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Message non luPosté :02 nov. 2006, 23:26 
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De plus, qund il y'a manipulation, il n'y a pas d'erreur car on fait attention à ce qu'on écrit.
C'est aussi une recommandation de Lambert ?


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Message non luPosté :03 nov. 2006, 09:04 
Citation :
et Me Le Forsonney nous explique dans son livre que le pantalon était sur le bureau de Mlle Di Marino le 7 au matin.
On pourrait vous demander où vous avez lu cela dans le livre de Mre Le Forsonney, mais vous l’avez écrit sur un autre fil :
Citation :
est-ce que le fait que Me Le Forsonney indique page 44 de son livre que le pantalon bleu foncé était parmi les scellés sur le bureau de Mlle Di Marino le matin du 7 juin 1974, lorsqu'il va chercher son permis de communiquer, ne gêne pas la superthéorie du pantalon volé dans le garage dans la nuit du 9 au 10 juin ?
Ce serait donc page 44. Le problème, c’est qu’à la page 44 je ne lis pas cela.

A cette page, Mre Le Forsonney a écrit :
« Elle m’a tendu mon permis de communiquer du bout des doigts comme s’il s’agissait d’une chose obscène, pendant que la greffière, une petite boulotte, mettait de l’ordre dans les pièces à conviction. Des branches, des cailloux, un scoubidou en cours de confection – un fouet avec un peu d’imagination-, un cran d’arrêt à manche de nacre, un pantalon bleu foncé, un pull-over rouge vif, les chaussures de l’enfant, tout un bric-à-brac. Je lis les procès-verbaux des « aveux » pendant que miss juge s’impatiente, avec de curieuses petites moues. »
Il est nullement écrit que les scellés et le pantalon en particulier, étaient sur le bureau de Melle Di Marino.
Il est nullement écrit que la scène se passe le matin du 7 juin 1974

Vous l'appelez comment ce que vous faites là ?


Ce que raconte Mre Le Forsonney n’a pas pu se passer le 7 juin pour plusieurs raisons.

D’abord regardons le PV de 2eme comparution. Il est tapé sur un formulaire. Tout au moins la première page.
L’en-tête prés imprimé,qui permet de citer les personnes en présence se termine par la mention : « sans défenseur désigné ». Sur le PV concernant Ranucci, cette mention n’a pas été rayée. Ce qui montre que pour cette audition, Melle Di Marino ne connaissait pas le défenseur de Ranucci.
On va nous dire que c’est un oubli, une erreur de la greffière. Je pense que non car, si le défenseur avait été connu, il aurait reçu une convocation pour cette deuxième comparution. Dans ce cas, Mre Le Forsonney ne serait pas déplacé pour aller chercher un papier dans le bureau de la juge, alors qu’il savait qu’il devait la rencontrer à un autre moment de la journée.
Enfin, selon le PV, seul le cran d’arrêt est présenté à Ranucci. On lui parle aussi de l’Opinel, du scoubidou, mais on ne les lui montre pas. Melle Di Marino ne lui parle même pas du pull ou du pantalon.


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Message non luPosté :03 nov. 2006, 10:54 
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salut arlaten :En se qui conserne le pantalon ont peut se possaient la question c'est clair ,par contre le couteau ces sur , il ne pouvait pas etres sur le burreau du juge car il est censsé etres entre les main du docteur vuillet ,remis par toute logique , par le commissair allessandra apres sa découverte pour analyse du sang. Je pense que JF le forsonney parle de la journée du 8 ou du 11juin

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Message non luPosté :03 nov. 2006, 11:23 
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je ne retrouves pas sur le forum, le document du DR VUILLET triatant de l analyse du couteau et des pieces a conviction.

Ludivine a eu la gentillesse de nous mettre une des pages de l autopsie, auriez vous a votre disposition cet autre rapport?

et il serait interessant de savoir a quelle date le DR vuillet a eu en sa possession ce couteau . et jusqu a qu elle date il l a concerve, et a qui l a t il remis....


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Message non luPosté :03 nov. 2006, 11:29 
Salut Bruno,
Je crois que le couteau était bien dans le bureau de Melle Di Marino, à un moment de la journée du 7, puisqu'elle l'a montré à Ranucci lors de la 2eme comparution.

Quand à JF L F, je penserai plutôt qu'il évoque une scéne qui a pu se passer le 11, tout simplement parce que ce jour là, il est venu avec Mre Chiappe pour la confrontation.


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Message non luPosté :03 nov. 2006, 12:04 
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OUI , apres verification ,chose que j'aurais du fair avent le couteau etait bien chez la juge le 7 juin se n'est qu'apres avoir vue ranucci qu' il et transmis a qui de droit pour analyse, par Melle Di Marino

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Message non luPosté :03 nov. 2006, 12:45 
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j aimerais bien avoir tes sources bruno, par ce que je suis perdu avec ce couteau...

le couteau est decouvert a la champignioriere a 19:30 environ, le gendarme note qu il le deposera a l eveche le lendemain soit le 07 juin...

et a cette meme date le couteau est deja ds le bureau de Mlle Dimarino...

je veux bien mais a quelle heure Jean-François Le Forsonney va chercher son droit de visite, a quelle heure le gendarme remet le couteau a Jules Portes?

biensur le timing n est pas impossible, mais c'est vraiment limite..


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Message non luPosté :03 nov. 2006, 13:14 
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Message non luPosté :03 nov. 2006, 15:31 
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Arlaten, votre méconnaissance de l’affaire nous fait perdre du temps.
Il est évident que Me Le Forsonney s’est rendu dans le cabinet de Mlle Di Marino le 7 juin au matin, juste après que CR ait été entendu par la juge.

Dans le POR, page 108 :

Gilles Perrault décrit la journée du 7 juin :
« Jean-François Le Forsonney a rendu visite à maître Chiappe, bâtonnier du barreau de Marseille. Le vieil homme, qui est au bord de la retraite, n’a pas atteint à la grande célébrité d’un Pollak ou d’un Lombard mais ses pairs savent son talent, sa finesse, son humour dévastateur. De sa voix rauque barbelée d’accent corse, il explique sans fard à son jeune confrère pourquoi il se propose de le désigner comme défenseur de Ranucci: « Votre nom est inconnu, vous n’êtes pas marqué dans le pénal: voilà qui apaisera les esprits. » Il est bien vrai que la jeunesse et l’inexpérience de maître Le Forsonney paraîtront à une opinion publique survoltée peu susceptibles d’épargner au criminel la sanction qu’on lui souhaite. Sa qualité de collaborateur de Paul Lombard, qui se propose d’intervenir le moment venu, n’est pas mentionnée dans l’entretien. Maître Le Forsonney réfléchit quelques secondes, puis se décide: « Bon, d’accord, j’accepte. On verra bien ce qui se passera. » Le bâtonnier, pour calmer son anxiété, ajoute qu’il se désignera lui-même comme second défenseur; il n’entend pas plaider l’affaire mais suivra l’instruction et veillera au grain
Muni de sa commission d’office, l’avocat se rend au cabinet de Mlle Di Marino, qui lui délivre sans commentaire un permis de communiquer. Christian Ranucci est redescendu sous escorte dans ce qu’on appelle à Marseille « les geôles du palais de justice. »
C’est l’équivalent de la Souricière à Paris: une série de cellules où les détenus sont enfermés après l’instruction en attendant les fourgons cellulaires qui les ramèneront aux Baumettes.
« J’étais très angoissé, avoue maître Le Forsonney. J’avais peur d’annoncer que j’étais l’avocat de Ranucci. En me présentant chez le juge, j’ai cherché à lire dans son regard et dans celui de son greffier. Et il en a été de même avec les policiers, avec les gardiens des Baumettes... Je ne comptais pas sur des encouragements mais j‘espérais ne pas rencontrer trop de désapprobation. J’avais peur qu’on m’engueule. »
Dans la grande salle des geôles, les policiers de garde jouaient aux cartes. Je me suis approché et j’ai dit: « Je viens voir Ranucci. Je suis commis d’office par le bâtonnier pour le défendre. » Ils m’ont regardé et l’un d’eux m’a répondu: « C’est pas un cadeau qu’on vous a fait. »
« Ils avaient isolé Ranucci car les autres détenus voulaient le lyncher. Le gardien a ouvert la porte et j’ai vu un grand type au visage tuméfié, pas rasé, les cheveux en bataille. Ses mains étaient affreuses, rouges, avec des ongles cassés. Les yeux exorbités - mais ça, c’est parce qu’il n’avait pas ses lunettes. La sale gueule, vraiment. Une expression d’halluciné et, en même temps, l’air abattu, prostré. Ranucci, pour moi, c’était le monstre. Et je l’ai vraiment trouvé monstrueux. Je lui ai dit: « Je m’appelle Jean-François Le Forsonney et j’ai été commis pour vous « défendre. On n’a pas le temps de parler: on le fera plus tard. Mais il y a quelques chose que je veux vous dire dès maintenant. Vous avez passé des aveux devant la police. Ils n’ont pas de valeur juridique réelle. Devant le juge d’instruction, ce sera une autre affaire. » J’ignorais évidement que Di Marino l’avait déjà interrogé au fond. Il m’a répondu d’un ton excédé: « Mais c’est obligatoirement moi! • En détachant les syllabes: « O-bli-ga-toi-re-ment. » Et il a continué: « C’est sûr: il y a toutes les preuves, tous les témoins. » J’étais interloqué. « Les preuves, les témoins, c’est une chose, mais vous, qu’est-ce que vous dites? » Il s’est mis à pleurer et m’a répondu en sanglotant: « Moi, je ne me souviens de rien. » Il m’a répété plusieurs fois:
« Dites aux gens que je ne suis pas un salaud. Ils disent tous que je suis un salaud, mais ce n’est pas vrai. »
« J’étais jeune. Et jeune dans le métier. Honnêtement, j’étais terrorisé par ce qui me tombait sur la tête. J’ai eu peur de sortir des geôles par la porte habituelle, à cause des journalistes qui attendaient. Je me suis sauvé par une porte dérobée. »

*
Le livre de Fratacci page :219 :

« La première fois que je l'ai vu, au sortir de sa garde à vue, je lui ai demandé si c'était bien lui qui avait enlevé et tué cette malheureuse enfant et s'il était prêt à réitérer ses aveux devant le juge d'instruction. »
« Je n'ai obtenu pour seule réponse, dans un sanglot: " C'est obligatoirement moi... je ne suis pas un salaud " »

Me Le Forsonney a été désigné d'office.
A votre question coléreuse :

C'est quoi qui gna que vous nous faites ?

je vous réponds calmement :

Je vous explqiue ce qui s'est passé.


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Message non luPosté :03 nov. 2006, 15:37 
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Gerard, juste 2 questions:
a quelle heure les gendarmes ont remis le 07 juin le couteau a Jules Portes?
a quelle heure CR a ete entendu par Mlle DIMARINO le 07 juin?



je sais je suis "soulant" (c'est moi qui le dit) avec ce couteau mais c'est la piece principale du puzzle


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Message non luPosté :03 nov. 2006, 16:22 
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Malheureusement, il n'y a pas les heures d'auditions sur les interrogatoires de la juge tout simplement parce que CR est détenu et que ces heures n'ont plus l'importance que celle qu'elles ont au cours d'une garde à vue. Je regrette qu'elles ne soient pas portées sur le P.V mais je n'y peux rien. Les gendarmes étaient aux ordres de la juge et ont dû se présenter de bonne heure au Palais de justice.


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Message non luPosté :03 nov. 2006, 16:23 
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Dès l'instant que votre ton n'est pas agressif, je ne vous trouve pas soulant.


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Message non luPosté :03 nov. 2006, 16:25 
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Les policiers ont repris les pièces à conviction trés certainement en fin de matinée puisque elles étaient dans le bureau de Mlle Di Marino lorsque Le Forsonney y est entré et que CR était encore dans les geoles du Palais de Justice en attendant son transfert aux Baumettes.


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Message non luPosté :03 nov. 2006, 16:37 
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j essayes de reconstituer l itineraire du couteau :-)

donc decouverte le 05 juin a 19:30 environ
apporté par les gendarmes a Jules portes le 07 au matin
un peu plus tard les policiers deposent le couteau ds le bureau de Mlle DIMARINO
le couteau est tjrs present ds le bureau au passage de Jean-François Le Forsonney avant midi..

Mlle dimarino stipule a CR lors de son entretien du 07 au matin que le couteau va etre remis au expert pour analyse.

avez vous le rapport d analyse du couteau a me faire parvenir?

si il est ecrit comme pour l autopsie on sera donc a quel moment ils l ont eu en main, et conbien de temps ils l ont garde.

je sais ensuite que le 17 juillet le couteau est a nouveau en possession de Jules PORTE, il ecrit le PV de remise au greffe.
il inscrit une note que je qualifierais de bizare :
"les objets saisis et mis sous scellés à nous remis par la compagnie de gendarmerie, brigade de recherches d'Aubagne"

ce qui voudrait dire qu avant le 17 juillet le couteau etait en possession des gendarmes...
Pourquoi les gendarmes auraient eu en leur possession ce couteau apres les aveux de CR, ils ne sont pas chargés de l enquete

le greffe renvoi le recepisse le 26 juillet de reception des pieces

y a t il eu ensuite une demande de sortie d uen des pieces a conviction?


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Message non luPosté :03 nov. 2006, 16:41 
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Malheureusement, il n'y a pas les heures d'auditions sur les interrogatoires de la juge tout simplement parce que CR est détenu et que ces heures n'ont plus l'importance que celle qu'elles ont au cours d'une garde à vue. Je regrette qu'elles ne soient pas portées sur le P.V mais je n'y peux rien. Les gendarmes étaient aux ordres de la juge et ont dû se présenter de bonne heure au Palais de justice.
Gerard, si CR etait en prison ce jour la (les baumettes) il y a donc eu une autorisation de sortie, nous pourrions grace a cela avoir une heure approximative de l entetien, non?

il doit bien avoir anoté quelque part l heure de sortie et de rentree du prisonnier


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