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 Sujet du message : Mon enfance guillotinée
MessagePosté :05 sept. 2009, 11:06 
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VIENT DE PARAITRE

MON ENFANCE GUILLOTINEE


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AUTEURS : GERARD FESCH & SERGE FILIPPINI

Editeur : Archipel (L')

233 pages

Prix : 18.90 €

Paris, quartier de la Bourse, 25 février 1954.

Un braquage qui tourne mal. Jacques Fesch, vingt-trois ans, jeune homme de bonne famille, se blesse en tentant de dévaliser un agent de change. Dans sa fuite, il abat un policier. Il est vite retrouvé et jugé au cours d'un procès retentissant. Il sera guillotiné trois ans plus tard. Trente ans après, s'ouvre un autre procès : celui de sa béatification. Car en cellule, à la prison de la Santé, Jacques Fesch s'est converti.
Il a connu l'appel mystique et rédigé des centaines de pages - des lettres, un journal - qui lui vaudront une autre célébrité. Ses livres, croit-on alors, sont sa seule descendance. Mais en 1994, Gérard " Droniou ", quarante ans, pupille de l'Assistance publique, découvre en lisant L'Express que Jacques Fesch est sans nul doute... son père ! Placé à l'âge de dix-neuf jours, arraché à cinq ans à sa mère adoptive, Gérard a grandi sans connaître l'identité de ses géniteurs.
Ce livre est l'histoire d'un homme en quête d'un nom et de racines. L'histoire de son combat mené en dépit des embûches de l'administration, de l'acharnement d'une famille et d'un héritage paradoxal : tous les pères ne sont pas à la fois criminel, écrivain et, peut-être, saint...




Jacques Fesch (né le 6 avril 1930 à Saint-Germain-en-Laye - mort guillotiné le 1er octobre 1957 à Paris) condamné pour un braquage commis le 25 février 1954 à Paris, suivi du meurtre d'un policier.

Fils de bonne famille, il est le fils de Georges Fesch, Directeur d'une Banque et artiste belge (issu de la même famille que le cardinal Joseph Fesch, oncle maternel de Napoléon Bonaparte)[1] et de Marthe Hallez. Son père, directeur d'une banque belge pour les étrangers, s'installe avec sa famille dans les années 20 à Paris puis à Saint Germain-en-Laye. Le jeune Jacques reçoit dans son enfance une éducation religieuse dont il se détache assez tôt. Il fait ses études à l'école Saint-Erembert de 1938 à 1947 puis intègre le lycée Claude Debussy. Tout au long de son enfance, il reste marqué par la forte personnalité de son père, par sa profonde érudition ainsi que par son affirmation d'homme athée. Les rapports difficiles entre ses parents instaurent dans la durée un climat familial instable. De 1950 à 1951, il accomplit son service militaire dont il sort avec le grade de caporal et un certificat de bonne conduite. Le 5 juin 1951, il épouse Pierrette à Strasbourg. Il est le père d'une fille Véronique.


Le meurtre
En rupture avec son environnement immédiat, en quête d'évasion et d'horizons lointains, il projette l'idée d'acheter un voilier. Le 25 février 1954 à Paris, il attaque le changeur Silberstein pour lui voler des pièces d'or, et tente de l'assommer. Mais la victime a le temps d'appeler à l'aide, et Fesch est poursuivi dans la rue par l'agent de police, Jean-Baptiste Vergne. Fesch se retourne, garde son revolver dans sa poche et tire au jugé (il est extrêmement myope et a perdu ses lunettes), touchant en plein cœur le policier qui décède. Fesch est arrêté quelques minutes plus tard dans le métro.


La prison

Pendant son incarcération, il change complètement, devenant très pieux et regrettant son crime. Cet acte commis dans un moment de panique n'avait pas été intentionnel, mais comme la mort d'un agent de police est l'un des crimes les plus sévèrement réprimés par la Justice, le procès a lieu dans un climat détestable, l'opinion publique, entretenue par les articles des journaux, se prononçant pour l'exécution de Jacques Fesch qui est défendu par l'avocat Paul Baudet.

En prison, il devient un personnage mystique et l'auteur d'écrits spirituels. Il retrouve la foi perdue dans sa jeunesse et fait pendant trois années et demie un cheminement mystique l'amenant à un bouleversement intérieur. Pendant ces années de détention, il entretient une correspondance régulière avec des proches, notamment le frère Thomas et sa belle-mère, et recueille ses pensées dans un journal. En 1956, il apprend en détention le décès de sa mère, à la suite d'une maladie. La demande de grâce auprès du président René Coty ayant été rejetée, Fesch accepte son sort. Il fait preuve de courage face aux événements, renvoyant l'image d'un homme serein et apaisé. A la veille de son exécution, il complète son mariage civil par un mariage religieux.


La guillotine
Condamné le 6 avril 1957 à la peine de mort par la cour d'assises de la Seine, il est guillotiné le 1er octobre dans la cour de la prison de la Santé par le bourreau André Obrecht.


Un saint ?
Depuis sa mort, Fesch est considéré par certains catholiques comme un exemple de rédemption par la religion. Pendant des années, sa veuve et sa fille respectent et défendent sa mémoire avec dignité et discrétion. Grâce à leurs accords et au travail effectué par une carmélite, Sœur Véronique, les écrits de Jacques Fesch sont publiés. Ces textes ont apporté beaucoup de réconfort et de soutien, moral ou spirituel, à un certain nombre de leurs lecteurs. Le 21 septembre 1987, une instance en béatification est mise en place afin d'étudier les faits relatifs à la vie et à la conversion de Jacques Fesch. En décembre 1993, le cardinal Lustiger, archevêque de Paris, ouvre l'enquête préliminaire à la béatification de Jacques Fesch : « J'espère, a-t-il dit, qu'il sera un jour vénéré comme une figure de sainteté. »

La victime, le policier tué en pleine rue dans l'exercice de ses fonctions, n'est pas oubliée. De plus, Jacques Fesch lui-même, ressentait de la culpabilité et voulait payer pour cet acte; la mort de ce policier, et son souvenir, participe à sa forte et sincère volonté de rédemption et la mémoire de l’agent de police Jean-Baptiste Vergne et sa disparition résonnent comme une douleur et une injustice mais aussi comme l’un des pivots de la prise de conscience de celui qui l’a provoqué

Source : Wikipédia


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 Sujet du message :
MessagePosté :05 sept. 2009, 14:05 
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administrateur

Enregistré le :14 mai 2005, 16:23
Messages :136
Localisation :belgique
Curieux destin.

Son cheminement spirituel est magnifique. Mais faut-il pour cela le canoniser? Ce n'est pas moi qui décide.

Puisse-t-il surtout servir d'exemples de rédemption à d'autres.


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