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Message non luPosté :13 févr. 2010, 23:25 
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Enregistré le :17 nov. 2007, 16:31
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C'est même encore plus juste que je ne le pensais. Ça frise la grandeur d'âme.


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Message non luPosté :14 févr. 2010, 22:30 
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Enregistré le :02 févr. 2004, 23:53
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Citation :
Il ne va quand même pas dire qu'il l'a soigneusement planté son forfait accompli, la barrière levée, sa roue réparée, ses vêtements changés, ses mains lavées …..
Il décrit dans ses aveux un jeune homme affolé.
Vous entendez quoi par "affolé" ?

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Message non luPosté :15 févr. 2010, 14:02 
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Enregistré le :11 janv. 2010, 22:45
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Citation :
Donc c'est un faux juste, c'est bien ce que je disais. Faux, parce que c'est un calque et que les jurés ne le sauront jamais. Juste, parce que c'est pour condamner un coupable, on ne va pas chipoter.
Un calque de l'immeuble personne ne peut dire le contraire, mais les détails autour, de la main de Ranucci ?


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Message non luPosté :15 févr. 2010, 22:02 
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Enregistré le :02 févr. 2004, 23:53
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Ca m'étonnerait que si c'est réellement un calque, le document "donné" à C. Ranucci ne comporte que l'immeuble calqué. Il devait avoir d'autres détails.

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Message non luPosté :19 févr. 2010, 10:17 
Citation :
Je doute franchement que J F L F ait inventé et ait noté ces quelques mots qui il est vrai ne font pas l'affaire des innocentistes
Affirmation fausse. Je suis plutôt favorable à l'innocence de Ranucci et pourtant "j'entends" les propos de JF Leforsonney comme vous.
Pour moi, le Virginia est vraisemblablement à Ranucci.


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Message non luPosté :19 févr. 2010, 10:19 
Citation :
Et en plus ce qu'il dit en décembre 1974 ( 6 mois apres le crime)

devant la juge d'instruction,on l'efface d'un coup d'éponge magique????
Et ce que Ranucci écrit dans sa lettre que la juge d’instruction aura sur son bureau des le lendemain matin ?

De par son contenu, cette lettre est forcement associée au PV du 27 décembre.
Pourtant, ceux qui veulent donner un « certain sens » au PV oubli tout simplement cette lette.
Le sieur Bouladou, avec ses deux livres et de nombreuses « sorties » radio ou TV n’en a (à ma connaissance) jamais dit le moindre mot.
Alors elle est de quel côté l’éponge magique……………………………….


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Message non luPosté :19 févr. 2010, 10:20 
Citation :
Le fameux PV signé en l'absence de ses avocats est d'ailleurs un document remarquable : il n'est d'accord sur rien .... sauf sur le couteau et sur le plan. Les seules choses vraiment accablantes, en somme.
Je te rappelle un message que je t’avais adressé et auquel tu n’as jamais répondu.

viewtopic.php?p=79253&highlight=certitude+plan#79253

Quand tu l’auras relu. Quand tu auras relu le PV du 27/12 et la lettre de Ranucci du 28/12, tu m’expliqueras comment ce qui est dit dans le PV à propos du couteau et du plan, seraient des « choses vraiment accablantes, en somme ».


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Message non luPosté :19 févr. 2010, 10:46 
Arlaten,

Je relirai ces messages et te dirai ce que j'en pense. Mais je dois d'ores et déjà te dire que tu avais mal compris mon post.
Je ne voulais pas dire par ce message que j'étais sûre que la désignation du couteau et le dessin du plan s'étaient passés comme le dit la version officielle. Si je pensais cela, la cause serait entendue pour moi depuis longtemps et je me serais rangée dans le camp des culpabilistes.

Ce que je voulais dire, c'est que ce PV de la comparution devant Di Marino me paraissait bizarre et peut-être suspect justement parce qu'il était abracadabrant : CR commence par affirmer qu'il n'est d'accord sur rien, puis ajoute tranquillement, en substance : sauf pour le couteau et le plan.
Il faut être un peu dérangé pour déclarer qu'on n'est d'accord sur rien sauf sur les 2 plus gros morceaux. Les seuls vraiment accablants.

C'est bien pour cela que je doute que CR se soit exprimé comme cela.

J'ose espérer que ses avocats, s'ils avaient été présents, l'auraient empêché de signer une telle absurdité.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :31 mars 2010, 17:43 
Tu n'as pas répondu à ma question, et tu continues à écrire:
Citation :
et reconnaître les 2 seuls points vraiment accablants du dossier
En quoi ces deux points sont-ils accablants ?

Le plan, il a fallu que la Juge, le sorte du dossier pour le montrer à Ranucci. Nous ne sommes donc pas dans une affirmation spontanée.
Sur ce plan, la signature et les inscriptions sont, il me semble, bien de Ranucci. Pouvait-il nier cela ? Sûrement pas.
Maintenant, si Ranucci a déclaré que les policiers l'avaient aidés à établir le plan, rien de surprenant à ce que le "petite dame", ne le fasse pas marquer sur le PV.
Nous savons par la lettre que Ranucci lui a envoyé le lendemain, qu'il lui a demander d'appeller ses avocats et qu'elle a refusé. La demande et le refus n'apparaissent pas dans le PV.

Pour le couteau, il reconnait que c'est à partir d'indications qu'il a pu donner qu'il a été retrouvé. Or, est-ce qu'il sait où le couteau a été retrouvé ? Bien sûr que non. Il n'a pas assisté à la recherche et à la découverte du couteau.

Il reconnaît donc quelque chose qui lui a été dite et que, en ce 27 decembre 1974, il croit vrai.

Le couteau, c'est le sien. Il n'y a pas d'ambiguité la dessus. Le 7 juin, dans le bureau de la Juge, il ne s'est pas contenté de dire qu'il était à lui. Il a affirmé le reconnaître.
Pour le reconnaître, il fallait que ce couteau, ai un signe particulier.
Ce signe particulier, nous le connaissons grâce au Dr Vuillet qui en a fait état dans un rapport.

Le 27 decembre, Ranucci croit que son couteau est l'arme du crime.


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Message non luPosté :31 mars 2010, 18:46 
Citation :
En quoi ces deux points sont-ils accablants ?
S'il était exact que CR ait tracé le plan de son propre chef et sans qu'on l'ait aidé en aucune manière,

s'il avait véritablement indiqué l'endroit précis où se trouvait enfoui le couteau,

oui, je trouve effectivement que ce serait accablant.

Plus le plan que le couteau, d'ailleurs, car après tout, on pourrait toujours soutenir que le couteau, bien que lui appartenant, n'était pas l'arme du crime et qu'il l'avait jeté pour une raison telle que la donne Gilles Perrault dans son livre.
Alors que je ne vois pas comment un CR innocent au moins de l'enlèvement aurait pu sans aucune aide tracer le plan que nous connaissons.

Mais justement, je suis de moins en moins sûre que les choses se soient passées ainsi.

Citation :
Le plan, il a fallu que la Juge, le sorte du dossier pour le montrer à Ranucci. Nous ne sommes donc pas dans une affirmation spontanée.
Je ne suis même pas sûre qu'elle l'ai sorti du dossier.
On peut supposer qu'elle là fait, mais connaissant son manque de rigueur et son parti pris, je n'en mettrais même pas ma main au feu.
Mais je ne vois pas en quoi le fait qu'elle lui ait montré le plan ou simplement posé la question :
"Est-ce vous qui avez fait le plan du lieu de l'enlèvement ?" ait beaucoup d'importance.
Ce qui est important, c'est de savoir ce qu'il a répondu.

Mais comme tout s'est passé ce jour-là en tête-à-tête CR/Di Marino, nous ne le saurons jamais.


Citation :
Sur ce plan, la signature et les inscriptions sont, il me semble, bien de Ranucci. Pouvait-il nier cela ? Sûrement pas.

Non, bien sûr, mais il aurait pu dire : " C'est bien moi qui ai signé et c'est moi qui ai apporté les annotations, mais je l'ai fait sur la dictée des policiers sur un plan déjà tout fait. Je l'ai fait parce qu'à ce moment-là, on m'avais démontré ma culpabilité et j'y croyais. Mais comme je ne me souvenais de rien, j'ai bien été obligé de faire ce qu'ils me disaient de faire".
Il l'a peut-être dit, d'ailleurs, mais nous ne le saurons jamais.

Mais on peut quand même supposer que, si les policiers lui ont dicté le plan, il a bien du le raconter à un moment donné à ses avocats.

Tu sembles avoir les minutes du procès. Sais-tu si CR ou ses avocats ont, à un moment donné, fourni pour ce plan une explication convaincante, dénoncé les policiers qui le lui auraient suggéré ?

Citation :
Maintenant, si Ranucci a déclaré que les policiers l'avaient aidés à établir le plan, rien de surprenant à ce que le "petite dame", ne le fasse pas marquer sur le PV.
C'est une des hypothèses que je viens d'exposer sur un autre fil, "Bouladou et Mme Mattéi", je crois. En réponse à Diableboiteux.
Je crois effectivement Di Marino capable de n'avoir noté que ce qui allait à charge et rien de ce qui allait à décharge.
Et je crois possible que CR, écoeuré de se heurter à un mur, privé des conseils de ses avocats, découragé, ait pu finir par signer ce PV sans se rendre compte que son contenu l'accablait.

Citation :
Nous savons par la lettre que Ranucci lui a envoyé le lendemain, qu'il lui a demander d'appeller ses avocats et qu'elle a refusé. La demande et le refus n'apparaissent pas dans le PV.
Cela confirme que Di Marino ne faisait figurer dans les PV que ce qui l'arrangeait.
Ce jour-là, sans les avocats, elle avait les coudées franches.

Citation :
Pour le couteau, il reconnait que c'est à partir d'indications qu'il a pu donner qu'il a été retrouvé. Or, est-ce qu'il sait où le couteau a été retrouvé ? Bien sûr que non. Il n'a pas assisté à la recherche et à la découverte du couteau.

Il reconnaît donc quelque chose qui lui a été dite et que, en ce 27 decembre 1974, il croit vrai.
Cette remarque me semble judicieuse. Oui, il n'est pas impossible que les choses aient pu se passer comme cela.

Et comme il est difficile de savoir ce qui s'est vraiment passé à la constitution ...

En réalité, j'ai expliqué pourquoi je ne suis plus sûre du tout qu'il ait bien désigné le couteau. Ni que le couteau ait bien été trouvé le 6.

Le seul truc que je ne comprends pas toujours pas, c'est pourquoi
il soutiendra pendant 2 ans que le couteau était bien à lui. Contrairement à JPasc, je ne crois pas du tout que la phrase rapportée par Jean-François Le Forsonney ("Si vous me dites de dire qu'il n'est pas à moi je le dirai, mais à vous je vous le dis : il est bien à moi") soit un mensonge.
Il ne dira le contraire qu'au procès, mais son laconique "Négatif !" m'a toujours paru peu convaincant. Et dans son récapitulatif ("Je n'ai jamais possédé ni souhaité posséder une telle arme").

Je ne comprends pas.

Citation :
Le couteau, c'est le sien. Il n'y a pas d'ambiguité la dessus. Le 7 juin, dans le bureau de la Juge, il ne s'est pas contenté de dire qu'il était à lui. Il a affirmé le reconnaître.
Pourquoi alors dira-t-il le contraire dans son récapitulatif ?

Citation :
Le 27 decembre, Ranucci croit que son couteau est l'arme du crime.
Sur quoi tu bases-tu pour affirmer qu'il ne l'était pas ?


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 Sujet du message :
Message non luPosté :31 mars 2010, 19:45 
Citation :
S'il était exact que CR ait tracé le plan de son propre chef et sans qu'on l'ait aidé en aucune manière,

s'il avait véritablement indiqué l'endroit précis où se trouvait enfoui le couteau,

oui, je trouve effectivement que ce serait accablant.
Je suis bien d’accord, si…………mais ce n’est pas ce que nous pouvons obligatoirement comprendre à la lecture du PV du 27 décembre.
Citation :
Citation :
Le plan, il a fallu que la Juge, le sorte du dossier pour le montrer à Ranucci. Nous ne sommes donc pas dans une affirmation spontanée.
Je ne suis même pas sûre qu'elle l'ai sorti du dossier.
Moi si. Sinon, où Ranucci a-t-il été cherché le N° de Cote ?

Citation :
Mais je ne vois pas en quoi le fait qu'elle lui ait montré le plan ou simplement posé la question :
"Est-ce vous qui avez fait le plan du lieu de l'enlèvement ?" ait beaucoup d'importance.
Ce qui est important, c'est de savoir ce qu'il a répondu.
Si elle lui avait posé simplement la question, il n’était pas nécessaire de lui montrer le plan.
En revanche, s’il a nié, elle lui présente le plan pour lui faire admettre qu’il l’a bien signé.
Citation :
Je crois effectivement Di Marino capable de n'avoir noté que ce qui allait à charge et rien de ce qui allait à décharge.
Cela permet de faire une autre lecture du fameux PV.
Citation :
Et je crois possible que CR, écoeuré de se heurter à un mur, privé des conseils de ses avocats, découragé, ait pu finir par signer ce PV sans se rendre compte que son contenu l'accablait.
Mais, il s’est vite rendu compte de son erreur, la lettre du 28 decembre………………
Citation :
Citation :
Le couteau, c'est le sien. Il n'y a pas d'ambiguïté la
dessus. Le 7 juin, dans le bureau de la Juge, il ne s'est pas contenté de dire qu'il était à lui. Il a affirmé le reconnaître.
Pourquoi alors dira-t-il le contraire dans son récapitulatif ?
Le récapitulatif a été écrit par un condamné ……. à mort.
Citation :
Citation :
Le 27 décembre, Ranucci croit que son couteau est l'arme du crime.
Sur quoi tu bases-tu pour affirmer qu'il ne l'était pas ?

Là, je ne dis pas cela.

Maintenant pour répondre à ta question, tu sais ce que je pense du couteau.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :01 avr. 2010, 10:48 
Citation :
Le seul truc que je ne comprends toujours pas, c'est pourquoi il soutiendra pendant 2 ans que le couteau était bien à lui. Contrairement à JPasc, je ne crois pas du tout que la phrase rapportée par Jean-François Le Forsonney ("Si vous me dites de dire qu'il n'est pas à moi je le dirai, mais à vous je vous le dis : il est bien à moi") soit un mensonge.
Il ne dira le contraire qu'au procès, mais son laconique "Négatif !" m'a toujours paru peu convaincant. Et dans son récapitulatif ("Je n'ai jamais possédé ni souhaité posséder une telle arme").
là aussi, il y a une contradiction frappante un peu comme celle du 27 décembre 74.
Donc, il faudrait croire que, selon le Forsonney, C Ranucci lui a affirmé quelques heures avant le procès que le couteau était bien à lui et brusquement au moment du procès il affirme énergiquement le contraire ?
Non, c'est invraisemblable.
C'était même risqué car imaginez que l'accusation appelle un témoin qui attesterait avoir donné ce couteau à C Ranucci.

Si ce couteau lui appartenait, je suis certain qu'il ne l'a pas acheté.
En tout cas, il est permis d'avoir des doutes sur son appartenance car souvenez vous que nous ne savons rien à son sujet puisque les policiers n'ont fait aucune recherche (en tout cas officielle) pour savoir si C Ranucci l'avait éventuellement acheté, trouvé, volé ou si quelqu'un lui avait donné.
Je rappelle que la juge leur avait demandé par commission rogatoire de faire des recherches à ce sujet.
Dans le rapport qu'ils lui envoient, rien, nada, nichts à propos du couteau. Totalement occulté !

Chez la juge, le 6 et le 7 juin, aucune question sur la provenance du couteau à cran d'arrêt !
Par contre, on sait tout sur l'origine des lanières qui ont servi à faire le scoubidou. On est ravi de l'apprendre.
Il faut attendre le 26 juin pour qu'il réponde à la juge sans être très sûr qu'il avait acheté le couteau à Nice ou en Allemagne.
Les policiers ont ils vérifié ? soit ils n'ont rien fait, soit ils n'ont rien trouvé du tout parce qu'il n'y avait rien à trouver.
S'il avait menti ou cherché à diriger les policiers sur une fausse piste, ils auraient pu s'en servir contre lui. Mais non, curieusement, ils l'ont épargné. Ils ne voulaient sans doute pas l'accabler un peu plus !

Le Forsonney s'est contenté d'écouter son client lui dire, quelques heures avant le procès qu'il était bien à lui sans chercher à savoir d'où il le possédait.
Pour ma part, j'ai du mal à comprendre cette attitude.

Dans toutes les affaires criminelles, où l'arme du crime a été retrouvée, on cherche systématiquement à savoir précisément sa provenance.
Sauf dans l'affaire Ranucci !

C'est la raison pour laquelle, je pense que ce couteau ne lui appartenait pas.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :01 avr. 2010, 11:57 
Citation :
Jpasc
Là aussi, il y a une contradiction frappante un peu comme celle du 27 décembre 74.
Donc, il faudrait croire que, selon le Forsonney, C Ranucci lui a affirmé quelques heures avant le procès que le couteau était bien à lui et brusquement au moment du procès il affirme énergiquement le contraire ?
Non, c'est invraisemblable.
Je n’irais pas jusque-là. Il a pu se sentir acculé. Gilles Perrault dit quelque part dans son livre quelque chose comme « Ce n’est qu’au procès, lorsqu’il sentira le souffle de la haine du public, qu’il dira finalement que le couteau était le sien ».

Mais c’est bizarre, oui.

Il maintiendra tout de même dans son récapitulatif que le couteau n’était pas à lui. J’aurais souhaité qu’il explique pourquoi il a soutenu le contraire pendant 2 ans.

Vous m’objecterez probablement qu’il l’a peut-être fait et que cela figure dans l’unique page manquante du récapitulatif.
Ce n’est pas impossible, mais il me semble que, s’il avait expliqué quelque part pourquoi il avait dit pendant 2 ans que le couteau était à lui, il l’aurait fait dans le passage où il dit que le couteau ne lui appartenait pas et qu’ »il n’avait jamais possédé ni souhaité posséder une telle arme ». C’était l’occasion ou jamais. Et on peut difficilement prétendre que des passages du texte aient été effacés. Cela se verrait.

Citation :
Si ce couteau lui appartenait, je suis certain qu'il ne l'a pas acheté.
Pourquoi en êtes-vous certain ?
Citation :
En tout cas, il est permis d'avoir des doutes sur son appartenance car souvenez vous que nous ne savons rien à son sujet puisque les policiers n'ont fait aucune recherche (en tout cas officielle) pour savoir si C Ranucci l'avait éventuellement acheté, trouvé, volé ou si quelqu'un lui avait donné.
Je rappelle que la juge leur avait demandé par commission rogatoire de faire des recherches à ce sujet.
Dans le rapport qu'ils lui envoient, rien, nada, nichts à propos du couteau. Totalement occulté !
Oui, je suis bien d’accord. Il semble qu’on n’ait pas fait grand-chose pour retrouver l’origine de ce couteau et c’est l’une des nombreuses carences que l’on peut reprocher à ce dossier / aux policiers / au juge.

Le fait qu'on n'ait guère cherché à trouver l'origine du couteau permet certes de se poser des questions. Mais permet-il à lui seul de conclure que le couteau n'était pas le sien ?

Si ce couteau lui avait été donné ou encore s’il l’avait trouvé, qu’est-ce qui l’empêchait de le dire ? Même chose s’il ne s’en souvenait plus (si l’origine du couteau entrait dans la parenthèse du « trou noir »).

Citation :
Chez la juge, le 6 et le 7 juin, aucune question sur la provenance du couteau à cran d'arrêt !
Par contre, on sait tout sur l'origine des lanières qui ont servi à faire le scoubidou. On est ravi de l'apprendre.
Je suppose qu’on doit comprendre cette phrase comme une anti-phrase. Car s’il y a une origine dont on ne sait absolument rien, c’est bien celle de ces lanières.
Citation :
Il faut attendre le 26 juin pour qu'il réponde à la juge sans être très sûr qu'il avait acheté le couteau à Nice ou en Allemagne.
Les policiers ont ils vérifié ? soit ils n'ont rien fait, soit ils n'ont rien trouvé du tout parce qu'il n'y avait rien à trouver.

Je me souviens que Rabineau nous a dit qu’il n’avait jamais vu CR avec ce couteau ni avec aucun autre. Je lui ai demandé si CR, pendant les quelques semaines où il l’a connu, manifestait un intérêt particulier pour les armes. Il a répondu que non.
A la question de savoir s’il aurait pu acheter ce couteau en Allemagne pendant son service, il a répondu qu’à Wittlich, il y avait une galerie marchande où on pouvait trouver un peu de tout et notamment – je cite de mémoire - « ce genre de choses ».

Citation :
Le Forsonney s'est contenté d'écouter son client lui dire, quelques heures avant le procès qu'il était bien à lui sans chercher à savoir d'où il le possédait.
Pour ma part, j'ai du mal à comprendre cette attitude.
Moi aussi. J’ai surtout du mal à comprendre pourquoi il n’a pas essayé de savoir cela beaucoup plus tôt (quand je dis "il", je veux surtout dire Lombard).
Citation :
Dans toutes les affaires criminelles, où l'arme du crime a été retrouvée, on cherche systématiquement à savoir précisément sa provenance.
Il me semble à moi aussi que c’était l’une des 1ères choses à faire tant côté accusation que côté défense.
Citation :
Sauf dans l'affaire Ranucci !

C'est la raison pour laquelle, je pense que ce couteau ne lui appartenait pas.
Moi, je n’en sais toujours rien.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :01 avr. 2010, 12:36 
Citation :
Citation :
Jpasc
Là aussi, il y a une contradiction frappante un peu comme celle du 27 décembre 74.
Donc, il faudrait croire que, selon le Forsonney, C Ranucci lui a affirmé quelques heures avant le procès que le couteau était bien à lui et brusquement au moment du procès il affirme énergiquement le contraire ?
Non, c'est invraisemblable.
Je n’irais pas jusque-là. Il a pu se sentir acculé. Gilles Perrault dit quelque part dans son livre quelque chose comme « Ce n’est qu’au procès, lorsqu’il sentira le souffle de la haine du public, qu’il dira finalement que le couteau était le sien ».


non, au procès, quand on lui demande si ce couteau lui appartient, il répond : "négatif"

Citation :
Mais c’est bizarre, oui.

Il maintiendra tout de même dans son récapitulatif que le couteau n’était pas à lui. J’aurais souhaité qu’il explique pourquoi il a soutenu le contraire pendant 2 ans.

Vous m’objecterez probablement qu’il l’a peut-être fait et que cela figure dans l’unique page manquante du récapitulatif.
Ce n’est pas impossible, mais il me semble que, s’il avait expliqué quelque part pourquoi il avait dit pendant 2 ans que le couteau était à lui, il l’aurait fait dans le passage où il dit que le couteau ne lui appartenait pas et qu’ »il n’avait jamais possédé ni souhaité posséder une telle arme ». C’était l’occasion ou jamais. Et on peut difficilement prétendre que des passages du texte aient été effacés. Cela se verrait.
non je ne suis pas d'accord avec cela.
Il n'a jamais affirmé pendant deux ans que ce couteau, l'arme du crime selon l'accusation, lui appartenait.
C'est seulement dans les aveux, et jusqu'au 26 juin 74 qu'il le dira ou plutôt qu'on lui fera dire, période durant laquelle il est complètement soumis à l'autorité policière et judiciaire.
Citation :
Si ce couteau lui appartenait, je suis certain qu'il ne l'a pas acheté.
Citation :
Pourquoi en êtes-vous certain ?
S'il l'avait acheté, il était très facile pour les policiers de trouver l'endroit de l'achat, tout simplement en le demandant au suspect.
Il n'y a pas pléthore de coutelleries à Nice en Allemagne ou je ne sais où.
On ne me fera pas croire qu'il était impossible de vérifier cela.
On peut même penser que le vendeur se serait manifesté. On ne pouvait pas se taire face à un tel crime.
Citation :
En tout cas, il est permis d'avoir des doutes sur son appartenance car souvenez vous que nous ne savons rien à son sujet puisque les policiers n'ont fait aucune recherche (en tout cas officielle) pour savoir si C Ranucci l'avait éventuellement acheté, trouvé, volé ou si quelqu'un lui avait donné.
Je rappelle que la juge leur avait demandé par commission rogatoire de faire des recherches à ce sujet.
Dans le rapport qu'ils lui envoient, rien, nada, nichts à propos du couteau. Totalement occulté !
Citation :
Il faut attendre le 26 juin pour qu'il réponde à la juge sans être très sûr qu'il avait acheté le couteau à Nice ou en Allemagne.
Les policiers ont ils vérifié ? soit ils n'ont rien fait, soit ils n'ont rien trouvé du tout parce qu'il n'y avait rien à trouver.
Citation :
Je me souviens que Rabineau nous a dit qu’il n’avait jamais vu CR avec ce couteau ni avec aucun autre. Je lui ai demandé si CR, pendant les quelques semaines où il l’a connu, manifestait un intérêt particulier pour les armes. Il a répondu que non.
A la question de savoir s’il aurait pu acheter ce couteau en Allemagne pendant son service, il a répondu qu’à Wittlich, il y avait une galerie marchande où on pouvait trouver un peu de tout et notamment – je cite de mémoire - « ce genre de choses ».
Bien, alors était il impossible pour les policiers de vérifier cela en allant à Wittlich ?
Pourquoi cela n'apparait-il pas du tout dans leur rapport à la juge ?
C'était un point crucial pour l'accusation et au final on ne sait rien.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :01 avr. 2010, 12:49 
Citation :
non, au procès, quand on lui demande si ce couteau lui appartient, il répond : "négatif"
Oui, bien sûr, c'est un lapsus. Je voulais dire : "que ce n'était pas le sien"


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