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Message non luPosté :07 avr. 2007, 19:07 
"webrider"

Il manque vraiment les minutes du procès... qu'on ait les débats dans leur intégralité...


A défaut de minutes, j'avais espéré que Pascal (je crois bien que c'est lui), qui me semble être le seul à avoir assisté au procès, pourrait nous donner des informations intéressantes. Je lui avais même envoyé un post dans ce sens. Mais il semble qu'il ne veuille pas en parler.


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Message non luPosté :07 avr. 2007, 19:57 
Citation :
qu'il soit l'arme du crime, c'est possible. Si ce n'était pas l'arme du crime, il n'aurait pas disparu des scellés.
Le contraire me semble bien plus probant. C’est parce que « les traces brunes » ne sont pas du sang, ou à minima, pas du sang de la fillette que ce n’est pas l’arme du crime. Si cette vérité venait à être connue, la culpabilité de Ranucci serait remise en cause et la manipulation policière évidente.


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Message non luPosté :07 avr. 2007, 22:35 
Citation :
[...]
Le contraire me semble bien plus probant. C’est parce que « les traces brunes » ne sont pas du sang, ou à minima, pas du sang de la fillette que ce n’est pas l’arme du crime. Si cette vérité venait à être connue, la culpabilité de Ranucci serait remise en cause et la manipulation policière évidente.
Il faudrait alors admettre la complicité du Dr Vuillet.


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Message non luPosté :07 avr. 2007, 22:41 
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Et pourquoi pas ! Du moins silence de sa part

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Message non luPosté :08 avr. 2007, 00:31 
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Citation :
[...]

Il faudrait alors admettre la complicité du Dr Vuillet.
Vous savez, un légiste qui ne donne pas l'heure approximative du décès de la victime, un légiste qui affirme que deux personnes ont le même groupe sanguin alors qu'il n'a pas déterminé les rhésus..., un légiste qui en somme ne fait que valider le point de vue des enquêteurs... est-ce pour cela qu'on le paie ?


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Message non luPosté :08 avr. 2007, 00:38 
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Citation :
[...]

Il l'a quand même déclaré à plusieurs reprises pendant deux ans !!!
1/ Plusieurs reprises ? Soyons précis, cinq fois en tout et pour tout :

a/ lors des aveux et de façon tout à fait incongrue et incompréhensible : on ne lui pose aucune question sur ce couteau qui est tout de même l'arme du crime. Non il sort un couteau de sa poche, comme par miracle et il donne quinze coups avec tout aussi miraculeusement. Ce n'est pas ce que j'appelle des aveux sérieux.

b/ le lendemain sans avocats quand il est encore dans le coltard on lui demande de reconnaître le couteau, en lui disant : de toute façon il est à vous puisque c'est vous qui avez indiqué où il était. Dans cette phase, il ne peut pas protester.

c/ six mois plus tard en décembre sans avocat (c'est une manie) on lui impose à nouveau cette vérité : il est à vous puisque c'est vous qui avez indiqué où il était. On ne peut pas l'avoir trouver par l'opération du saint-esprit n'est-ce pas ?

d/ j'oubliais les expertises psychiatrique : j'ai sorti le couteau, je l'avais depuis un an. Ah bon et comment se fait-il ? Pourquoi ?

Ranucci n'a pas signé cette chose qu'on ose appeler expertise. Et ce n'est évidemment corroboré par rien puisque aucun de ses camarades de régiment qu'on a interrogé ne dit qu'il avait un tel couteau (sauf trente ans après, c'est crédible...)

Mais on peut rétorquer que Ranucci se plaint qu'on n'a pas interrogé les bons. Ce n'est vraiment pas de chance.

e/ devant le Forsonney qui, selon les pressions plus ou moins fortes de telle ou telle partie dit une chose et une autre. Ce n'est pas clair du tout et en tout cas, Ranucci ne dit rien à Le forsonney quand au fait qu'il aurait acheté ce couteau là ou là, ou bien qu'on le lui aurait donné.

Vous n'avez aucun élément probant pour dire que ce couteau lui appartient puisque sa découverte résulte d'un malheureux rafistolage : on a trouvé le couteau le 5 et on l'a replanté le 6 pour faire croire à une "preuve parfaite". Donc le fait que c'est lui qui indiquerait son emplacement tombe et tout le reste s'écroule comme un château de carte.

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L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.


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Message non luPosté :08 avr. 2007, 00:47 
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Citation :
Quand Ranucci dit qu'il a été basculé, hypothèse pour plusieurs raisons invraissemblable, ces déclarations sont paroles d'évangile.
La logique de base est un évangile je suis désolé.

a/ On trouve un pull rouge dans la champignonnière

b/ La voiture de Ranucci a séjourné dans la même champignonnière peu après le meurtre et en tous cas, elle s'y trouvait à 17h, témoins à l'appui.

c/ Un homme a agressé des fillettes trois jours avant, il portait un pull rouge et M. Martel dit : c'est le même, exactement. On lui montre le pull et il dit : c'est le même. Il en est sûr.

Donc déduction simple : le même homme se trouvait le vendredi soir à la cité des Cerisiers et agressait des fillettes, et son pull se trouve dans la champignonnière à 1km5 de l'endroit où l'on retrouve une gamine qui s'est faite enlever.

Mais donc comment se fait-il que Ranucci se retrouve précisément dans ce tunnel ou se toruve le pull alors qu'il a été vu sur la nationale précisément où on a retrouvé le corps de la gamine.

Déduction logique et imparable : l'homme qui ne portait pas le pull rouge ce jour là a tué une gamine sur la route, a été se changer et a remis ses affaires mais pas le pull, a vu la voiture de ranucci et l'a conduit dans le tunnel et là y a laissé son pull.

Ce n'est pas que je trouve cette version plus vraisemblable ou quoi ou qu'est-ce, c'est qu'il n'y a pas d'autre possibilité pour expliquer comment il se fait que le pull d'un agresseur de fillettes en chef qui récidive d'un jour à l'autre se retrouve exactement au même endroit que la voiture de Ranucci.

Et vous pouvez retourner le problème dans tous les sens que vous voulez, vous vous heurterez toujours à ce même problème.

A moins de penser que M. Martel est taré ou acheté ou je ne sais quoi et qu'il mentirait ou qu'il aurait la berlue.

Mais des types qui agressent les gamines en pull rouge, il n'y en a pas dix. Il y en a un et en plus il conduit une simca 1100 qui n'est pas à lui selon moi.

Non tout cela est logique et ne souffre pas de contestation,


malheureusement j'allais dire.

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Message non luPosté :08 avr. 2007, 00:57 
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Citation :
Jayce : Et quand il dit que le couteau mêlé à cette affaire est à lui, c'est qu'il a été manipulé. Où est l'honnêteté des faits, franchement?
C'est évident qu'il y a dans cette affaire un problème d'honnêteté, je ne vous contredirai pas là-dessus.

Mais si on regarde les faits, on se dit que quelque chose cloche irrémédiablement :
- il n'y a que dans cette affaire qu'on ne demande pas à un assassin d'où provient son arme, et Gérard Bouladou vous l'a confirmé, lui l'a toujours fait et il s'étonne qu'on n'y ait pas songé. C'est un premier problème.

- il n'y a que dans cette affaire précisément où quelqu'un avouant où il a caché son arme on ne l'emmène pas sur les lieux. Même dans l'affaire Yann Piat (Dieu sait combien manipulée, confer les déclarations de Mitterrand à Elkabbach en 1993) on a posé la question quand on allait repêcher le revolver au fond de l'eau.

- il n'y a que dans cette affaire où le capitaine de gendarmerie vient nous expliquer qu'il a testé une poële à frire qui était déjà sur les lieux la veille, et qui raconte qu'il ne sait pas où chercher alors que c'est écrit noir sur blanc sur une pièce de procédure et qu'il est en contact radiotéléphonique avec ceux qui ont écrit les pièces de procédure en question. C'est quand même très fort. Comme complot, c'est digne des pieds nickelés.

- il n'y a que dans cette affaire où l'on se sert d'une poële à frire pour retrouver une arme dont on connaît précisément la position. Comme par hasard la poële était déjà la la veille.

- il n'y a que dans cette affaire où dès que l'on parle de l'arme du crime (une broutille) les avocats disparaissent comme par enchantement.

- il n'y a que dans cette affaire précisément où l'on rédige des PV qui décrivent des objets avant même de les avoir découverts.

Cela commence à faire beaucoup. Vraiment beaucoup.
Et vous avez raison : où est l'honnêteté là-dedans ?

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Message non luPosté :08 avr. 2007, 01:10 
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Vraiment, il a pas le bol ce Ranucci, tout ce qui peut le confondre ne sont que des pièges tendus par les accusateurs, avides de sang, protégeant on ne sait qui, du moment qu'il a porté un jour un pull-over rouge.
Je ne me moquerais pas de ces protections qui existent, et je vous rencoie à l'affaire Alègre (100 personnes disparues ou assassinées) et là, ça ne me fait pas du tout rire.

Dans l'affaire, il y a vraisemblablement une exécution programmée : celle de Vincent Gallardo. car là ce n'est pas un enlèvement sexuel, c'est uun enlèvement crapuleux qui n'a d'autre objet que de faire renaître un sentiment pour s'assurer une exécution. Et tel que cela s'est produit, cela venait d'assez haut.

Quand vous savez ce qui s'est passé ensuite avec Yann Piat, les connexions entre certaines personnalités et la mafia du coin -on est dans le Var -, vous vous dites : ah tiens, il y a des intérêts qui jouent là dans tel ou tel sens. Et ces intérêts là, il s ne faisaient pas rire du tout quand on les évoquait lors du procès des prétendus assassins de Yann Piat. Et tout d'un coup, là, tout le monde se taisait et il n'y avait plus personne. A croire que M. Fargette, même mort faisait encore trembler.

Quand à la sûreté de Marseille, on retombe à des niveaux beaucoup moins élevés. Ce sont les employés modestes de l'Etat, qui font leur boulot au milieu des pressions politiques. Ce ne sont pas des gens avides de sang ou de condamnations, loin de là, mais on peut les comprendre, ils n'ont pas envie de jouer leur carrière contre des mises en cause génantes. On leur dit de ne pas chercher cet homme au pull rouge, ben ce sera Ranucci, cela ne va pas plus loin que cela.

Les pièges si on réfléchit, il n'y en a que deux : le couteau et le pantalon. On joue sur le fait que ranucci n'a pas de mémoire qu'il ne se souvient de rien. Même Moussy c'est quoi ? un oubli. Vous ne voulez tout de même pas que les policiers qui possèdent cette information l'exploitent pour détruire leur belle enquête et leurs beaux aveux.

C'est humain.


C'est aussi inhumain mais ils ne pouvaient pas prévoir que le président était en manque de safari et qu'il voulait se payer un autre tableau de chasse par ce bel été de 1976 (c'était l'été de la léocule et le soleil tapait dur (on ne dit pas canicule parce que c'est la galaxie du lion, pas celle du chien en juillet)).

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Message non luPosté :08 avr. 2007, 01:19 
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Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
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Citation :
[...]
Je m’en tiens surtout à ce que Ranucci a déclaré le 7 juin devant la juge. Là, il n’est pas contestable que le couteau lui ai été présenté, qu’il l’ai vu suffisamment de près pour parler des « légères traces brunes » et qu’il l’ai reconnu.
Il a changé sa position quant à ce couteau, au moment du procès, quand il a compris ,comme le lui a dit Me Le Forsonney, que ce couteau allait poser problème. Le récapitulatif a été écrit après le procès, donc après ce changement de position.
La juge écrit ce qu'elle veut. Et je dis cela parce qu'il n'y a personne pour contredire ce qu'elle dicte à sa greffière, il n'y a pas d'avocat. Et Ranucci vient de subir 30 heures de tabassage sans sommeil.

On lui dit : il est à vous puisque les gendarmes l'ont découvert où vous aviez dit qu'il était lors de vos aveux. Comment voulez-vous contredire la juge, seul avec elle dans son cabinet dans ces conditions ? Pas possible.

Si le couteau avait été à lui, il n'aurait pas dit ce que Maître Le Forsonney rapporte, il aurait dit quelque chose du style : je vais dire qu'il n'estpas à moi, mais à la vérité, il était dans ma voiture et je ne sais pas ce que j'en ai fait.

Quand il dit au procès : négatif, il ne ment pas plus que lorsqu'il dit qu'il a passé la nuit à Marseille.
On sait quand il ne dit pas la vérité : quand il veut cacher qu'il est tombé dans les vapes à la gendarmerie, là effectivement pour masquer le trou noir il comble avec un téléscopage qui n'est pas crédible, quand les policiers plient ses dépositions pour l'entraîner à sa perte.

Et par omission quand il ne dit pas qu'il a été voir son père.

Pour le reste, il est sincère, naïf, oublieux parfois : le chien de Moussy, l'accident de vélomoteur etc.

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Message non luPosté :11 avr. 2007, 10:12 
Citation :
[...]

Il faudrait alors admettre la complicité du Dr Vuillet.
Je parlerai plutôt de légèreté dans l'accomplissement de sa mission.

D'ailleurs dans l'entretien qu'il donne à Gérard Bouladou dans son 2éme livre (p 303), il déclare:
Citation :
C'est Mlle Quick, ingénieur chimiste du laboratoire de police scientifique, qui a fait les prélèvements et les analyses.
Si c'est pas une façon de dégager sa responsabilité..............

Pour ma part, et je l'ai déjà dit, Melle Quick est ingénieur chimiste et pas hématologue. Un an avant, elle est intervenue dans l'affaire Cartland, et elle ne s'est pas du tout occupée des prélèvements et analyses de sang.


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