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MessagePosté :15 nov. 2005, 14:30 
Lu dans "Le Monde" du 16 novembre 2005:

Affaire Giraud: les personnes interpell?es membres d'une même famille
Les six personnes interpell?es mardi matin en Seine-et-Marne font toutes partie de la famille d'un ancien employeur de Jean-Pierre Treiber, principal suspect des assassinats de G?raldine Giraud et Katia Lherbier, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Leurs interpellations ne sont "pas li?es aux ADN relev?s sur le scotch retrouvé" chez Jean-Pierre Treiber, a précis? cette source.
Depuis quelques mois, les enquêteurs multiplient les pr?l?vements ADN pour identifier les porteurs de deux empreintes g?n?tiques inconnues d?couvertes sur un rouleau de ruban adh?sif, qui a probablement servi dans les assassinats.
Mardi matin, ils ont lanc? une op?ration en quatre ou cinq endroits différents du sud de la Seine-et-Marne, dont la commune de Blandy, pour procéder aux interpellations, selon une autre source proche du dossier.
Les six personnes appr?hend?es ont été plac?es en garde ? vue ? Melun, selon cette source.
G?raldine Giraud, fille du com?dien Roland Giraud, et son amie Katia Lherbier ont disparu le 1er novembre 2004. Leurs corps ont été retrouvés le 9 d?cembre dans un puits dans le jardin de Jean-Pierre Treiber, ? Villeneuve-sur-Yonne (Yonne), non loin de Sens.
M. Treiber avait été interpell? après avoir utilis? les cartes bleues des victimes. Mis en examen le 20 d?cembre pour "assassinats", il clame son innocence.
(c) AFP 15.11.05 | 13h07


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MessagePosté :25 nov. 2005, 20:51 
Affaire Giraud: deux femmes présent?es au juge d'instruction
AP | 25.11.05 | 18:16

Image
Mme Van Kempen vivait en co-location avec Katia Lherbier au moment de la disparition des deux jeunes femmes(AFP, F. Dufour)

PARIS (AP) -- Marie-Christine Van Kempen, tante de G?raldine Giraud, et l'ancienne compagne de Jean-Pierre Treiber, principal suspect des assassinats de G?raldine Giraud et Katia Lherbier, ont été présent?es vendredi ? un juge d'instruction de Sens (Yonne) en vue de leur mise en examen, a-t-on appris de source judiciaire.
D?j? plac?es en garde ? vue il y a plusieurs mois, les deux femmes ont été r?entendues sous ce régime jeudi ? la suite de nouveaux éléments apparus dans l'enquête sur l'assassinat de G?raldine Giraud et de son amie Katia Lherbier, a-t-on précis? de même source.
Jean-Pierre Treiber, garde-forestier et ouvrier agricole occasionnel ?g? de 41 ans, a été interpell? le 23 novembre 2004 et mis en examen deux jours plus tard pour "enlêveements et s?questrations" et "vol et escroquerie".
Le juge d'instruction de Sens Micka?l Ghir lui a notifi? le 20 d?cembre suivant sa mise en examen pour les assassinats des deux jeunes femmes dont les corps ont été retrouvés le 9 d?cembre 2004 dans un puisard près de sa propri?t?.
AP
? http://permanent.nouvelobs.com/societe/ ... .html?1733


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MessagePosté :09 mai 2008, 09:36 
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Une preuve contre la tante de Géraldine Giraud s'effondre

Marie-Christine Van Kempen est soupçonnée d'avoir commandité l'assassinat de sa nièce et de Katia Lherbier. Crédits photo : AFP
Un cheveu signait le passage du tueur présumé chez Marie-Christine Van Kempen. Finalement, il ne s'agirait pas du bon ADN.
Alors que l'instruction dans l'affaire Giraud touche à sa fin, un récent résultat d'analyse sème le trouble. Il concerne Marie-Christine Van Kempen, la tante de Géraldine Giraud, soupçonnée d'avoir commandité le meurtre de sa nièce et de son amie, Katia Lherbier, tuées en novembre 2004 dans l'Yonne. Et porte sur un cheveu découvert dans son grenier. Dans un premier temps, cet élément pileux avait été attribué à un proche ami de l'auteur présumé des crimes, le garde-chasse Jean-Pierre Treiber. Il pourrait finalement être celui d'un ancien locataire des lieux une personne qui n'a donc aucun rapport avec l'affaire.

Dans ce dossier, où les preuves matérielles font cruellement défaut, les enquêteurs en perdent donc une de taille. Le cheveu attribué au proche de Treiber, Nicolas Métier, était présenté comme l'unique trace indirecte du passage du garde-chasse chez sa complice, Marie-Christine Van Kempen. En effet, interrogé en garde à vue, Métier avait indiqué avoir prêté un de ses pull-overs à Treiber. Lequel aurait ensuite laissé cette trace dans le grenier de Marie-Christine Van Kempen.


Un témoignage tardif


Sans ce cheveu, pas de preuve donc de sa visite. Pas plus qu'il n'y a d'aveux dans ce dossier. Ni le moindre témoignage venant assurer que Treiber aurait été vu se rendre chez Marie-Christine Van Kempen. C'est pourtant chez elle dans la cave que les crimes auraient été commis, selon l'hypothèse privilégiée par les policiers. De leur côté, les deux suspects affirment ne pas se connaître et clament leur innocence.

La confusion d'identité sur le cheveu provient de l'ADN. En effet, au lieu d'un ADN nucléaire qui permet l'identification certaine d'un individu, les experts ne sont parvenus qu'à extraire du cheveu qu'un ADN mitochondrial, beaucoup moins «performant» et qui peut être commun à plusieurs personnes.

Pour établir un lien entre Treiber et Marie-Christine Van Kempen, il ne reste aujourd'hui qu'un témoignage, intervenu bien tardivement dans l'enquête. Une gérante d'un bar à Fontainebleau affirme avoir vu ces deux suspects attablés ensemble dans son établissement en présence de l'amie du garde-chasse, Patricia Darbeau. Ses déclarations suffiront-elles à renvoyer Marie-Christine Van Kempen devant les assises ? Encore aujourd'hui, l'affaire de ce double meurtre suscite foule d'interrogations.

Source : Le Figaro


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MessagePosté :09 mai 2008, 21:19 
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Affaire Giraud : le ras-le-bol des proches

L’instruction s’achève autour du double meurtre de 2004, et le dossier ne comporte ni preuves, ni aveux, seulement un témoignage tardif. La piste d’un élément supposé compromettant envers la tante de Géraldine Giraud a perdu de sa valeur, et les représentants des familles de victimes et les proches commencent à perdre patience.


Plus de trois ans après les faits, dire que l’instruction autour des meurtres de Katia Lherbier et Géraldine Giraud piétine relève presque de l’euphémisme. Les deux amies avaient été retrouvées mortes dans un puisard, en décembre 2004 dans l’Yonne.
Un certain nombre d’éléments incriminent Jean-Pierre Treiber, un garde-forestier de 44 ans considéré comme le principal suspect, mais beaucoup d’interrogations demeurent.

On sait également désormais qu’un cheveu, découvert chez la tante de Géraldine Giraud Marie-Christine Kempen, attribué dans un premier temps à un ami de Treiber pourrait bien être celui d’un autre. La faute à un ADN dit "mitochondrial", soit pouvant être commun à plusieurs personnes. Une piste d’abord compromettante pour celle qu’on présente comme la commanditaire supposée des enlèvements et meurtres, mais qui n’est pas loin à présent de n’avoir plus de valeur.

En conséquence, l’instruction qui touche à sa fin n’aura pas permis de réaliser de grands progrès quant aux nombreux mystères autour de ces crimes. Les preuves matérielles se comptent sur les doigts d’une main, aucun aveu n’a été formulé, et les témoignages manquent cruellement.
Seul Jean-Pierre Treiber, qui a toujours clamé son innocence, semble désigné par des éléments troublants, comme les cartes de crédit des victimes retrouvées sur lui, un trousseau de clés dans son jardin, et surtout la découverte des corps sur son terrain après des fouilles.


Source : France Info


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MessagePosté :03 juil. 2008, 07:43 
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Affaire Giraud: un nouvel élément accable le suspect no 1

Une trace d'ADN pouvant appartenir Jean-Pierre Treiber, le principal suspect dans l'assassinat de Géraldine Giraud et de son amie Katia Lherbier, vient d'être retrouvée sur un sous-vêtement de l'une des victimes, a annoncé mercredi à l'AFP, Me Geneste avocat de la famille Lherbier.

«Il s'agit d'un élément matériel résultant d'une nouvelle expertise ordonnée récemment par le magistrat-instructeur et qui implique directement Jean-Pierre Treiber», a déclaré Me Geneste, confirmant une information du Figaro parue sur son site internet.

L'ADN a été prélevé grâce à deux éléments pileux retrouvés sur le slip de Géraldine Giraud.


Toutefois, selon Me Geneste, cet «ADN est mitochondrial» et non nucléaire, et ne permet donc pas d'identifier avec certitude un individu mais «un panel» d'individus d'une même famille.

«Il existe toutefois peu de chances qu'il y ait un +homonyme+» de Jean-Pierre Treiber«, a affirmé l'avocat.

Selon lui, Jean-Pierre Treiber qui dit ne pas connaître les victimes et »se déclare victime d'un complot international, aura bien du mal à expliquer la présence de deux éléments pileux lui appartenant sur le slip de Géraldine Giraud«.

»En l'absence de demande de contre-expertise« des parties impliquées, »le juge devrait clore d'ici quelques semaines, voire un mois son instruction«, a affirmé Me Geneste.

Poursuivi et écroué depuis le 23 novembre 2004, pour »enlèvements et assassinats«, Jean-Pierre Treiber, un ancien garde-forestier de 45 ans, clame son innocence malgré des éléments à charge accablants.

Il avait notamment utilisé les cartes bancaires de Géraldine, une comédienne de 36 ans - fille de l'acteur Roland Giraud -, et de Katia, 32 ans. Les corps des deux jeunes femmes avaient été retrouvés le 9 décembre 2004 au fond d'un puisard dans sa propriété à Villeneuve-sur-Yonne.

Le mobile du double crime reste cependant toujours mystérieux.

La tante de Géraldine Giraud, Marie-Christine Van Kempen, chez qui les deux victimes avaient fait connaissance en octobre 2004, a été également mise en examen dans le dossier pour »complicité d'assassinats«. Elle fut placée en détention provisoire plusieurs semaines avant d'être remise en liberté en novembre 2005.

Source : Le Parisien


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MessagePosté :19 juil. 2008, 09:02 
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Affaire Giraud-Lherbier : un témoignage mettrait la tante en cause

Le témoignage de l'ex-femme du principal suspect, Jean-Pierre Treiber, pourrait impliquer la tante de la jeune comédienne.

L'instruction sur l'assassinat de Géraldine Giraud et de son amie Katia Lherbier s'est enrichie du témoignage de l'ex-femme du principal suspect, Jean-Pierre Treiber, qui pourrait impliquer la tante de la jeune comédienne, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.

Selon ce témoignage, recueilli début juillet par les enquêteurs de la police judiciaire, Treiber aurait parlé de deux homosexuelles, une tante et sa nièce, sans citer nommément Marie-Christine Van Kempen et Géraldine Giraud, à son ex-épouse, dans un restaurant de Sens (Yonne) vers le «14 juillet 2004», a précisé cette source, confirmant une information donnée par "Le Point" vendredi dans son site internet. Un témoignage qui mettrait à mal la thèse de Mme Van Kempen qui a toujours affirmé ne jamais avoir rencontré le principal suspect de ce dossier.

«J'ai été informé de ce témoignage de dernière minute, c'est monté de toute pièce pour renvoyer tout le monde (en justice), c'est abracadabrantesque et pitoyable», a déclaré à l'AFP Me Marie-Thérèse Walter-Crastre, avocate de Patricia Darbeaud, concubine de Treiber au moment des faits et mise en examen «pour recel d'escroquerie», pour avoir utilisé les cartes bancaires des victimes.

De son côté, Me Jacques-Michel Frenot, conseil de Marie-Christine Van Kempen, a indiqué à l'AFP «ne pas en avoir eu connaissance» dans les «12.OOO pages du dossier» d'instruction.


Source : Le Parisien


«Ce témoignage, s'il existe me paraît de la même veine que celui de Fontainebleau» où la gérante d'un café aurait reconnu la tante et Treiber attablés à sa terrasse avant de se rétracter, a affirmé Me Frenot.

Et l'avocat de rappeler que l'ex-Mme Treiber «entendue au moins à deux reprises dans ce dossier» n'en avait jusque-là «jamais fait état». Jean-Pierre Treiber, un ancien garde-forestier de 45 ans avait été arrêté le 23 novembre 2004 en Seine-et-Marne en possession des cartes bancaires des deux femmes disparues depuis le début du mois. Le 25, il est mis en examen pour «enlèvements, séquestrations, vols et escroqueries» et écroué.

Ce n'est que le 9 décembre suivant que le corps des deux victimes avaient été retrouvés au fond d'un puit devant la maison de Treiber. La tante de Géraldine Giraud, Marie-Christine Van Kempen, chez qui les deux victimes avaient fait connaissance en octobre 2004, a été mise en examen pour «complicité d'assassinats». Placée en détention provisoire plusieurs semaines elle a été remise en liberté en novembre 2005.


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MessagePosté :04 sept. 2008, 19:18 
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Affaire Giraud-Lherbier: l'enquête en passe d'être close


Le juge d'instruction en charge de l'affaire concernant les meurtres de Géraldine Giraud et de Katia Lherbier a notifié aux différentes parties son intention de clore l'enquête, a-t-on appris jeudi de sources proches du dossier, confirmant une information parue dans Le Point.

L'acte de procédure, qui ne donne aucune indication sur l'avancée de l'enquête ou sur une position du juge d'instruction, a été envoyé la semaine dernière aux différentes parties, a-t-on précisé de mêmes sources.


Les avocats disposent d'un délai de 20 jours après réception du document pour faire connaître leurs observations et procéder à des demandes d'actes supplémentaires.

Le parquet a un mois pour rendre son réquisitoire définitif après réception de cet acte de procédure du juge d'instruction. Il donnera alors son avis sur le sort des trois mis en examen dans le double meurtre: le principal suspect Jean-Pierre Treiber, la tante de Géraldine Giraud, Marie-Christine Van Kempen, et Patricia Darbeau, l'amie de M. Treiber.

Après le réquisitoire du parquet, ce sera au tour du juge d'instruction de trancher, en suivant ou non l'avis du parquet. Il peut alors faire une ordonnance de renvoi devant la cour d'assises ou décider d'un non-lieu.

L'ordonnance du juge d'instruction devrait être remise fin septembre ou début octobre, selon des sources proches du dossier.

Elle doit intervenir impérativement avant fin novembre car Jean-Pierre Treiber, écroué le 25 novembre 2004, ne peut rester en détention préventive plus de quatre ans et devrait, si ce délai était dépassé, être remis en liberté.

Poursuivi pour "enlèvements et assassinats", Jean-Pierre Treiber, un ancien garde-forestier, clame son innocence malgré des éléments à charge accablants.

Il avait notamment utilisé les cartes bancaires de Géraldine, une comédienne de 36 ans - fille de l'acteur Roland Giraud -, et de Katia, 32 ans.

Les corps des deux jeunes femmes avaient été retrouvés le 9 décembre 2004 au fond d'un puisard dans sa propriété à Villeneuve-sur-Yonne (Yonne).

Le mobile du double crime reste cependant mystérieux.

Marie-Christine Van Kempen, chez qui les deux victimes avaient fait connaissance en octobre 2004, a été mise en examen pour "complicité d'assassinats" et écrouée en novembre 2005, puis remise en liberté en février 2006.

Jean-Pierre Treiber et Mme Van Kempen ont toujours nié se connaître.

Source : Le Monde


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MessagePosté :19 sept. 2008, 09:13 
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Le rapport qui accuse la tante de Géraldine Giraud
Delphine Chayet et Angélique Négroni
19/09/2008 | Mise à jour : 08:45 | Commentaires 9

Marie-Christine Van Kempen en décembre 2005, aux obsèques de Géraldine Giraud. Crédits photo : AFP
Les enquêteurs désignent Marie-Christine Van Kempen comme «la probable commanditaire d'une séquestration-punition».

Au terme de quatre ans d'enquête sur les meurtres de Géraldine Giraud et de son amie Katia Lherbier, la PJ de Dijon vient de rendre son rapport de synthèse destiné au juge d'instruction Mickaël Ghir. Ce document de 69 pages, que Le Figaro s'est procuré, énumère les charges pesant, aux yeux des policiers, sur chacun des protagonistes de l'affaire. Il désigne Marie-Christine Van Kempen, la tante de Géraldine Giraud, comme la «probable commanditaire d'une sé questration-punition qui aurait dégénéré». Il appartient désormais au magistrat de décider s'il la renvoie, ou pas, devant la cour d'assises, aux côtés de Jean-Pierre Treiber, le suspect numéro 1.

La cantatrice fantasque. Cantatrice ratée, vivant chichement à Auxerre de cours de chant, Marie-Christine Van Kempen avait, selon les policiers, «un fort ressentiment contre sa nièce Géraldine, ressentiment exacerbé par la récente liaison de cette dernière avec Katia, sa colocataire». Cette femme d'une cinquantaine d'années, mi se en examen pour «complicité d'assassinats», a passé trois mois en prison. Les enquêteurs restent prudents sur ses intentions : pour eux, elle aurait plutôt demandé au garde-chasse Jean-Pierre Treiber de donner une leçon aux filles, punition qui aurait dégénéré.

Un «crime commandité». Le rapport de police ne dit pas comment la tante de Géraldine a rencontré Treiber, un homme bien loin de son univers. C'est pourtant dans une brasserie de Fontainebleau que les policiers situent le lieu de leur pacte. La gérante de L'Espérance, qui assure avoir surpris une discussion embarrassante, décrit la tenue portée ce jour-là par la cantatrice. «Outre le physique caractéristique de Marie-Christine Van Kempen, ce témoin a notamment détaillé un manteau de fourrure très particulier», indiquent les policiers .

Chat mort dans la cave. Marie-Christine Van Kempen «n'a jamais pu donner d'une façon détaillée, claire et précise son emploi du temps les jours précédant la disparition», l it-on dans le rapport . Pour les policiers, son appartement de Sens a en outre été le lieu de «constatations troublantes». Des traces de chloroforme, un dérivé du gaz ayant servi à tuer, ont été décelées dans sa cave, tandis qu'un chat mort de façon inexpliquée a pu «être victime de ce produit».

L'homme des bois. Jean-Pierre Treiber, garde-chasse taciturne et escroc en manque chronique d'argent, est le suspect numéro 1. L'homme est dépeint par les enquêteurs comme «un individu rustique, proche de la nature et passionné exclusivement par la chasse». Brutalement attiré par la vie nocturne et les aventures féminines, il frayait depuis quelque temps avec le milieu du bandi tisme, trafiquant avec des «dé linquants chevronnés». «Sous l'in fluence de ses nouvelles fré quentations», «son manque de ressources» et «son dévouement» pour sa nouvelle compagne Patricia Darbeau pourraient, assure le rapport, «avoir motivé Treiber dans la commission des faits».

Deux corps dans le puisard. Le rapport énumère les charges pesant sur Treiber. Dans les jours ayant suivi la disparition des deux jeunes femmes, il utilise leurs cartes bancaires dont il détient les codes secrets. C'est dans un puisard, au fond de son jardin de Villeneuve-sur-Yonne, que seront découverts les corps nus et aux visages bâillonnés dans une mise en scène étrange. Bien des éléments l'accablent : l'éléphant en peluche de Katia retrouvé dans le cabanon de sa propriété, un ADN incomplet pouvant lui appartenir relevé sur un vêtement de Géraldine. En outre, Treiber le braconnier «connaissait parfaitement» la chloropicrine - un gaz utilisé pour éradiquer les renards, qui a servi à tuer les jeunes femmes.

Les faiblesses du dossier. Ce dernier ne renferme aucun aveu, les deux principaux mis en cause clamant depuis le début leur innocence. En dehors des déclarations de la gérante de Fontainebleau, les policiers ne disposent d'aucun témoignage venant dire qu'ils se connaissaient. Par ailleurs, après quatre ans d'enquête, le lieu où ont été tuées les deux victimes reste incertain. À propos du do micile de Treiber, les policiers rappellent «qu'aucune trace biologique des victimes n'a été trouvée, ni aucune trace de chloroforme». Ce produit a certes été décelé dans la cave de Marie-Christine Van Kempen. Mais il peut correspondre aux fumigènes utilisés par l'ancien locataire pour exterminer les puces. Autant d'inconnues qui amèneront le juge d'instruction à réfléchir avant un éventuel renvoi de Marie-Christine Van Kempen devant les assises.

Source : le figaro


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MessagePosté :30 sept. 2008, 08:28 
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Un non-lieu requis par la tante de Géraldine Giraud


La procureure de Sens va requérir un non-lieu pour Marie-Christine Van Kempen, selon nos confrères du «Parisien». Elle est jusqu'ici poursuivie pour «complicité d'assassinat» et placée sous contrôle judiciaire dans le double meurtre de Géraldine Giraud et de Katia Lherbier, disparues dans l'Yonne le 1er novembre 2004.

Dans un rapport remis au juge d’instruction Mickaël Ghir il y a deux semaines, les enquêteurs désignaient pourtant Marie-Christine Van Kempen comme «la probable commanditaire d'une séquestration-punition».

Manque de preuves

Mais le parquet de Sens a estimé qu'il n'existait pas de preuves suffisantes pour démontrer la complicité éventuelle de la tante de Géraldine Giraud. Il ne retient donc pas la thèse policière. Après quatre ans d’enquête, la PJ de Dijon avançait la piste d’une vengeance de Marie-Christine Van Kempen, qui s’en serait pris aux deux jeunes femmes par dépit amoureux.

La procureure requiert en revanche le renvoi aux assises pour assassinats de Jean-Pierre Treiber, le suspect principal dans le double assassinat de Géraldine Giraud et de Katia Lherbier, disparues dans l'Yonne le 1er novembre 2004.

Corps retrouvés dans un puits

Les corps des jeunes femmes avaient été retrouvés dans le puits de la propriété de Jean-Pierre Treiber, à Villeneuve-sur-Yonne, quelques semaines plus tard. Patricia Darbeau, la compagne de Treiber, poursuivie pour recel d'escroquerie, va elle aussi bénéficier d'un non-lieu selon ce réquisitoire.

Le juge d'instruction rendra son ordonnance de renvoi dans une dizaine dizaine de jours. Les différentes parties civiles pourront faire appel avant le procès aux assise

Source : 20 Minutes


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MessagePosté :30 sept. 2008, 17:14 
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Décision pour le moins curieuse que ce non-lieu ...

Perso, j'ai toujours pensé à une jalousie démesurée de la part de la tantina de Burgos, OLE !
:wink:

_________________
Anne


" La peine irréparable suppose un juge infaillible" Victor Hugo


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MessagePosté :07 oct. 2008, 19:57 
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Affaire Giraud: "Treiber n'a pu agir seul"


Marie-Christine Van Kempen sera-t-elle jugée pour les meurtres de sa nièce, Géraldine Giraud, 36 ans, et de son amie Katia Lherbier, 32 ans, retrouvées mortes le 9 décembre 2004 dans le jardin de Jean-Pierre Treiber à Villeneuve-sur-Yonne (Yonne)? Dans quelques jours, le juge d'instruction de Sens dira, en renvoyant ou non devant les assises cette chanteuse lyrique sans le sou, si elle est à ses yeux impliquée dans ce mystérieux double crime.



"Roland Giraud et Maike Jansen sont convaincus qu'elle n'a pas voulu tuer Géraldine mais qu'elle a voulu se venger d'elle car elle lui avait pris son amie Katia", assure Me Sabine Cordesse, l'avocate des comédiens, au JDD. "Et cette punition a dégénéré." L'avocate rappellera son hypothèse dans une note qu'elle compte adresser cette semaine au magistrat instructeur. Une façon de répondre au procureur de la République qui, en début de semaine, a requis le renvoi devant les assises de l'ancien garde-chasse de 45 ans, interpellé avec les cartes bancaires des victimes, et un non-lieu pour cette quinquagénaire un peu fantasque. Le chef du parquet s'oppose à la police judiciaire d'Auxerre, qui accuse elle aussi la tante de Géraldine Giraud d'avoir commandité cette "séquestration punition".

"Ces réquisitions ne sont pas satisfaisantes", déplore Me Sabine Cordesse. Celle-ci regrette la vérification insuffisante de l'emploi du temps de Marie-Christine Van Kempen autour de la soirée du 1er novembre 2004, date à laquelle les deux amantes, qui s'étaient rencontrées quinze jours plus tôt, ont disparu après un week-end dans la maison de campagne de La Postolle (Yonne). "Géraldine et Katia étaient solides et capables de se défendre, ajoute l'avocate. Jean-Pierre Treiber n'a pu agir seul et les investigations autour de proches suspects sont insuffisantes." Elle rappelle que des voisins de la chanteuse ont entendu ce soir-là des cris suspects dans sa maison sénonaise. Dans sa cave ont été retrouvées des traces de chloroforme, un dérivé de la chloropicrine -utilisée notamment par les braconniers-, produit qui a servi à tuer les deux victimes, découvertes bâillonnées dans le puisard du principal suspect. Le poison n'est-il pas aussi l'arme féminine par excellence?

Enfin, la famille Giraud juge crédible cette patronne de bar de Fontainebleau qui jure avoir vu Marie-Christine Van Kempen avec Jean-Pierre Treiber, qui lui aussi clame son innocence. "Le témoignage de cette femme a évolué au fil des interrogatoires", répond Jacques-Michel Frenot. L'avocat de Marie-Christine Van Kempen ne distingue aucune charge contre sa cliente, qui clame son innocence. "Le dossier est un peu léger", admet Gérard Geneste, l'avocat des Lherbier. "Comment la tante désargentée a-t-elle pu recruter quelqu'un en quinze jours?" La promesse de deux cartes bancaires a-t-elle suffi à faire de Jean-Pierre Treiber, qui a retiré 3 500 euros avant d'être arrêté le 23 novembre 2004, un redoutable tueur à gages? Que le mobile soit d'ordre passionnel ou simplement crapuleux, tous devraient au moins être d'accord pour constater qu'il est bien dérisoire.

Source : Le JDD


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MessagePosté :13 oct. 2008, 13:07 
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Non-lieu pour la tante de Géraldine

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INFO LE PARISIEN. Presque quatre ans après le début de l'affaire, le juge Mickaël Ghir en charge de l'enquête sur le double meurtre de Géraldine Giraud et de Katia Lherbier, disparues dans l’Yonne le 1er novembre 2004, a rendu selon nos informations un non-lieu pour Marie-Christine Van Kempen, la belle-sœur de l'acteur Roland Giraud, père de l'une des victimes.

Tout comme le parquet de Sens, le magistrat instructeur estime qu'il n’existe pas de preuves suffisantes pour étayer une éventuelle complicité d'assassinat de la tante de Géraldine Giraud dans ce dossier.

Détention provisoire

Cette professeure de chant avait été placée en détention provisoire pendant trois mois avant d’être relâchée et placée sous contrôle judiciaire. Le scénario d’un crime commandité par la cantatrice a longtemps été privilégié par l’enquête de police. Le mobile d’un dépit amoureux était avancé : Marie-Christine Van Kempen n’aurait pas supporté que sa colocataire Katia se soit rapprochée de sa nièce. La gérante d’un café de Fontainebleau assurait avoir vu dans son établissement Jean-Pierre Treiber et Marie-Christine Van Kempen quelques jours avant la disparition de Géraldine et de Katia. Ce témoignage avait été mis à mal lors d’une confrontation. Contrairement au rapport de synthèse de la police, le juge d'instruction a considéré que l'implication de Marie-Christine Van Kempen ne pouvait être retenue faute d'éléments probants.

Treiber renvoyé aux assises


Le magistrat ordonne en revanche le renvoi aux assises pour assassinat d'un ancien garde-chasse, Jean-Pierre Treiber, principal suspect dans cette affaire. Les corps des deux jeunes femmes avaient été retrouvés dans le puits de son domicile à Villeneuve-sur-Yonne en décembre 2004. Patricia Darbeau, la compagne de Jean-Pierre Treiber, obtient également un non-lieu. L'avocate de la famille Giraud devrait faire appel de la décision du juge devant la chambre d'instruction.

Source : Le Parisien


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MessagePosté :13 oct. 2008, 19:25 
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Le comédien Roland Giraud et sa femme Maike vont faire appel du non-lieu de Marie-Christine Van Kempen, a indiqué Me Sabine Cordesse, leur avocate, lors d'un point presse lundi après-midi à son cabinet. "Les Giraud sont en colère car la seule présence de Jean-Pierre Treiber dans le box des accusés ne sera pas suffisante pour comprendre où et comment Katia et Géraldine ont été assassinées", a indiqué l'avocate.

Selon Me Cordesse, plusieurs éléments du dossier judiciaire auraient dû permettre le renvoi de la tante de Géraldine Giraud devant les assises, notamment la présence de traces de chloroforme dans sa cave, de masques de chirurgien, ainsi qu'une rencontre entre Marie-Christine Van Kempen et Jean-Pierre Treiber, attestée par une barmaid d'un bar de Fontainebleau (Seine-et-Marne).

"Les Giraud pensent que Marie-Christine Van Kempen n'avait pas la volonté de tuer mais de se venger par l'intermédiaire de Jean-Pierre Treiber", a ajouté Me Cordesse.

Quinze jours avant le meurtre, Géraldine Giraud avait rencontré Katia Lherbier par l'intermédiaire de Marie-Christine Van Kempen. Selon une lettre retrouvée à son domicile, cette dernière en avait éprouvé un fort ressentiment. AP

Source : Nouvel Obs



Avocate des parents de Géraldine Giraud, Me Sabine Cordesse, a exprimé lundi la "colère" de ses clients concernant le non-lieu dont a bénéficié Marie-Christine van Kempen dans l'enquête sur le double-meurtre de la comédienne et de Katia Lherbier commis en 2004.

Le juge en charge de cette instruction a rendu lundi une ordonnance de non-lieu concernant Mme van Kempen, la tante de Géraldine Giraud, et a décidé du renvoi devant les assises du seul Jean-Pierre Treiber, principal suspect dans cette affaire.



L'amie de celui-ci, Patricia Darbeau, poursuivie pour recel, a elle aussi bénéficié d'un non-lieu.

Les parents de Géraldine Giraud, dont le comédien Roland Giraud, "sont en colère", a expliqué Me Cordesse au cours d'une conférence de presse.

Selon elle, l'ordonnance de non-lieu dont a bénéficié Mme van Kempen "vient dénoter le sentiment de la famille Giraud de ne pas avoir été entendue en tant que partie civile".

"Pour la famille, voir le seul M. Treiber dans le box des accusés est insuffisant".

L'avocate, qui a annoncé qu'elle ferait appel mardi de cette ordonnance de non-lieu, a retracé les "indices graves et concordants" qui semblent incriminer la tante d'une des deux victimes.

Elle a notamment décrit "l'animosité" de Mme van Kempen à l'égard de sa nièce. Elle a également rappelé qu'une rencontre entre M. Treiber et Mme van Kempen dans un bar de Fontainebleau (Seine-et-Marne) était "prouvée, avérée par les témoignages de la gérante du bar et les serveurs".

Enfin, "la forte corpulence" de Géraldine Giraud et Katia Lherbier, qui mesuraient respectivement 1,74m et 1,76m, montre que M. Treiber n'a pu seul "les enlever, les bâillonner et les assassiner".

"La famille Giraud est convaincue qu'il y a encore des personnes dans la nature", a conclu Me Cordesse.

Source : Le Monde


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MessagePosté :14 oct. 2008, 08:45 
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Affaire Giraud : non-lieu pour la tante de Géraldine

INTERVIEW - Le juge d'instructiona décidé le non-lieu pour Marie-Christine Van Kempen et le renvoidevant les assisesde Jean-Pierre Treiber. Éric Dupond- Moretti, l'avocat de ce dernier, s'explique.

Jean-Pierre Treiber devrait répondre seul, devant les assises de l'Yonne, des meurtres de Géraldine Giraud et de Katia Lherbier. Lundi, à l'issue de quatre ans d'enquête, le juge d'instruction, Mickaël Ghir, a rendu un non-lieu en faveur de Marie-Christine Van Kempen, la tante de Géraldine Giraud, soupçonnée par les enquêteurs d'avoir commandité les crimes. Comme le parquet, le magistrat estime que les preuves sont insuffisantes pour renvoyer la chanteuse lyrique devant une cour d'assises. Convaincue de l'implication de Van Kempen, l'avocate de la famille Giraud, Me Sabine Cordesse, fait appel de la décision du juge. «Mes clients sont extrêmement en colère. Ils n'ont pas été entendus par le magistrat», dit-elle.

LE FIGARO. - Jean-Pierre Treiber répondra d'assassinats. Quelle est votre stratégie de défense alors que les charges contre votre client sont accablantes ?

Éric DUPOND-MORETTI. - Tout nous mène à Treiber de manière tellement grossière dans cette affaire. Il faut être un sacré imbécile pour enterrer les corps de deux jeunes femmes dans son jardin quand on a écumé à pied toute la région et que l'on a visité ses moindres recoins. Treiber connaît la forêt par cœur et il aurait pu très facilement dissimuler les corps ailleurs. Je vous rappelle que c'est Treiber, lui-même, qui signale au juge d'instruction qu'il a réalisé des travaux de défrichement avec une minipelle dans son jardin. C'est à la suite de cette indication que les policiers vont retourner son terrain à la recherche des victimes et qu'elles seront retrouvées. Pensez-vous un instant qu'il en aurait parlé s'il avait lui-même dissimulé les corps ?

Pour vous, la fameuse déclaration de Treiber n'est pas feinte. Quand les policiers découvrent les corps dans le puisard, il lâche : «Putain, l'enculé, il les a tuées.»

On s'est servi de Treiber. Ces derniers temps, il côtoyait un milieu pas toujours fréquentable. Dans cet entourage, on a dû vite savoir qu'il voyait la fille Giraud. On savait aussi que Treiber ne dormait pas toujours chez lui, logeant parfois dans une caravane en Seine-et-Marne ou chez son amie. Quand on est capable de tuer, on ne s'embarrasse pas de scrupules : on est aussi en mesure de désigner un innocent. Le ou les tueurs ont tout fait pour que Treiber apparaisse comme le coupable.

Pourquoi ne donne-t-il pas de noms. Quand il dit : «l'enculé, il les a tuées», on a l'impression qu'il connaît l'auteur.

Ce n'est qu'une impression. On peut insulter quelqu'un parce qu'il a tué sans pour autant connaître son identité.

Élément accablant, on retrouve le suspect en possession des cartes bleues des victimes qu'il a utilisées.

Treiber aurait voulu se faire prendre, il ne s'y serait pas pris autrement. Quand on commet un crime crapuleux, on file au premier guichet automatique, on vide les comptes et on disparaît. Au lieu de ça, Treiber utilise à plusieurs reprises les cartes non loin de chez lui pour réaliser divers achats. Tout naturellement, il finit par être repéré sur la vidéo d'une caméra d'un magasin. Il ne prend aucune précaution. Cette attitude ne cadre pas avec celle d'un homme qui vient d'exécuter deux femmes. On lui a très certainement remis les cartes avec les numéros de code et on lui a certifié qu'il ne risquait rien s'il en faisait usage. Que lui a-t-on dit pour l'en convaincre ? Je n'en sais rien. Mais Treiber les a en effet bel et bien utilisées et le piège s'est refermé sur lui.

Mais les deux jeunes femmes sont tuées en inhalant de la chloropicrine, un produit utilisé par les chasseurs comme l'est Treiber.

De la chloropicrine, il y a en partout en France. Même si ce produit est interdit, il y a des milliers de flacons qui traînent aujourd'hui chez les particuliers. Je sais de quoi je parle, étant moi-même chasseur. On a toujours recours à ce gaz pour exterminer les nuisibles. Pensez-vous vraiment que Treiber aurait utilisé ce produit pour tuer ? Quand on commet un crime, on brouille les pistes. On n'organise pas un parcours fléché qui mène jusqu'à soi.

Quel regard portez-vous sur le travail des enquêteurs ?

L'enquête est incomplète. On ne connaît toujours pas le lieu où les deux jeunes femmes ont été tuées et pas davantage la date. Treiber est dans la pire des situations. Si on savait précisément quand les meurtres ont été commis, il pourrait au moins se défendre et dire ce qu'il faisait ce jour-là. Rien dans le dossier ne nous permet de dire qu'il est l'auteur des crimes. Il n'y a pas de témoins, pas d'aveux, pas de traces. Aujourd'hui, on s'accroche à Treiber, qui clame son innocence, plutôt que d'admettre que l'on a raté l'enquête.

Source : Le Figaro


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MessagePosté :12 janv. 2009, 11:44 
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TEMOIGNAGE DE ROLAND GIRAUD dans l'émission SEPT à HUIT
http://aliceadsl.lci.fr/infos/sept-a-hu ... tion-.html


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