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J'ai peut-être tendance à faire une fixation sur le meurtrier qui "ré-utilise" les façons de procéder des crimes précédents. Si le crime est prémédité, c'est que la rencontre avec Brigitte n'est pas fortuite.
Honnêtement, je ne crois pas vraiment à l'assassin fortuit qui imite la façon de tuer du serial killer qui rôde dans les parages. Déjà, on n'est pas sûr que les détails des meurtres précédents fussent connus du grand public. Aussi, un imitateur ne fait pas le travail "aussi bien" que le psychopathe. Enfin, tout indique que la rencontre de Brigitte n'était pas fortuite: le type à l'imperméable l'attendait dans la rue, c'est certain.
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Mais si le SK agit en fonctions des ordres venus d'en haut, comme vous le disiez dans un de vos posts précédents, à supposez que se soit P Leroy qui ordonne, c'était tout de même très très risqué pour P Leroy & consors, d'autant plus qu'avant le 5 Avril, des rumeurs circulaient dans la région concernant les meutres déjà commis. C'était là une "arme à double tranchant" si je peux m'exprimer ainsi...
Pas forcément: il y a déjà eu plusieurs meurtres, et tous sont non élucidés. De plus il règne un vrai climat d'omerta dans toute la région: tout le monde en sait plus qu'ils ne veulent le dire, mais tous on peur de parler. Enfin, les notables, tous plus ou moins impliqués dans ces meurtres, ont largement les moyens et les relations qu'il faut pour étouffer ces affaires. Et on a vraiment l'impression qu'il y sont parvenus une fois de plus avec le meurtre de Brigitte.
Mais je pense à une chose: de l'autre côté, si le notaire avait commandité le meurtre, ou s'était retrouvé impliqué en partie, il ne se serait pas débrouillé pour se retrouver dans les parages au moment du crime.
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Bon, mais là je me perds en conjonctures. Cet homme attendant rue Ranchicourt avec le col de son imper col relevé, Jean Ker nous donne un nom, sans l'accuser expressemment : Jean-Pierre Dassonville ?
Jean Ker évoque le nom de Dassonville car celui-ci a en effet disparu de la circulation peu après le meurtre. Maintenant est-ce suffisant pour le soupçonner de quoi que ce soit? En fait on ne sait pas grand chose de ce type.
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D'après D Roger qui rentrait chez elle a croisé Brigitte et l'homme avec qui elle parlait (à voix basse), semblaient se connaitre. Car convaincre une fille déjà sur ses gardes que l'on connait pas et l'entrainer derrière les garages et ce dans un temps très très court.
Les deux se connaissaient, c'est sûr, sinon elle ne se serait pas arrêtée à parler avec lui. Elle n'avait probablement pas très envie de le rencontrer (d'où son départ de chez elle à pas lents) car ce type la harcelait surement, mais elle ne savait pas qu'il irait jusqu'à tuer. Il l'a mise en confiance et a pu ainsi facilement l'entraîner derrière les garages.
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(19h45 D Roger croise Brigitte et l'homme, 19h47 autre témoin dont le nom m'échappe certifie n'avoir vu personne sur la plateforme. Ce qui voudrait dire que en 2 voire 3 minutes l'homme aborde Brigitte qu' elle ne connait pas, fait connaissance, l'amadoue et après l'avoir attirée derrière les garage la tue...). Brigitte devait peut-être connaitre son meurtrier.
Elle le connaissait surement, du moins lui avait-elle déjà parlé. C'est la seule chose qui permettrait d'expliquer comment il l'amène derrière les garages en si peu de temps.
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Quant à JP Flahaut, il est vrai que son attitude, à ne pas vouloir révélé ce qu'il a dit ce soir là, reste très ambigüe...
Sans doute était-ce quelque chose de très personnel qu'il n'avait pas envie de révéler: une déclaration d'amour? En tout cas, ce secrêt ne le rend pas suspect pour autant puisqu'au moment du meurtre, des témoins l'ont vu se tenir à l'angle des rues Comté/Ranchicourt. Donc il est parfaitement innocent.