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Message non luPosté :19 oct. 2006, 22:31 
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Les déclarations des Aubert sont sujettes à une grande suspicion.
Qu'ont-ils vu, et surtout qu'ont-ils entendu?
La vérité, je pense, se trouve dans les déclarations du truculent Guazzone, page 284 du livre de G. Bouladou :
Alors, cette dame, elle a vu Ranucci qui descendait de la voiture avec la petite. La petite criait : "Qu'est-ce que vous allez me faire?" Alors, le mari de Mme Aubert, qui est un bonhomme qui n'était pas très grand, et elle non plus, a voulu suivre Ranucci. Sa femme lui a dit : "N'y va pas, il va te faire un mauvais coup." Mais ça, je crois qu'elle ne l'a dit à personne, parce que plus personne ne l'a plus interrogée, dame. Plus personne ne lui a rien demandé. On lui a demandé l'accident et tout, puis vite fait, bien fait, c'est tout. Et cette dame, elle me l'a dit à moi quand on est rentrés, le jour du procès.
Il est évident que lorsqu'il ont vu la peugeot arrêtée, l'homme s'enfuir dans les fourrés (qu'ils ont pris pour le conducteur sans doute), ils ont dû se demander sur qui ils étaient tombés et se dire qu'ils étaient tombés sur des voleurs ou autre. Donc Aubert a dû faire quelques pas, peut-être l'appeler - Alain Aubert dit aux gendarmes que l'homme ne répond pas - et sa femme à dû lui dire : revient il va te tomber dessus. ON se tire, et ils ont fait demi-tour sans jamais s'approcher du véhicule. Ils sont revenus auprès de Martinez, lui ont donné le numéro et c'est tout.

Ce qui devait être particulièrement inquiétant, c'est le silence qui devait régner. "n'ayant entendu aucun bruit..."

_________________
L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.


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Message non luPosté :20 oct. 2006, 11:09 
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La vérité, je pense, se trouve dans les déclarations du truculent Guazzone, page 284 du livre de G. Bouladou :
Alors, cette dame, elle a vu Ranucci qui descendait de la voiture avec la petite. La petite criait : "Qu'est-ce que vous allez me faire?" Alors, le mari de Mme Aubert, qui est un bonhomme qui n'était pas très grand, et elle non plus, a voulu suivre Ranucci. Sa femme lui a dit : "N'y va pas, il va te faire un mauvais coup." Mais ça, je crois qu'elle ne l'a dit à personne, parce que plus personne ne l'a plus interrogée, dame. Plus personne ne lui a rien demandé. On lui a demandé l'accident et tout, puis vite fait, bien fait, c'est tout. Et cette dame, elle me l'a dit à moi quand on est rentrés, le jour du procès.

pour moi guazzone est de bonne foi ds toutes ces declarations, je vois juste ds cette derniere une enieme modification du temoignage de Mme Aubert....
c'est toujours mieu de se donner bonne conscience et d enfoncer un peu plus l accusé..

imaginons qu elle a bien vu tout ca, mais qu elle en parle qu a pres a l eveche par peur de tomber sous le chef de non assistance a personne en danger, alors pourquoi le dit elle a une autre personne inconnue, si alessandra la couvre, il lui a surement dit de se taire?

de plus elle se defausse, j ai bien vu cela mais on me l a pas demandé....(d apres ce que dit guazzone) donc je l ai pas dit...d ailleurs je prefere repeter au proces que la voix etait fluette et non apeuré.....
tien tien....on lui a quand meme demandé des renseignements sur la scene, vu qu elle en parle....

non sincerement, et dire qu ils craignaient la non assistance a personne en danger....et qu on accuse Mme MATTEI de faux temoignage


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Message non luPosté :20 oct. 2006, 11:20 
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La vérité, je pense, se trouve dans les déclarations du truculent Guazzone, page 284 du livre de G. Bouladou :
Alors, cette dame, elle a vu Ranucci qui descendait de la voiture avec la petite. La petite criait : "Qu'est-ce que vous allez me faire?" Alors, le mari de Mme Aubert, qui est un bonhomme qui n'était pas très grand, et elle non plus, a voulu suivre Ranucci. Sa femme lui a dit : "N'y va pas, il va te faire un mauvais coup." Mais ça, je crois qu'elle ne l'a dit à personne, parce que plus personne ne l'a plus interrogée, dame. Plus personne ne lui a rien demandé. On lui a demandé l'accident et tout, puis vite fait, bien fait, c'est tout. Et cette dame, elle me l'a dit à moi quand on est rentrés, le jour du procès.

pour moi guazzone est de bonne foi ds toutes ces declarations, je vois juste ds cette derniere une enieme modification du temoignage de Mme Aubert....
c'est toujours mieu de se donner bonne conscience et d enfoncer un peu plus l accusé..

imaginons qu elle a bien vu tout ca, mais qu elle en parle qu a pres a l eveche par peur de tomber sous le chef de non assistance a personne en danger, alors pourquoi le dit elle a une autre personne inconnue, si alessandra la couvre, il lui a surement dit de se taire?

de plus elle se defausse, j ai bien vu cela mais on me l a pas demandé....(d apres ce que dit guazzone) donc je l ai pas dit...d ailleurs je prefere repeter au proces que la voix etait fluette et non apeuré.....
tien tien....on lui a quand meme demandé des renseignements sur la scene, vu qu elle en parle....

non sincerement, et dire qu ils craignaient la non assistance a personne en danger....et qu on accuse Mme MATTEI de faux temoignage
Mais quand Mme Aubert aurait-elle dit cela à Guazzone (je n'ai pas eu le temps de tout lire ces derniers jours) ?


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Message non luPosté :20 oct. 2006, 11:23 
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La vérité, je pense, se trouve dans les déclarations du truculent Guazzone[/b], page 284 du livre de G. Bouladou :
Alors, cette dame, elle a vu Ranucci qui descendait de la voiture avec la petite. La petite criait : "Qu'est-ce que vous allez me faire?" Alors, le mari de Mme Aubert, qui est un bonhomme qui n'était pas très grand, et elle non plus, a voulu suivre Ranucci. Sa femme lui a dit : "N'y va pas, il va te faire un mauvais coup." Mais ça, je crois qu'elle ne l'a dit à personne, parce que plus personne ne l'a plus interrogée, dame. Plus personne ne lui a rien demandé. On lui a demandé l'accident et tout, puis vite fait, bien fait, c'est tout. Et cette dame, elle me l'a dit à moi quand on est rentrés, le jour du procès.

le jour du proces, Danou.... surement le jour ou ils osnt venus deposer a la barre


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Message non luPosté :20 oct. 2006, 11:37 
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La vérité, je pense, se trouve dans les déclarations du truculent Guazzone[/b], page 284 du livre de G. Bouladou :
Alors, cette dame, elle a vu Ranucci qui descendait de la voiture avec la petite. La petite criait : "Qu'est-ce que vous allez me faire?" Alors, le mari de Mme Aubert, qui est un bonhomme qui n'était pas très grand, et elle non plus, a voulu suivre Ranucci. Sa femme lui a dit : "N'y va pas, il va te faire un mauvais coup." Mais ça, je crois qu'elle ne l'a dit à personne, parce que plus personne ne l'a plus interrogée, dame. Plus personne ne lui a rien demandé. On lui a demandé l'accident et tout, puis vite fait, bien fait, c'est tout. Et cette dame, elle me l'a dit à moi quand on est rentrés, le jour du procès.
le jour du proces, Danou.... surement le jour ou ils osnt venus deposer a la barre
Merci Syd. Si Mme Aubert lui a vraiment dit cela et si c'est vrai, il me semble que nous sommes devant un cas évident de non-assistance à personne en danger.
On peut alors s'étonner que Mme Aubert ait couru le risque de confier cela à M. Guazzone.
Il se peut aussi que Mme Aubert lui ait donné la version officielle - vraie ou fausse - de la petite qui déclare simplement "Qu'est-ce qu'on fait ?" et que Guazzone - consciemment ou non - ait déformé la phrase dans un sens plus dramatique.


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Message non luPosté :20 oct. 2006, 15:27 
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Je vous rappelle tout de même les propos qu'elle a tenu aux journalistes le 5 ou 6 juin... (voir extraits dans la presse régionale).. La petite ne parle pas tranquillement d'une voix fluette, mais visiblement affolée... peut-être que les journalistes ont aussi déformé ces paroles... ou alors Madame Aubert n'avait pas conscience du délit qu'elle venait de commettre, et ce sont les policiers qui l'ont mis au parfum... après elle s'est calmée...


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Message non luPosté :20 oct. 2006, 15:37 
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Je vous rappelle tout de même les propos qu'elle a tenu aux journalistes le 5 ou 6 juin... (voir extraits dans la presse régionale).. La petite ne parle pas tranquillement d'une voix fluette, mais visiblement affolée... peut-être que les journalistes ont aussi déformé ces paroles... ou alors Madame Aubert n'avait pas conscience du délit qu'elle venait de commettre, et ce sont les policiers qui l'ont mis au parfum... après elle s'est calmée...
voila une remarque pertinente Joaquin, mais je ne comprends pas une chose une fois que Mme Aubert se "repend" ds la presses, et que l opinion publique ne crie pas a non assistance a personne en danger, il n y a donc plus de crainte a avoir...
pourquoi donc ne plus se servir de cela pour enfoncer CR, si elle avait dit cela des le debut au lieu de parler de paquet, Gilles Perrault n aurait jamais ecrit le livre tant contesté..
pourquoi lors de la deposition du couple Aubert chez mlle DE MARINO, il n ai jamais fait reference a cela?
oui je sais pour couvrir le pauvre gendarme qui note paquet..faut pas attiser la haine police gendarmerie


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Message non luPosté :20 oct. 2006, 15:57 
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Je l'ai dit : avant son entrevue avec Alessandra, elle dit a qui veut l'entendre que la petite est affolée... Alessandra (ou porte) doit la remettre un peu sur les rails :
- attention, si vous continuez à crier cela, c'est non assistance à personne en danger et touti couin...
Donc, après, elle se calme un peu, et la petite devient toute tranquille quand elle monte dans le talus avec (?? ranucci ??)... Je crois qu'elle ne reviendra pas sur ces premiers propos, puisque le risque de non assistance à personne en danger court toujours (délai de prescription : 10 ans).


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Message non luPosté :20 oct. 2006, 16:12 
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Voici un droit de réponse des époux Aubert à la suite d'une émission de télévision datant de 1985 (G. Bouladou, page 118), par l'intermédiaire de leur avocat :

Monsieur et Madame Aubert élèvent une protestation solennelle contre la manière dont leurs témoignages ont été présentés au cours de l'émission par l'écrivain Gilles Perrault.
Afin de rétablir la vérité devant l'opinion publique, ils précisent dans leur déclaration certains aspects de leurs témoignages, mis en cause lors de l'émission télévisée. Ils affirment notamment qu'ils ont vu Ranucci sortir du véhicule par la portière gauche, et non par la portière droite, rappelant par contre qu'ils ont toujours déclaré à la justice que la petite Maria-Dolorès avit été tirée hors du véhicule par la portière droite.
Monsieur et Mme Aubert précisent également qu'ils n'ont jamais entendu de cris qui qui auraient été poussés par la petite fille.


Cette dernière affirmation est assez troublante et rejoint la suspicion que je formulais dans un post précédent.


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Message non luPosté :21 oct. 2006, 02:07 
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voila Marc, pour vous le Commissaire Alessandra fait craque les Auberts pour qu ils avouent bien avoir vu un enfant (verite pour vous) alors que pour les innocentistes les Auberts acceptent de voir un enfant pour les besoins de l enquete...
Et qu'est-ce qui vous parait le plus vraisemblable ? On transforme un paquet en enfant qui parle et marche pour les besoins d'une enquête, histoire de bien enfoncer un jeune homme qui n'avait qu'un paquet avec lui, ou bien on pousse des témoins à tout dire de ce qu'ils ont vu en leur promettant de ne pas les charger pour non assistance à personne en danger ?
Biensur qu avant de m interesser vraiment al affaire, je me suis dit, les auberts ont vu l enfant, et le commissaire leur a bien dit vous ne risquer pas de tomber sous le chef d inculpation "d assistance en personne en danger", l enfant est surement encore vivante, grace a vous on va la retrouver.....

Mais voila, les declarations des AUberts qui maintiennent depuis 30ans qu ils ont tjrs vu un enfant et que les gendarmes ont ecris et dit n importe quoi, vont a l encontre de ce que vous exposez....

et curieusement, Gérard BOULADOU aurait pu mettre tout le monde d accord en expliquant la these de la non assistance...mais il renforce l idee du temoignage monté de tout piece..... 250 pages et il me fait pencher vers l innocentisme a force de voloir detruire l "ecrivain" il commet des erreurs que j ai deja mentionné un peu partout, ca me gene...
Vous ne répondez pas à la question... Je ne vous parlais pas de la thèse de Gérard.

Est-ce plus raisonnable de penser que les Aubert ont menti au début, en inventant une histoire de paquet, ou alors qu'ils ont inventé cet enfant qui marche et parle, alors qu'ils sont sûrs et certains de n'avoir vu qu'un paquet, et par miracle on trouve bien un enfant mort à cet endroit-là, et surtout, un homme qui niait depuis des heures finit par craquer face à leur témoignage pourtant complètement bidon ! Et ce qui est très fort, c'est que Ranucci accepte la version de la police, puis la ressort deux fois à la juge (6 et 10 juin) ainsi qu'aux psychiatres, chaque fois en ajoutant des détails, alors que soi-disant il ne se souvient de rien (il avait tellement oublié qu'il soutenait au début mordicus que ça ne pouvait pas être lui et qu'il le savait bien ;)). Il est très serviable, ce Ranucci.

Et Martinez qui se dit le 5 juin qu'après tout, il y avait peut-être un enfant dans la voiture ? Il sort ça d'où, puisque l'homme lui semblait seul à bord ? Une intuition ? Des cartes, le marc de café, une boule de cristal ?


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Message non luPosté :21 oct. 2006, 02:22 
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Soyons clairs à nouveau, car j'ai l'impression que vous cherchez à interpréter mes propos. Mme Aubert dit entendre la voix fluette de la fillette, elle est même capable de dire que la fillette était calme, et qu'elle a demandé "Qu'est-ce qu'on fait?". Donc on peut conclure que dans ce cas de figure, la voiture des Aubert arrive au pas, et que Ranucci et l'enfant sont encore tout près de la 304. Oublions le bruit du moteur, parce que sinon, on ne s'en sort pas. Donc il semble absolument impensable que Ranucci n'est pas remarqué cette voiture, vous ne croyez pas?

Alors on peut tout dire à partir des aveux de Ranucci, mais leur manque de cohérence frappe. Ranucci ne remarque pas la voiture des Aubert qui est pourtant bien proche de lui, puisque Mme Aubert réussit à répéter textuellement une phrase dites par Marie-Dolores, bien qu'elle n'est pas pu affirmer au passage si c'est une fille ou un garçon (la reconnaissance par les cheveux longs me paraît d'ailleurs très évidente) et bien que le moteur de sa voiture tournait. Ma question est simple? Comment est-ce possible??? Marc, faites un test, essayer de parler à quelqu'un qui se trouve à 3 ou 4 mètres de vous alors que vous êtes dans votre voiture le moteur tournant. Vous verrez que vous devez sérieusement élever la voix... Donc pour ce qui est de la voix fluette, excusez-moi, mais là encore, ça défie un peu les lois de la physiques...
Premièrement, Ranucci ment, bien sûr, quand il dit qu'il ne se savait pas poursuivi et qu'il n'a parlé à personne. Cela ne pose aucun problème et ne porte pas atteinte aux aveux. Devant les psychiatres (j'avais oublié de mentionner ces passages), le 7 juin, Ranucci dit :

"J'ai accéléré et je sentais que j'étais poursuivi."

C'est conforme à ce que raconte Martinez le 10 juin ("Il a roulé sur une cinquantaine de mètres en ralentissant et en se retournant pour voir ce qui s'était passé derrière lui et, quand il a vu que je sortais de ma voiture pour alerter un autre automobiliste qui pilotait une R 15 bleue (monsieur Aubert), il est reparti à très vive allure.").

Quelques jours plus tard, Ranucci raconte aux psychiatres :

"Après l'accident, le "type" m'a arrêté et m'a dit : "Ne faites pas l'idiot !" en me voyant partir sur le talus avec la fillette. Et je lui ai répondu : "J'arrive tout de suite." Après, je ne me souviens pas de ce qui s'est passé avec l'enfant..."

C'est au moment où il commence à dire qu'il ne se souvient de rien concernant le meurtre (alors qu'il l'a décrit un peu aux policiers le 6 juin, et en détails aux psychiatres le 7 juin), mais par contre, il accepte de raconter ce qui le précède... et cela correspond exactement à ce qu'ont raconté les Aubert.


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Message non luPosté :21 oct. 2006, 02:27 
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Pauvres psychiatres. Obligés de raccorder des témoignages qui ne concordent pas avec les aveux pour pouvoir faire un samilgondis qui tienne à peu près.

Mais le problème, c'est que si M. Christian Ranucci se sent poursuivi, alors la dernière chose qu'il va faire, c'est de s'arrêter. La première chose à laquelle il va penser : échapper à ses poursuivants en tournant dans le premier chemin et en accélérant, même si la roue frotte.

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Message non luPosté :21 oct. 2006, 02:37 
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Marc, faites un test, essayer de parler à quelqu'un qui se trouve à 3 ou 4 mètres de vous alors que vous êtes dans votre voiture le moteur tournant. Vous verrez que vous devez sérieusement élever la voix... Donc pour ce qui est de la voix fluette, excusez-moi, mais là encore, ça défie un peu les lois de la physiques...
Il ne s'agit pas de moi, au volant d'une voiture dans une ville bruyante. Il s'agit d'être côté passager dans une voiture presque au pas, sur une route déserte, fenêtre baissée, et d'entendre un enfant qui est à 3-4 mètres. Je ne pense pas que ça défie les lois de la physique, non.

Quand madame Aubert parle d'une voix fluette, elle ne veut probablement pas dire qu'il s'agissait d'un murmure, mais plutôt de la voix aiguë d'un enfant, d'après moi.

"La voix de l'enfant que j'ai pu entendre à travers la portière, vitre baissée, est celle d'un gosse de six à huit ans. Cette voix m'a paru très fluette."

Pour moi, elle veut simplement préciser l'âge de l'enfant en fonction du caractère de la voix. Si très fluette voulait dire très faible, on se demande en effet comment elle aurait pu entendre cette voix. Mais elle prétend avoir parfaitement entendu les mots de l'enfant, ainsi que le ton de la voix, donc ce n'est sûrement pas une voix très faible, à peine audible ; c'est juste une voix aiguë.

En fait, vous partez des paroles de madame Aubert, qui dit en gros : j'ai distinctement entendu cet enfant parler d'une voix très fluette, pour dire : si la voix était très fluette, elle n'a pas pu l'entendre. Alors qu'en réalité, le sens qu'elle donne au mot "fluette" n'a aucun intérêt. Elle est formelle : elle a bien entendu les paroles de l'enfant. C'est ça qui compte. Si le sens habituel du mot "fluette" la contredit, c'est que ce n'est pas ce n'est pas dans le sens habituel qu'elle l'employait, tout simplement.

Vous voudriez presque nous faire croire qu'elle a dit : j'ai entendu distinctement cet enfant parler d'une voix inaudible.


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Message non luPosté :21 oct. 2006, 02:42 
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Pauvres psychiatres. Obligés de raccorder des témoignages qui ne concordent pas avec les aveux pour pouvoir faire un samilgondis qui tienne à peu près.
Pauvres psychiatres, qui se voient accusés d'inventer les paroles de leurs clients et de faire concorder ce qu'ils entendent avec des PV qu'ils n'ont pas lus.
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Mais le problème, c'est que si M. Christian Ranucci se sent poursuivi, alors la dernière chose qu'il va faire, c'est de s'arrêter. La première chose à laquelle il va penser : échapper à ses poursuivants en tournant dans le premier chemin et en accélérant, même si la roue frotte.
Non, ça c'est ce que vous, vous auriez fait : monsieur Ranucci, lui, en a décidé autrement, et il le dit. Il y a bien délit de fuite et il l'a toujours reconnu (c'est même la seule chose qu'il reconnait au départ). Quand on fuit, c'est qu'on a peur d'être rattrapé et d'avoir à s'expliquer. Ensuite, il a été obligé de s'arrêter à cause du pneu, et ça, il l'a toujours admis aussi. Après, que ce soit pour s'évanouir, s'enfuir avec un paquet ou avec un enfant, c'est une autre affaire. Mais la décision de fuir, puis de s'arrêter au bout de 700 mètres, elle lui revient.


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Message non luPosté :21 oct. 2006, 02:47 
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Les déclarations des Aubert sont sujettes à une grande suspicion.
Qu'ont-ils vu, et surtout qu'ont-ils entendu?
La vérité, je pense, se trouve dans les déclarations du truculent Guazzone, page 284 du livre de G. Bouladou :
Alors, cette dame, elle a vu Ranucci qui descendait de la voiture avec la petite. La petite criait : "Qu'est-ce que vous allez me faire?" Alors, le mari de Mme Aubert, qui est un bonhomme qui n'était pas très grand, et elle non plus, a voulu suivre Ranucci. Sa femme lui a dit : "N'y va pas, il va te faire un mauvais coup." Mais ça, je crois qu'elle ne l'a dit à personne, parce que plus personne ne l'a plus interrogée, dame. Plus personne ne lui a rien demandé. On lui a demandé l'accident et tout, puis vite fait, bien fait, c'est tout. Et cette dame, elle me l'a dit à moi quand on est rentrés, le jour du procès.

Ces paroles de Guazzone changent tout. Car on est loin de : " Et maintenant qu'est-ce qu'on fait?" de la petite.
J'irai même plus loin : je suis persuadé que les Aubert ont entendu la petite crier dans les broussailles.
Autrement dit les Aubert ont minimisé leur déclaration pour ne pas être poursuivi pour non assistance à personne en danger.
C'est ce que je pense aussi. Certains articles de journaux, d'ailleurs, rapportent aussi quelques phrases très inquiétantes. Alessandra lui-même aurait repris ces phrases devant les journalistes :

"Ce couple avait vu l'intéressé prendre la fuite dans les collines en entrainant avec lui une fillette. D'ailleurs, Madame Aubert est sur ce point formelle, elle a entendu la petite Marie-Dolorès crier au ravisseur : Mais où allons-nous, que voulez-vous faire, pourquoi me poussez-vous !"
("Le Méridional", 7 juin 1974)


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