Nous sommes le 28 mars 2024, 16:05

Heures au format UTC+01:00




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [69 messages ]  Aller à la page12345Suivante
Auteur Message
 Sujet du message : Viala
Message non luPosté :31 janv. 2004, 19:49 
Hors ligne

Enregistré le :22 oct. 2003, 15:27
Messages :145
Bonsoir,

Je viens de revisionner l'émission d'Hondelatte et je trouve quand même que le juge Viala est d'une intégrité douteuse si je peux m'exprimer ainsi!

Il a l'audace de déclarer que de toute façon,il aurait requit la peine de mort pour CR.

De plus,après la sentence,il "ressort" des PV non annexés au dossier et un des seuls qu'il lit parle d'un pull vert...donc,forcément,çà va moins bien.

De surcroît,en principe dans un procès,c'est la défense qui termine en paroles...et ce cher Viala fait son "spitch" après!

Encore une fois,je dis bien ici que je ne juge pas CR,mais des lacunes et des vices de forme à mon avis!

Au départ,un juge de cours d'assise,ne doit-il pas être impartial? Ne doit-il pas faire abstraction de ses états d'âmes?

Bien à vous tous.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :31 janv. 2004, 21:15 
Citation :
Au départ,un juge de cours d'assise,ne doit-il pas être impartial? Ne doit-il pas faire abstraction de ses états d'âmes?
Aïe ! voila dodo qui fait de l'anti- IJF primaire...
Viala était le procureur c'est a dire l'homme chargé des accusations a l'encontre de Ranucci
Il devait défendre les arguments allant dans le sens de Ranucci coupable et de ce fait il était normal qu'il requiert la peine de mort si rien ne venait ébranler ses propres convictions, surtout que le crime était particulièrement affreux (l'égorgement d'une fillette de 8 ans)
Viala n'a jamais douté de la culpabilité pleine et entière de CR dans cette affaire

si un homme de cet acabit,connaissant toutes les ficelles du métier et possédant une formidable expérience accumulée pendant des centaines de procés, est persuadé de la culpabilité de l'accusé alors comment peut'on faire grief aux pauvres jurés qui n'avaient pas les mêmes moyens qu'un juge ou un procureur pour etre au fait du dossier.

Pourtant il y aura toujours un doute sur sa volonté inflexible de faire exécuter Ranucci,bien sur son comportement avant et pendant le procés ne porte pas a équivoque mais cette histoire de PV et de POV présenté a la fin du procés pouvait aller au profit de l'accusé et il le savait,
n'a t'il pas dit a Collard, qui lui présentait les piéces en présumant d'une possible cassation, "tant pis, c'est le doigt de dieu, j'y vais !"
voulait'il par la tendre la perche à l'accusation en espérant un autre procés ou au contraire a 't'il fait celà pour abattre définitivement la défense, on ne le saura jamais !


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :31 janv. 2004, 23:04 
Hors ligne
autres

Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
Messages :5301
Attendez, je ne fais pas la même analyse que vous.

D'abord, à chaque fois on ne peut pas procéder par amalgame et par imprécision. Viala n'était pas le procureur, il était l'avocat général, ce qui n'est pas pareil, même si le rôle de l'avocat général est généralement tenu par un procureur, un homme du parquet.

L'avocat général est là pour représenter la société, il défend ses intérêts tandis que l'avocat de la défense défend les intérêts de l'accusé.

Ce qu'on dit aux jurés : "vous ne trahirez ni les intérêts de l'accusé, ni ceux de la société qui l'accuse" en gros...

Donc l'avocat général n'est pas là pour défendre une accusation qui ne tient pas, il est là pour veiller à ce que la loi soit appliquée au nom des intérêts de la société. Quand l'accusation est foireuse, il est tenu de le reconnaître. (Cf Roman ou Dils)

Je ne sais pas s'il y a un doute sur sa volonté de faire égorger Ranucci (la guillotine est une forme d'égorgement, comme on égorge les moutons) mais en tous cas, il a requis la mort et en plus il a recommandé à Giscard d'appliquer la sentence, avec le président Antona.

Donc ce triste personnage voulait sans nul doute la mort de cet homme. Et ce faisant, il nous a transformé en assassins. Qui plus est assassins d'un innocent.

C'est le même débat que celui de savoir si Pétain était ou n'était pas un résistant caché. Hélas comme dirait la comtesse Pétain mollit trop.

Homme d'expérience, je ne sais pas. Si c'est cela l'expérience, excusez moi de vous le dire, je la lui laisse volontiers. Comme je lui laisse cette appréciation qu'il a demandé la mort de Ranucci parce qu'il considérait que cet homme n'était pas sympathique.

C'est sûr que maintenant, Ranucci est définitivement sympathique.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :31 janv. 2004, 23:55 
Hors ligne

Enregistré le :22 oct. 2003, 15:27
Messages :145
Citation :
Aïe ! voila dodo qui fait de l'anti- IJF primaire...
Il n'y a rien de primaire! Juste une constatation!

Désolée,Viala n'est pas là pour donner son avis. Il devait être impartial!

Dommage qu'il n'était pas là au procès de Patrick Henry!...Là alors,pas de doutes!

Image

Regardez çà,même en smilies!

Désolée,(surtout à toi Philippe),!!!


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :01 févr. 2004, 00:10 
Hors ligne
autres

Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
Messages :5301
En fait le juge c'est le président Antona, effectivement, il doit faire preuve d'impartialité. L'avocat général Viala n'y est pas tenu, il défend les intérêts de la société. Le président Antona est l'arbitre.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :01 févr. 2004, 00:59 
Hors ligne

Enregistré le :22 oct. 2003, 15:27
Messages :145
Merci Gihel,

A force de lire et de regarder ce que je possède,je perds la boule... :cry: en tous cas, ce côté de l'affaire est dramatique quant à l'issue!

Encore une fois sans prendre un parti.

Amitiés.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :06 févr. 2004, 22:41 
Hors ligne
autres

Enregistré le :05 nov. 2003, 22:38
Messages :222
Viala et les PVs:

Le POR:
Citation :
Revenu à son banc, l’avocat (Collard) en a pris connaissance, puis il s’est relevé et, sur la pointe des pieds, est allé s’entretenir à voix basse avec l’avocat général:
«Tenez, a-t-il dit en tendant les cinq pièces, voilà ce que m’apporte la police. Je vous préviens tout de suite qu’il n’est pas question pour moi d’en faire usage.»
M. Viala a parcouru les procès-verbaux, s’attardant sur l’un d’entre eux.
«Evidemment... a-t-il murmuré. Mais si J’en fais moi-même état, c’est la cassation assurée: ils n’ont pas été communiqués à la défense...»
s’attardant sur l’un d’entre eux...
C'est dans le texte de Gilles Perrault, dans sa tête, dans sa conviction, son imaginaire peut-être, mais dans la réalité... ? Il n'y était pas à ce procès, et il brode comme bon lui semble!
Citation :
Gilbert Collard lui sourit et rejoint son banc.
Alors quoi! la reprise de parole de M. Viala, est-ce volonté acharnée de l’obtenir, cette tête, ou bien au contraire stratagème généreux pour faire casser le funeste arrêt qui va être rendu
Si jamais, dans ce réquisitoire à charge de Gilles Perrault contre la police/justice, en y exploitant toutes les failles (et même plus) qu'il pense pouvoir être jugées comme telles, il ne se rue pas tête baissée sur Viala pour ce coup de grâce là, alors, c'est qu'il devait y avoir quelque chose de sérieux dans l'attitude "à décharge" de Viala...


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :06 févr. 2004, 23:00 
Hors ligne
autres

Enregistré le :05 nov. 2003, 22:38
Messages :222
Viala et les PVs (suite):

Les PV qui ont été communiqués par Viala n'ont rien à voir avec l'interprétation (abusive et erronnée) que Gilles Perrault peut en faire.
Citation :
la déposition dont il a parlé dans sa réplique, et qui fait état d’un homme au pull-over vert, n’est pas de M. Albertini, témoin de la défense et père de deux petites filles agressées par un satyre: elle émane d’un garçon de quatorze ans témoignant sur des faits qui n’ont rien à voir avec cette affaire
des faits qui n’ont rien à voir avec cette affaire...
Ces faits ont en réalité TOUT à voir avec cette affaire des Cerisiers ! Et ils sont classés dans ce dossier des Cerisiers à juste titre. Et c'est aussi à juste titre que le dossier COMPLET (les 4 PV + le récapulitif) a été transmis en intégralité au moment du procès.[/b]


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :06 févr. 2004, 23:10 
Hors ligne
autres

Enregistré le :05 nov. 2003, 22:38
Messages :222
Viala et l'exécution.

Le POR
Citation :
L’avocat général Viala, qui avait eu le singulier courage de se relever de son siège pour requérir une seconde fois, quelle qu’ait été sa motivation profonde, n’avait pas trouvé ce matin-là le courage élémentaire de se lever de son lit pour assister à l’exécution de l’homme dont il avait demandé la tête. C’était démontrer qu’il était à tout le moins un adversaire militant du spectacle de la peine de mort, même quand elle était infligée sur ses réquisitions.
Fratacci
Citation :
Si, contrairement aux usages, il n'assista pas à l'exécution, c'est parce qu'il venait de perdre un fils du même âge que le condamné. Par souci d'humanité, on voulut lui éviter cette démarche pénible
Karin Osswald
Citation :
c'est au plus haut niveau de la chancellerie qu'il a été décidé de ne pas infliger le spectacle de l'exécution à Viala dont le fils
s'était donné la mort qqs mois plus tôt, fils ayant quasi le même âge que
Ranucci. On ne l'a donc pas prévenu de l'éxécution de Ranucci. Il se trouvait en vacance à ce moment là (juillet) et n'a appris l'exécution que le lendemain par la radio.

....Donc, même s'il voulait y assister malgré le drame personnel
qu'il venait de vivre (et un suicide, ca culpabilise bcp les parents) , il
n'aurait pas pu, vu qu'il n'en a pas été informé...


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :07 févr. 2004, 00:04 
Hors ligne
autres

Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
Messages :5301
Citation :
Viala et les PVs:

Le POR:
Citation :
Revenu à son banc, l’avocat (Collard) en a pris connaissance, puis il s’est relevé et, sur la pointe des pieds, est allé s’entretenir à voix basse avec l’avocat général:
«Tenez, a-t-il dit en tendant les cinq pièces, voilà ce que m’apporte la police. Je vous préviens tout de suite qu’il n’est pas question pour moi d’en faire usage.»
M. Viala a parcouru les procès-verbaux, s’attardant sur l’un d’entre eux.
«Evidemment... a-t-il murmuré. Mais si J’en fais moi-même état, c’est la cassation assurée: ils n’ont pas été communiqués à la défense...»
s’attardant sur l’un d’entre eux...
C'est dans le texte de Gilles Perrault, dans sa tête, dans sa conviction, son imaginaire peut-être, mais dans la réalité... ? Il n'y était pas à ce procès, et il brode comme bon lui semble!
Citation :
Gilbert Collard lui sourit et rejoint son banc.
Alors quoi! la reprise de parole de M. Viala, est-ce volonté acharnée de l’obtenir, cette tête, ou bien au contraire stratagème généreux pour faire casser le funeste arrêt qui va être rendu
Si jamais, dans ce réquisitoire à charge de Gilles Perrault contre la police/justice, en y exploitant toutes les failles (et même plus) qu'il pense pouvoir être jugées comme telles, il ne se rue pas tête baissée sur Viala pour ce coup de grâce là, alors, c'est qu'il devait y avoir quelque chose de sérieux dans l'attitude "à décharge" de Viala...
On ne peut pas dire que Perrault brode, même s'il ne cite pas ses sources. Le mieux serait de lui demander ses sources, mais elles me semblent évidentes. C'est Gilbert Collard qui a dû lui raconter cela et la défense qui a dû surprendre le manège.

Je remarque cependant déjà une chose, Collard donne ces PV à l'avocat général, il ne les donne pas au Président. Or son devoir était de les remettre au Président, donc dans la démarche de Collard, il y a déjà quelque chose qui ne correspond pas au droit, ou peut-être à la morale.

C'est au président de décider ce qu'il doit en faire, et en tous cas, la bonne règle c'est de communiquer l'ensemble de ces pièces à toutes les parties, donc aussi à la défense.

Dans le fait même que la police ait pu conserver ces pièces sans demander qu'elles soient versées au dossier, il y a là quelque chose de tout simplement immoral, monstrueux.

Je remarque aussi que Viala ne lit pas toutes les pièces, il choisit celle qui détruit le témoignage de Mme Mattei et celui de M. Martel en évoquant un pull-over vert. S'il lisait les autres, elles confirmeraient l'existence de cet homme au pull-over rouge.
Il ne les lit pas et il dit clairement que la défense ayant défait quelques tuiles de la maison, il veut les replacer, au mépris du droit, au mépris des usages.
Alors l'intention est tout de même claire, il veut la tête de Christian Ranucci et il l'obtient.
Son raisonnement à ce moment là il est simple : qu'est-ce que je risque : je détruis un argument de la défense et je risque la cassation, s'il y a cassation, pas grave, on rejugera, s'il n'y a pas cassation, de toute façon comme ça je suis sûr que j'aurai sa tête.

Donc sur ce plan, on peut toujours imaginer des intentions humanistes, les faits les contredisent. Ils les contredisent parce que le procédé va à l'encontre des plus élémentaires droits de l'homme, et ces procédés, c'est Viala qui les utilise. Sciemment et en toute connaissance de cause.

La réaction de la défense, c'est une autre affaire, même si ce n'est pas plus brillant.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :07 févr. 2004, 00:52 
Hors ligne
autres

Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
Messages :5301
Il ne faut pas exagérer. Le témoignage qui concerne le pull-over vert,
Perrault explique plus précisément que l'avocat général Viala fait croire qu'il s'agit du témoignage de M. Albertini. Or il émane dit-il, d'un garçon de 14 ans, certes habitant les Cerisiers, mais la personne dont il parle est partie au volant d'une Diane et n'a eu aucun geste obscène. Il l'a vue simplement jouer avec deux petites filles de la cité. (p431 du POR)
Cet adolescent certes fait le rapprochement avec la tentative du satyre surpris par m Martel et Albertini mais en fait, le signalement ne correspond pas puisque cette personne avait des cheveux chatains clairs tandis que l'homme est décrit comme ayant des cheveux noirs.

Donc Perrault a tort de dire que ce témoignage n'a rien à voir, puisqu'effectivement, il s'agit bien de l'affaire des Cerisiers, mais il a raison aussi parce que cet homme au pull over vert qui joue avec des filles n'a strictement rien à voir avec le satyre, rien à voir avec la choucroute.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :07 févr. 2004, 11:15 
Hors ligne
Administrateur

Enregistré le :13 sept. 2003, 10:20
Messages :119
Citation :
C'est au président de décider ce qu'il doit en faire, et en tous cas, la bonne règle c'est de communiquer l'ensemble de ces pièces à toutes les parties, donc aussi à la défense.
Je partage l'avis de Gihel. C'était au président Antona de prendre la décision sur l'utilisation ou non de ces pièces.

On peut en tout cas s'étonner que ce dernier n'aie pas demandé à lire le contenu des pièces.

Sur le fond de celles-ci, j'aimerais comprendre la réaction des policiers: ils ont affirmé qu'elles ne concernaient pas l'affaire Ranucci et ont donc entamé une procédure séparée. Soit.
Qui peut alors m'expliquer pourquoi subitement ces mêmes policiers décident de "réintroduire" ces PVs dans l'affaire Ranucci en les remettant à Viala en pleine audience? Pour que ce dernier dise "publiquement le fin mot de cette histoire" ou "pour nous expliquer et balayer l'accusation de cette prétendue faute ou manoeuvre", selon Mathieu Fratacci?

Foutaise. Il y a bien eu manipulation visant à avoir la tête de Christian Ranucci.

Je serais curieux de savoir ce que pensent aujourd'hui les jurés du procès d'Aix de ces fameux PVS. Leur intime conviction serait-elle toujours ce qu'elle fut ce 10 mars 1976?

Quant à M. Viala, sans vouloir polémiquer ni choquer personne, que de sollicitude de la part de la chancellerie pour cet avocat général qui, reprenant la parole, disait: "... non point que je veux m'acharner parce que je veux absolument la peine de mort, mais parce que j'ai la vérité à sauvegarder", la main posée sur des pvs pouvant disculper ou atténuer la culpabilité de celui qu'il envoyait à l'échafaud.....

_________________
Amicalement

Philippe


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :09 févr. 2004, 19:16 
Hors ligne

Enregistré le :22 oct. 2003, 15:27
Messages :145
Citation :
Quant à M. Viala, sans vouloir polémiquer ni choquer personne, que de sollicitude de la part de la chancellerie pour cet avocat général qui, reprenant la parole, disait: "... non point que je veux m'acharner parce que je veux absolument la peine de mort, mais parce que j'ai la vérité à sauvegarder", la main posée sur des pvs pouvant disculper ou atténuer la culpabilité de celui qu'il envoyait à l'échafaud.....
C'est à se demander si ce cher Viala n'avait pas peur de se faire "lyncher" par la population qui réclamait la mort de Ranucci si ces PV étaient arrivés dans les mains des jurés.

Et comme je l'ai déjà dit,l'affaire de Troyes, n'a pas aidé Christian et encore moins apporter le calme de l'opinion publique.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :09 févr. 2004, 21:17 
Hors ligne
autres

Enregistré le :05 nov. 2003, 22:38
Messages :222
Citation :
Donc Perrault a tort de dire que ce témoignage n'a rien à voir, puisqu'effectivement, il s'agit bien de l'affaire des Cerisiers, mais il a raison aussi parce que cet homme au pull over vert qui joue avec des filles n'a strictement rien à voir avec le satyre, rien à voir avec la choucroute.
Citation :
Il ne faut pas exagérer. Le témoignage qui concerne le pull-over vert,
Perrault explique plus précisément que l'avocat général Viala fait croire qu'il s'agit du témoignage de M. Albertini. Or il émane dit-il, d'un garçon de 14 ans, certes habitant les Cerisiers, mais la personne dont il parle est partie au volant d'une Diane et n'a eu aucun geste obscène. Il l'a vue simplement jouer avec deux petites filles de la cité. (p431 du POR)
J'ai ouvert un fil de discussion sur cette affaire des Cerisiers qui répond à cela (le "rien à voir avec la choucroute", sur la (seule) base de la page 431 du livre de Perrault)


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :09 févr. 2004, 21:41 
Hors ligne
autres

Enregistré le :05 nov. 2003, 22:38
Messages :222
Citation :
Qui peut alors m'expliquer pourquoi subitement ces mêmes policiers décident de "réintroduire" ces PVs dans l'affaire Ranucci en les remettant à Viala en pleine audience?
C'est pourtant l'évidence même.
Les policiers à la base ne font aucune relation entre l'affaire des Cerisiers et celle du meurtre de Marie-Dolorès, ne l'ont jamais fait, et ceci dès le début de l'affaire.
A partir de là, le président Antona s'étonne de ne pas trouver le PV de Martel dans le dossier (témoin cité par la défense, et même lui, monsieur Martel ne comprend pas pourquoi il est là). Il y a dans le même temps, une certaine pression de la part des avocats sur le travail des policiers vis à vis de l'homme au POR (absence du PV original de Mme Mattéi, etc...).
Donc les policiers, en toute bonne foi, font rechercher cette déposition de Martel qu'ils savent avoir classé dans le dossier des "Cerisiers", et le porte au procès. ILS PRENNENT LE DOSSIER ENTIER (soit les 5 PV) et le communique à la partie civile pour que celle-ci réagisse à ces accusations (ou mises en causes non fondées à leur sens) et apporte la lumière sur ce cas.
COMMENT penser un seul instant, alors qu'on ne leur demande strictement rien, ces policiers qu'on accuse de dissimuler les PV de l' "homme au POR", viennent justement avec à la main ces PVs pour les diffuser au procès. C'est tout bonnement stupide, excusez-moi l'expresssion !


Haut
   
Afficher les messages postés depuis : Trier par 
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [69 messages ]  Aller à la page12345Suivante

Heures au format UTC+01:00


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 5 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas modifier vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages
Vous ne pouvez pas joindre des fichiers

Aller à :  
Développé par phpBB® Forum Software © phpBB Limited
Traduit par phpBB-fr.com