VIENT DE PARAITRE ( le 17 janvier 2008 )
CONDAMNE A TORT : L AFFAIRE DANY LE PRINCE
PRIX 19.90 €
EDITEUR : MICHEL LAFON
Un petit résumé de l'affaire
Avons-nous ENCORE à faire à une ENORME erreur judiciaire
Un homme est en prison depuis 13 ans. Treize ans à clamer son innocence.
5 septembre 1994 ce lundi matin les habitants du petit village de Thorigné-sur-Dué se réveillent en découvrant un massacre. Les corps de Christian Leprince trente-quatre ans , de sa femme Brigitte trente-six ans, et de deux de leurs filles, Audrey, sept ans, et Sandra dix ans sont découverts mutilés. La petite Solène deux ans a été épargnée, elle est découverte prostée derrière la porte de sa chambre.
Que s’est-il passé dans la nuit du 3 au 4 septembre ? Qui peut-être l’auteur de ce massacre ? Questions que tout le monde se pose dans ce petit village.
Les gendarmes se retrouvent dans la maison de l’horreur pour relever les premiers indices. L’autopsie des corps fait dire aux médecins légistes que ce crime a été commis par un objet contondant , très vite on identifie l’arme du crime qui pourrait être une feuille de boucher ( sorte de hachoir utilisé par les bouchers ) et un couteau.
La gendarmerie commence sont enquête et deux jours plus tard l’ensemble de la famille Leprince était placé en garde à vue, Dany le frère de la victime, sa femme Martine, les parents Renée et robert Leprince, et Alain leur plus jeune fils. Interrogée Martine indiquera aux enquêteurs que l’arme présumée du massacre se trouve chez la mère de Dany.
Dany, son mari employé dans un abattoir de la Socopa sera vite soupçonné ; Soupçons appuyés par l’accusation de Martine qui dit avoir vu son mari tuer Christian et sa famille devant le pavillon de ce dernier. L’enquête démontrera très vite que Dany Leprince travaillant la nuit à l’abattoir s’occupait le jour de la ferme et connaissait des problèmes d’argent. Les relations avec son frère Christian qui avait monté un atelier de carrosserie prospère étaient tendues. Il n’en fallait pas plus aux gendarmes pour trouver le coupable idéal, tout l’accuse , le témoignage de martine, la découverte de l’arme supposée chez sa mère, une reconnaissance de dette retrouvée sur les lieux du crime.
A l’issue de quarante-deux heures de garde à vue, Au cours de son audition constituée de 20 pages Dany reconnaît le meurtre de son frère mais pas celui des autres membres de la famille.Cet aveux sera consigné à la dix- neuvième page , mais alors qui a tué la mère et les enfants ?Alors que les enquêteurs disposent encore de deux heures légales d’audition, curieusement ils clôturent la garde à vue sans poser la moindre question . Pourtant d’après les gendarmes l’enquête est bouclée, il n’aura fallut qu’une semaine pour résoudre et trouver l’auteur de ce massacre. Aveux obtenus sous la contrainte ? Toujours est-il que le lendemain toute la presse va tirer en gros titre Dany Leprince a avoué les 4 meurtres.
Quelques temps après l’homme se rétracte et clame son innocence.
Sur les lieux du drame , l’assassin ou les assassins ont laissé des traces et des empreintes:
Des empreintes ADN masculins non identifiées qui n’on été comparées qu’aux victimes ont été relevées
Deux traces de pas de femme correspondant à ceux de martine et d’un homme chaussé de Docks Martins.
.
Dans la main mutilée d’une des filles les enquêteurs ont retrouvés des cheveux qui ont été coupés et déposés là ,or ce ne sont pas les cheveux de Dany.
Une reconnaissance de dette de 10 000 frs (1500 euros) de Dany à Christian datant de plusieurs années est retrouvée là bien en évidence.
Aucune trace d’ ADN d’empreintes de Dany, ni dans la maison, ni sur les corps. Aucune trace de sang sur ses vêtements . Rien non rien aucune preuve ne permet d'accuser cet homme pourtant..
Martine interrogée affirmera que le soir du drame Dany est rentré vers 21 heures 30. Il s’est assis en coin de table pour consommer son repas.Dès qu’il a terminé, elle s'est lèvée pour aller porter les reliefs du repas à ses chiens. Elle à entendu crier et elle a vu Dany frapper son frère. Elle lui hurle d’arrêter et va en courant dans la maison de Christian,.Elle découvre alors les cadavres de toute la famille.Elle ne pense qu’à sauver Solène et, enjambant les corps mutilés, elle se précipite dans la chambre de la petite qui est bien là endormie. Elle constate qu’elle a du sang sur elle et elle décide d’aller la laver chez elle. Ensuite elle se rend chez ses beaux-parents pour leur dire que leur fils est devenu fou et qu’ils doivent garder la petite. Ils lui auraient répondu d’aller remettre Solène dans son lit pour sauver Dany. Elle s’exécutera changera sa couche et l’aidera à s’endormir. Ensuite pour la quatrième fois elle enjambera les corps , pour aller rejoindre son mari qui dort paisiblement et se coucher à ses côtés. A aucun moment Martine ne préviendra qui que ce soit. Et surtout pas la gendarmerie.
Les anomalies de l’enquête
Les traces d’ADN ont été comparées uniquement aux victimes Pourquoi pas aux autres membres de la famille ?
Aucune enquête sur le propriétaire des chaussures Docks Martins on s’est juste contenté de visiter quelques chausseurs.
Martine avait-elle un amant ? (il s'est avéré par la suite que oui ) Qui est cet homme ?
Comment expliquer le coup qu’elle à au dessus du nez ? ( Elle dit que c’est avec un tuyau semi- rigide qu’elle se l’est porté en frappant un cochon )
La mèche de cheveux n’a pas été analysée à défaut d’ADN aucune comparaison de texture ou de couleur n’a été faite.
Un permis de conduire et une carte grise auraient été retrouvés le lendemain du drame à quelques mètres de la maison « ils ont été rendus directement aux parents du propriétaire qui n’a jamais été entendu, bien que l’information ait été transmise aux gendarmes
Une empreinte ADN féminine a été retrouvée sur le couteau qui a servi à tué une des deux petites filles . Or cette empreinte n’a jamais été comparée à l’ADN de Martine
Comment expliquer que la reconnaissance de dettes qui date de plusieurs années se trouve là bien en vue ?
Si Solène avait des traes de sang sur elle, comment expliquer qu’aucune trace de sang n’est retrouvée sur les draps, les murs et la poignée de porte de la chambre ?
Les grands-parents ont toujours niés avoir vu Martine et Solène dans ses bras la nuit du drame. Or les gendarmes n’ont pas cherché à en savoir plus sur ce témoignage.
Dans cettte affaire 24 scellés n’ont pas été analysés , étaient-ils essentiels où pas ?
L’enquête et l’autopsie des corps n’ont pas permis de déterminer l’ordre et l’heure exacte des meurtres.
Le procès
Une cinquantaine de témoins ont été entendus par la cour ,
Au cours de son procès Dany s’est attaché à démentir ses aveux et il a accusé sa femme Martine , voire sa fille Célia les deux personnes qui ont affirmé l’avoir vu frapper son frère .
C’est parce qu’elle m’accuse qu’elle est l’auteur des faits « Pour lui, aucun doute n’est possible, j’ai la certitude absolue que les faits se sont déroulés avant que j’arrive « En rentrant chez lui le dimanche soir, Dany Leprince a remarqué le garage très propre « l’atmosphère de la mort » régnant dans sa maison, avec sa femme « bizarre » qui était devant la télé sans la regarder. Il s’est couché à 21 heures 54 précises et s’est rendu à son travail normalement le lendemain matin. Il explique ses aveux parce qu’il voulait qu’on lui foute la paix ; quand j’ai fait ces aveux j’étais à bout
Sur sa fille Célia, Dany est catégorique « elle a menti pour protéger sa mère.
En l’absence de preuve indiscutable Me Jean-louis Pelletier a plaider l’acquittement de Dany Leprince
Le 16 décembre 1997 Dany Leprince est reconnu coupable par la cour d’assises de la Sarthe, des meurtres de son frère Christian, de sa belle-sœur et de deux de ses nièces. Il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie de la période maximale de 22 ans .
Résumé par Marathon
Nouveaux éléments
En avril 2006 la justice a ordonné un complément d’information sur la requête en révision de Dany Leprince. Depuis plus rien
Un 3 ème recours en grâce à été demandé en février 2007 à l’intention du Président de la République.
Incarcéré à Poissy Dany à décidé depuis début mars 2007 de vivre nu dans sa cellule, pour cela il à le soutien de Monsieur Roland Agret Président d’Action Justice qui fait tout son possible pour pouver son innocence.
DERNIERE INFO sur cette affaire de fin janvier 2008:
La révision du procès : "une question de mois"
Les investigations de Roland Agret, aujourd'hui rassemblées dans ce livre, commencent à payer. Car, fait rarrissime, un supplément d'information a été ordonné en avril 2006 par la commission de révision des condamnations pénales. A quand un procès en révision ? "Ce n'est qu'une question de mois", assure Roland Agret en conclusion de son livre.
Enfermé depuis maintenant 13 ans dans une cellule de la centrale de Poissy, Dany Leprince reprend espoir. Le doute ne doit-il pas bénéficier à l'accusé ? Le 11 février prochain, il va même se marier avec Béatrice, une femme médecin qui était entrée en contact avec lui un an plus tôt après la diffusion d'un reportage sur son histoire. La mère de Dany Leprince, elle, n'a plus eu la patience d'attendre. Elle s'est pendue en juin dernier. Ce qui fait dire à Roland Agret, en conclusion de son livre et à l'adresse de la Justice : "Pour ton honneur même, arrête, arrête le massacre !".
. Ce livre m'interesse, je vais me le procurer.