DALLAS 43ème

 

 

La dernière semaine de novembre approche. La kermesse annuelle va bientôt démarrer. C’est ainsi depuis plus de quatre décennies. Dealey Plaza va redevenir pour quelques jours, l’espace privilégié des admirateurs et des nostalgiques de Camelot.

Ils sont inconsolables. Contemporains de l’enfant de Boston ou représentants de la jeune génération, ils feront bientôt le pèlerinage pour rendre l’hommage rituel à leur idole tombée sous les balles d’un ou plusieurs assassins, par une belle après-midi de novembre 1963.

 

 

Dealey Plaza est restée pratiquement la même depuis. Sanctuaire inamovible du rite, préservée des convoitises des promoteurs et de leurs tours monolithes depuis qu’elle a été consacrée « landsmark » en 1993, elle accueille ce cortège hétéroclite d’admirateurs, de groupies d’un autre âge, de chercheurs autoproclamés ou consacrés.

Un point commun unit cette assemblée: le refus quasi pathétique d’admettre la disparition de leur idole, sans explication pleinement satisfaisante.

 

Le gouvernement des Etats-Unis s’y est bien essayé, sans convaincre. La Commission du Président de l’époque, Lyndon Johnson, plus connue sous le nom de Commission Warren, n’en finit pas d’être décriée et contestée. Le renfort des médias et des ouvrages assurant la promotion de cette thèse ne parvient toujours pas à inverser la tendance. Rien n’y fait. Plus de 70% de la population ne croit pas ou se refuse de croire aux conclusions de la Commission Warren.

 

 

Qu’en pense le pensionnaire du Rose Hill Cemetery de Fort Worth, plus connu sous le nom de Lee Harvey Oswald, éternel assassin présumé de Camelot? Question sans réponse, malgré les tentatives nombreuses et vaines de dialogues effectués par tout ce qui lui rendent visite.

Face à cette petite plaque de granite rose, dans un havre de paix qui contraste singulièrement avec le tumulte provoqué par le geste fou dont on l’accuse, la frustration est immense. Pourquoi? Le sait-il seulement?

 

 

Les discussions vont bon train sur la place. Tels les marchands du temple, des vendeurs à la sauvette proposent une énième version du numéro spécial commémorant l’assassinat. Des chercheurs boudés par les réseaux de distribution officiels essaient de vendre leur dernier ouvrage ou le DVD de la dernière interview de témoins, aux révélations plus ou moins explosives. Certains, comme Robert Groden, ont eu leur heure de gloire. Redescendu de son piédestal, les pèlerins se réjouissent de pouvoir l’approcher facilement. L’homme, sympathique au demeurant, s’y prête de bonne grâce. D’autres, comme Dale Scott Myers, respectés pour la crédibilité de leurs productions, sont là, discrets. Ils n’en pensent pas moins.

Au milieu de cet étrange ballet, plus introvertis et recueillis, des buffs se souviennent. A la place d’Abraham Zapruder, auteur du seul film 8mm où figure la séquence complète de l’assassinat, à l’entrée du n°411 Elm Street, siège du Texas School Book Depository au moment de l’attentat, à la place de Mary Moorman, auteur du célèbre cliché polaroïd de la butte herbeuse sur lequel on distingue ou non une forme suspecte, ils se remémorent ce jour funeste de novembre 1963. Regards tournés vers la fenêtre du coin sud-est du cinquième étage du 411 Elm street ou vers le Grassy Knoll (butte herbeuse), c’est selon leurs convictions.

 

 

Le Grassy Knoll aujourd'hui

Le 411 Elm Street

L’immeuble de brique rouge au croisement de Houston et d’Elm Street et le Grassy Knoll sont l’objet de polémiques, pris en otage et à témoin suivant les théories avancées. S'ils le pouvaient, ces deux emplacements ne manqueraient pas de manifester leur satisfaction d'attirer autant de convoitises. Un arrêt au 411 d’Elm Street s'impose. C'est là que travaillait un certain Lee Harvey Oswald, le 22 novembre1963.

 

 

Lee Harvey Oswald

La bâtisse s’est curieusement bonifiée au cours des ans. On est loin de l’entrepôt vétuste aux vitres crasseuses, derrières lesquelles se dressaient les piles de boîtes de livres, ainsi déplacées pour permettre la réfection du plancher du cinquième étage. Aujourd’hui, l’étage est entièrement occupé par le Sixth Floor Museum, temple de la promotion de la thèse officielle. Les services de la ville occupent les étages inférieurs, l’étage supérieur est la place réservée d’expositions diverses.

 

 

La vie et l’acte fou d’un jeune homme de 24 ans y est détaillée. Solitaire, paumé, instable, vaguement marxiste et plutôt castriste à la fin de ses jours, cet individu insignifiant et sans charisme est clairement désigné comme l’assassin unique de John Fitzgerald Kennedy. C’est ainsi depuis bientôt 43 ans. Le musée fait tout pour convaincre définitivement le visiteur.

 

La thèse officielle présentent des atouts certains. En première lecture, elle paraît même convaincante.

Les pièces à convictions semblent implacables. Un fusil retrouvé, 3 douilles éparpillées aux abords de la fenêtre du coin sud-est de ce même étage et des fragments de balle retirés de la limousine présidentielle ou des corps des victimes qui correspondent aux 3 douilles et à l’arme retrouvée. Preuves matérielles à l’appui, une chose est certaine: on a bien tiré de la fenêtre située à l’angle de l’étage. Protégée par un écrin de plexiglas l’accès à la fenêtre est interdit. Une reconstitution de l’environnement de l’époque permet d’imaginer le scène. On y trouve la barricade de boîtes de livres qui abritait le tireur d’un regard curieux de l’intérieur de l’étage et à la place du tireur, une caméra live , pointée dans la direction de l’endroit où se trouvait la limousine, au moment de l’attentat.

Le propriétaire du fusil n’était autre qu’un certain Alek Hidell. Comme par hasard, Lee Harvey Oswald utilisait ce pseudonyme. Hidell alias Oswald avait acheté l’arme par correspondance. L’expertise graphologique effectuée à plusieurs reprises a montré, sans aucun doute possible, que le bon de commande avait bien été rempli par Oswald. Oswald possédait bien l’arme retrouvée au 5ème étage. Le numéro gravé sur le fusil correspond à celui mentionné sur le bon de commande. De plus, les photos prises par sa femme où il arbore fièrement le fusil Mannlicher Carcano italien, achèvent de le confondre.

 

Quelques 45 minutes après l’attentat contre le Président, un policier est abattu dans la banlieue d’Oak Cliff, à quelques miles du centre ville. Au terme d’une fuite et d’un retranchement à l’intérieur d’une salle de cinéma, son meurtrier est arrêté en pleine séance, non sans avoir essayé de faire usage de son revolver à nouveau. L’homme qui se débat et proteste de vive voix contre la brutalité de la police n’est autre que Lee Harvey Oswald, l’homme rencontré par le policier Marrion Baker, à l’intérieur de la cantine du Texas School Book Depository moins d’une minute et trente secondes après l’attentat. Simple coïncidence ou heureux hasard? Là encore les indices et témoignages sont confondants. Les balles retirées du corps de l’infortuné Tippit, le policier abattu, correspondent aux munitions utilisées par le revolver qu’Oswald portait sur lui au moment de son arrestation. L’arme correspond à celle visible à la ceinture d’Oswald sur la photo où il tient le Mannlicher Carcano.

Bien entendu, l’homme arrêté nie tout en bloc. Il se défend d’avoir abattu l’agent de police Tippit qui s’était arrêté à sa hauteur pour l’interroger. Malheureusement pour lui, plusieurs témoins, placés à différents endroits, le reconnaissent formellement. Il paraît si surpris d’être également accusé du meurtre du Président qu’il en reste presque sans voix. Il l'apprend, tard dans la soirée du vendredi 22 novembre, par la presse. On comprend facilement son étonnement. C'était Dallas.

 

Les pièces à conviction ne l’ébranle pas le moins du monde. Sans surprise, il dit ne pas posséder de fusil, ni de revolver. S’agissant de la photo prise par sa femme où il apparaît avec les armes en question et qu’on lui présente, il avance qu’il s’agit d’un montage. Il s’agit bien de sa tête, mais elle a été rapportée. Fort de sa compétence acquise dans un emploi précédent, il entend bien en faire la démonstration. Pour l'heure, il demande l'assistance juridique qui lui est due. Il refuse celle qu’on lui propose et cherche à contacter un avocat de son choix, John Abt. Ce dernier est injoignable. Alors les interrogatoires se poursuivent sans que le suspect se dévoile. Sa défense est simple. En dire le moins possible, dans l’attente d’un avocat. De façon incroyable, aucun enregistrement des différents interrogatoires n’est fait. Juste quelques notes griffonnées par John Fritz, un capitaine du DPD.

Du vendredi au dimanche matin, les va et vient d’Oswald entre sa cellule et la pièce où il est interrogé se succèdent. On le livre même en pâture à la presse. Surpris et certainement satisfait au fond de lui de la publicité dont il est l’objet, son attitude est ambiguë. La gêne succède à l’arrogance, avant le repli sur lui-même. « I’m just a patsy » lance t-il en guise de révélation. Ce sera la seule.

Les détectives essaient une dernière fois de l’interroger, espérant une baisse de la garde de l’intéressé. Rien n’y fait. Oswald leur déclare qu’il ne dira plus rien, tant qu’il ne bénéficiera pas d’une assistance juridique. Après cette déclaration sans appel, les policiers de Dallas n’ont pas d’autre alternative que de le transférer à la prison du Comté, non loin du Texas School Book Depository, là où il travaille et d’où on l’accuse d'avoir tiré sur le Président.

Il ne rejoindra pas la prison du Comté. Juste avant de prendre place dans la voiture qui doit l’y conduire, un homme trapu, coiffé d’un chapeau de feutre l’attend. Il se précipite sur Oswald, au moment où il passe devant lui et lui loge une balle dans l’abdomen. L’assassin présumé du Président ne s’en remettra pas. Il décède une heure plus tard. Son meurtrier est bien connu de la police. Jack Leon Rubinstein dit « Ruby », est une vieille connaissance. Propriétaire de deux cabarets minables, il accueille souvent les membres du DPD dans ses établissements. A t-il agi seul, dans un accés de folie ou de colère face à l’acte odieux commis par Oswald? L’a t-il fait pour éviter à la veuve du Président un procès pénible comme il le prétendra? A t-il agi sur ordre pour faire taire Oswald? La Commission du Président a opté pour la première hypothèse. Elle rejettera toute idée d’association entre Oswald, Ruby et d’autres personnes.

 

Le Président disparaissait sous les balles d’un fou, ce dernier était ensuite abattu par un autre fou. Cette histoire de fous arrangeait tout le monde. Elle rassurait d’une certaine façon. A une époque de grande tension internationale, le spectre d’un complot international pouvait être exclu. La population était rassurée, les affaires pouvaient reprendre.

 

 

Le nouveau Président en exercice avait fondé beaucoup d’espoirs sur la Commission qu'il avait nommé pour faire toute la lumière sur l'attentat de son prédécesseur. La Commission du Président était présidée par le Chief Justice en personne: James Earl Warren. La nomination de ce personnage de haut rang, permettait d’asseoir la crédibilité de cette Commission. Tout se passa bien au début. La Commission confirma, à quelques détails près, les conclusions du FBI dans son rapport préliminaire publié en décembre 1963. Earl Warren remit son rapport au Président de manière solennelle, dans le célèbre bureau ovale, à la Maison Blanche. Les photographes étaient présents pour fixer cet instant historique.

 

 

A la mine satisfaite de Lyndon Johnson, on devine aisément sa satisfaction du travail accompli par sa Commission. A deux mois de l’échéance électorale, les conclusions rassurantes apportées par la Commission allaient recevoir un écho favorable parmi la population. Certaine de la justesse de vue du Chief Justice, elle adhéra massivement aux conclusions d’Earl Warren et de ses collaborateurs:

 

Ces huit conclusions faisait et font encore officiellement aujourd’hui de Lee Harvey Oswald l'assassin unique du Président Kennedy.

 

La satisfaction du devoir accompli, celui de rassurer la population sur l’absence de complot, le Président pouvait alors se concentrer définitivement sur sa prochaine élection. Le bénéfice de la sympathie née du traumatisme créé par l’assassinat joint aux conclusions de sa Commission renforça la côte de popularité de linon Johnson. Il balaya son adversaire Barry Goldwater et fut élu triomphalement avec plus de 60% des voix.

 

Les premières critiques du rapport n’allaient pas tarder, en dépit de l’adhésion initiale de la population. Toutefois, peu d’américains avaient lu le rapport. Quelques extraits avaient bien été publiés par le New-York Times et peu nombreux furent ceux à se porter acquéreur des 26 volumes du Rapport.

Les milieux progressistes ou de gauche (selon le concept américain) furent les premiers à relever les inconsistances du rapport et à faire part de leurs critiques. Les principales étaient les suivantes:

 

Si la thèse officielle n’a pas tardée à être décriée, parmi les intellectuels dans un premier temps, puis par un nombre croissant d’américains par la suite, elle le doit à la Commission Warren elle-même.

Certains passages du rapport laissent à penser que les rédacteurs n’avaient pas lus ou avaient décidé de ne pas tenir compte des déclarations des témoins entendus par la Commission et annexés au rapport lui-même.

Pris par le temps, dépendante FBI, elle s’est surtout attacher à démontrer la validité d’une thèse plutôt que de se livrer à une véritable enquête.

Partant de là, elle prêta le flanc à la critique et cette tendance allait se confirmer. Aujourd’hui, 30% seulement des américains adhèrent encore à la version officielle.

 

La majorité préfère s’en tenir à la version opposée, celle de la conspiration. Malheureusement, cette « communauté » reste divisée. De plus, elle se discrédite parfois en apportant son soutien à des chercheurs plus ou moins honnêtes, davantage préoccupé les gains apportés par la vente de leur ouvrages ou production cinématographique que par la recherche de la vérité.

Le film d’Oliver Stone « JFK » est, à ce titre exemplaire. Stone avait décidé de rendre hommage à Jim Garrison en portant sa thèse à l’écran. Le succès cinématographique fut planétaire mais desservit la recherche de la vérité.

Le choix de Stone était étonnant dans la mesure où Jim Garrison avait perdu tout crédit même au sein de la communauté favorable à la thèse du complot. Procureur à la Nouvelle Orléans, Garrison avait mené une enquête à grand renfort de publicité, en 1967. Approximatif, versatile et peu rigoureux dans sa démarche, son entreprise tourna à la mauvaise farce avec l’acquittement , en moins d’une heure, de son principal accusé, un certain Clay Shaw, grand organisateur à ses yeux de l’attentat.

Depuis, de Commissions en Comités, la Commission Rockefeller en 1975, le HSCA en 1978 et l’ARRB plus récemment, les progrès réalisés dans la quête de la vérité sont maigres et le resteront encore longtemps. La thèse officielle fut bien remise en cause par le HSCA. Tout en confirmant la responsabilité de Lee Harvey Oswald, le Comité conclut à la présence d’un complot, sur la base d’une preuve scientifique d’origine acoustique. L’analyse de bandes acoustique de la police permit au panel d’experts désignés de mettre en évidence des impulsions caractéristiques d’un coup de feu tiré par une arme de forte puissance. Le coup de feu avait été tiré du Grassy Knoll, la petite butte herbeuse vers laquelle de nombreux témoins s’étaient dirigés, juste après le dernier coup de feu tiré. Curieusement, le tireur avait manqué sa cible, laissant ainsi au seul Oswald, la responsabilité « balistique » des blessures portées au Président et au Gouverneur Connally. La théorie de la balle unique n ‘était pas remise en cause, mais le panel d’experts plaça le départ du premier coup de feu plus tôt que ne l’avait fait la Commission, sans en apporter la preuve indiscutable. Toutefois, elle rendait possible la thèse de la Commission Warren, en donnant à Oswald le temps suffisant pour faire feu à trois reprises, dans un temps proche de 8 secondes, plus réaliste que les 5 petites secondes établies par la Commission en 1964.

Grâce à l’ARRB, de nombreux documents furent rendus publics, en 1996. Ils n’apportèrent guère d’éléments nouveaux, sinon la preuve que le FBI avait empêché la diffusion de dossiers. Le tout puissant directeur du FBI de l’époque, le célèbre John Edgar Hoover, l’avait fait pour masquer les carences et les manquements de son agence dans la prévention de l’attentat plus que pour protéger d’éventuels complices occupant une position importante dans l’appareil étatique.

 

Qu’attendre de plus dans les années à venir? Il existe peu de chances de découvrir de preuves nouvelles, abandonnées à leur triste sort dans une quelconque pièce, aux Archives Nationales. Quelle conspiration aurait été assez folle pour laisser des indices ou preuves gagner le bâtiment du Maryland? Les raisons d’espérer sont-elles aussi ténues? Probablement, si l’on s’en tient au cours terme. A plus longue échéance ce qui reste du mystère Kennedy finira par disparaître. Peu d’énigmes résistent à l’influence du temps. Le mystère de l’enfant du temple, a récemment trouvé son épilogue. Louis XVII était bien cet enfant, l’ADN est implacable. La chute de l’URSS a permis de vérifier que la Grande Duchesse Anastasia avait également massacrée à Ekaterinbourg avec tous les membres de sa famille. Anna Aderson qui prétendait être depuis des années la Grande Duchesse était déboutée. Anastasia pouvait enfin reposer en paix. Alors pourquoi le mystère Kennedy échapperait à cette règle. Ceci d’autant plus qu’une bonne partie n’a plus de secret véritable.

 

Si les preuves de la culpabilité d’Oswald sont suffisantes pour en conclure à sa participation active dans l’assassinat du Président Kennedy, ils ne sont pas décisifs pour exclure l’hypothèse selon laquelle il fut aidé dans son entreprise. Par qui? Peu importe l’identité du deuxième tireur. Il n’en est pas de même de celle des commanditaires?

 

Qui étaient-ils vraiment? Une partie de la réponse réside dans la durée de cette énigme. Pour se dérober depuis plus de quatre décennies, taille de la conspiration était nécessairement réduite. Une dizaine de personnes ont probablement pris part à cet attentat. Une conspiration parfaitement organisée avec un coordonnateur de qualité et connaissant parfaitement les lieux. Le choix de Dallas n’est pas anodin. Il porte clairement l’indication d’une conspiration locale et la marque d’une action de justicier, à la mode texane de l’époque, dans le seul but de se débarrasser d’un Yankee qui menaçait leurs intérêts économiques. Un mobile d’une triste banalité mais pas surprenant dans le contexte local de l’époque…

La thèse du complot local est celle qui permet le mieux d'expliquer la persistance du demi-mystère qu'est l'Affaire Kennedy. C'est dans cette voix que les efforts doivent désormais se porter.

Il fait beau aujourd'hui sur Dealey Plaza. Du sommet du Grassy Knoll, j'aperçois un petit bonhomme à la mine réjouie. Perdu dans mes pensées, son sourire et sa joie de vivre sonne comme espoir. Il vivra peut-être assez longtemps pour en savoir davantage.

 

 

Chaleureux remerciements à Pierre Nau, rédacteur de cet article, spécialement pour le site www.justice-affairescriminelles.org, qui est passionné d'histoire et plus particulièrement de l'affaire Kennedy.

Il est également le créateur du site : http://www.jfk-assassinat.com/

 et l'auteur de l'ouvrage : acheter son livre