Citation :
Et que penser alors des enfants qui sont élevés dans un cadre monoparental ? Combien de femme (ou homme, on en voit de plus en plus) élève seul(e) leur enfant, l'autre conjoint ayant définivement abandonné ses obligations de parent ?
Combien de femmes également veulent à tout prix un enfant sans s'embarrasser du père qui, quelquefois, n'a même pas été informé de la grossesse, a fortiori de la naissance ?
Combien de familles recomposées ? Qui est le père, qui est la mère ?
Tu soulèves là effectivement un vrai problème de société...
les familles monoparentales et recomposées.
J'avoue que tu "marques "un point en avançant cet argument, dans la mesure où le fruit de l'education d'une famille monoparentale ou recomposée n'est pas forcément déséquilibré. Je suis d'accord.
( à la réserve près que l'enfant qui a perdu l'un de ses parents ou qui assiste à une séparation parentale en conserve à mon avis très souvent des séquelles affectives mais c'est un autre débat...tu me diras)
Je partage entièrement ton avis sur ces mères qui ont fait le choix d'evincer le père biologique de son rôle normal auprès de l'enfant...et là , j'ai beaucoup de mal à comprendre comment justement l'enfant pourra trouver un equilibre affectif, justement...
Il en reste toujours quelquechose...il y a aussi les femmes qui accouchent sous X ( engendrant bien evidemment une génération d'enfants à la recherche vitale de leurs origines), les pères privés de droits parentaux par egoisme maternel...
là encore, je vois mal comment restructurer la part affective de l'enfant...selon moi, il y aura toujours un manque. C'est justement ce qui me chagrine.
Sur ce plan là, effectivement, je considère qu'il vaut mieux, comme tu le suggères, avoir deux parents que pas de parents du tout, ou même un seul parent qui ne pourra sans doute pas compenser l'affection du parent "défaillant".