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Message non luPosté :21 avr. 2005, 15:14 
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Donc vous êtes en train de dire que Mme Mathon a parlé du pull over rouge à Mme Mattéi et que Mme Mattéi, ayant menti sur le fait qu'elle affirme avoir vu cet homme depuis sa fenêtre et lui avoir parlé, aurait brodé sur l'invention de sa fille en rajoutant qu'il portait donc un pull rouge ?

Mais alors, comment se fait-il que M. Martel, et les filles agressées de l'autre cité parlent elles aussi d'un pull over rouge ras du cou ? Sans doute Mme Mattéi, prévoyant par voyance ou divination que Mme Mathon allait lui parler d'un pull rouge un an après, a transmis lors de la confrontation avec Ranucci, lorsqu'elle croise M. Martel (qu'elle appelle M. Martin) l'histoire du pull rouge, qui lui-même le transmet aux deux filles, ou alors le contraire on ne sait plus.

Donc finalement le pull rouge est une invention de M. Martel, une invention des deux filles de Saint-Loup elle même née de l'invention de la fille de Mme Mattéi par divination du fait que Mme Mathon allait parler d'un pull rouge parce qu'on a parlé d'un pull rouge au cours de la procédure.

Est-ce que j'ai bien compris ?

Le problème de Gérard Bouladou, c'est qu'il doit éliminer le pull rouge dans deux témoignages distincts, qui n'ont rien à voir l'un avec l'autre. Alors pour se faire on minimise là, on minimise ici, et on dit : il n'y a pas de lien. Hélas, le pull est rouge, on ne voit que lui.

Le problème c'est que le lien a été fait par l'enquête. Et que Mme Mathon ne fait que remonter ce qui a été mis en place par l'enquête.


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Message non luPosté :21 avr. 2005, 15:27 
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Je dis simplement qu'elle a pu en parler; non pas qu'elle en a parlé.


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Message non luPosté :21 avr. 2005, 15:34 
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Et comment se fait-il que le pull rouge raccorde avec les témoignages Martel et C..., si tout est faux ?


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Message non luPosté :21 avr. 2005, 15:54 
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Et comment se fait'il gihel que le type décrit par matteï fasse ...1m68, que ranucci en fasse 1,75 mais que le POR soit trop grand pour celui-ci (c'est écrit partout ...trop grand ,pas trop large, gihel)


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Message non luPosté :21 avr. 2005, 19:16 
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Citation :
planquer un couteau ds un tas de tourbe parceque que le couteau ne plait plus, pardon mais faut être space, le couteau il le ramenait chez lui et il le rangeait au fond d'un placard.

pourquoi a t'il désigné l'endroit ou était planqué ce couteau?
lors de la reconstitution, il s'est pas trompé pour montrer cet endroit.

enfin bon, moi quand des affaires me plaisent plus, je les bazarde pas dans la nature.

C'est poubelle!
La question n'est pas véritablement celle-ci. Il aurait, paraît-il, montré où et comment il avait jeté le couteau lors de la reconstitution.

Personnellement je me pose beaucoup de questions.

Dans ses aveux que raconte-t-il ? :

" Je suis retourné sur la route après avoir remis le couteau dans ma poche si mes souvenirs sont exacts. Je me suis remis au volant de ma voiture et, après un parcours, je me suis engagé dans la piste qui donne accès à la galerie. Le long de cette piste se trouve une espèce de place où est étalée de la tourbe. C'est à cet endroit que je me suis débarrassé du couteau. Je l'ai jeté à terre et j'ai donné un coup de pied dedans."


Pour être recevable, la reconstitution doit reproduire ce qui s'est passé réellement.

Donc, si l'on suit les aveux, il cache le corps en coupant des branches, il remet le couteau dans sa poche et il remonte dans sa voiture. Par quel côté remonte-t-il dans sa voiture ? Les aveux n'en font pas mention. Ils sont paraît-il étayés.

Et donc il redémarre avec la roue qui frotte et il vient sur le terre-plein, qu'il ne connaît pas. La reconstitution doit donc se faire avec la voiture, qu'on amène sur le terre-plein.
Et Ranucci doit expliquer comment il est sorti de sa voiture. Il doit indiquer par quelle porte il est sorti.

Il doit indiquer de la même façon au juge pourquoi tout d'un coup il décide de sortir de sa voiture. Qu'est-ce qui lui prend ? Pourquoi il a décidé à ce moment là, ni avant, ni après, de se débarasser de son couteau. Pourquoi il n'a pas voulu réparer sa roue sur le terre-plein. Est-ce que tout cela figure dans la reconstitution ? Je n'en sais rien.

Une fois qu'il a jeté son couteau, parce qu'il ne suffit qu'il indique où il a jeté son couteau, ça on le sait puisque les gendarmes l'ont retrouvé SANS RANUCCI, plutôt que l'endroit, c'est la façon dont Ranucci se débarasse du couteau qui nous intéresse. La reconstitution mentionne donc la façon dont Ranucci a enfoncé d'un coup de pied le couteau dans la tourbe, avec quelle main il l'a jeté, avec quel pied il l'a enfoncé et de quelle façon.

Si tout cela ne figure pas, on ne peut rien dire, même pas que Ranucci a indiqué l'endroit, puisque les enquêteurs forcément le connaissent. Ce que la reconstitution doit permettre de vérifier, c'est la cohérence des aveux.
Comment il a procédé pour faire tous les gestes qu'on lui prête.

Alors je suppose que sur le terre-plein, une fois descendu de voiture pour jeter le couteau, Ranucci a repéré les lieux que forcément il ne connaît pas. On ne s'enfonce pas dans cet espèce de chemin creux étroit qui fini par un tunnel sombre et très peu encourageant, sans y avoir été jeter un oeil pour décider de faire demi-tour.

Donc sur la reconstitution figurent bien les gestes de Ranucci qui indique précisément comment il est descendu à pied pour repérer le tunnel et comment il a décidé, et pour quelles raisons, de mettre sa voiture en marche arrière et de descendre dans ce chemin relativement étroit pour s'enfoncer dans le noir.

La reconsitution indique encore, pour être valable, comment Ranucci a fait demi-tour, comment il a manoeuvré sa voiture pour rentrer dans le tunnel.

Ah bon. La reconstitution ne dit rien de tout cela ? Alors comment pouvez-vous affirmer que Ranucci a indiqué un emplacement que les enquêteurs connaissent déjà ? La reconstitution, si elle ne dit rien de tout ce qui est au-dessus ne vaut rien. C'est nada. On ne peut pas s'en servir. La reconstitution, c'est comme les aveux.



C'est poubelle.


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Message non luPosté :21 avr. 2005, 20:44 
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tant qu'a faire autant lui faire aussi mimer chaque geste quand il a cassé les branches a Lieu du crime, branche par branche
et puis aussi quand il a mis dezs branches et des pierres sous les roues dans la galerie
et puis comment il a pris la bouteille de visky et comment il l'a ouverte et comment il l'à bu
heureusement qu'il n'a pas avoué avoir pissé quelque part ,vous auriez sans doute voulu qu'on lui demande de refaire pour voir si c'est bien comme cà que ca s'est passé
avec vous les marchands de paier auraient vite fait fortune


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Message non luPosté :21 avr. 2005, 22:30 
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Il y'a des témoins de la reconstitution, M. GUAZZONE, le fils de M. RAHOU et tous les autres qui disent qu'à la demande de Mlle DI MARINO "Où avez-vous caché le couteau?", CR a entraîné Pierre GRIVEL qui était menotté avec lui, sur 20 mètres et a montré exactement l'endroit où les gendarmes l'avaient trouvé et qui est bien décrit dans le P.V de synthèse du capitaine GRAS.
Et l'adjudant BONNIN écrit à la fin de son P.V de découverte du couteau du 6 juin au soir : " Nous saisissons ce couteau que nous plaçons sous scellé n°8 et nous en portons mention à l'inventaire des pièces à conviction" ce qui correspond bien aux mentions qui sont portées sur l'inventaire.

Et il téléphone à Porte qui l'inscrit sur son procès-verbal de recollement des scellés.

Ce que vous ne savez pas parce que vous n'avez jamais fait de police, c'est qu'aucun procès-verbal décrivant un acte judiciaire ne commence et ne se termine à la même heure.
On décrit sur le même procès-verbal et dans la même mention des perquisitions qui durent des heures. L'heure du début de P.V ne correspond pas à l'heure de la fin de P.V.

Quand on fait une audition, l'heure de début du P.V ne correspond pas à l'heure de fin de P.V

Et quand on fait un P.V de recollement de scellés, on n'est pas tenu par des horaires. On est tenu par des horaires quand il y'a un début de garde à vue, quand il y'a des horaires d'audition, quand il y'a des heures de perquisition.
Pour un P.V administratif, qui n'a aucune valeur judiciaire puisqu'il n'entraine aucune conséquence sur le déroulement d'une garde à vue, il n'y a aucun horaire à respecter.


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Message non luPosté :21 avr. 2005, 23:12 
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Voici ce que dit à ce sujet Louis LAMBERT, dans sa bible en cours en 1974 (chacun a la sienne) « FORMULAIRE DES OFFICIERS DE POLICE JUDICIAIRE" à la page 27 , au sujet des heures portées sur les procès-verbaux :
« Cela étant. nous jugeons plus simple de conseiller à nos lecteurs (les policiers qui ont acheté son ouvrage) d’ajouter toujours l’heure à la date, en tête de leurs procès-verbaux quels qu’ils soient. Ils se conformeront d’ailleurs, ce faisant, à une instruction de la Direction de la Police judiciaire de la Sûreté nationale, du 17 février 1959, prescrivant de porter sur tous les procès-verbaux « l’heure à laquelle a commencé l’acte ».
Quant à l’heure à laquelle s’est terminé l’acte, elle n’a de sens que pour les auditions effectuées sous garde à vue, et nous conseillerons de ne la constater que sur les seuls procès-verbaux afférents à ces auditions. Comme le montrera plus loin notre formulaire, cela se fait par la formule: « Lecture faite par lui-même~ persiste et signe, à heure. », la mention de garde à vue apposée après la signature se bornant à constater, elle, la durée de l’audition, non les heures dans lesquelles elle s’est accomplie (cf. art. 64 C.P.P.). »
Il dit clairement qu'il n'est pas utile de marquer l'heure à laquelle se terminait un procès-verbal sauf pour les auditions.
Donc pour comprendre l'ajout de la mention du couteau sur le P.V de recollement il faut connaitre toutes ces notions.
Dire que parce que le couteau est mentionné sur un P.V commencé à 17 heures 30 veut dire que le policier avait le couteau entre les mains à cette heure là alors que les gendarmes commençaient à le chercher est une inepsie et dire que les gendarmes avaient le couteau depuis le 5 juin est une inepsie.
Pour prouver l'innocence de CR il faut raconter des inepsies.


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Message non luPosté :22 avr. 2005, 00:40 
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ineptie.

Le problème c'est que ça n'a pas de sens de toute façon.

Reprenons : L'inspecteur Porte commence à taper sa première liste à 17h30. Combien faut-il de temps pour taper la première liste : disons 10 minutes et on est très gentil puisqu'il se contente de recopier le PV de saisie en ne conservant que les pièces qui ont fait l'objet d'une mise sous scellés.

Et puis il commence à recopier la seconde liste, et la seconde liste recopie un PV que nous ne connaissons pas malheureusement, un PV établi par les gendarmes pour gage de saisie des pièces à convictions du 5, celles qu'ils ont transmis à la sûreté.

Il commence la seconde liste tout de suite après la première puisque nous savons maintenant que le crantage de la machine est le même : le papier n'a pas été retiré puis remis. Les deux listes ont été écrites dans la foulée contrairement à ce que veut nous faire croire d'ailleurs la commission de révision qui n'est décidément pas très curieuse ni regardante.

Donc il est 17h45, et nous sommes gentil, nous supposons qu'il tape avec deux doigts très lentement, même après 15 ans de carrière. L'inspecteur prend garde de noter : "de même suite", ce qui signifie au même moment...

Donc il recopie la seconde liste des scellés, ceux qui proviennent des fouilles autour de la champignonnière. Ce papier que vous dites purement administratif, ne l'est pas tant que cela puisqu'il est joint au dossier et qu'il porte un numéro de cote, il va servir à remettre les dits scellés au greffe du Tribunal de Grande Instance. C'est une pièce du dossier, comme les autres.
Et manque de bol, figure le couteau en pièce n°8 qui suit la pièce n°7, qui a été écrite au même moment.

Le papier est retiré de la machine après, quand il saute parce que l'inspecteur a écrit trop bas. Donc l'inspecteur le remet pour rajouter les deux mentions, dont l'une sépare les deux listes.

Alors après nous avoir dit que la seconde liste avait été écrite le lendemain, voilà qu'il faut reconnaître qu'elle a bien été écrite au même moment, mais que l'inspecteur aurait noté la chose par téléphone. Il est bien pressé.

Le problème, c'est que la description qui en est faite correspond mot pour mot à ce qui figure sur la fiche de scellé, la fameuse dont vous dites perpétuellement que je n'y comprends rien, ce qui est peut-être vrai, mais entre toutes ces manipulations, il faut avouer qu'il est effectivement fort difficile de s'y retrouver.

Donc l'inspecteur a du attendre, sa feuille dans la machine plus de deux heures qu'on veuille bien rédiger à Gréasque la fiche de scellé, puis qu'on transmette la description qui en est faite par téléphone, parce que on était soudain très pressé.

La vérité est sans doute plus simple que cette contorsion et je ne change pas de point de vue à ce sujet. La double liste indique bien que la sûreté a reçu le couteau avec les autres pièces découvertes dans la champignonnière le soir du 5. Donc découvertes le 5, ce que veut bien nousdire le gendarme, qui s'empresse de nous signaler que le pull n'a été saisi que parce qu'on avait découvert le couteau.

Il manque donc un PV à l'appel, celui rédigé par les gendarmes le 5 et qui établit la liste des objets saisis le 5. Celle-ci doit s'arrêter au chiffre 7.


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Message non luPosté :22 avr. 2005, 00:50 
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Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
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Il y'a des témoins de la reconstitution, M. GUAZZONE, le fils de M. RAHOU et tous les autres qui disent qu'à la demande de Mlle DI MARINO "Où avez-vous caché le couteau?", CR a entraîné Pierre GRIVEL qui était menotté avec lui, sur 20 mètres et a montré exactement l'endroit où les gendarmes l'avaient trouvé et qui est bien décrit dans le P.V de synthèse du capitaine GRAS.
Je note que vous ne répondez pas à ma question : a-t-on reconstitué la façon dont Ranucci était sorti de la voiture pour jeter son couteau ? Si on ne l'a pas fait, on peut m'expliquer en long en large et en travers comment Ranucci aurait entraîné telle personne ou telle autre sur dix, vingt ou cinquante mètres, cela ne résout rien. Puisque de toutes façons il n'apprend rien à personne, il n'était pas là quand on l'a deterré et on lui a dit où il se trouvait lors de la garde-à-vue. Et Guazzone, il passe son temps régulièrement avec Alessandra, donc maintenant, il sait dans quel camp il est, pas véritablement celui de l'objectivité. Excusez moi.

On ne comprend pas pourquoi Ranucci sort de la voiture, comment il jette le couteau pour qu'il s'enfonce et pourquoi il prend la décision de descendre en marche arrière dans ce trou à rat dont personne, strictement personne, encore moins quelqu'un qui vient d'assassiner avec une telle rage, irait se loger, encore moins pour réparer une roue.

Pour rentrer dans un tel cloaque, il faut connaître.


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