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Message non luPosté :07 avr. 2007, 15:41 
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Le raisonnement est bizarre, il faudrait qu'il crie au complot ?
Bizarre? Ce qui est bizarre, c'est qu'il constate lors de son procès que le couteau qu'il pense évoqué depuis deux ans n'est pas celui qui est mêlé à cette affaire, et qu'au lieu de s'insurger, il ne s'explique pas, se contentant d'un "négatif"... C'est plus que bizarre là, c'est surréaliste.

Jusqu'à preuve du contraire le couteau n'est pas à lui.
Il l'a quand même déclaré à plusieurs reprises pendant deux ans !!! Quand Ranucci dit qu'il a été basculé, hypothèse pour plusieurs raisons invraissemblable, ces déclarations sont paroles d'évangile. Et quand il dit que le couteau mêlé à cette affaire est à lui, c'est qu'il a été manipulé. Où est l'honnêteté des faits, franchement?

Vraiment, il a pas le bol ce Ranucci, tout ce qui peut le confondre ne sont que des pièges tendus par les accusateurs, avides de sang, protégeant on ne sait qui, du moment qu'il a porté un jour un pull-over rouge.

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Parce qu'ils n'ont pas été partisans, les jurés ne sont pas responsables de la débacle de 1976.


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Message non luPosté :07 avr. 2007, 15:45 
Jayce a écrit ;
Dans la mesure où il n'est pas avéré que ce couteau est bien l'arme du crime, il ne peut être établi que Ranucci est le meurtrier. Mais dans le cas inverse...


Dans le cas inverse, on vous dira que c'est bien le couteau de CR, que c'est bien l'arme du crime, mais que c'est quelqu'un d'autre qui le tenait, après l'avoir fauché à CR.


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Message non luPosté :07 avr. 2007, 15:47 
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Jayce a écrit ;
Dans la mesure où il n'est pas avéré que ce couteau est bien l'arme du crime, il ne peut être établi que Ranucci est le meurtrier. Mais dans le cas inverse...


Dans le cas inverse, on vous dira que c'est bien le couteau de CR, que c'est bien l'arme du crime, mais que c'est quelqu'un d'autre qui le tenait, après l'avoir fauché à CR.
Ou que Ranucci soit celui qui a fait usage de ce couteau sur la pavre fillette... Théorie toujours possible ne l'oublions pas. :idea:

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Message non luPosté :07 avr. 2007, 15:49 
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[...]

Que de contorsions ! Se rebeller, Ranucci l'a fait fasse au commissaire Alessandra. Il ne s'est pas occuper de savoir quel effet ça aurait pu avoir.

Je suis convaincu que si le couteau qu'il disait être le sien n'était pas celui qui était présent au procès, il aurait de nouveau exploser. Hors, il s'est contenté d'un "négatif", sans autre forme d'explication.
Les circonstances d'un procès n'ont rien à voir avec un début d'enquête... La rébellion devant le commissaire Alessandra, je n'en connais que ce que le cinéma en a fait que ce soit Drach ou la dernière version .TV..
Un condamné n'"explose" pas en procès d'Assises.


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Message non luPosté :07 avr. 2007, 15:54 
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[...]

Les circonstances d'un procès n'ont rien à voir avec un début d'enquête... La rébellion devant le commissaire Alessandra, je n'en connais que ce que le cinéma en a fait que ce soit Drach ou la dernière version .TV..
Un condamné n'"explose" pas en procès d'Assises.
Il n'est encore qu'accusé à la Cour d'Assises, mais....

Un condamné n'explose même pas quand il reçoit un verdict de mort.... il ne fait que murmurer " ils sont fous..."

Il n'explose même pas quand il est réveillé pour être conduit à la guillotine, il dit "qu'est ce qu'on est allé raconter à Giscard ..."

Il n'explose même pas quand on échancre son col, quand on lui lie les mains, quand on l'entraîne...

IL meurt sans protester....


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Message non luPosté :07 avr. 2007, 15:54 
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Les circonstances d'un procès n'ont rien à voir avec un début d'enquête... La rébellion devant le commissaire Alessandra, je n'en connais que ce que le cinéma en a fait que ce soit Drach ou la dernière version .TV..
Un condamné n'"explose" pas en procès d'Assises.
Donc il n'a pas selon vous interpellé le commissaire Alessandra en lui disant "je briserai votre carrière" (dixit JF Leforsonney)... Je reste convaincu que cette hypothèse de la présentation d'un second couteau au procès ne cadre pas avec son attitude sur ces deux jours.

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Message non luPosté :07 avr. 2007, 15:56 
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Il n'est encore qu'accusé à la Cour d'Assises, mais....

Un condamné n'explose même pas quand il reçoit un verdict de mort.... il nde fait que murmurer " ils sont fous..."

Il n'explose même pas quand il est réveillé pour être conduit à la guillotine, il dit "qu'est ce qu'on est allé raconter à Giscard ..."

Il n'explose même pas quand on échancre son col, quand on lui lie les mains, quand on l'entraîne...

IL meurt sans protester....
Ca s'appelle de la résignation. Mais au moment de l'évocation du couteau, il croît encore dur comme fer à sa libération imminente.

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Message non luPosté :07 avr. 2007, 16:05 
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Au procès, il ne hurle pas contre le fait qu'on l'accuse d'enlèvement non plus, il ne hurle pas quand on l'accuse de faits contre le petit Pappalardo ou la fillette Spineck

Il ne se rebelle que pour des faits secondaires, rarement liés à toute accusation, comme lors de la reconstitution (seul l'accident le concerne à ce moment-là) les détails des faits eux-mêmes, ils n'en dit rien, ne se rebelle jamais
Au procès, c'est pareil ; tout sce qui concerne son comportement, sa vie avec sa mère, il se rebelle contre la présentation que fait de lui la cour, il se rebelle contre les conditions de sa GAV.
Mais concernant les taches du pantalon, le couteau, l'enlèvement : rien ! Pas de cris, pas de hurlement, pas de rebellion.

Comme au moment de l'exécution ; pas un cri - Il pleure ! Il ne fait que pleurer .... oui, il pleure ... en répétant inlassablement qu'il est innocent !!! ...

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Message non luPosté :07 avr. 2007, 16:18 
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[...]

Donc il n'a pas selon vous interpellé le commissaire Alessandra en lui disant "je briserai votre carrière" (dixit JF Leforsonney)... Je reste convaincu que cette hypothèse de la présentation d'un second couteau au procès ne cadre pas avec son attitude sur ces deux jours.
Je pensais que vous parliez des interrogatoires...

Oui, là, il a explosé... Mais c'est là l'exception... M.Alessandra s'est adressé directement à lui, en le traitant de monstre... Il y a eu une véritable altercation, une véritable provocation. C'est différent d'une question posée par la Président de la Cour d'Assises. N'oubliez pas que Ranucci avait une certaine confiance dans la justice. Finalement il était plutôt conventionnel dans sa façon d'être.

Il faudrait d'ailleurs être certain de la chronologie de ces moments.


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Message non luPosté :07 avr. 2007, 16:22 
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[...]
Ca s'appelle de la résignation. Mais au moment de l'évocation du couteau, il croît encore dur comme fer à sa libération imminente.
Il sait aussi que dès qu'il proteste, la salle gronde contre lui...


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Message non luPosté :07 avr. 2007, 16:37 
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[...]

Ou que Ranucci soit celui qui a fait usage de ce couteau sur la pavre fillette... Théorie toujours possible ne l'oublions pas. :idea:
Je n'oublie rien. Ce que je voulais dire, c'est que les tenants des 2 thèses se débrouilleront toujours pour trouver une explication qui aille dans le sens de leur thèse, quelle qu'elle soit, au lieu de procéder de la manière inverse, la seule valable à mon avis.


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Message non luPosté :07 avr. 2007, 17:39 
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Je pensais que vous parliez des interrogatoires...

Oui, là, il a explosé... Mais c'est là l'exception... M.Alessandra s'est adressé directement à lui, en le traitant de monstre... Il y a eu une véritable altercation, une véritable provocation. C'est différent d'une question posée par la Président de la Cour d'Assises. N'oubliez pas que Ranucci avait une certaine confiance dans la justice. Finalement il était plutôt conventionnel dans sa façon d'être.

Il faudrait d'ailleurs être certain de la chronologie de ces moments.
D'après Me Leforsonney, au moment du témoignage du commissaire Alessandra, Ranucci lui a "échappé". Il a pris à parti le fonctionnaire présent (à tort ou à raison je ne sais pas) à propos de tortures qu'il aurait subi lors de sa garde à vue. Toujours d'après l'avocat, Ranucci a ponctué ses attaques par "Je briserai votre carrière". A ce moment, encore selon Me Leforsonney, le commissaire Alessandra a perdu son sang froid en répondant "Vous? Mais vous vous êtes un monstre !"

Et là, l'avocat commente la chape de plomb tombée sur la cour d'assises. Il y a eu provocation, ou plutôt une révolte de Ranucci. Je pense, mais je ne suis pas sûr, que le procès doit d'abord exposer les éléments du dossier (le couteau est un élément capital) avant d'entendre les différents témoins. Il y a donc de très fortes chances pour que cette altercation soit arrivée après que Ranucci ait nié la propriété du couteau.

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Message non luPosté :07 avr. 2007, 17:48 
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[...]

D'après Me Leforsonney, au moment du témoignage du commissaire Alessandra, Ranucci lui a "échappé". Il a pris à parti le fonctionnaire présent (à tort ou à raison je ne sais pas) à propos de tortures qu'il aurait subi lors de sa garde à vue. Toujours d'après l'avocat, Ranucci a ponctué ses attaques par "Je briserai votre carrière". A ce moment, encore selon Me Leforsonney, le commissaire Alessandra a perdu son sang froid en répondant "Vous? Mais vous vous êtes un monstre !"

Et là, l'avocat commente la chape de plomb tombée sur la cour d'assises. Il y a eu provocation, ou plutôt une révolte de Ranucci. Je pense, mais je ne suis pas sûr, que le procès doit d'abord exposer les éléments du dossier (le couteau est un élément capital) avant d'entendre les différents témoins. Il y a donc de très fortes chances pour que cette altercation soit arrivée après que Ranucci ait nié la propriété du couteau.
Il manque vraiment les minutes du procès... qu'on ait les débats dans leur intégralité...

Je note que vous reprenez cette expression de Maître le Forsonnay : il leur a échappé. C'est donc que ses avocats le contrôlaient, enfin qu'ils s'y efforçaient, le sachant potentiellement "explosif" face à un jury enclin à s'indigner et dans une atmosphère surchauffée et haineuse.
Pour le couteau, face à un Président qui y mettait les formes, Ranucci a répondu à la question qu'on lui posait. Simplement. Mais de là à dire qu'il mesurait l'importance de sa réponse...


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Message non luPosté :07 avr. 2007, 19:01 
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Cela a déjà été dit, au moment où l'ID Porte rédige le PV des aveux, le couteau n'est encore pas en place. Il ne peut pas faire dire à Ranucci des choses qu'il ne connaît pas. Vous comprenez ?
J'avoue qu'après réflexion (et discussion avec Danou), il me semble plus que probable que le couteau en question soit bien la propriété de C. Ranucci.
Je pense aussi que le couteau est à lui. J'ai l'impression que tu n'as pas du comprendre le sens de mon intervention. Quand j’écris : Il ne peut pas faire dire à Ranucci des choses qu'il ne connaît pas. Le « il », c’est de M. Porte qu’il s’agit, pas de Ranucci.


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Message non luPosté :07 avr. 2007, 19:05 
Citation :
Vous n'avez rien dans le dossier pour lui attribuer le couteau. Rien sur un ami de régiment qui l'aurait vu avec le couteau, rien de rien.
[………..]
Et vous vous fiez à ses déclarations aux policiers qui sont visiblement extorquées et sur une phrase de l'expertise psychiatrique qui est par ailleurs remplie d'erreurs et d'incohérence.
Je m’en tiens surtout à ce que Ranucci a déclaré le 7 juin devant la juge. Là, il n’est pas contestable que le couteau lui ai été présenté, qu’il l’ai vu suffisamment de près pour parler des « légères traces brunes » et qu’il l’ai reconnu.
Il a changé sa position quant à ce couteau, au moment du procès, quand il a compris ,comme le lui a dit Me Le Forsonney, que ce couteau allait poser problème. Le récapitulatif a été écrit après le procès, donc après ce changement de position.


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