer par plusieurs raisons15 :

La plupart des affaires criminelles qui lui sont aujourd'hui imputées n'avaient pas été reliées entre elles.
Les crimes ont été commis des deux côtés de la frontière franco-belge.
Les crimes ont été commis à des endroits parfois très éloignés les uns des autres (Yonne, Nantes, Ardennes).
Il tue de différentes façons, donc n'est pas "classé" comme tueur en série.
Certains de ses crimes sont potentiellement attribués à d'autres (Dutroux en Belgique, Émile Louis dans l'Yonne).
Il arrive à donner une bonne image de lui auprès de son entourage. Il avait ainsi réussi à obtenir un poste de surveillant dans une école belge, 6 mois avant son arrestation.

En France, lors de l'enquête administrative ouverte sur des dysfonctionnements judiciaires dans le traitement des "Disparues de l'Yonne ", il n'a pas été démontré d'erreurs dans le traitement policier et judiciaire de la disparition d'Isabelle Laville en 1987 qui avait entraîné dans les jours suivant sa disparition, d'importantes recherches. Mais l'avocat de la famille Laville déplore que l'on n'ait pas enquêté auprès des délinquants sexuels de la région ce qui aurait permis d'interroger Michel Fourniret.


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