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 Sujet du message : Otages à perpétuité
MessagePosté :20 oct. 2008, 10:14 
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VIENT DE PARAITRE ( courant septembre 2008 )

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OTAGES A PERPETUITE

AUTEURS : JANINE MARTIGNY & PATRICK OLAYA

184 PAGES

Editeur : Jean-Claude Gawsewitch

PRIX : 14.90 €

Présentation de l’éditeur :
Pour la première fois, les otages de Jacques Mesrine parlent. Ce récit est celui, d’une femme, Jeanine Martigny, prise en otage avec sa famille, par Jacques Mesrine lors de l'attaque qu'il a perpétrée avec son complice François Besse contre l'agence de la Société générale du Raincy en 1978. L'auteur raconte la journée du 30 juin et la prise d’otage heure par heure, enfermée avec sa mère et sa fille dans leur appartement, et tenues au respect par François Besse, pendant que Jacques Mesrine forçait son mari à aller à la banque pour la dévaliser. Témoin lors du procès de Besse, Jeanine Martigny a dû continuer à vivre toute sa vie avec les fantômes de Besse et Mesrine.
Ce texte, sensible, remarquablement bien construit fonctionne comme un scénario de film, comme un roman policier. Il présente un point de vue inédit sur l'affaire Mesrine : celui de ses victimes.
La publication de cet ouvrage coïncide avec la sortie au cinéma, le 22 Octobre 2008, du film de François Richet, sur Mesrine.
L'Instinct de mort est un film à très gros budget : 45 millions d'euros, avec Vincent Cassel dans le rôle de Jacques Mesrine et aussi Gérard Depardieu, Gérard Lanvin, Samuel Le Bihan, Guillaume Canet, Clovis Cornillac, Ludivine Sagnier, Cécile de France, Marion Cotillard et Eva Green.
Peu de temps après sortira la suite, l'Ennemi Public n°1.

Biographie de l'auteur
Jeannine Martigny vit actuellement avec son mari dans la banlieue bordelaise.



Un article AFP

Trente ans après, une ancienne otage de Mesrine raconte


BORDEAUX (AFP) — Durant 30 ans, elle a enfoui dans sa mémoire le souvenir de cette "terrifiante" journée. Mais aujourd'hui, Jeannine Martigny, otage, avec sa famille, en 1978, de Jacques Mesrine et son lieutenant François Besse, a besoin d'"exorciser le passé".

Cette habitante du Bouscat, dans la banlieue bordelaise, vient de publier un livre, "Otages à perpétuité", dans lequel elle raconte cette journée du 30 juin 1978 où sa route a croisé celle des deux hommes "les plus recherchés de France".

"J'ai écrit pour exorciser le passé mais également pour les autres victimes dont on ne parle plus", affirme Jeannine Martigny, 70 ans. Cette retraitée ne cache pas que la sortie, mercredi, du film consacré à "Mesrine, l'instinct de mort" lui laisse un goût amer.

Cette ancienne secrétaire de l'éducation nationale affirme que si Mesrine "était là, il serait très heureux de voir qu'on fait un film sur lui". "Et nous, les victimes, on est dans l'ombre, on ne parle plus de nous", regrette-t-elle.

Elle affirme ne pas vouloir aller voir le film de peur qu'il dresse un portrait trop éloigné du "gangster, désormais inscrit dans la légende", qu'elle a connu et qui vient encore la hanter.

Très volubile, elle raconte "cette prise d'otages qui aurait pu mal tourner". "Il était 06H30, mon mari se rasait, moi je préparais le café, ma fille et ma mère dormaient. On a sonné, j'ai entendu police et j'ai regardé par l'oeilleton. J'ai appelé mon mari tout de suite, il leur a ouvert", se souvient-elle.

Aussitôt, son époux Jean-Claude a reconnu Jacques Mesrine. Les deux hommes s'étaient déjà croisés en septembre 1973. A cette époque, Mesrine était déjà venu braquer, à visage découvert, la banque où Jean-Claude était chargé de clientèle.

Entre temps, le gangster s'était procuré l'adresse de tous ceux qui avaient témoigné contre lui lors du procès qui s'était tenu en 1977.

Une fois à l'intérieur de l'appartement, Jacques Mesrine et son complice vont passer près de deux heures avec la famille Marigny.

"Il est très orgueilleux, je pense qu'il est un peu vantard et a du charisme", se souvient Jeannine Martigny qui continue à parler de Mesrine, tué le 2 novembre 1979, au présent.

"Ses invitations étaient claires, nettes et précises, il savait pourquoi il venait, il fallait que j'exécute ses instructions sinon cela aurait mal tourné", affirme Jean-Claude.

Ce n'est que vers 08H00, à l'ouverture de la banque, que Mesrine est parti avec le banquier, laissant Jeannine avec son complice François Besse.

En partant, celui qui était parfois surnommé "Robin des Bois", n'a pas manqué de prendre 150 francs qui traînaient sur le buffet. Mais sur une réflexion des occupants de l'appartement, il n'a pas hésité à les remettre à leur place, regrettant son "mauvais réflexe".

Le braquage de la banque s'est ensuite déroulé sans bavure. Mais aujourd'hui encore les souvenirs de cette journée la rattrapent. Parfois, "j'ai des angoisses", raconte cette mère de famille qui ne cache pas avoir mis "un mouchoir sur cette histoire pendant des années".

Ce souvenir était tellement enfoui que ce n'est qu'il y a quelques mois qu'elle en a parlé à sa fille, âgée de dix ans à l'époque. "Ils s'étaient présentés comme des collègues de mon mari et elle avait joué, pendant près de deux heures, dans sa chambre avec Besse", se souvient Jeannine Martigny. "Elle en gardait un bon souvenir".


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