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 Sujet du message : Avocat à abattre
MessagePosté :19 sept. 2008, 20:29 
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PARUTION LA SEMAINE PROCHAINE ( 25/9/2008 )



AVOCAT A ABATTRE

AUTEUR : KARIM ACHOUI
ÉDITEUR : LE CHERCHE MIDI
GENRE : DOCUMENT - ACTUALITE
PRIX : 15 €

Attention : un recours pour interdire la parution de ce livre à été déposé voir en bas de page


UN AVOCAT A ABATTRE

Qui a cherché à tuer un avocat célèbre ? Le 22 juin 2007, Maître Karim Achoui, célèbre avocat parisien, ténor du barreau et défenseur de la quasi-totalité des chefs de la pègre parisienne, est victime d'une tentative d'assassinat, au sortir de son cabinet. À la nuit tombée, deux individus casqués qui l'attendaient sur le trottoir d'en face tirent, dans sa direction, sept balles de revolver de gros calibre. Deux d'entre elles l'atteignent dans le dos. Tandis que les malfaiteurs prennent la fuite sur une même moto, remontant à grande allure l'avenue de Grenelle, l'avocat s'écroule sur le trottoir. Il s'en sortira à la fois indemne et amoché. L'enquête de police a permis d'arrêter le tueur à gages, mais pas encore de découvrir la moindre piste quant aux commanditaires et au mobile de ce fait-divers meurtrier. La personne, le personnage et la personnalité de la victime ne sont, évidemment, pas étrangers à une affaire pleine d'ombres et de secrets qui ne cesse d'agiter le monde politico-judiciaire. Maître Achoui raconte, dans cet ouvrage, les tenants et les aboutissants de cette tentative d'intimidation.



L'affaire : article du journal LE POINT

Affaire Achoui - Un avocat qui accuse

Karim Achoui refait parler de lui. L'avocat du milieu publie cette semaine, au Cherche Midi, un livre intitulé « Un avocat à abattre ». Il y désigne un commissaire de police pouvant être le commanditaire de sa tentative d'assassinat le 22 juin 2007. Le Point a mené l'enquête. Exclusif.


«L'homme en noir s'apprêtait à me tirer dessus. Je hurlais non ! Il devait être tellement sûr de son coup qu'il n'avait pas pris la peine de baisser la visière de son casque . » Ce 22 juin 2007, à 22 h 45, boulevard Raspail, en plein Paris, l'avocat des voyous Karim Achoui vient d'être atteint de deux balles de 11.43 alors qu'il quitte son cabinet. A l'époque, sur son lit d'hôpital, Karim Achoui avait accusé la police d'avoir envoyé des tueurs pour l'exécuter. Personne ne l'avait pris au sérieux. Il faut dire que Me Achoui traîne une réputation sulfureuse. Le 6 octobre, l'avocat comparaîtra pour « complicité d'évasion » au côté de son ancien client, le braqueur Antonio Ferrara.

Plus d'un an après sa tentative d'assassinat, Karim Achoui réitère ses accusations dans un livre, « Un avocat à abattre » (1). Cette fois, il laisse entendre qu'un commissaire de police-qu'il désigne nommément-aurait demandé à l'un de ses indics de le descendre. Une thèse folle qui ne tient pas la route. Avant même sa parution, le livre a mis en ébullition le parquet de Paris et la place Beauvau. Laquelle menace de porter plainte. Reste que l'avocat exploite habilement les zones d'ombre du dossier, où apparaissent en filigrane les relations troubles qu'entretiennent parfois flics et indics.

Depuis le 18 avril, Ruddy Terranova, un voyou d'une cité des Yvelines, dort à la prison de la Santé, soupçonné d'être l'homme qui a tiré sur l'avocat. Un voyou pas comme les autres, puisqu'il était jusqu'au 20 octobre 2007 l'indic du patron de la Brigade régionale d'enquêtes et de coordination (BREC) de Versailles. Ruddy Terranova, petit caïd de 30 ans converti à l'islam en prison, s'est fait connaître en faisant le coup de poing à la mosquée de Mantes-la-Jolie. Alors qu'il est « accroché » comme témoin dans une tentative d'assassinat, un policier de la Crim' de Versailles le présente au patron de la BREC. Un flic à la réputation sans faille, blessé par un forcené il y a quelques années. Le commissaire recrute Terranova en novembre 2006. Quand l'indic se retrouve incarcéré au centre pénitentiaire de Meaux après une rixe, le policier ne le laisse pas tomber. Par deux fois, il ira lui rendre visite derrière les barreaux. Et, le jour de sa sortie de prison, c'est au commissaire X que Ruddy Terranova réserve son premier appel.

Pourtant, le 21 décembre 2007, le chef de la BREC balance son « tonton ». Dans un courrier adressé à sa hiérarchie que Le Point a pu consulter, le policier écrit : « J'ai été avisé que l'individu qui avait ouvert le feu sur M. Achoui Karim le 22 juin dernier pourrait être le dénommé Ruddy Terranova né le 23/7/1978 à Marseille. » Et de poursuivre : « Je précise que cet individu était inscrit pour mon compte au bureau central des sources du Service interministériel d'assistance technique (SIAT) depuis novembre 2006 et jusqu'en octobre 2007, date à laquelle j'ai demandé sa radiation suite à une série d'incidents qui m'avait convaincu de son instabilité et de sa versatilité chronique . » Le commissaire principal X fournit également un mobile : « Terranova pourrait avoir agi pour le compte de Djamel Hakkar, frère d'Hamid Hakkar, originaire de la cité Pablo-Picasso à Nanterre et proche de Antonio Ferrara, et cela notamment afin d'éteindre une dette de 50 000 euros. Jacques Haddad, figure du grand banditisme, pourrait avoir servi d'intermédiaire. »

Aucun mobile.

Le commissaire ajoute à sa lettre des indications précieuses pour l'enquête, en l'occurrence les numéros des deux téléphones portables que Terranova a ouverts sous de fausses identités. Ce que ne précise pas le commissaire principal X et que Karim Achoui a découvert dans le dossier d'instruction, c'est qu'entre le 19 mai et le 16 décembre 2007 pas moins de 310 appels ont été passés entre le policier et son indic. La veille de la tentative d'assassinat, le 21 juin 2007, Terranova appelle le portable professionnel du commissaire X à 17 h 23 depuis Mantes-la-Jolie et à 20 h 55 depuis la rue de Mogador, à Paris. Entre ces deux appels, l'indic prend soin d'éteindre son portable pour éviter d'être localisé par les bornes téléphoniques. Or ce soir-là, à 20 h 30, en sortant de son cabinet, l'avocat aperçoit « deux grands types casqués » qui semblent l'attendre et paraissent surpris de le voir accompagné de trois personnes. « Grâce à eux, vraisemblablement, il ne s'est rien passé ce soir-là », confie au Point Karim Achoui.

Le lendemain, jour de la tentative d'assassinat, le même manège se reproduit. A 10 h 48, Terranova appelle durant cent treize secondes le même portable de la BREC, puis coupe son téléphone, qu'il ne rallumera que le 23 juin à 1 h 20 du matin. Ce jour-là, l'indic téléphone en début d'après-midi au commissaire X, qui le rappelle en début de soirée à son domicile pendant plus de six minutes. Dans son livre, Karim Achoui raconte qu'à partir de ce moment Terranova casse la puce de son téléphone pour en acheter une autre sous une fausse identité. Dès lors, l'indic et le commissaire auraient repris leurs échanges téléphoniques jusqu'au 16 décembre 2007. Et ce, alors que le patron de la BREC a fait radier son indic du fichier de la Siat depuis deux mois. «J'ai même appris qu'il m'avait désigné en faisant courir le bruit que j'étais un ripoux, que j'étais à sa botte et que c'est moi qui lui donnais des infos », précise-t-il dans son audition devant le juge.

Impossible d'imaginer que le patron de la Brec ait pu, comme le laisse entendre Karim Achoui, commanditer la tentative d'assassinat contre l'avocat. Néanmoins, il est surprenant qu'un commissaire à la tête d'un service entretienne un contact aussi régulier avec un petit « tonton » de banlieue. Dans la police, les indics, c'est le sujet tabou. « En PJ, on ne fait pas d'affaires sans indic. Pour ramener l'info, on est parfois obligé de mordre sur la ligne jaune. Mais ce qui se passe dans l'arrière-cuisine, on évite de le raconter », explique un officier du 36, quai des Orfèvres. Toutefois, depuis 2003, de gros efforts ont été faits pour normaliser le traitement des sources.

Auditionné le 8 juillet par le juge, le commissaire X a décrypté les raisons de ses échanges téléphoniques répétés avec son indic au moment de la tentative d'assassinat contre l'avocat. « Il me donnait des renseignements très précis sur un projet d'attaque de dabistes (2) mettant en cause un délinquant chevronné . » Dans le PV dont Le Point a pris connaissance, la suite est estampillée « secret ». Et le commissaire de poursuivre : « Avec le recul, je me demande s'il ne s'est pas servi de cette affaire pour masquer son projet réel, en m'appâtant sur un objectif qui me paraissait très intéressant [...] Je n'ai jamais été au courant de son projet, autrement j'aurais immédiatement communiqué . » Devant le juge, Terranova continue, lui, à nier son statut d'indic, selon son avocat, Michel Konitz.

Une explication qui ne convainc pas Me Achoui : « Au mieux, il savait et a laissé faire, et dans ce cas c'est non-assistance à personne en danger. Au pis, il l'a commandité. » Dans son livre, Karim Achoui révèle l'existence d'une lettre de menace qui aurait été interceptée par l'Administration pénitentiaire. Terranova y demanderait au commissaire X de le faire sortir de prison, sous peine de le faire plonger avec lui. Interrogé par Le Point sur les accusations portées dans le livre, le policier a fait valoir son « devoir de réserve ».

L'avocat prend un malin plaisir à pointer une autre bizarrerie : dans son courrier du 21 décembre où il dénonce son indic, le patron de la BREC indique « à toutes fins utiles » : « un sac de sport a été découvert le 14 septembre 2007 à Limay (78 ), contenant notamment une arme de poing Smith & Wesson calibre 357 magnum, des munitions, une cagoule noire, un pantalon de motard de marque BHL taille XXXL et un blouson de motard marque Bering taille XXXL ». Et d'ajouter lors d'un contact fin septembre 2007 : « Ruddy Terranova m'a affirmé que cette arme et que ces effets vestimentaires lui appartenaient. »

Or, comme l'a confirmé au Point le ministère de l'Intérieur, le contenu de ce sac de sport n'a toujours pas été versé au dossier de l'instruction sur la tentative d'assassinat. A la demande d'Achoui, le juge a ordonné l'analyse de l'arme retrouvée dans le sac, même si elle n'est pas du même calibre que celle utilisée contre l'avocat.

Dans l'affaire Achoui, quatre voyous ont été mis en examen, dont le commanditaire présumé, Djamel Hakkar, pour lequel la justice n'a aucun mobile...

1. « Un avocat à abattre », Le Cherche Midi.

2. Employé chargé d'alimenter en argent frais les distributeurs automatiques de billets.


Un commissaire demande l'interdiction du livre de Me Achoui

INFO LE PARISIEN. Le chef de la brigade régionale d'enquête et de coordination (Brec) de la police judiciaire de Versailles (Yvelines) a déposé un recours pour faire interdire la parution du livre du sulfureux avocat Karim Achoui. Dans son ouvrage intitulé «L'avocat à abattre» dont la sortie en librairie est prévue jeudi prochain, celui qui se définit comme une «figure du barreau parisien» revient sur la tentative d'assassinat dont il a été victime le 22 juin 2007.


Dans plusieurs paragraphes consacrés au tireur présumé Ruddy Terranova, Karim Achoui met en cause le commissaire Stéphane L.., chef de la Brec de Versailles, dénonçant «les relations suspectes entre ce flic et le voyou» pour étayer la thèse selon laquelle il aurait pu être victime d'un complot policier. Le recours pour «interdiction préventive» déposé «à titre personnel» par le commissaire en question sera examiné lundi à Paris par le juge des référés.


Source : Le ParisienImagehttp://ecx.images-amazon.com/images/I/4 ... AA240_.jpg


Modifié en dernier par Marathon le 22 sept. 2008, 22:24, modifié 1 fois.

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MessagePosté :22 sept. 2008, 22:19 
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Karim Achoui, l'avocat des voyous, s'en prend à la police et risque de voir son livre interdit


Michèle Alliot-Marie vient de porter plainte contre Me Karim Achoui pour «diffamation envers la police nationale.» Dans une interview parue dans «France Soir» le 10 septembre dernier, Achoui cite nommément un commissaire de la BREC (brigade régionale d'enquête et de coordination) de Versailles, comme étant impliqué dans la tentative d'assassinat dont il a été victime en juin 2007.

Roman noir. C’est exactement le même argument qui pourrait motiver l’interdiction de son ouvrage par la justice parisienne. Dans «L'avocat à abattre» (Editions du Cherche-Midi) publié vendredi, Achoui persiste à accuser ce commissaire, dont l'indicateur, Rudy Terranova, est le principal suspect dans la tentative de meurtre. La décision sera rendue mardi matin. Retour sur la trajectoire mouvementée d’un fils d’immigrés à l’ambition démesurée.

Livre d’or. Si Me Karim Achoui tenait un livre d’or à la sortie de son cabinet cossu du 6e arrondissement de Paris, on y trouverait la signature des plus grands bandits du pays. Il y aurait celle du parrain Marc Hornec, le roi des Gitans «un gentleman, un seigneur», confie Achoui à «Libération». Il y aurait bien sûr celle d’Antonio «Nino» Ferrara, dynamiteur de génie, qui sera jugé en octobre pour son évasion spectaculaire de la prison de Fresnes en mars 2003.

Accusé. Au moment du procès d’assises, Karim Achoui ne se trouvera d’ailleurs pas très loin de son ancien client. Il sera assis dans le box des accusés, pour «complicité d’évasion» et participation à «l’association de malfaiteurs». Il aurait donné le top départ de l’opération-commando.

Rolex. Karim Achoui a la réputation sulfureuse, celle d’un self-made man du barreau qui traque le vice de procédure, défend un public peu reluisant et a tendance à adopter leurs codes, de la fidélité sans faille au costume sur-mesure, en passant par la rolex et la voiture de sport. En 2001, il s’est séparé de son associé historique, Me Jean-Marc Florand, à cause de divergences sur «la clientèle». Il a été marié à la fille d’un commissaire, qui le déteste aujourd’hui et fait tout pour que lui soit refusé la garde partagée de leur petit garçon de 5 ans.

Manœuvres policières. Frayer avec le milieu a failli lui coûter cher. Le 22 juin 2007, à 22h45 alors qu’il quitte son cabinet, boulevard Raspail, l’avocat des voyous est attendu par deux motards casqués. Achoui est atteint de deux balles de 11.43, «le 11 virgule, le calibre des truands», comme il le dit lui-même. Soupçonné par la police, l’homme de main Ruddy Terranova vit entre les murs de la prison de la Santé depuis le 18 avril 2008.

Failles. Sur son lit d’hôpital, Achoui accuse une «frange de la police» d’avoir commandité la tentative d’assassinat. Ils auraient utilisé Terranova, petit caïd de 30 ans au casier déjà bien chargé. Une thèse qui ne tient pas debout selon l’instruction, mais en fin procédurier Achoui s’appuie sur les failles du dossier pour pousser son avantage. Et notamment les 310 coups de téléphone passés entre le 19 mai et le 16 décembre 2007 entre le commissaire cité plus haut et son indic Terranova, notamment la veille et le jour de la tentative... Achoui met la pression, une contre-attaque en bonne et due forme avant son procès d’assises.

Le 36, quai des Orfèvres penche lui pour un «règlement de comptes», et pour l’implication d’un gang originaire de la cité Pablo-Picasso à Nanterre qui voulait la peau d’Achoui à cause d’une grosse dette de 50.000 euros. Au final, les meilleurs ennemis d’Achoui portent peut-être l’uniforme.

SOURCE : 20 MINUTES


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MessagePosté :23 sept. 2008, 12:17 
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La demande d'interdiction du livre de Karim Achoui retoquée

La justice parisienne a retoqué mardi, en raison d'un vice de forme, la demande d'interdiction de l'ouvrage de Me Karim Achoui, qui était poursuivi par un policier mis en cause par l'avocat dans la tentative de meurtre dont il a été victime il y a un an.

Dans «L'avocat à abattre» (Editions du Cherche-Midi) à paraître cette semaine, mais dont plusieurs exemplaires sont déjà en circulation depuis vendredi, Karim Achoui cite nommément un commissaire de police judiciaire de Versailles (Yvelines), dont l'indicateur, Rudy Terranova, est le principal suspect dans la tentative de meurtre dont il avait été victime le 22 juin 2007.

Dans une ordonnance rendue mardi matin, le juge des référés Nicolas Bonnal a noté deux vices de forme. D'abord, l'assignation n'a pas été adressée au ministère public, comme elle aurait dû l'être. Ensuite, le demandeur n'a pas respecté les délais légaux en matière de diffamation.

Avant même d'aborder le dossier au fond, il a donc «constaté la nullité de l'assignation». Réagissant devant la presse, Me Achoui s'est réjoui mardi de cette «victoire de la liberté d'expression».

Source : 20 Minutes

LE BLOG DE MAITRE ACHOUI

http://maitreachoui.wordpress.com/


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MessagePosté :23 sept. 2008, 21:44 
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Karim Achoui veut attaquer un commissaire et l'Etat


Cela tourne à la bataille procédurale. Selon nos informations, Me Karim Achoui va porter plainte ce mercredi contre le commissaire de la Brec (brigade régionale d'enquête et de coordination) de Versailles pour «recel de vol». Il met en cause la façon dont le policier s’est procuré une partie du livre rédigé par l’avocat, avant sa publication officielle ce jeudi, l’accusant d’avoir fraudé.

La publication du livre autorisée

En possession de plusieurs chapitres de l’ouvrage, le commissaire avait pu constater qu’il était cité nommément par Me Karim Achoui et avait assigné l’avocat en justice, afin d’interdire le livre pour diffamation. Le juge des référés, Nicolas Bonnal, lui a donné tort ce mardi matin, pointant «deux vices de forme». «L’avocat à abattre» sera donc en vente dans les librairies, et Karim Achoui fait le lien entre le commissaire en question et l’homme suspecté de lui avoir tiré dessus le 22 juin 2007, Ruddy Terranova.

Petit caïd de 30 ans, Terranova dort entre les murs de la prison de la Santé depuis le 18 avril 2008. Il était encore quelques mois auparavant l’indic du policier de la Brec, notamment au moment du crime. C’est ce qui motive la deuxième salve de Karim Achoui: un recours devant le tribunal administratif pour faire condamner l’Etat français. L’avocat estime qu’un «préjudice doit être réparé: l’homme qui a tenté de me tuer était rémunéré en toute légalité par l’Etat et… les impôts des contribuables.»

MAM auditionné?

Au vu du dossier d’instruction sur la tentative d’assassinat dont il a été victime, Achoui veut enfin demander l’audition de Michèle Alliot-Marie comme témoin par le juge chargé de l’affaire. Celui-ci a déjà entendu le commissaire de la Brec, mais «il se cache derrière le secret professionnel lorsqu’on lui demande de rendre compte de sa relation avec Terranova, et sa hiérarchie fera de même», confie à 20minutes.fr un proche d’Achoui.

On peut aussi y voir une réplique à la plainte déposée lundi par la ministre de l’Intérieur pour diffamation contre Achoui, à propos d’une interview de l'avocat parue dans «France Soir» du 10 septembre 2008 où il citait déjà nommément le commissaire versaillais.

Une guéguerre judiciaire s’est installée entre Karim Achoui et les autorités, et d’autres rebondissements (plaintes de part et d’autre), sont à attendre dans les prochains jours.

Source : 20 Minutes


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MessagePosté :25 sept. 2008, 19:04 
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Livre - Karim Achoui : "Je ne suis pas un mythomane"


Karim Achoui, avocat de membres du grand banditisme


Karim Achoui : "Je ne suis pas un mythomane"

Interview - L'avocat des grands bandits sort un livre dans lequel il accuse nommément un commissaire d'être impliqué dans la tentative d'assassinat dont il a été victime en 2007.
Il revient pour LCI.fr sur les raisons qui l'ont poussé à écrire ce livre.


En début de semaine, la justice a autorisé la sortie du livre de Karim Achoui, Un avocat à abattre. Dans cet ouvrage, le sulfureux avocat parisien cite nommément un commissaire de police judiciaire de Versailles, dont l'indicateur, Rudy Terranova, est le principal suspect dans la tentative de meurtre dont il a été victime le 22 juin 2007. "Dans les heures qui ont précédé son acte, et dans celles qui l'ont suivi", affirme notamment Karim Achoui, "Rudy Terranova a rendu compte, au long d'échanges téléphoniques répétés, au commissaire".

Le commissaire en question avait saisi la justice pour annuler la sortie du livre pour cause d'"affirmations mensongères". Dans le même temps, la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, annonçait qu'elle portait plainte contre Karim Achoui, pour "diffamation envers la police nationale". Autant dire qu'entre l'avocat et les policiers, le courant ne passe plus.

LCI.fr : Ce livre, c'est un coup de pub ?

Karim Achoui : Pas du tout, ce n'est pas un plan média, j'ai besoin de ce livre pour me reconstruire et je ne suis pas un mythomane, tout ce que j'écris figure dans le dossier du juge. Ce dossier révèle des relations surprenantes entre un chef de la police de Versailles et un voyou.

"Les relations flics-voyous, c'est un mauvais mélange"


LCI.fr : Pourquoi a-t-on voulu vous assassiner ?

K.A. : Je suis devenu ces dernières années l'avocat du top 10 des grands bandits. Autour de moi, il y a des gros voyous dont certains sont sortis de prison, grâce à ma défense, par exemple Hornec. Je pense que je gène un certain nombre de policiers. A un moment précis, ils ont fait courir le bruit dans le milieu du grand banditisme que j'étais une balance....ils ont voulu me griller, car je ne suis pas contrôlable. Je ne dis pas que la police a ordonné mon assassinat. Elle a demandé à un de ses informateurs de véhiculer des rumeurs sur moi dans le milieu et a laissé faire.... On connaît la suite, la tentative d'assassinat, en juin dernier. En clair, c'est le commissaire qui a joué avec un informateur, Rudy Terranova, et il s'est brûlé.

LCI.fr : Quels éléments vous interpellent dans le dossier du juge ?

K.A. : L'informateur était en garde à vue à la crim' pour assassinat. Il s'est retrouvé recruté par la police deux jours après. Quelle contrepartie lui a-t-on demandée pour qu'il échappe à une affaire criminelle dans laquelle il était suspect ? Les écoutes téléphoniques le montrent, le chef de la police et ce voyou s'appellent sur portable régulièrement. Ils travaillent ensemble. En fait, Rudy Terranova donne des informations sur le grand banditisme francilien.

LCI.fr : Aujourd'hui, qui gênez-vous ?

K.A. : Michèle Alliot-Marie !

LCI.fr : Est-ce la guerre déclarée entre vous et la police après le dépôt de plainte du ministère de l'Intérieur ?

K.A. : Je pense que l'attitude de MAM est infondée et qu'elle subit les pressions des syndicats. La police dans sa grande majorité est composée d'hommes et de femmes remarquables.

LCI.fr : Quel enseignement tirez-vous de cette affaire, dramatique pour vous ?I
K.A. : ll faut se méfier aujourd'hui plus qu'hier des relations flic et voyou, c'est un mauvais mélange ! Trois semaines avant cette tentative d'assassinat, j'ai appris qu'une de mes secrétaires était un agent infiltré, j'ai compris que j'étais dans le collimateur de certains policiers.

LCI.fr : Avocat des gros voyous, est-ce devenu un métier dangereux ?

K.A. : Moins qu'ouvrier dans le bâtiment, même si être avocat aujourd'hui est un métier à risque sur le plan légal notamment avec la violation du secret de l'instruction.

Source : LCI


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MessagePosté :11 nov. 2008, 19:11 
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Karim Achoui ne mâche pas ses mots et attend avec impatience la fin du procès Ferrara dans lequel il a 3 chefs d'inculpation concernant l'évasion de son ex-client Antonio.

Verdict, fin novembre 2008.

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Anne


" La peine irréparable suppose un juge infaillible" Victor Hugo


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MessagePosté :16 juil. 2009, 03:53 
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bonjour
vous presentez bien votre livre. :lol: :P

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MessagePosté :16 juil. 2009, 08:46 
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Paru en mai 2009 :

Karim ACHOUI

NUMERO ECROU 31208


Préfacé par Jean-Marc Florand et Yves Simon

Edition Le Cherche Midi
10 €



"Du délibéré le condamnant à sept ans de détention le 4 décembre 2008 à sa remise en liberté le 5 février 2009, en attendant le procès en appel sur l'évasion de la prison de Fresnes d'Antonio Ferrara, Karim Achoui a tenu, au jour le jour, le journal de son incarcération.

Journal d'enfer d'un détenu qui croyait, en tant qu'avocat pénaliste, connaître la prison et qui découvre qu'il est désormais hors du temps, hors la vie malgré les visites quotidiennes de ses avocats (sauf le dimanche où la prison de Nanterre demeure close), qui se relaient pour lui tenir la tête hors du désespoir. Durant son combat pour demeurer debout face à la machine judiciaire, le « numéro écrou 31208 » mène une grève de la faim d'une vingtaine de jours. Il note alors scrupuleusement ses pertes de poids, de repères. Et les humiliations au quotidien.

Un document brut, sans concessions, sur l'inhumanité du système carcéral français à travers ce que l'on pourrait aussi appeler « une incarcération ordinaire ». "


Fichiers joints :
karim Achoui.jpg
karim Achoui.jpg [38.14Kio |Vu 20866 fois ]

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Anne


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MessagePosté :18 juil. 2009, 20:24 
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Karim Achoui entre ciné et TV

Avocat flamboyant et controversé, condamné à de la prison ferme pour complicité dans l’évasion d’Antonio Ferrara, Karim Achoui est l’auteur de deux livres (« L’Avocat à abattre » et « Numéro écrou 31208 ») qu’il compte prochainement voir sous forme de film et de série TV.

Récit de ses plaidoyers en faveur des truands du grand banditisme, de ses rapports tumultueux avec la police et de sa tentative d’assassinat au sortir de son cabinet parisien, « L’avocat à abattre » aurait, selon lui, vocation à devenir un long-métrage de cinéma, avec Vincent Cassel dans la peau de l'avocat et soit François Cluzet soit Thierry Frémont en commanditaire de l'exécution ratée. Quant à son journal carcéral « Numéro écrou 31208 », Karim Achoui souhaite en extraire une série TV de vingt-quatre épisodes dont il serait en quelque sorte le « directeur artistique ».

Deux projets manifestement intéressants, mais rien n’est sûr


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MessagePosté :18 juil. 2009, 20:31 
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J’ai chuté. Pourrai-je, un jour, me relever ?”

Karim Achoui a présenté à France-Soir son livre . C'est un témoignage bouleversant sur ses 52 jours de détention. C'est aussi un coup de gueule contre la justice et l'univers carcéral.

Karim Achoui, qui pour l’instant ne peut plus plaider, se consacre cependant aux autres. Aux détenus, par exemple, qui n’ont pas, comme lui, une famille aimante et des amis influents pour l’aider à crier leur innocence. Dans un livre écrit d’après ses notes de détention, il expose ses 52 jours au quartier d’isolement de Nanterre. Il ne témoigne pas pour parler de lui – ce que ses détracteurs diront – mais pour dénoncer l’univers carcéral, notamment, et porter haut la voix d’hommes que l’on écoute rarement, que l’on n’entend même pas : les prisonniers lambda. Un livre poignant, parfois bouleversant, un sérieux coup de gueule, aussi, contre les magistrats qui se sont acharnés à le priver de sa liberté, de son honneur, de son métier. A France-Soir lundi, il a présenté son livre, en librairie mercredi. Il dit aller bien, faire plein de choses, prendre le temps d’aimer son fils et ses parents. A sa question mille fois posée en cellule – « pourrai-je un jour me relever ? » –, il a répondu. « Oui car après la mort, il y a la vie. »

Le verdict

Lundi 15 décembre 2008 à 0 h 30, l’escorte de gendarmes l’appelle encore maître. Depuis deux mois et demi, l’avocat Karim Achoui est jugé par la cour d’assises de Paris pour sa participation supposée à l’évasion du braqueur Antonio Ferrara. Il a toujours clamé son innocence et l’accusation a admis n’avoir aucune preuve, juste « une conviction » ; l’avocat général a d’ailleurs abandonné une partie des poursuites. « Pressé de retrouver mon honneur, je ne cesse de me répéter qu’il y a une justice en France qui va me le rendre. » Il attend. « J’entends défiler des noms. Et d’autres noms. Le mien ne vient pas. Les peines vont en s’aggravant. […] Je suis effondré. » La sentence tombe : sept ans de prison. « Dans un brouillard d’incompréhension et de désespoir, je me cramponne à ce qui m’apparaît comme une monstruosité. » Il est arrêté à l’audience.


Le transport des condamnés

A 3 heures, il attend toujours une geôle au sous-sol du Palais. A 6 h 10, il est jeté dans le fourgon cellulaire qui transporte les condamnés, menotté dans le dos et aux pieds. « Une cagoule m’est placée sur la tête […] Dans la cage de fer, je suis ballotté et secoué. Je ne peux me rattacher ni m’agripper à rien […] Je suis pris de nausées et je vomis. » Le fourgon arrive à Nanterre. « Je reste dans ma cage, mes fers et mon vomi pendant vingt bonnes minutes […] Je suis enregistré, photographié, affublé du numéro d’écrou 31.208 et fouillé intégralement. C’est-à-dire avec le doigt du gardien dans le trou du cul. »


La cellule

Karim Achoui est incarcéré au quartier d’isolement. « Je me trouve confronté à l’horreur. Les murs sont jaunis, le sol est en béton, la fenêtre est aveugle avec un battant cassé laissant le froid entrer. La cellule abrite un lit métallique de 1,80 m de long sur 60 centimètres de large scellé au mur, garni d’un matelas en mousse de 10 centimètres d’épaisseur. » Un espace de 6 ou 7 m2. « Je pense à mon fils chéri que j’aime plus que ma vie. Et là, alors, dans cet épouvantable réduit, sous la lumière blafarde, dans cette cellule couleur de jaune d’œuf pourri, j’ai froid, je grelotte et je pleure. »


Les soutiens

En l’un de ses gardiens antillais et en l’infirmière Mélanie, il a trouvé « un début de chaleur humaine » et « un rien de considération ». Il leur en sait gré. Amélie Bulté, les deux Francis – Szpiner et Pudlowski –, Jean-Marc Florand, David et Maurice Missistrano sont quelques-uns de ses fidèles défenseurs, qu’il remercie. Le soutien de Me Thierry Herzog, avocat du président Sarkozy, l’a ému, comme la chronique courageuse de son confrère Gilbert Collard, dans France-Soir. Me Achoui rend aussi un hommage bouleversant à ses parents.


Les magistrats

La partialité de Janine Drai qui présida les débats est dénoncée. « Je savais bien, et tout le monde le monde le savait avec moi, la quasi-totalité des journaux l’ont écrit, que la présidente Drai cherchait absolument à me coincer […] Les premières fuites concernant le délibéré du jugement commencent à apparaître et il m’est rapporté que, dès le premier soir, une violente dispute a éclaté entre la présidente et certains jurés. La mise en pièces a débuté par la lettre A, comme Achoui. » Plus surprenant, le soutien manifesté par le magistrat Anne Vosgien : « Comment interpréter la démarche de l’avocate générale à l’audience […] venue à l’issue des débats me dire devant mon avocat Me Szpiner : Me Achoui, je suis désolée, j’espère de tout cœur que vous vous en sortirez, bon courage et bonne chance ! »


Le quotidien

A partir de 22 heures, ses six voisins du quartier d’isolement, « plutôt sympas », mettent leur musique à fond, hurlent pour s’entendre. Les WC fuient. Télévision en panne. Trois douches par semaine. Pas de chauffage. Freddy, un compagnon d’infortune, lui conseille d’utiliser la plaque chauffante comme radiateur. Après chaque parloir, il faut subir une fouille complète, « nu dans une pièce glaciale ». « On se baisse et on a droit à un toucher rectal. » Après sept jours de détention, « les toilettes de la cellule ne fonctionnent toujours pas […] Les conditions de détention, aujourd’hui, sont aussi inhumaines que dégradantes et tout est fait pour transformer l’homme en animal féroce. »


La grève de la faim

Au 8e jour de privations, il a perdu 7 kg, les douleurs à l’estomac sont de plus en plus violentes. « Une nouvelle migraine épouvantable s’est emparée de moi et j’ai envie de vomir. Je saigne toujours de la bouche, ce qui me laisse un goût détestable sur la langue. Mes yeux se ferment… » Plus tard, la douleur gagnera « le bas-ventre, la vessie et les reins », comme le lui a annoncé l’infirmière qui l’examine chaque jour.


L’univers carcéral

« La plongée en apnée » dans une prison française permet à l’avocat de prendre conscience de la vie des détenus, qui devraient être seulement privés de liberté. « Derrière les barreaux, ils ont froid […] Les cellules sont précaires, immondes, crasseuses, infectées, moisies, sans équipement, sans isolement, sans veilleuse. Le couchage est indigne […] La violence est omniprésente, se manifeste par des cris permanents […] Chaque heure, la lumière est allumée et tombe du haut de la cellule (… Les cafards grouillent près des points d’eau et des fenêtres par centaines… »


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 Sujet du message :
MessagePosté :22 juil. 2009, 12:42 
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Enregistré le :20 nov. 2007, 00:33
Messages :75

Il a créé une fondation au lieu d'une association.

Le lien ne fonctionne visiblement pas.


http://www.fondationkarimachoui.org/

Je me suis donc mise en relation épistolaire avec lui et vous tiendrai au courant de la suite des évènements.

_________________
Anne


" La peine irréparable suppose un juge infaillible" Victor Hugo


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 Sujet du message :
MessagePosté :23 juil. 2009, 18:21 
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Enregistré le :31 janv. 2008, 14:52
Messages :917
Info de Karim Achoui

L'avocat à abattre sera adapté pour le grand écran, tandis que Numéro écrou 31208 fera l'objet d'une série télévisée.
Numéro écrou 31208, journal de mes 52 jours derrière les barreaux, je suis en contact avec Aïssa Djabri, qui a produit La vérité si je mens. L'idée est de proposer une série télé de 24 épisodes sur l'histoire d'un homme en prison. Le projet est prévu en 2010. Je souhaite être producteur artistique en y associant la fondation Karim Achoui, que j'ai créée en faveur des détenus. Je verrais bien au générique le jeune Tahar Rahim, qui vient de s'illustrer à Cannes dans Prophète, le film de Jacques Audiard.


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 Sujet du message : Re: Avocat à abattre
MessagePosté :08 avr. 2010, 22:35 
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Enregistré le :24 déc. 2009, 07:54
Messages :17
salut,
je suis entrain de suivre un petit cours de loi.
mais pour devenire un avocar, c'est encor mon reve
Amicalement

_________________
Voyage vietnambaie halongplage Phu Quoc


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 Sujet du message : Re: Avocat à abattre
MessagePosté :27 janv. 2011, 22:33 
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Enregistré le :20 nov. 2007, 00:33
Messages :75


Karim Achoui a été radié à vie de l'ordre des avocats, décision des magistrats de la cour d'appel de Paris.



http://www.francesoir.fr/actualite/fait ... 67954.html

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Anne


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