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 Sujet du message : la portière
Message non luPosté :09 janv. 2005, 18:37 
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Vous inversez tout dans vos interprêtations.
Ce n'est pas les gendarmes qui ont parlé de meurtre aux Aubert, c'est les journeaux et les informations télévisées. Ils ont fait la relation entre ce qu'ils avaient vu (un enfant et non pas un paquet) C'est pour cette raison qu'ils ont insisté en leur demandant d'aller voir là où RANUCCI s'était arrêté et s'était enfui en tirant un enfant par la main. Et c'est là qu'on a trouvé la fillette.
Ils ne sont pas aller dire bonjour aux gendarmes pour s'entendre dire qu'il y'avait eu un meurtre à cet endroit. Lorsque les Aubert téléphonent aux gendarmes pour signaler ce qu'ils ont vu les gendarmes ne peuvent pas leur dire : "Attention , c'est d'un meurtre que vous nous parlez et c'st là où vous étiez que cela s'est passé" La fillette n'a pas encore été trouvée et c'est grâce au témoignage des Auberts qu'elle le sera.

Si deux gendarmes ont parlé d'un paquet c'est parce qu'ils n'avaient pas pris en compte, l'un ce que MARTINEZ lui disait : "Moi je n'ai vu personne d'autre dans la voiture, juste une masse qui tombait" Quand Martinez a ajouté "Les témoins m'ont dit qu'ils avaient vu l'homme s'enfuir avec un enfant dans le fossé." il a refusé de l'ajouter, jugeant que cela n'avait aucune importance avec une petite affaire de délit de fuite alors qu ele numéro d'immat avait été relevé. A Roquevaire Monsieur AUBERT a dit au gendarme qu'il avait relevé le n° d'une voiture qui avait provoqué un accident et qu'il avait vu le conducteur s'enfuir dans la colline avec un enfant. Le gendarme lui a répondu qu'il n'était pas de permanence mais que c'était la gendarmerie d'Auriol. Quand il a fallu que ces gendarmes expliquent pourquoi ils n'avaient pas réagi, ils ont inventé l'hisoire du paquet. M. MARTINEZ est formel : M. AUBERT lui a parlé d'un enfant et M. AUBERT est formel : il a parlé d'un enfant à M. MARTINEZ et au gendarme de Roquevaire.
M. MARTINEZ a signalé ce fait à Mlle DI MARINO qui lui a répondu : "Ecoutez, on a toutes les preuves contre RANUCCI, il a avoué, on ne va pas mettre la zizanie chez les gendarmes" et c'est à mon sens une des plus grosses erreurs de Mlle DI MARINO. Il est inconcevable qu'elle ait laissé passer cela et qu'elle ait laissé le dossier partir à la chambre d'accusation dans cet état.


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 Sujet du message : Re: la portière
Message non luPosté :09 janv. 2005, 21:52 
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Vous inversez tout dans vos interprêtations.
Ce n'est pas les gendarmes qui ont parlé de meurtre aux Aubert, c'est les journeaux et les informations télévisées. Ils ont fait la relation entre ce qu'ils avaient vu (un enfant et non pas un paquet) C'est pour cette raison qu'ils ont insisté en leur demandant d'aller voir là où RANUCCI s'était arrêté et s'était enfui en tirant un enfant par la main. Et c'est là qu'on a trouvé la fillette.
Ils ne sont pas aller dire bonjour aux gendarmes pour s'entendre dire qu'il y'avait eu un meurtre à cet endroit. Lorsque les Aubert téléphonent aux gendarmes pour signaler ce qu'ils ont vu les gendarmes ne peuvent pas leur dire : "Attention , c'est d'un meurtre que vous nous parlez et c'st là où vous étiez que cela s'est passé" La fillette n'a pas encore été trouvée et c'est grâce au témoignage des Auberts qu'elle le sera.

Si deux gendarmes ont parlé d'un paquet c'est parce qu'ils n'avaient pas pris en compte, l'un ce que MARTINEZ lui disait : "Moi je n'ai vu personne d'autre dans la voiture, juste une masse qui tombait" Quand Martinez a ajouté "Les témoins m'ont dit qu'ils avaient vu l'homme s'enfuir avec un enfant dans le fossé." il a refusé de l'ajouter, jugeant que cela n'avait aucune importance avec une petite affaire de délit de fuite alors qu ele numéro d'immat avait été relevé.

Là je pense qu'on se mélange. Donc reprenons les différentes phases.

1/ Le 3 à 12h15, Martinez entre en collision avec une voiture. Arrivent les Aubert a qui il leur demande de prendre le fuyard en chasse. Les Aubert reviennent avec le numéro minéralogique. Ce qu'ils ont dit à Martinez je reviendrai sur ce point. Fin du premier épisode.

2/ Martinez dépose plainte le 3 toujours à 13h15. Il dit expressement, c'est écrit : "Le conducteur paraissait seul à bord. Je ne puis vous donner son signalement. Il me semble qu'il était jeune, mais je n'ai aucune idée du reste." Martinez ne parle pas d'enfant, et Martinez ne dit rien au gendarme de ce qu'aurait vu les Aubert. Donc ce ne devait pas être assez significatif pour figurer sur un PV relatant un délit de fuite.

Quand vous dites que le gendarme refuse d'écrire que M. Aubert a vu le type s'enfuir dans les bois et l'a dit à M. Martinez, parce que cela n'aurait aucun rapport avec le délit de fuite, là aussi ce n'est pas sérieux, bien entendu que cela aggrave le délit de fuite. Et sacrément. Si cela n'a pas été écrit c'est que vraisemblablement cela n'a pas été dit.

3/ C'est vrai que c'est vous qui avez raison, je me plante complètement sur ce point, c'est bien Aubert qui prend l'initiative d'appeler la gendarmerie le 4, à 15h10 et qui parle d'un homme qui s'enfuit dans les bois en transportant un paquet assez volumineux.

A ce moment tout le monde est sur les dents, si Aubert avait parlé d'une enfant, mais l'officier envoyait tout de suite toute une brigade et ratissait la zone dans la journée. Or ce n'est pas du tout ce qui se passe. On envoie une estafette avec 4 gendarmes regarder vaguement dans le coin. Et les quatre gendarmes ne trouvent rien. Les gendarmes n'ont pas pu inventer le mot "paquet", M. Aubert l'a bien prononcé. Vous imaginez que les gendarmes, sur les dents depuis la veille à cause d'un fait divers qui met en émoi toute la région, M. Aubert leur parlerait d'une enfant et, alors qu'ils sont à la recherche d'une gamine, ils écriraient "paquet" de leur propre initiative ? Non ce n'est pas crédible.

Je maintiens que M. Aubert ne parle pas d'enfant à ce moment là. Il peut dire le contraire après, ça regarde sa conscience, il a tout de même envoyer un homme à la mort, ce genre de conséquence, ça n'aide pas à dire la vérité.


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 Sujet du message : Re: la portière
Message non luPosté :09 janv. 2005, 22:06 
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A Roquevaire Monsieur AUBERT a dit au gendarme qu'il avait relevé le n° d'une voiture qui avait provoqué un accident et qu'il avait vu le conducteur s'enfuir dans la colline avec un enfant. Le gendarme lui a répondu qu'il n'était pas de permanence mais que c'était la gendarmerie d'Auriol. Quand il a fallu que ces gendarmes expliquent pourquoi ils n'avaient pas réagi, ils ont inventé l'hisoire du paquet. M. MARTINEZ est formel : M. AUBERT lui a parlé d'un enfant et M. AUBERT est formel : il a parlé d'un enfant à M. MARTINEZ et au gendarme de Roquevaire.
M. MARTINEZ a signalé ce fait à Mlle DI MARINO qui lui a répondu : "Ecoutez, on a toutes les preuves contre RANUCCI, il a avoué, on ne va pas mettre la zizanie chez les gendarmes" et c'est à mon sens une des plus grosses erreurs de Mlle DI MARINO. Il est inconcevable qu'elle ait laissé passer cela et qu'elle ait laissé le dossier partir à la chambre d'accusation dans cet état.

4/Le 5 juin, le matin très tôt les quatre gendarmes repartent. Ils ne trouvent toujours rien.

5/ A dix heures, le 5 juin Martinez rappelle la gendarmerie de Gréasque : il a entendu parler de l'enlèvement : "Contrairement à ce qu'il avait déclaré dans sa plainte, il pensait qu'un enfant avait pu se trouver dans le véhicule tamponneur."

Pas lu de déclaration parlant d'une "masse qui tombe", qui signifierait d'ailleurs que la gamine serait endormie lors de l'accident ? qu'elle serait attachée ? Qu'est-ce que cela veut dire ? Non Martinez reconnaît qu'il a dit aux gendarmes la veille que l'homme lui paraissait seul à bord. Et il se demande si un enfant ne pourrait pas se trouver dans la voiture.

6/ C'est là que les gendarmes de Gréasque sollicitent les gendarmes de Toulon pour entrer en contact avec M. Aubert qui rappelle Gréasque à 12h30 : "Tandis qu'un homme jeunegravissait le remblai et s'enfonçait dans les fourrés en tirant un paquet assez volumineux. Il dit avoir interpellé l'homme dissimulé dans les fourrés sans le voir, lui indiquant que l'accident n'avait pas de conséquences graves, qu'il s'agissait d'une affaire simple, et lui demandait de revenir sur la chaussée. N'ayant obtenu aucune réponse, entendu aucun bruit et constaté que personne ne se trouvait dans le véhicule Peugeot, il repartait en direction du carrefour."


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Message non luPosté :09 janv. 2005, 22:11 
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Le témoignage n°6 de M. Aubert aux gendarmes est tout à fait crédible et raisonnable.

M. Aubert prend en chasse le véhicule, l'aperçoit arrêté sur le bord de la route. Il ne s'approche pas trop des fois que... Et il aperçoit un type qui TIRE un paquet. J'ai envie de dire, cela correpond aux constatations, la gamine a été rattrapée alors qu'elle s'enfuyait et qu'elle gravissait la colline, et ce que voit M. Aubert, c'est le type qui tire le cadavre vers le fossé où on va la retrouver.

M. Aubert n'a jamais vu l'enfant vivant, il a vu une forme qui très vraisemblablement était son cadavre et il a dit "paquet", "paquet" pour "corps sans vie". Il regarde le coupé au loin, il se dit, il est vide, ils font demi-tour et ils reviennent. Ils ont dit à Martinez tout au plus : on a trouvé la voiture arrêtée à un kilomètre de là, le conducteur s'est enfuit dans les collines. Cela s'arrête là très vraisemblablement.

Et cela correspond au timing, la gamine est morte depuis une bonne demi-heure : enlevée à 11h10, sur les lieux à 11h30, tuée à 11h45 grand maximum.


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Message non luPosté :09 janv. 2005, 22:15 
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Vous pouvez toujours me dire le contraire, mais alors il faudrait que M. Aubert nous explique pourquoi il parle d'un "paquet", qui a sorti de son chapeau ce mot invraisemblable pour parler d'une gamine qui s'enfuit.


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Message non luPosté :09 janv. 2005, 22:26 
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De toute façon, vous nous dites que Mme Di Marino a fait des erreurs, sans doute, mais elles sont la conséquence pour grande partie des négligences et des erreurs, pour ne pas dire, plus de la sûreté urbaine. C'est-à-dire pour parler clair, du fait d'avoir été placés en situation de ne pas faire un boulot correct.

Maintenant vous nous dites clairement que ce sont les gendarmes qui font des faux dans cette procédure et qu'ils auraient fait de faux procès verbaux de contact téléphonique pour inventer l'histoire du paquet, décidément, c'est une manie !

On travaille comment dans les services ? C'est n'importe quoi.

Il y a quand même quelque chose qu'il faudrait nous expliquer, c'est la raison pour laquelle les aveux ne correspondent pas du tout aux témoignages.

Vous nous dites : "A Roquevaire Monsieur AUBERT a dit au gendarme qu'il avait relevé le n° d'une voiture qui avait provoqué un accident et qu'il avait vu le conducteur s'enfuir dans la colline avec un enfant."

Je rapproche cela des aveux de Ranucci : "J'ai laissé descendre le petite fille et je l'ai suivie. Je ne me souviens pas que la petite ait eu peur des suites de l'accident et elle n'a pas manifesté le désir de retourner chez elle.

La petite fille a sauté un caniveau; j'ai également sauté ce caniveau; j'ai pris la main de la petite fille et nous avons parcouru ensemble une courte distance et nous nous sommes retrouvés en haut du talus. Je vous précise que j'ai dû aider la petite à grimper le talus. J'ai dû la tirer par la main."

- Pourquoi l'avoir tirée par la main?
Pour l'aider à monter le talus. La petite n'a pas manifesté de signes d'inquiétude, je l'affirme. Arrivés sur le talus, l'enfant s'est mise à crier, elle ne voulait plus me suivre, elle devait être effrayée suite à l'accident.
"

Ranucci ne dit pas du tout qu'il s'est enfui avec elle. Donc M. Aubert n'a pas vu ce que Ranucci avoue. Et M. Aubert n'aurait pas entendu le cri de la gamine ? Comment vous expliquez cette chose étonnante, inimaginable ?

Ils sont à quelques mètres, on assassine une gamine de 14 coups de couteau pratiquement sous leurs yeux et ils n'entendraient rien alors que Ranucci reconnaît lui-même qu'elle a crié ? Ce qui d'ailleurs est une sorte de cliché, mais un cliché vrai.

La gamine hurlerait à la mort comme un cochon qu'on égorge et M. Aubert :" Revenez cher ami, ce n'est qu'un accident sans gravité !"

Ca ne tient pas debout votre truc.[/b]


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 Sujet du message : Re: la portière
Message non luPosté :09 janv. 2005, 23:44 
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La fillette n'a pas encore été trouvée et c'est grâce au témoignage des Auberts qu'elle le sera.
Quel témoignage? Celui où il parle de kilomètre environ, de 100m environ? Ou existe-t'il un autre témoignage indiquant précisément, c'est à dire au mètre près, l'endroit où Ranucci c'est arrêté.

Citation :
Ils ont fait la relation entre ce qu'ils avaient vu (un enfant et non pas un paquet)
Ils font de drôles de relation, ils n'arrivent pas à dire si c'est un garçon ou une fille mais feraient le lien avec l'enlêvement?

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 Sujet du message : Re: la portière
Message non luPosté :10 janv. 2005, 10:45 
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Vous inversez tout dans vos interprêtations.
Ce n'est pas les gendarmes qui ont parlé de meurtre aux Aubert, c'est les journeaux et les informations télévisées. Ils ont fait la relation entre ce qu'ils avaient vu (un enfant et non pas un paquet) C'est pour cette raison qu'ils ont insisté en leur demandant d'aller voir là où RANUCCI s'était arrêté et s'était enfui en tirant un enfant par la main. Et c'est là qu'on a trouvé la fillette.
Ils ne sont pas aller dire bonjour aux gendarmes pour s'entendre dire qu'il y'avait eu un meurtre à cet endroit. Lorsque les Aubert téléphonent aux gendarmes pour signaler ce qu'ils ont vu les gendarmes ne peuvent pas leur dire : "Attention , c'est d'un meurtre que vous nous parlez et c'st là où vous étiez que cela s'est passé" La fillette n'a pas encore été trouvée et c'est grâce au témoignage des Auberts qu'elle le sera.

Si deux gendarmes ont parlé d'un paquet c'est parce qu'ils n'avaient pas pris en compte, l'un ce que MARTINEZ lui disait : "Moi je n'ai vu personne d'autre dans la voiture, juste une masse qui tombait" Quand Martinez a ajouté "Les témoins m'ont dit qu'ils avaient vu l'homme s'enfuir avec un enfant dans le fossé." il a refusé de l'ajouter, jugeant que cela n'avait aucune importance avec une petite affaire de délit de fuite alors qu ele numéro d'immat avait été relevé. A Roquevaire Monsieur AUBERT a dit au gendarme qu'il avait relevé le n° d'une voiture qui avait provoqué un accident et qu'il avait vu le conducteur s'enfuir dans la colline avec un enfant. Le gendarme lui a répondu qu'il n'était pas de permanence mais que c'était la gendarmerie d'Auriol. Quand il a fallu que ces gendarmes expliquent pourquoi ils n'avaient pas réagi, ils ont inventé l'hisoire du paquet. M. MARTINEZ est formel : M. AUBERT lui a parlé d'un enfant et M. AUBERT est formel : il a parlé d'un enfant à M. MARTINEZ et au gendarme de Roquevaire.
M. MARTINEZ a signalé ce fait à Mlle DI MARINO qui lui a répondu : "Ecoutez, on a toutes les preuves contre RANUCCI, il a avoué, on ne va pas mettre la zizanie chez les gendarmes" et c'est à mon sens une des plus grosses erreurs de Mlle DI MARINO. Il est inconcevable qu'elle ait laissé passer cela et qu'elle ait laissé le dossier partir à la chambre d'accusation dans cet état.
C'est trop facile d'expliquer les détails troublants de l'affaire en utilisant systématiquement la possibilité d'erreurs d'interprétation (un enfant que les gendarmes ne relève pas et vont transformer en paquet pour se couvrir), de manque de rigueur (dans le manque de réaction de Di Marino ou dans la rédaction des PV "oui, il aurait du préciser la date mais bon, allez, c'est pas grave").
En fait, si on vous suit, les seuls à avoir bien réagit sont les Aubert et Martinez ! Qui, se heurtant à des autorités peu enclines à prendre en compte les faits de première main qu'ils leur amènent pourtant tout cuit, vont jusqu'à obtenir satisfaction rappeler les gendarmes...
Faut arrêter un peu.

Il est pour moi évident que Martinez ne savait pas qu'il y avait un enfant ds cette histoire pour la simple et bonne raison qu'il déclare que le conducteur semblait seul à bord et qu'il confirme le lendemain ce fait en disant "contrairement à ce que j'ai dit hier..".
S'il change sa version, c'est tout aussi surement parce que les Aubert l'ont incité à le faire, voyant que les gendarmes n'étaient pas convaincus par leur premier coup de fil.
Dire ensuite, après coup, qu'il était au courant, c'est trop facile. Comment peut on alors expliquer qu'il signe le PV le jour de l'accident où il est écrit texto qu'il déclare n'avoir vu qu'une seule personne ds la 304 ?
On peut imaginer que le gendarme, fainéant ou incompétent (à vous de choisir), n'inscrive pas ce que lui aurait dit Martinez, à savoir "il y avait un enfant à bord mais je l'ai mal vu, je le sais des Aubert qui ont vu le conducteur s'enfuir avec un enfant") mais alors pourquoi prend il la peine de faire dire à Martinez que pr lui le conducteur était seul ? Autant aller jusqu'au bout de sa logique et ne rien écrire sur ce point. Seul, pas seul, on écrit la vérité ou on écrit rien. Et là, il se trouve que le gendarme écrit "seul".
De plus, qd Martinez téléphone et dit "contrairement à ce que j'ai dit..", pourquoi ne dit il pas "j'ai dit hier mais celà n'a pas été noté ds le PV..". Pourquoi ne dit il pas plus qu'il sait que la "masse qui tombait" était surement un enfant parce que "Aubert m'a dit qu'il avait vu un enfant".

Vous avez eu la chance d'interviewer et les Aubert et les Martinez. Contrairement à ceux qui demandent une révision. Pourquoi ont ils accepté pr vous ? Si ce n'est parce que vous abondez la version de la culpabilité de CR, avant même d'entamer votre enquète.
On en attend pas moins d'eux, qu'ils donnent aujourd'hui une version de culpabilité de CR, pour moi, il n'y a aucun intérêt à leur parler si ce n'est pr les mettre face à leur contradiction.

Je pense que les Aubert et Martinez sont sincèrement convaincus que CR est coupable, qu'ils sont de bonne foi. Mais que cette bonne foi fait qu'aujourd'hui, leurs témoignages ne reflètent plus la réalité des faits mais ce qui conforte le plus leur sentiment profond, à savoir CR coupable. ILs ont du tellement rabachés cette histoire, entre eux, avec leurs proches, avec les gendarmes, les journalistes, etc, qu'ils mèlent ce qu'ils ont vu et faits appris à postériori.


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Message non luPosté :10 janv. 2005, 11:32 
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Gérard B a écrit:
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DALAKHANI quand on raconte que les policiers et les gendarmes ont tout magouillé tout maquillé pour envoyer un innocent à la guillotine c'est pas des insultes?
Est-ce que ça vaut aussi pour ce vous avez dit sur le travail des gendarmes et de Mlle Di Marino?

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Message non luPosté :10 janv. 2005, 11:36 
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voilà que je pose des questions et que l'on me répond ceci:

normalement, le gendarme aurait du faire mention de tous les dires de Mr Martinez, même si à ce moment, il ne s'agit que d'un délit de fuite.

En effet, le gendarme n'a pas à juger une chose plus importante qu'une autre.

Cependant, Mr Martinez a relu son procès-verbal avant de le signer.

Il avait le droit de refuser de le signer s'il considérait que tout ce qu'il avait dit n'était pas inscrit.

A voir.....


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Message non luPosté :10 janv. 2005, 15:44 
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Pourquoi, le jour de l'accident il déclare avoir vu "un paquet" et le lendemain ce "paquet" se tranforme en enfant avec un short blanc?


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Message non luPosté :10 janv. 2005, 19:46 
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Citation :
voilà que je pose des questions et que l'on me répond ceci:

normalement, le gendarme aurait du faire mention de tous les dires de Mr Martinez, même si à ce moment, il ne s'agit que d'un délit de fuite.

En effet, le gendarme n'a pas à juger une chose plus importante qu'une autre.

Cependant, Mr Martinez a relu son procès-verbal avant de le signer.

Il avait le droit de refuser de le signer s'il considérait que tout ce qu'il avait dit n'était pas inscrit.

A voir.....

Dans l'absolu, on pourrait imaginer que le gendarme a la flemme : on le dérange à 12h45 un lundi de Pentecôte, il était peut-être en train de festoyer avec sa famille, il se peut qu'il n'ait pas envie d'approfondir et se débarasser d'un délit de fuite, donc quand on lui parlerait de détails comme celui de l'homme qui s'enfuit, il dit ça suffira comme ça, on a assez d'éléments pour caractériser le délit.

C'est pénible d'écrire un PV, surtout à l'époque, le papier carbone, la machine etc... Et au bout d'une demi heure à rédiger un PV, si le gendarme te dit : je veux bien le modifier mais il faut tout réécrire, tu penses au fait qu'il tape avec deux doigts une lettre toutes les 5 secondes et tu signes, même si cela ne correspond pas à tes déclarations, parce que tu en as marre.

Mais on ne dirait rien si par la suite, alors que c'est devenu une affaire énorme, il n'y avait les déclarations suivantes qui ne vont pas dans le sens d'une assurance que rapporte Gérard aujourd'hui. Martinez ne dit pas : je suis sûr qu'il y avait une enfant, il dit : j'ai pu me tromper. Ce n'est pas la même chose.


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Message non luPosté :10 janv. 2005, 19:53 
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Citation :
voilà que je pose des questions et que l'on me répond ceci:

normalement, le gendarme aurait du faire mention de tous les dires de Mr Martinez, même si à ce moment, il ne s'agit que d'un délit de fuite.

En effet, le gendarme n'a pas à juger une chose plus importante qu'une autre.

Cependant, Mr Martinez a relu son procès-verbal avant de le signer.

Il avait le droit de refuser de le signer s'il considérait que tout ce qu'il avait dit n'était pas inscrit.

A voir.....

Dans l'absolu, on pourrait imaginer que le gendarme a la flemme : on le dérange à 12h45 un lundi de Pentecôte, il était peut-être en train de festoyer avec sa famille, il se peut qu'il n'ait pas envie d'approfondir et se débarasser d'un délit de fuite, donc quand on lui parlerait de détails comme celui de l'homme qui s'enfuit, il dit ça suffira comme ça, on a assez d'éléments pour caractériser le délit.

C'est pénible d'écrire un PV, surtout à l'époque, le papier carbone, la machine etc... Et au bout d'une demi heure à rédiger un PV, si le gendarme te dit : je veux bien le modifier mais il faut tout réécrire, tu penses au fait qu'il tape avec deux doigts une lettre toutes les 5 secondes et tu signes, même si cela ne correspond pas à tes déclarations, parce que tu en as marre.

Mais on ne dirait rien si par la suite, alors que c'est devenu une affaire énorme, il n'y avait les déclarations suivantes qui ne vont pas dans le sens d'une assurance que rapporte Gérard aujourd'hui. Martinez ne dit pas : je suis sûr qu'il y avait une enfant, il dit : j'ai pu me tromper. Ce n'est pas la même chose.
Il le dit parce que tout le monde est sur et certain que la fillette était là. Donc il s'en convaint, comme tous.


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Message non luPosté :10 janv. 2005, 20:00 
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A l'époque tout le monde s'est contenté de ces déclarations, dommage...


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 Sujet du message : les témoins
Message non luPosté :11 janv. 2005, 08:23 
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DALAKHANI : vos apprenez par la presse écrite et la radio qu’une fillette de 8 ans, vêtu d’un short blanc a été enlevé par un homme jeune dans une voiture grise et a disparu. La veille, vous avez assisté à la scène à laquelle AUBERT a assisté : un jeune homme avec une voiture grise prend la fuite après un accident de la circulation. Il le poursuit pour relever le numéro d’immatriculation et le voit s’enfuir dans la colline avec un enfant qui porte un short blanc.
Qu’un DALAKHANI ou un GIHEL ne fassent pas la relation entre les deux faits, cela ne m’étonne pas. J’ai pu juger sur ce forum vos capacités à ne rien comprendre même quand les choses sont expliquées simplement. Avec vous deux RANUCCI courrait encore, avec le meurtre de Marie Dolorès sur la conscience.
Mais il y’a des gens qui raisonnent normalement et qui font des relations. MARTINEZ et les AUBERT alertent les gendarmes puis les policiers. La scène qu’ils ont vue peut correspondre à l’enlèvement. Bien sur, il peut s’agir d’une coïncidence mais cela vaut le coup d’aller vérifier. MARTINEZ n’a jamais dit « contrairement à ce que j’ai déclaré, je pense qu’il pouvait y’avoir un enfant dans la voiture » . Il a dit : « Conformément à ce que j’ai dit lors de ma première déclaration et que vous avez refusé de marquer, je répète que d’après les témoins qui ont poursuivi le fuyard, il y’avait un enfant dans la voiture. » Vous comprenez bien qu’après la boulette qu’ils avaient faite, les gendarmes n’allaient pas marquer cela dans leur rapport. C’est là qu’est le vrai mensonge des gendarmes. Cela m’engage de le dire mais j’ai tout ce qui faut pour le soutenir devant qui que ce soit.
Même pour ceux qui ne croient pas à cette version, qu’ils se posent une question : pourquoi des gens qui n’ont rien vu harcèleraient ils les gendarmes en leur disant : allez voir à cet endroit, allez voir, on vous le dit c’est important ?
Les gendarmes vont vérifier et en ratissant retrouvent la fillette.
DALAKHANI, vous oubliez et c’est normal, que les gendarmes ont mis 1 h 40 pour retrouver le corps, justement parce que les AUBERT n’étaient pas sur place pour préciser au mètre près l’endroit où ils avaient vu la voiture arrêtée.
Lors de la reconstitution, les AUBERT sont formels sur ce point, l’endroit où le corps fillette a été retrouvée est exactement à l’aplomb de l’endroit où ils ont vu la voiture de RANUCCI arrêtée.
Dans sa première audition qui débute à l’Evêché le six juin à une heure trente, RANUCCI raconte : « Au cours de ma fuite, je suis allé directement à la champignonnière où j’ai été enlisé. Je ne me suis pas arrêté ailleurs hormis pendant le court instant pendant lequel j’ai ouvert ma portière » Tiens, tiens ! J’ai ouvert ma portière, cela ne vous interpelle pas un peu ?
Et oui, il ne veut pas dire qu’il s’est arrêté, car là où il s’est arrêté, il y’a le corps de la fillette qu’il vient d’assassiner.
De le même façon RANUCCI déclare dans cette audition : « Je suis bien formel, je n’ai passé qu’une nuit dans la voiture. Je ne me suis jamais rendu à Marseille. » Pöurquoi ? Parce qu’il sait très bien que c’est à Marseille qu’il a enlevé Marie Dolorès. Il dessinera un plan tellement ressemblant de la cité avec notamment la petite murette que Gilles PERRAULT pourra écrire que ce plan de ressemble à rien. Car Gilles Perrault raisonne comme GIHEL et DALAKHANI.
Mais après RANUCCI va raconter qu’il a en fait passé la nuit à Marseille à boire dans les bars du centre ville parce qu’il veut faire croire qu’il était saoul le lendemain, qu’il s’est évanoui et qu’il ne se rappelle de rien. Et pourquoi choisit-il Marseille à votre avis ? Tout simplement parce que s’il donne le nom d’un village ou d’une petite ville, il sait très bien que les policiers ou les gendarmes auront vite fait le tour des deux ou trois bars qu’y s’y trouvent et qu’on se rendra compte qu’il a menti. Alors qu’avec tous les bars qui se trouvent à Marseille, il suffit de dire qu’il ne se souvient pas où il a bu et le tour est joué, les policiers ne pourront pas faire tous les bars de Marseille pour vérifier. Et il a choisi le quartier de Marseille où il y’a le plus de bars et d’établissements de nuit : le quartier de l’Opéra.
P.S MARTINEZ a accepté de signer le 1er P.V parce qu’il ne s’agissait à ce moment là que d’un délit de fuite après un accident matériel et que seul le propriétaire de la voiture l’intéressait pour payer les dégats. Il n’allait sûrement pas réclamer de l’argent au gosse qui était avec lui. Quand il a entendu parler de l’enlèvement de Marseille, les choses ont changé pour lui et il a alerté à deux reprises les gendarmes puis le commissaire ALESSANDRA. Chez les policiers, il a pu dire ce qu’il voulait dire au premier gendarme qu’il avait vu à Gréasque : « J’ai demandé à un automobiliste de passage de le prendre en chasse car je nétais pas sûr du numéro minéralogique relevé. Quelques instants plus tard, l’automobiliste était de retour et me communiquait le numéro : 1369 SG 06 en me signalant que le coupé 304 s’était arrêté qqs centaines de mètres plus loin et que le conducteur avait pris la fuite à pied dans la colline à travers les broussailles en compagnie d’un gosse. »
M. ALESSANDRA a téléphoné au capitaine GRAS en lui disant : « Vous féliciterez vos hommes de ma part. On leur parle d’un homme qui s’enfuit avec un enfant et ils ne le notent pas et ils ne font pas la relation avec l’enlèvement quand ils en entendent parler. » Et on a vu les résultats : « Ah mais nous, on n’a pas bien compris, il nous a semblé qu’on parlait d’un paquet. » Ces gendarmes n’ont eu qu’une chance, c’est que Mlle DI MARINO laisse tomber ce mensonge sans quoi, c’était la sanction disciplinaire.


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