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 Sujet du message : Re: RETOUR SUR LE COUTEAU
Message non luPosté :30 juin 2020, 10:07 
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[/quote]
Citation :
Citation :
Arlaten écrit:" Je vous ai dit que le Virginia avait un détail qui permettait à Ranucci de le reconnaître".Si vous parlez ici du témoignage du copain de régiment sachez que je n y crois pas du tout.
Non, rien à voir. C'est Bouladou qui raconte une histoire à dormir debout et que soit disant, il tient du dénommé Bianco. D'après le PV d'audition, Porte lui a montré le scoubidou, mais pas le couteau.
Citation :
S il s agit d autre chose je ne demande pas mieux que de vous entendre.
D'abord, laissez moi vous dire que si vous voulez que je vous apporte des informations, il faudrait que vous ayez une conversation un peu plus honnête. Vous avancez des hypothèses, je vous montre qu'elles sont impossibles, vous ne répondez rien mais vous continuez à utiliser les mêmes aneries.
Donc, pour revenir au détail du couteau de Ranucci, il s'agit forcement d'autre chose. Quelque chose qui sautait au yeux lorsqu'on l'avait dans les mains.
C'est le légiste qui donne l'information dans le PV d'analyse des scellés. Sur le Virginia, le cran de sureté est cassé. Il change de position sous l'effet de la gravité.
C'est une bonne raison pour que, quand la juge lui présente le couteau, Ranucci puisse dire: "Ce couteau m'appartient, je le reconnais...."
On comprend aussi pourquoi la juge ne lui a pas demandé à quoi il le reconnaissait.

Citation :
Maintenant pour reconnaître un objet encore faut il l avoir connu!
C'est une évidence, mais la dessus je n'ai aucun doute.


Citation :
Pourquoi lors des premiers aveux CR ne donne t il AUCUNE description de cette arme?
AUCUNE, non dans les aveux devant Porte, il y a des indications qui concernent le couteau. Dire qu'il n'en a donné aucune est abusif et faux. Et si les policiers voulaient en savoir plus sur le couteau, c'était à eux à poser des questions. Le fait qu'ils n'en posent pas laisse penser que le couteau, ils le connaissent, mais qu'ils ne savent pas que la fillette a reçu des coups de couteau.

Citation :
Pourquoi avant de quitter la champi ne récupère t il pas l arme? Laisse t on une preuve pareille dans un endroit habité ? Pratiquement devant des gens pour lesquels vous avez paru pour le moins étrange? Dans la tourbe qui sert d engrais aux champignons et qui est remuée tous les jours?
C'est bien le couteau de Ranucci, mais ce n'est pas lui qui l'a caché dans la tourbe. Et ce n'est pas l'arme du crime.

Citation :
Selon son avocat, il est revenu assez vite sur ses aveux mais on a refusé de l entendre.
Il exigeait des preuves de sa culpabilité et on lui répond de se taire! Que pouvait il faire d autre que de tenter de crier son innocence lors du procès dont il attendait tant? Et là EN VOYANT L AUTOMATIQUE devant ses yeux il a nié qu il fût à lui.
Ce qui ne veut pas dire qu'il n'était pas à lui.

Citation :
Puisque vous maîtrisez parfaitement le sujet je vous demanderais de m éclairer sur un point qui me pose problème: savez vous pourquoi la petite a perdu une chaussure?
Oui et je l'ai déjà exprimé ici.

Citation :
La bride s est elle cassée?
Non.
Fichier(s) joint(s) :
sandale.JPG
Citation :
La plante du pied de l enfant était il griffée?
Je n'ai rien qui puisse nous éclairer sur ce point de détail.
Citation :
L a t elle réellement perdue ou la chaussure a t elle été déposée là par l assassin, comme il a laissé le pull , le couteau , les branches et les pierres ensanglantées? Bêtise ou perversité de l assassin? Pourquoi cacher le corps et laisser tous ces indices? Si CR était le coupable on ne peut mettre la précipitation en avant: il avait 4 heures devant lui pour faire disparaître soigneusement toutes les traces.
Il y a de bonnes raisons pour croire qu'elle l'a réellement perdue où elle a été retrouvée. Pour le reste, Ranucci est venu en cet endroit, pour la première fois, le jour de la reconstitution.


Citation :
Les Aubert n ont vu que le véhicule, c est la raison pour laquelle ils n ont jamais téléphoné aux enquêteurs.
Non, c'est faux et je vous l'ai déjà dit sans que vous m'apportiez contradiction. Martinez et Guazzone sont dans le même cas et ils ont appelé aussi.
Dans l'audio d'Aline Aubert, elle le dit
" Et c'est d'ailleurs pour çà même, nous, nous pensions qu'il s'agissait d'un enfant plus jeune, parce que la façon dont il l'a happé de la porte arrière, et l'a emporté dans ses bras, on avait l'impression que c'était un enfant jeune, qui nous a fait un peu hésiter, mais enfin on a dit:
"vaut mieux téléphoner pour rien...
"
Et téléphoner ils l'ont fait. Pas à Greasque, mais à Roquevaire et comme par hasard, c'est là que le 3 Alain Aubert était passé à la brigade de gendarmerie.

Citation :
Comment de fait auraient ils pu faire le lien entre ce délit de fuite et l enlèvement d une fillette qu il n ont pas vue dans la voiture du chauffard?
Comme les autres, Martinez et Guazzone l'ont fait. Quand il est dit dans les médias du 4 juin: "Le ravisseur (jeune bien habillé) s'est enfui à bord d'une voiture grise" , c'est à mon sens suffisant.


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 Sujet du message : Re: RETOUR SUR LE COUTEAU
Message non luPosté :30 juin 2020, 10:13 
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Citation :
Il faudrait avoir + de précisions sur cette dernière affaire, en particulier un médecin légiste s'était t'il déplacé ? car effectivement pour des policiers/gendarmes sans ce type d'expertise, ce n'est pas forcément évident.
Il y avait un médecin et pas que les gendarmes. Sur place, personne n'a remis en cause les morsures de chien.

Citation :
Mais Vuillet avait la compétence et en + à l'époque on ne protégeait pas particulièrement les lieux du crime ni les corps (pas de recherche ADN), donc il a pu facilement accéder au corps et faire un premier examen.
Non, cela ne c'est pas du tout passé comme ça. Quand le capitaine Gras a eu au téléphone la juge d'instruction, elle lui a demandé à ce que rien ne soit touché. Les gendarmes (et là c'est Monnin) se sont exécutés. Donc Vuillet n'a pas pu "facilement accéder au corps". Par contre, une fois que le corps a été déposé dans le camion des pompiers, c'est bien Vuillet qui s'est occupé de nettoyer le visage de la gosse, avant que le corps soit présenté au père.
Vuillet a bien du voir le crane fracassé de la gosse, et il a certainement vu les pierres ensanglantées. Il a pu se faire une première idée de la cause de la mort.



Citation :
Vuillet parlera au niveau du cou de "multiples blessures par arme blanche [...] de type couteau", qu'il ne puisse déterminer sur les lieux si cela a atteint ou non la carotide je le conçois, mais qu'il n'ait rien vu du tout à ce moment là on a du mal à le croire ...
Sur le lieu du crime, la question ce n'est pas de savoir ce que Vuillet a vu. La question est de savoir ce que Vuillet a dit aux personnes présentes, et force est de constater qu'il n'y a rien qui montre que les journalistes ou les gendarmes et les policiers ont été prévenu que l'enfant avait reçu des coups de couteau. C'est dans ce sens que les deux affaires ce ressemblent.
Citation :
- Ranucci s'est arrêté le long de la route (pour constater et/ou réparer les dégâts): là dessus je pense que globalement tout le monde est d'accord ,
Ranucci s'est arrêté au bord de la route pour constater les dégâts. Il faut bien constater avant d'envisager réparation. Ranucci ne s'est pas arrêté à l'aplomb du lieu du crime, mais plus loin après l'épingle à cheveux, à un endroit où il n'y a pas de fossé. J'ai déjà dit pourquoi. C'est là sur ce forum.



Citation :
- Aubert arrive ensuite (il n'avait donc pas "en point de mire" la voiture), Ranucci s'enfuit dans la colline: pourquoi ? on ne sait pas:
Toutes ces questions ont déjà été posées, suffit de chercher ici sur ce forum.



Citation :
Ce n'est qu'en voyant la voiture d'Aubert amorcer un arrêt qu'il aurait pu décider de prendre la fuite.
Et dans ce cas, Aubert aurait vu Ranucci sur le côté gauche de la voiture et ce n'est pas le cas.




Citation :
Enfin on se demande bien ce qu'aurait pu être le paquet. De plus Ranucci n'a pas ouvert la voiture pour prendre un paquet en voyant Aubert car celui-ci l'aurait dit ("l'homme a ouvert son coffre / une portière, pris un paquet volumineux et pris la fuite"). Donc le paquet n'était pas dans l'auto à l'arrivée d'Aubert, mais pourquoi Ranucci aurait il sorti un paquet de sa voiture avant l'arrivée d'Aubert ? cela n'a aucun sens.
Mais justement Aubert l'a bien dit:"j'ai vu le conducteur près de la portière côté passager, ouvrir cette portière de l'extérieur....." donc hypothèse qui ne correspond en rien à la réalité.
Citation :
Aubert a vu de loin un homme en dehors de la voiture avec un paquet qui était déjà en dehors de celle-ci.
Absolument faux.

Citation :
S'il n'est pas le meurtrier toute l'attitude de Ranucci avant son audition à Marseille ne peut pas cadrer avec le fait qu'il soit l'homme aperçu par Aubert:
Mais cela colle très bien avec un homme qui vient de causer un accident et qui a pris la fuite et qui là, vient de se faire rattraper.
Citation :
Ranucci reconnaît implicitement le non respect du code de la route (repartîr en seconde à un stop c'est ne pas s'être arrêté)
Absolument faux. Repartir, cela signifie bien que l'on redémarre et que l'on s'est forcément arrêté.

Citation :

Donc quel intérêt s'il n'est pas le meurtrier de nier avoir été poursuivi s'il s'en était aperçu ? les gendarmes de Nice lui ont forcément dit qu'un témoin identifié l'avait poursuivi, qu'il l'avait vu monter sur le talus en tirant un paquet, et parlé.
Les gendarmes de Nice ne lui ont rien dit de tout cela et lui n'a pas nié, il a simplement dit ne pas se souvenir d'avoir été poursuivi.


Citation :
Quel intérêt pour Ranucci de nier ce point s'il n'est pas le meurtrier mais qu'il est bien l'homme au paquet vu par Aubert ? aucun puisqu'il vient de reconnaître le délit de fuite juste avant. S'il n'est pas le peurtier cela ne change rien à son cas.
Ce sont les policiers qui vont lui dire dans la nuit que deux témoins l'ont poursuivi et qu'ils l'ont vu avec une enfant.


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 Sujet du message : Re: RETOUR SUR LE COUTEAU
Message non luPosté :30 juin 2020, 10:37 
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Citation :
pour revenir au détail du couteau de Ranucci, il s'agit forcement d'autre chose. Quelque chose qui sautait au yeux lorsqu'on l'avait dans les mains.
C'est le légiste qui donne l'information dans le PV d'analyse des scellés. Sur le Virginia, le cran de sureté est cassé. Il change de position sous l'effet de la gravité.
C'est une bonne raison pour que, quand la juge lui présente le couteau, Ranucci puisse dire: "Ce couteau m'appartient, je le reconnais...."
On comprend aussi pourquoi la juge ne lui a pas demandé à quoi il le reconnaissait.
Ce n'est pas crédible du tout, même en admettant que la juge ait pris pour argent comptant le fait que le couteau ait été découvert "sur les indications de Ranucci".
Même si Raucci avait prononcé la phrase (comme vous le pensez) "Ce couteau m'appartient, je le reconnais...." et que "reconnaître" n'est pas utilisé dans le sens "Accepter quelque chose, le tenir pour vrai ou réel, l'admettre" mais bien "Identifier quelqu'un, quelque chose", l'échange aurait été :
- Ce couteau m'appartient, je le reconnais....
- A quoi le reconnaissez vous ?
- le cran de sureté est cassé, je l'avais cassé etc" (suivi de l'anecdote)
- Greffier notez "Ce couteau m'appartient, je le reconnais, son cran de sureté est cassé, je l'ai cassé dans les circonstances suivantes: ..."
C'était la moindre des choses pour l'arme du crime. Cela tranche d'ailleurs avec le scoubidou pour lequel Ranucci donne des détails (tout un paragraphe y est consacré !): "j'ai acheté ces lanières en Allemagne". Il aurait donné de tels détails pour le scoubidou mais rien pour le couteau ? et la juge ne l'aurait pas relancé ? même sur l'Opinel Ranucci donne + de précisions. Et rien sur l'automatique sauf pour "un pique nique" ce qui est ridicule comme justification car quand on possède 2 couteaux, un opinel et un automatique, c'est bien évidemment l'opinel qui servirait pour le pique-nique, pas un couteau de voyou. Les seules informations données par Ranucci sur l'automatique concernent les circonstances du meurtre mais toutes ces informations (les taches, le mode opératoire du meurtre, ...) sont déjà connues des policiers.


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 Sujet du message : Re: RETOUR SUR LE COUTEAU
Message non luPosté :30 juin 2020, 10:50 
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Quand le capitaine Gras a eu au téléphone la juge d'instruction, elle lui a demandé à ce que rien ne soit touché. Les gendarmes (et là c'est Monnin) se sont exécutés. Donc Vuillet n'a pas pu "facilement accéder au corps". Par contre, une fois que le corps a été déposé dans le camion des pompiers, c'est bien Vuillet qui s'est occupé de nettoyer le visage de la gosse, avant que le corps soit présenté au père.
Vuillet a bien du voir le crane fracassé de la gosse, et il a certainement vu les pierres ensanglantées. Il a pu se faire une première idée de la cause de la mort.
OK dont acte pour ces précisions.
Citation :
Sur le lieu du crime, la question ce n'est pas de savoir ce que Vuillet a vu. La question est de savoir ce que Vuillet a dit aux personnes présentes, et force est de constater qu'il n'y a rien qui montre que les journalistes ou les gendarmes et les policiers ont été prévenu que l'enfant avait reçu des coups de couteau. C'est dans ce sens que les deux affaires ce ressemblent.
Rien du tout n'a semble t'il été dit aux journalistes car Missen ne parle pas du tout des causes (au moins présumées) de la mort, donc ni pierre ni couteau ou autre ne sont évoqués. Mais on ne peut pas croire dans une telle affaire que les policiers eux n'aient pas posé immédiatement la question à Vuillet, et qu'au minimum celui-ci ait répondu quelque chose du genre "a priori il y a des coups de couteaux et de pierre mais je ne sais pas encore ce qui a causé la mort".


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 Sujet du message : Re: RETOUR SUR LE COUTEAU
Message non luPosté :30 juin 2020, 11:10 
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Citation :
Enfin on se demande bien ce qu'aurait pu être le paquet. De plus Ranucci n'a pas ouvert la voiture pour prendre un paquet en voyant Aubert car celui-ci l'aurait dit ("l'homme a ouvert son coffre / une portière, pris un paquet volumineux et pris la fuite"). Donc le paquet n'était pas dans l'auto à l'arrivée d'Aubert, mais pourquoi Ranucci aurait il sorti un paquet de sa voiture avant l'arrivée d'Aubert ? cela n'a aucun sens.
Mais justement Aubert l'a bien dit:"j'ai vu le conducteur près de la portière côté passager, ouvrir cette portière de l'extérieur....." donc hypothèse qui ne correspond en rien à la réalité.
Ca c'est la version avec l'enfant, pas le paquet. Et évidemment que les Aubert dans cette version sont supposés avoir vu "le conducteur" "tirer" "un enfant qui se trouvait à l'intérieur du véhicule" étant donné que les Aubert étaient censés se trouver juste derrière Ranucci (ils le rejoignent '"quelques secondes plus tard" dit Aubert) donc dans cette version des Aubert Ranucci ne peut pas avoir le temps d'avoir sorti quelque chose du véhicule, paquet ou enfant.
Sauf qu'on sait que cette version des Aubert est bidon, ils n'ont pas eu Ranucci "en point de mire" comme ils l'ont dit.

Si Aubert avait vu quelqu'un prendre quelque chose dans la voiture il l'aurait dit aux gendarmes et cela aurait été mentionné par ceux-ci. Donc quand Aubert découvre l'individu, le paquet et l'individu sont tous les 2 dehors.


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 Sujet du message : Re: RETOUR SUR LE COUTEAU
Message non luPosté :30 juin 2020, 11:26 
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Citation :
Ranucci reconnaît implicitement le non respect du code de la route (repartîr en seconde à un stop c'est ne pas s'être arrêté)
Absolument faux. Repartir, cela signifie bien que l'on redémarre et que l'on s'est forcément arrêté.
Ranucci a eu tout le temps pour préparer ce qu'il va dire puisqu'on dira qu'il était nerveux les jours suivants: s'il avait voulu mentir durant cette audition il aurait dit qu'il avait "marqué le stop" et c'était la parole de Martinez contre celle d'Aubert (et il n'aurait certainement pas dit "je me suis affolé" car c'est reconnaître qu'il était bien en tort) S'il est l'homme au paquet il pouvait ensuite naturellement enchaîner avec un autre mensonge sur le fait qu'il n'avait pas vu de témoin le poursuivre.
Mais pourquoi dire la vérité sur ce qui s'est passé au croisement (il ne s'est pas arrêté) et mentir sur un témoin qui l'aurait rattrapé ? ça n'est pas cohérent.


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 Sujet du message : Re: RETOUR SUR LE COUTEAU
Message non luPosté :30 juin 2020, 11:27 
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Correction: la parole de Martinez contre celle de Ranucci.


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 Sujet du message : Re: RETOUR SUR LE COUTEAU
Message non luPosté :30 juin 2020, 13:58 
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Si on reprend le PV de synthèse de la gendarmerie :
Citation :
[Aubert] avait poursuivi l'auteur en fuite d'un accident de la circulation et que ce dernier abandonnant son véhicule "Peugeot" gris métallisé, immatriculé 1369 SG 06, en bordure de la RN8bis, s'était enfui dans les bois en transportant un paquet assez volumineux.
Citation :
[Aubert] apercevait à environ 100 mètres le véhicule gris arrêté en bordure de la route, tandis qu'un homme jeune gravissait le remblai et s'enfonçait dans les fourrés en tirant un paquet assez volumineux.
A aucun moment l'homme au paquet n'est décrit comme sortant de son véhicule, il l'abandonne (mais pour cela il faut déjà en être sorti auparavant, or ce n'est pas précisé, et abandonner et sortir ne sont pas synonymes).
Mieux, la conjonction "tandis que" marque la simultanéité: l'homme monte déjà le talus au moment où Aubert le voit.
Et si Aubert avait vu la provenance du paquet (coffre, habitacle, ...) il l'aurait dit aux gendarmes qui l'auraient mentionné.
On voit bien que l'attitude de l'homme au paquet ne peut pas cadrer avec un banal délit de fuite, comme déjà dit si Ranucci est l'homme au paquet il n'a jamais vu la voiture d'Aubert, il n'y a aucune raison de s'enfuir dés qu'il l'aperçoit et encore moins dans la campagne alors que la voiture est en état de marche.


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 Sujet du message : Re: RETOUR SUR LE COUTEAU
Message non luPosté :30 juin 2020, 15:19 
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Citation :
Citation :
Ranucci reconnaît implicitement le non respect du code de la route (repartîr en seconde à un stop c'est ne pas s'être arrêté)
Absolument faux. Repartir, cela signifie bien que l'on redémarre et que l'on s'est forcément arrêté.
Vous irez expliquer à un juge de tribunal de police que vous avez bien respecté le stop après avoir signé un PV reconnaissant que vous être "reparti en seconde", je vous souhaite bien du plaisir ...


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 Sujet du message : Re: RETOUR SUR LE COUTEAU
Message non luPosté :30 juin 2020, 16:39 
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Citation :
Citation :
Citation :
Les Aubert n'ont vu que le véhicule, c est la raison pour laquelle ils n ont jamais téléphoné aux enquêteurs.
Non, c'est faux et je vous l'ai déjà dit sans que vous m'apportiez contradiction. Martinez et Guazzone sont dans le même cas et ils ont appelé aussi.
Dans l'audio d'Aline Aubert, elle le dit
" Et c'est d'ailleurs pour çà même, nous, nous pensions qu'il s'agissait d'un enfant plus jeune, parce que la façon dont il l'a happé de la porte arrière, et l'a emporté dans ses bras, on avait l'impression que c'était un enfant jeune, qui nous a fait un peu hésiter, mais enfin on a dit:
"vaut mieux téléphoner pour rien...
"
Et téléphoner ils l'ont fait. Pas à Greasque, mais à Roquevaire et comme par hasard, c'est là que le 3 Alain Aubert était passé à la brigade de gendarmerie.
On ne peut pas se baser sur cette interview pour dire qu'Aubert a bien appelé les gendarmes, puisqu'à partir de ce moment les Aubert prétendront avoir appelé ... la police (et donc pas les gendarmes), or c'est un mensonge puisqu'on sait via l'article de Missen qu'Alessandra n'est au courant de rien avant le 5 à 16h.
Même si je suis comme vous convaincu à 100% que Aubert a bien appelé les gendarmes.
On notera quand même ce fabuleux lapsus "vaut mieux téléphoner pour rien", car effectivement ils n'ont rien vu en tout cas pas d'enfant ou de fillette ...


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 Sujet du message : Re: RETOUR SUR LE COUTEAU
Message non luPosté :30 juin 2020, 18:38 
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Citation :
Ce n'est pas crédible du tout, même en admettant que la juge ait pris pour argent comptant le fait que le couteau ait été découvert "sur les indications de Ranucci".
Même si Raucci avait prononcé la phrase (comme vous le pensez) "Ce couteau m'appartient, je le reconnais...." et que "reconnaître" n'est pas utilisé dans le sens "Accepter quelque chose, le tenir pour vrai ou réel, l'admettre" mais bien "Identifier quelqu'un, quelque chose", l'échange aurait été :
- Ce couteau m'appartient, je le reconnais....
- A quoi le reconnaissez vous ?
- le cran de sureté est cassé, je l'avais cassé etc" (suivi de l'anecdote)
- Greffier notez "Ce couteau m'appartient, je le reconnais, son cran de sureté est cassé, je l'ai cassé dans les circonstances suivantes: ..."
mais justement, l'échange il n'a pas eu lieu. Vous l'inventez.
Et s'il n'a pas eu lieu, c'est que, contrairement à vous, la juge a compris tout de suite l'importance de ce détail.


Citation :
C'était la moindre des choses pour l'arme du crime. Cela tranche d'ailleurs avec le scoubidou pour lequel Ranucci donne des détails (tout un paragraphe y est consacré !): "j'ai acheté ces lanières en Allemagne". Il aurait donné de tels détails pour le scoubidou mais rien pour le couteau ? et la juge ne l'aurait pas relancé ? même sur l'Opinel Ranucci donne + de précisions. Et rien sur l'automatique sauf pour "un pique nique" ce qui est ridicule comme justification car quand on possède 2 couteaux, un opinel et un automatique, c'est bien évidemment l'opinel qui servirait pour le pique-nique, pas un couteau de voyou. Les seules informations données par Ranucci sur l'automatique concernent les circonstances du meurtre mais toutes ces informations (les taches, le mode opératoire du meurtre, ...) sont déjà connues des policiers.
Vous m'expliquez les incohérences des aveux. C'est bien inutile, je connais. Et cela n'empêche pas que Ranucci a bien reconnu "son" couteau.

Citation :
Rien du tout n'a semble t'il été dit aux journalistes car Missen ne parle pas du tout des causes (au moins présumées) de la mort, donc ni pierre ni couteau ou autre ne sont évoqués. Mais on ne peut pas croire dans une telle affaire que les policiers eux n'aient pas posé immédiatement la question à Vuillet, et qu'au minimum celui-ci ait répondu quelque chose du genre "a priori il y a des coups de couteaux et de pierre mais je ne sais pas encore ce qui a causé la mort".
Là, vous vous faites votre cinéma. Le fait est que avant les aveux de Ranucci, personne ne parle de coup de couteau.


Citation :
Citation :
Mais justement Aubert l'a bien dit:"j'ai vu le conducteur près de la portière côté passager, ouvrir cette portière de l'extérieur....." donc hypothèse qui ne correspond en rien à la réalité.
Ca c'est la version avec l'enfant, pas le paquet.
mais les deux versions sont les mêmes au paquet près qui devient un enfant. Quand Aubert dit:" j'ai vu le conducteur près de la portière côté passager, ouvrir cette portière de l'extérieur....." c'est clair. Le paquet ou l'enfant va être extrait de la voiture, après avoir "ouvert la portière de l'extérieur".





Citation :
Et évidemment que les Aubert dans cette version sont supposés avoir vu "le conducteur" "tirer" "un enfant qui se trouvait à l'intérieur du véhicule" étant donné que les Aubert étaient censés se trouver juste derrière Ranucci (ils le rejoignent '"quelques secondes plus tard" dit Aubert) donc dans cette version des Aubert Ranucci ne peut pas avoir le temps d'avoir sorti quelque chose du véhicule, paquet ou enfant.
Du grand n'importe quoi. Les Aubert n'ont pas eu la voiture de Ranucci en point de mire. Nous sommes d'accord.
Les Aubert sont arrivés quelques secondes plus tard. C'est combien "quelques secondes" ?
Ranucci était devant sa roue "accidentée". Il entend une voiture arriver. Il lui faut combien de secondes pour passer devant sa voiture et se présenter devant la portière passager ?
Nous avons toute l'étendue de votre mauvaise foi.
Citation :
Sauf qu'on sait que cette version des Aubert est bidon, ils n'ont pas eu Ranucci "en point de mire" comme ils l'ont dit.
et que cela signifie que Ranucci a bien eu le temps de faire le tour de son véhicule avant l'arrivée des Aubert.

Citation :
donc dans cette version des Aubert Ranucci ne peut pas avoir le temps d'avoir sorti quelque chose du véhicule, paquet ou enfant
Mais ce n'est pas ce que disent les Aubert. Les Aubert voit l'homme devant la portière passager. Ils ne voient pas le paquet-enfant.


Citation :
Si Aubert avait vu quelqu'un prendre quelque chose dans la voiture il l'aurait dit aux gendarmes et cela aurait été mentionné par ceux-ci. Donc quand Aubert découvre l'individu, le paquet et l'individu sont tous les 2 dehors.
Gros délire. Ce n'est pas parce que ce n'est pas consigné dans le PV de gendarmerie que cela ne c'est pas produit comme Aubert l'a dit aux policiers. D'ailleurs la "soupe" que vous voulez vendre n'est pas aussi dans le PV de la gendarmerie.



Citation :
Citation :
Citation :
Ranucci reconnaît implicitement le non respect du code de la route (repartîr en seconde à un stop c'est ne pas s'être arrêté)
Absolument faux. Repartir, cela signifie bien que l'on redémarre et que l'on s'est forcément arrêté.
Ranucci a eu tout le temps pour préparer ce qu'il va dire puisqu'on dira qu'il était nerveux les jours suivants: s'il avait voulu mentir durant cette audition il aurait dit qu'il avait "marqué le stop" et c'était la parole de Martinez contre celle d'Aubert (et il n'aurait certainement pas dit "je me suis affolé" car c'est reconnaître qu'il était bien en tort) S'il est l'homme au paquet il pouvait ensuite naturellement enchaîner avec un autre mensonge sur le fait qu'il n'avait pas vu de témoin le poursuivre.
Mais pourquoi dire la vérité sur ce qui s'est passé au croisement (il ne s'est pas arrêté) et mentir sur un témoin qui l'aurait rattrapé ? ça n'est pas cohérent.
Rien à voir. Repartir, cela signifie bien que l'on redémarre et que l'on s'est forcément arrêté.

Citation :
Si on reprend le PV de synthèse de la gendarmerie :
Citation :
[Aubert] avait poursuivi l'auteur en fuite d'un accident de la circulation et que ce dernier abandonnant son véhicule "Peugeot" gris métallisé, immatriculé 1369 SG 06, en bordure de la RN8bis, s'était enfui dans les bois en transportant un paquet assez volumineux.
Citation :
[Aubert] apercevait à environ 100 mètres le véhicule gris arrêté en bordure de la route, tandis qu'un homme jeune gravissait le remblai et s'enfonçait dans les fourrés en tirant un paquet assez volumineux.
A aucun moment l'homme au paquet n'est décrit comme sortant de son véhicule, il l'abandonne (mais pour cela il faut déjà en être sorti auparavant, or ce n'est pas précisé,
Mais il est bien dit que c'est "l'auteur en fuite d'un accident" donc le conducteur de la voiture. Il est dit aussi:"

N’ayant obtenu aucune réponse, entendu aucun bruit et constaté que personne ne se trouvait dans le véhicule peugeot,".
Tout cela est parfaitement clair et "colle" exactement avec les déclarations faitent par Aubert aux policiers.


Citation :
et abandonner et sortir ne sont pas synonymes).
Forcement ce sont deux actions différentes.


Citation :
Et si Aubert avait vu la provenance du paquet (coffre, habitacle, ...) il l'aurait dit aux gendarmes qui l'auraient mentionné.
Non pas obligé.

Citation :
On voit bien que l'attitude de l'homme au paquet ne peut pas cadrer avec un banal délit de fuite,
Bien sur que si. J'ai déjà donné.

Citation :
comme déjà dit si Ranucci est l'homme au paquet il n'a jamais vu la voiture d'Aubert, il n'y a aucune raison de s'enfuir dés qu'il l'aperçoit et encore moins dans la campagne alors que la voiture est en état de marche.
Faux. Ranucci a d'abord entendu une voiture arriver. Il fait le tour de sa voiture. Il est devant la portière passager quand la voiture des Aubert débouche du virage et s'arrête. Il ouvre la portière, prend ce que les Aubert ne pourront pas identifier et grimpe dans la colline.
En voyant cette voiture, qui s'est arrêtée, Ranucci avait une bonne raison de disparaître, même si vous ne voulez pas le voir.

Citation :
Citation :
Absolument faux. Repartir, cela signifie bien que l'on redémarre et que l'on s'est forcément arrêté.
Vous irez expliquer à un juge de tribunal de police que vous avez bien respecté le stop après avoir signé un PV reconnaissant que vous être "reparti en seconde", je vous souhaite bien du plaisir ...
Hypothèse idiote. Inutile d'imaginer une situation en deux temps. D'abord celui de la rédaction d'un PV. Ensuite le passage devant un juge de police.
Un juge de police comprendrait parfaitement que repartir cela signifie avoir marqué l'arrêt. Un juge peut le comprendre, pas vous.


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 Sujet du message : Re: RETOUR SUR LE COUTEAU
Message non luPosté :30 juin 2020, 18:45 
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Enregistré le :21 janv. 2013, 11:57
Messages :1414
Citation :
On ne peut pas se baser sur cette interview pour dire qu'Aubert a bien appelé les gendarmes, puisqu'à partir de ce moment les Aubert prétendront avoir appelé ... la police (et donc pas les gendarmes), de fillette ...
Non, ce n'est que bien plus tard que les Aubert diront ne pas avoir appelé les gendarmes.


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 Sujet du message : Re: RETOUR SUR LE COUTEAU
Message non luPosté :30 juin 2020, 19:21 
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Citation :
Mais il est bien dit que c'est "l'auteur en fuite d'un accident" donc le conducteur de la voiture. Il est dit aussi:"

N’ayant obtenu aucune réponse, entendu aucun bruit et constaté que personne ne se trouvait dans le véhicule peugeot,".
Tout cela est parfaitement clair et "colle" exactement avec les déclarations faitent par Aubert aux policiers.
Le fait que conducteur et homme au paquet sont une seule et même personne c'est une déduction (de bonne foi) d'Aubert. Les gendarmes rapportent les déclarations d'Aubert, ils ne font pas une analyse. D'ailleurs Aubert en est il si sûr lui-même puisque dans une des 2 phrases
Citation :
[Aubert] apercevait à environ 100 mètres le véhicule gris arrêté en bordure de la route, tandis qu'un homme jeune [...]
le mot conducteur n'est pas employé.
Et non cela ne colle absolument pas avec les déclarations aux policiers même en remplaçant paquet par enfant
Policiers
Citation :
la 304 Peugeot s’est immobilisée au bord de la route. A ce moment je me trouvais à deux ou trois cents mètres de lui. Je l’ai rejoint quelques secondes plus tard. Au moment où je suis arrivé à hauteur de la voiture, j’ai assisté à la scène suivante : J’AI VU CET INDIVIDU TIRER PAR LE BRAS UN ENFANT
Gendarmes
Citation :
[Aubert] apercevait à environ 100 mètres le véhicule gris arrêté en bordure de la route, tandis qu'un homme jeune gravissait le remblai
Il y a plusieurs choses qui diffèrent :
- il n'y a pas de conducteur qui descend de voiture chez les gendarmes,
- l'homme ne prend rien à l'intérieur chez les gendarmes,
- le conducteur tire un enfant quand AUbert est à sa hauteur chez les policiers, chez les gendarmes l'homme s'enfuit quand Aubert est "à environ 100 mètres",
- le véhicule est déjà arrêté chez les gendarmes, il s'arrête chez les policiers.
Ces différences sont capitales.
Par ailleurs "constaté que personne ne se trouvait dans le véhicule peugeot" ne dit absolument pas qu'Aubert a longé la voiture (et ne dit pas le contraire non plus je le reconnais)
Citation :
Ranucci a d'abord entendu une voiture arriver. Il fait le tour de sa voiture. Il est devant la portière passager quand la voiture des Aubert débouche du virage et s'arrête. Il ouvre la portière, prend ce que les Aubert ne pourront pas identifier et grimpe dans la colline.
En voyant cette voiture, qui s'est arrêtée, Ranucci avait une bonne raison de disparaître, même si vous ne voulez pas le voir.
Sauf que ce n'est absolument pas ce que raconte Aubert aux gendarmes (ni même à la version aux policiers: chez eux Aubert voit le véhicule s'arrêter) . Ou bien les gendarmes ont menti dans leur rapport.
Citation :
En voyant cette voiture, qui s'est arrêtée, Ranucci avait une bonne raison de disparaître, même si vous ne voulez pas le voir.
Ce n'est pas ce qui dit Aubert aux gendarmes, l'homme s'enfuit alors qu'Aubert n'est pas encore arrêté car pas à sa hauteur.

En fait vous faites un mélange des 2 témoignages en prenant les éléments qui vous arrangent.


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 Sujet du message : Re: RETOUR SUR LE COUTEAU
Message non luPosté :01 juil. 2020, 13:50 
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Arlaten écrit: " C est bien le couteau de Ranucci mais ce n est pas lui qui l a caché dans la tourbe. "
En effet, dans des situations de contrainte : interrogatoires, audiences, reconstitutions, CR revendique le couteau pour le sien. Il "reconnaît " d ailleurs sans difficulté tout ce qu on veut lui faire reconnaître.
Il s en expliquera ultérieurement dans ses écrits.
Cependant , dans des contextes où il est plus à même de s exprimer librement, il nie être le possesseur dudit couteau.
Ce sera lors du procès et dans ses récapitulatifs. La maladresse de sa défense est un argument pertinent de sa sincérité.

L assassin aurait caché le couteau dans la tourbe. Quand? Comment? Pourquoi?
Tout laisse à penser que le ravisseur a emmené directement l enfant dans la direction de la champi. Il avait près d une heure pour la tuer, la recouvrir , filer à la champi sans doute pour se laver et se changer puis déguerpir.
Nul ne peut affirmer avec certitude qu il y était encore à 12H30 quand CR y arrive.
Lors de son premier interrogatoire à la gendarmerie CR raconte avoir conduit son auto devant la galerie pour la réparer. Puis avoir tenté plusieurs heures de la désembourber. Pourquoi mentirait il puisque l interrogatoire ne porte à ce moment que sur le délit de fuite? Comment l assassin aurait il pu alors dérober son arme?

La fuite dans les buissons et le paquet.
A aucun moment CR ne fait allusion à ce fait.
Si cette fuite n a jamais eu lieu cela se comprend, elle n est pas dans sa mémoire. Il ne pense donc pas à y revenir.
Si cette fuite a bien eu lieu et qu il omet d en parler sciemment c est évidemment suspect.
Mais dans ce cas on remarquera la discrétion des enquêteurs là dessus. Tant il est vrai que quand un fait est embarrassant il est plus facile de le passer à la trappe.
Quant à penser que l assassin se soit approché de la voiture de CR au moment où il s arrête sur la nationale est fortement improbable.
Il faudrait pour cela que CR ait stoppé net à l endroit du crime ce qui n est pas le cas. En outre je vois mal un assassin couvert de sang descendre sans précaution sur une route fréquentée.

Il y a dans ce dossier deux histoires : un délit de fuite , un crime. Un seul point commun les relie: le chauffard et l assassin étaient présents ce jour là en fin de matinée dans la champi.


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 Sujet du message : Re: RETOUR SUR LE COUTEAU
Message non luPosté :01 juil. 2020, 15:24 
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Enregistré le :04 sept. 2018, 20:29
Messages :513
Citation :
Quant à penser que l assassin se soit approché de la voiture de CR au moment où il s arrête sur la nationale est fortement improbable.
Il faudrait pour cela que CR ait stoppé net à l endroit du crime ce qui n est pas le cas. En outre je vois mal un assassin couvert de sang descendre sans précaution sur une route fréquentée.

Il y a dans ce dossier deux histoires : un délit de fuite , un crime. Un seul point commun les relie: le chauffard et l assassin étaient présents ce jour là en fin de matinée dans la champi.
Ranucci n'a effectivement pas dû stopper pile à l'aplomb du lieu du crime, mais pas très loin, en tout cas suffisamment près pour que le meurtrier se dise que des recherches pourraient être menées dans la zone pour rechercher l'homme au paquet qui s'est enfuit (lui-même) et tomber sur le corps.
Le meurtrier s'était sans doute changé avant (le contenu du paquet contenait les effets ensanglantés ?), en tout cas Aubert ne décrira personne d'ensanglanté, mais était il assez prêt pour voir cela, ce n'est pas sûr. Et puis Heaulme s'est bien promené chemise et mains couvertes de sang à Montigny les Metz et il n'a pas été recherché pour autant, alors ...


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