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Faut il légaliser l'euthanasie?
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 Sujet du message : l'euthanasie
MessagePosté :18 mars 2007, 22:49 
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2.134 soignants, des infirmiers et des médecins, ont déclaré avoir pratiqué l'euthanasie. Ces soignants demandent une réforme législative sur l'euthanasie. « Nous, soignants, avons, en conscience, aidé médicalement des patients à mourir avec décence », peut-on lire dans un manifeste publié ce jeudi par le Nouvel Observateur.

Ainsi, c’est quelque 2.134 infirmiers et médecins qui déclarent avoir pratiqué l'euthanasie active tout en demandant au gouvernement de légiférer sur cette pratique répréhensible par la loi. L'euthanasie regroupe l'ensemble des méthodes qui permettent de donner la mort pour abréger une agonie, abréger une mort douloureuse.

« Parce que, de façon certaine, la maladie l'emportait sur nos thérapeutiques, parce que, malgré des traitements adaptés, les souffrances physiques et psychologiques rendaient la vie du patient intolérable, parce que le malade souhaitait en finir, nous, soignants, avons, en conscience, aidé médicalement des patients à mourir avec décence », peut-on lire dans ce manifeste.

Les signataires demandent l'arrêt des poursuites judiciaires et « une révision de la loi dans les plus brefs délais, dépénalisant sous conditions les pratiques d’euthanasie, en s’inspirant des réformes déjà réalisées en Suisse, en Belgique et aux Pays-Bas » ainsi « que des moyens adaptés permettant d’accompagner les patients en fin de vie, quels que soient les lieux (domicile, hôpital, maisons de retraite) et les conditions de vie. » En effet, l'euthanasie est autorisée, sous conditions, dans certains pays européens, comme la Belgique, le Danemark ou les Pays-Bas, pour certains malades atteints de maladies incurables.

En France, en avril 2005, une première réforme d'initiative parlementaire avait été adoptée pour permettre sous conditions l'arrêt des traitements à la demande des patients, ce que l’on appelle l’euthanasie passive.

En Allemagne, considérée comme un effet secondaire de la lutte contre la douleur, l'euthanasie indirecte est admise aussi bien par la doctrine que par la jurisprudence. En effet, dans une décision rendue le 15 novembre 1996, la Cour fédérale suprême a affirmé sa préférence pour une mort digne, sans souffrances et conforme à la volonté du patient, par rapport à la perspective d'une courte période de vie dans d'atroces souffrances. L'euthanasie est aussi de plus en plus tolérée dans les mêmes circonstances dans de nombreux autres pays, notamment en Suisse par le biais de l'association Exit Suisse (Autres Associations : Exit International , Dignitas , La Chrysalide ...). Au niveau européen, la Cour Européenne des Droits de l'Homme se montre très réticente à l'égard de l'euthanasie.

Cet appel en France est arrivé quatre jours avant l'ouverture du procès aux assises de la Dordogne, de Chantal Chanel, infirmière de 40 ans, et Laurence Tramois, médecin de 35 ans. Elles ont été accusées d' « empoisonnement » et encouraient trente ans de réclusion criminelle pour avoir administré le 25 août 2003 une dose mortelle de chlorure de potassium à une malade atteinte d'un cancer du pancréas en phase terminale.
Elles ont certes été condamnées à des peines de prison assorties du sursis, mais cette condamnation de principe et l'appel des 2134 soignants soulèvent à l'evidence un probleme éthique et juridique à l'evidence controversé...faut-il légaliser l'euthanasie?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Euthanasie

Image
PERIGUEUX, Dordogne (Reuters) -16/03/2007-
Le procès d'un médecin et d'une infirmière accusées d'"empoisonnement" pour avoir aidé à mourir en 2003 une malade agonisante a relancé par un verdict très clément le débat sur l'euthanasie "active".

Alors que trente ans de réclusion étaient encourus, la cour d'assises de la Dordogne a sanctionné le docteur Laurence Tramois, 35 ans, d'un an de prison avec sursis sans inscription au casier judiciaire, ce qui lui permet de continuer d'exercer.

Elle a relaxé l'infirmière Chantal Chanel, 40 ans. Même si, comme le demandait le ministère public, l'interdit fondamental de donner la mort est confirmé, le caractère symbolique de la sanction ne fait qu'attiser les demandes d'une légalisation encadrée de l'euthanasie active.

Tout au long du procès, précédé par un appel public de 2.134 soignants en ce sens, les partisans d'une telle réforme ont affronté sur fond de campagne présidentielle les adversaires de l'euthanasie.

Le docteur Frédéric Chaussoy et Marie Humbert, qui avaient aidé à mourir en 2003 le jeune tétraplégique Vincent Humbert, ont lancé un appel pour une légalisation de l'aide à mourir "sous de strictes conditions et dans certains cas extrêmes".

Au procès, l'Ordre des médecins et le parquet général, représenté par Frédéric Bernardo et Yves Squercioni, ont réaffirmé la position officielle actuelle, selon laquelle la loi Leonetti, votée en avril 2005, est suffisante.

Cette loi a légalisé l'arrêt des traitements pour éviter l'acharnement thérapeutique et permet l'administration de médicaments anti-douleur aux mourants en doses massives, même si elles sont susceptibles d'entraîner la mort.

"COCKTAILS LYTIQUES"

"Notre droit est très en avance sur beaucoup de pays européens", a dit dans son réquisitoire Frédéric Bernardo. De telles dispositions n'existent pas dans le sud de l'Europe, a-t-il rappelé. Les unités de soins palliatifs, visant à mieux gérer la mort à l'hôpital, se sont développées, a-t-il ajouté.

"Est-ce que la dignité ne réside pas dans l'accompagnement du malade, plutôt que dans l'accélération de sa mort ?", a demandé l'avocat général.

En face, la défense des deux accusées et les associations telles que l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD) ont souligné que cette loi ne réglait pas les cas tels que celui qui était examiné au procès.

Laurence Tramois a prescrit par écrit une dose de potassium mortelle à Paulette Druais, atteint d'un cancer en phase terminale, qui vivait, malgré des doses maximales de médicaments anti-douleur, une agonie cruelle avec tremblements, fièvre, escarres, incontinence urinaire, douleur et vomissement fécaux.

La vieille dame demandait à mourir, selon plusieurs témoins. Cette situation n'est pas rare en France où, fait plutôt spécifique en Europe, 75% des décès surviennent à l'hôpital.

"On a beaucoup de personnes très âgées en fin de vie, des personnes démentes atteintes de polypathologies, des corps très dégradés. On vit des situations horribles, épouvantables, où les familles peuvent même plus entrer dans les chambres", a raconté Chantal Chanel.

Elle a rappelé un fait connu mais encore tabou : les pratiques d'aide à mourir actives pour les cas extrêmes sont répandues de longue date dans les hôpitaux français.

Quand Chantal Chanel a commencé sa carrière au début des années 90, trois recettes de "cocktails lytiques" de médicaments - des mélanges ayant pour effet de provoquer la mort - étaient affichés dans le local des infirmières de l'hôpital de Saint-Astier, ont raconté à la barre plusieurs témoins.

Deux pays européens, la Belgique et les Pays-Bas, ont légalisé l'euthanasie active dans un cadre très rigoureux, a rappelé Frédéric Bernardo. La loi ne s'applique que dans les cas extrêmes : environ 350 euthanasies légales en 2004 et 2005 en Belgique, soit seulement 0,36% des décès.

Dans la campagne présidentielle française, seule Ségolène Royal s'est prononcée clairement en faveur d'une nouvelle législation sur l'euthanasie active.

_______________________________________________________
qu'en pensez vous?


Modifié en dernier par ludivine le 19 mars 2007, 08:16, modifié 1 fois.

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MessagePosté :18 mars 2007, 23:16 
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Je ne pense pas qu'il faille légaliser l'euthanasie. C'est un meurtre ni plus moins.
Ca serait la porte ouverte à des abus.

Un médecin a parlé et racontait qu'un de ces collègues avait donné la mort à l'un de ses patients pour mettre fin à ses souffrances, le seul problème c'est que le médicament qui lui a été administré faisait "éclater" toutes les cellules de son corps. Pour atténuer les souffrances ce n'est peut-être pas l'idéal.

On pourrait voire aussi devant une personne, qui n'a plus de famille, très malade mais voulant vivre se retrouver 6 pieds sous terre. Parce que le médecin ou l'aide soignant "n'aimerait" pas son attitude, il aurait juste à dire il me la demandé et hop.


Ce qui me déplait aussi c'est l'attitude des mis en examen ces derniers jours, ils sont soulagés d'avoir eu qu'une petite peine parcequ'ils ont fait ce qu'on leur a demandé.
Mais au jour d'aujourd'hui l'euthanasie est interdit, comment croire en la justice quand on se retrouve devant ces évènements.

Pourquoi dans ce cas ne pas avoir la même attitude pour les drogues douces?

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MessagePosté :19 mars 2007, 18:42 
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Citation :
Je ne pense pas qu'il faille légaliser l'euthanasie. C'est un meurtre ni plus moins.
Ca serait la porte ouverte à des abus.

Un médecin a parlé et racontait qu'un de ces collègues avait donné la mort à l'un de ses patients pour mettre fin à ses souffrances, le seul problème c'est que le médicament qui lui a été administré faisait "éclater" toutes les cellules de son corps. Pour atténuer les souffrances ce n'est peut-être pas l'idéal.

On pourrait voire aussi devant une personne, qui n'a plus de famille, très malade mais voulant vivre se retrouver 6 pieds sous terre. Parce que le médecin ou l'aide soignant "n'aimerait" pas son attitude, il aurait juste à dire il me la demandé et hop.


Ce qui me déplait aussi c'est l'attitude des mis en examen ces derniers jours, ils sont soulagés d'avoir eu qu'une petite peine parcequ'ils ont fait ce qu'on leur a demandé.
Mais au jour d'aujourd'hui l'euthanasie est interdit, comment croire en la justice quand on se retrouve devant ces évènements.

Pourquoi dans ce cas ne pas avoir la même attitude pour les drogues douces?
certes mais ne crois tu pas qu'il existerait des cas pour lesquels l'euthanasie pourrait se justifier ? souffrance extreme, plus aucun espoir de vie ou d'avenir digne pour un malade...


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MessagePosté :19 mars 2007, 18:49 
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L'euthanasie qui existe en France me convient, ne plus tenter de guérir un malade sur sa volonté, c'est ce qui me semble le plus logique.
Que le malade puisse lui même se donner la mort est aussi un autre moyen, l'acte sera fait par lui et pour lui.
Il n'y a que le malade qui puisse dire si il va et veut vivre dignement ou pas et pas les aides soignants ou la famille.

En ce qui concerne la souffrance extrême rien ne dit que la mort qui va lui être donnée ne sera pas plus horrible.

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MessagePosté :19 mars 2007, 18:52 
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Oui, mais qui du patient ou du médecin dispose des connaissances médicales nécessaires pour juger de l'etat de santé du malade?
Je comprends ceci dit ton inquietude... peur d'un pouvoir absolu de droit de vie et de mort sur un patient...


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MessagePosté :19 mars 2007, 18:59 
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C'est évident qu'un aide soignant ou un médecin pourrait se voir pousser des ailes si une telle loi était voté, même si ça ne serait qu'un petit pourcentage.

Un médecin peut dire qu'un patient ne s'en sortira pas et le patient sentir l'inverse, il pourrait donner un avis sur l'état mais en aucun cas décider de tuer le patient

Pour le cas Humbert il n'était pas mourrant, pour les médecins il pouvait vivre encore c'est le patient qui voulait mourir

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MessagePosté :19 mars 2007, 23:42 
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Pour moi, l'euthanasie est un homicide. C'est un meurtre, commis certes dans une "bonne intention", celle de soulager un malade en phase terminale d'une maladie incurable.

Il paraît que l'enfer est pavé de bonnes intentions !

Si déjà, on arrêtait l'acharnement thérapeutique (laisser faire la nature quand la médecine ne peut plus rien), et si les malades en phase terminale pouvaient tous accéder à des unités de soins palliatifs leur permettant de bénéficier d'un traitement qui les soulage de leurs souffrances, et leur permettant d'être entourés de toute l'affection nécessaire à leurs derniers moments, je pense que la question de l'euthanasie serait en grande partie résolue.

C'est mon point de vue, naturellement, alors que jamais je n'ai été confrontée à la souffrance de l'un de mes proches. Peut-être que voyant mon père ou ma mère ou l'un de mes enfants dans un état comme celui de Vincent Humbert, j'aurais une autre conception ; et cependant, je ne le pense pas. J'espère seulement ne jamais avoir à affronter une telle situation.

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MessagePosté :14 août 2008, 22:30 
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Un jeune homme handicapé se suicide, relançant le débat sur l'euthanasie


" Lourdement handicapé, Rémy, 23 ans, a mis fin a ses jours après avoir écrit à Nicolas Sarkozy pour lui demander le droit au suicide assisté.

Son suicide a été mûrement réfléchi. Le jeune Rémy s'est installé dans sa chambre, a pris une surdose de médicaments et s'est éteint. Un geste dont il espérait qu'il relance le débat sur l'euthanasie, comme il l'a indiqué dans un court message enregistré laissé à ses parents.

C'est dimanche dernier à Valmondois (Val-d'Oise), dans le logement familial, que ces derniers ont découvert le corps sans vie de leur fils de 23 ans, atteint d'une maladie orpheline dégénérative depuis l'âge de 6 ans. «Rémy nous disait : “Tant que je marcherai je vivrai.” Or depuis quelques mois, il ne pouvait plus se servir de ses jambes et il souffrait terriblement», raconte son père, Jean-Pierre Salvat, qui a toujours soutenu le combat de son fils en faveur de l'euthanasie.

En mai dernier, Rémy avait d'ailleurs écrit à Nicolas Sarkozy pour lui demander de changer la législation existante. «Comme Vincent Humbert, je demande qu'on me permette de mourir pour me libérer de mes souffrances», avait-il indiqué avant de poursuivre : «Je sais qu'en France, il n'y a pas de loi qui permette aux équipes médicales de pratiquer l'euthanasie. Ça m'empêche de vivre en paix… (…) Il faut que la loi change !» La supplique du jeune handicapé s'achevait en ces termes : «Le problème est que vous, monsieur Nicolas Sarkozy, vous ne voulez pas en entendre parler. Moi, Rémy Salvat, je vous demande de laisser de côté votre avis personnel et d'arrêter d'être sourd. Vous le pouvez si vous êtes le président de tous les Français.»

«Ne pas devenir un légume»

Dans un courrier reçu le 6 août dernier et fidèle à la ligne de conduite de la présidence de la République sur le sujet, Nicolas Sarkozy a expliqué au jeune homme : «Pour des raisons philosophiques personnelles, je crois qu'il ne nous appartient pas, que nous n'avons pas le droit, d'interrompre volontairement la vie.» Puis, le chef d'État lui a rappelé quelles étaient, selon lui, les priorités dans ce domaine : «Je voudrais que soit privilégié le dialogue au chevet du malade, entre lui-même, le médecin et la famille, en toute humanité afin que soit trouvée la solution la plus adaptée à chaque situation.» Une phrase qui fait référence au projet de développement des soins palliatifs en France.

En juin dernier, Nicolas Sarkozy a en effet dévoilé un plan consistant à doubler la prise en charge des malades en soins palliatifs d'ici à la fin 2012. 230 millions d'euros devraient être investis afin de créer de nouvelles unités dans les hôpitaux.

Par ailleurs, en mars dernier et peu après le décès de Chantal Sébire qui a relancé le débat sur l'euthanasie, le premier ministre a chargé le député Jean Leonetti de réévaluer sa loi de 2005 sur la fin de vie. Son rapport est attendu d'ici à la fin de cette année.

Selon des proches du jeune handicapé, ce dernier ne souhaitait pas recourir aux soins palliatifs. «Il se savait condamné. Il ne voulait pas finir comme un légume», assure Me Cathy Richard, qui a eu à défendre la mère de Rémy il y a quelques années. Il y a neuf ans, Régine Salvat, dans ce qu'elle qualifie de «moment d'épuisement absolu», avait tenté de mettre fin au calvaire de son fils. Un geste qui lui avait valu une mise en examen pour tentative de meurtre avant d'obtenir un non-lieu. «Rémy a été terriblement courageux. Mais il ne faut plus qu'un enfant soit obligé de se tuer seul dans son coin pour abréger ses souffrances», ajoute l'avocate.

Dans son bref message enregistré, Rémy demande à ses parents de poursuivre «son action pour qu'il y ait un vrai débat public sur le droit à l'euthanasie et au suicide assisté». "

Angélique Négroni



Source : LE FIGARO 13 août 2008

_________________
"C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son, que certains paraissent brillants avant d'avoir l'air con".
Comment se fait-il que certains paraissent si cons même sans lumière ? C'est de la métaphysique pure.


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MessagePosté :15 août 2008, 00:46 
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ce que je pense n'est pas très original, mais mes yeux pleurent...


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MessagePosté :15 août 2008, 07:43 
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On pourrait en faire un débat philosophique

On ne dispose pas de sa naissance mais qu'en est il de sa vie d'adulte ?
Le suicide n'est pas interdit à ce que je sache.
C'est aussi une question d'ordre médicale et là on peut se poser la question suivante :
Lorsqu'une personne est atteinte d'une maladie incurable compte tenu des lacunes scientifiques du moment, qu'est ce que cela change que cette personne soit lucide ou pas ?
Alors à quoi rime l'acharnement thérapeutique ?
C'est totalement inhumain et stupide de la maintenir artificiellement en vie à partir du moment où celle ci devient un fardeau pour le malade.

Et puis, il y a une certaine hypocrisie de la part des médecins qui nous martèlent que leur déontologie leur interdit de supprimer une vie alors qu'en réalité ils pratiquent l'euthanasie régulièrement et quelques fois même sans l'avis du malade et de sa famille.


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