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MessagePosté :09 déc. 2008, 15:01 
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inquiétante disparition d’Ophélie, étudiante française à Budapest


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HiER MATIN, Sylvie et Francis Bretnacher ont pris la route de Vienne, en Autriche, où ils travaillent, pour Budapest (Hongrie). Leur fille Ophélie, 22 ans, brillante étudiante de l’Ecole supérieure de commerce de Reims, a disparu depuis le 4 décembre au petit matin après une soirée dans une discothèque de la capitale hongroise. La jeune fille, adepte du semi-marathon, achevait un master en finances à la faculté Cornivus de Budapest dans le cadre des échanges universitaires Erasmus.
La police hongroise a ouvert une enquête pour disparition inquiétante.

C’est la famille de médecins qui logeait l’étudiante qui a donné l’alerte. Surprise de ne pas la voir rentrer à la maison et, d’autant plus, lorsqu’Ophélie n’a pas récupéré leurs enfants à l’école comme elle le faisait d’habitude avec ponctualité.

« Je redoute un enlèvement crapuleux »

« C’est un conte de fées qui s’écroule. Notre fille était en train d’achever ce master et on devait se retrouver le 20 décembre à Vienne pour les vacances car elle enchaînait un nouveau stage dans un cabinet d’audit pour six mois encore en Autriche », raconte son père Francis, 44 ans, cadre expatrié en Autriche. La jeune femme originaire de Montmorency (Val-d’Oise) en fin d’études à Sup de co Reims avait déjà suivi dans le passé une autre formation financière à Prague (République tchèque) lors de ses études et devait les achever au sein du cabinet d’audit financier Mazars à Vienne dans les prochains mois. « Elle avait choisi de vivre dans une famille pour être plus proche des gens », raconte son père.

Mercredi soir avec d’autres amis, Ophélie, décrite comme une fille enjouée et douée, partage une soirée au Portside de Cuba, un établissement de nuit au centre-ville de Pest avec d’autres étudiants européens de l’université Cornivus. Un peu après 3 heures du matin, le jeudi 4 décembre, elle quitte « seule » la boîte, selon les enquêteurs sur place, pour « rentrer à pied ». C’est la dernière fois qu’Ophélie sera vue vivante. Le jeudi, la jeune femme n’avait pas de cours à la faculté. Elle s’apprêtait à passer, cette semaine, les examens de fin d’année pour valider son master. Chose étrange, le sac à main de l’étudiante contenant ses papiers d’identité et son téléphone mobile a été retrouvé sur le pilier du pont des Chaînes à Budapest, l’un des deux grands axes franchissant le Danube. « C’est comme si son sac avait été laissé là intentionnellement. Elle n’empruntait pas ce chemin habituellement pour rentrer chez elle », insiste son père qui « refuse de croire à un suicide ». Sa fille « n’avait aucune raison » de commettre ce geste. Aucun corps n’a été retrouvé dans le grand fleuve. « Je redoute plutôt un enlèvement crapuleux », assure Francis Bretnacher. En sortant de soirée, Ophélie prenait généralement des bus de nuit pour rejoindre le quartier de Buda où elle réside.

«Mais passer par le pont des Chaînes n’est pas illogique non plus pour rejoindre Buda », prévient un enquêteur. Depuis le signalement de la disparition dès le jeudi 4 décembre, les policiers hongrois n’ont toujours pas retrouvé sa trace. Ils ont aussi fait la tournée des hôpitaux pour savoir si elle n’avait pas été admise comme inconnue. En vain. A l’ambassade de France à Budapest, on se dit « entièrement mobilisé » sur cette affaire.

Les amis de l’étudiante se sont organisés à leur tour, lançant des appels à témoin sur le site Facebook. Son ami Grégory, étudiant aux Arts et Métiers, a également rejoint Budapest ces jours-ci.

Source : Le Parisien

APPEL A TEMOINS

http://www.podcastjournal.net/APPEL-A-T ... _a810.html


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MessagePosté :09 déc. 2008, 21:06 
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Hongrie - Française disparue : "Nous excluons le suicide"





Interview - Francis Bretnacher, le père d'Ophélie, disparue à Budapest, explique à LCI.fr que sa fille n'avait aucune raison de mettre fin à ses jours.

Il a été reçu ce mardi par la police hongroise qui l'a informé que les bandes vidéos de la discothèque où se trouvait Ophélie mercredi dernier ont confirmé son emploi du temps.



LCI.fr
: Vous avez rencontré la police ce matin (ndlr : mardi). Avez-vous de nouvelles informations sur la disparition de votre fille ?

Francis Bretnacher : Il s'agissait pour elle de faire un point sur l'enquête avec nous et de nous tenir informer de ses investigations. Elle a terminé d'éplucher les bandes vidéos de la discothèque. On y voit bien Ophélie, notamment lors de sa sortie de l'établissement. A quelques minutes près, cela confirme les horaires donnés jusque là par les différents témoins.

En revanche, il n'y a pas vraiment de nouveau concernant la découverte de son sac à main sous le pont qui enjambe le Danube. Une chose est certaine : ce pont ne figurait pas sur l'itinéraire habituel qu'Ophélie emprunte pour rentrer dans la famille où elle loge après être sortie tard le soir dans le quartier de Pest. Plus globalement, aucune piste spécifique n'est toujours privilégiée.

LCI.fr : De votre côté, vous excluez toujours la disparition volontaire ou le suicide ?

F.B. : Tout à fait. Ophélie a 22 ans, elle a passé l'âge de faire une fugue. Quant au suicide, je n'y crois pas une seule seconde. Et je ne dis pas ça comme un père qui se voile la face sur la personnalité de sa fille. Ophélie est joyeuse, elle est avec son copain depuis sept ans. Elle lui avait d'ailleurs encore parlé sur Skype avant de se rendre à la discothèque. Nous lui avions également parlé peu de temps avant cette soirée. Et elle était aussi dynamique que d'habitude.

LCI.fr : Vous sentez-vous soutenu par les autorités hongroises et françaises ?
F.B. : Tout à fait. Les enquêteurs de la police hongroise chargés de l'affaire me semblent compétents. Les services du consulat et de l'ambassade de France nous ont également bien accueillis et sont à notre écoute. Je crains simplement que l'emballement médiatique qui s'est mis en branle depuis hier (ndlr : lundi) ne viennent perturber l'enquête. Mais d'un autre côté, médiatiser l'affaire était aussi un passage nécessaire pour éviter qu'elle ne soit mise de côté petit à petit. C'est pour cela que je prends le temps de répondre aux différentes sollicitations des journalistes français.

Source : LCI
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MessagePosté :10 déc. 2008, 12:02 
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La police hongroise enquête sur la disparition d'une étudiante française
La jeune fille, étudiante à Budapest dans le cadre du programme Erasmus, a disparu jeudi dernier à la sortie d'une boîte de nuit.


La police hongroise a entamé des recherches de grande envergure pour retrouver une étudiante française de 22 ans disparue à Budapest le 4 décembre. "La police a entamé une enquête dans l'affaire de disparition de la citoyenne française Ophélie Bretnacher", a précisé Eva Hujber, porte-parole de la police hongroise, à l'AFP.

Sans préciser le nombre d'agents chargés de l'enquête, elle a ajouté que les services de la police de Budapest "avaient entamé la recherche de la jeune femme avec des effectifs importants". "Toute la police de Budapest et également les polices dans le pays reçoivent les informations sur la personne disparue et nous faisons notre maximum pour la retrouver", a assuré Mme Hujber. "L'enquête est en cours, nous procédons à l'audition des témoins et essayons d'obtenir le maximum de données concernant l'affaire", a encore indiqué la porte-parole.

La police hongroise a publié sur son site officiel une annonce de disparition de la jeune fille aux cheveux châtains mi-longs et mesurant 1,73 m, avec l'indication de plusieurs numéros verts de téléphone pour recueillir toutes informations permettant d'aider à la retrouver.

Selon le père de la disparue, Francis Bretnacher, joint au téléphone par l'AFP, Ophélie a été vue pour la dernière fois jeudi dernier à 02H50, au moment où elle quittait une soirée avec des amis étudiants dans une discothèque du centre de Budapest appelée "Portside de Cuba" et très appréciée des jeunes étrangers vivant et étudiant dans la capitale hongroise. "L'heure est attestée par la caméra de surveillance. On voit Ophélie sortir seule de la boîte. Elle avait une démarche normale et ne titubait pas", a-t-il précisé.

"Elle a indiqué à ses amis qu'elle allait prendre le bus de nuit. Comme Prague où elle a étudié auparavant, Budapest a la réputation d'être une ville très sûre et elle n'avait pas d'appréhension particulière", a ajouté M. Bretnacher.

Selon un site internet hongrois spécialisé dans la recherche de personnes disparues, le sac à main de la jeune femme, contenant ses papiers d'identité et son téléphone portable, a été retrouvé sur un pilier du pont des Chaînes, reliant la partie Buda à la partie Pest de la capitale hongroise.

Interrogée par l'AFP, une source à l'ambassade de France qui a requit l'anonymat, a précisé que celle-ci avait été informée dès vendredi matin de la disparition de la jeune fille et suivait l'affaire de près.

A l'issue d'une nouvelle réunion mardi, la même source a confirmé les informations sur l'internet (Facebook entre autres) à propos de la disparition (...) elle a effectivement quitté le Portside à 2H50 et ses affaires ont été retrouvées vers 03h30, donc l'enquête se concentre sur cette période de temps, sur ces quarantes minutes... toutes les options restent encore ouvertes", a ajouté la même source.

Selon l'ambassade de France, "Budapest est une ville très sûre, surtout en cette période de l'année, le centre ville est très fréquenté, illuminé, même la nuit", et "le pont des Chaînes est effectivement un choix logique pour se rendre chez elle, dans le deuxième" arrondissement où Ophélie vivait comme jeune fille au pair dans une famille.

M. Bretnacher, qui a décrit sa fille comme une jeune femme "pleine de vie et pleine de projets", a indiqué privilégier l'hypothèse d'un enlèvement. "Un suicide ou une fugue seraient incompréhensibles", a-t-il déclaré.

Ophélie Bretnacher achevait à Budapest un master de Finances de l'Ecole supérieure de commerce de Reims (France) dans le cadre d'un programme européen d'études Erasmus.

Source : AFP


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MessagePosté :11 déc. 2008, 09:03 
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Ophélie avait tout réussi, elle n’a pas pu se suicider »

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MARDI. Francis, ici avec sa femme, a mobilisé tous ses proches afin de retrouver sa fille. Ophélie n’a plus donné signe de vie depuis le 4 décembre. - Ophélie n’a plus donné signe de vie depuis le 4 décembre. (à droite)


Depuis une semaine, Ophélie Bretnacher, une Française de 22 ans qui poursuivait ses études à Budapest (Hongrie), n’a plus donné de nouvelles à ses proches. Francis, son père, assure « avoir toujours l’espoir de la retrouver vivante ».Propos recueillis par Jean-Marc Ducos

UNE SEMAINE après la disparition, le 4 décembre, à Budapest (Hongrie) d’Ophélie Bretnacher, 22 ans, une brillante étudiante française en master en analyse financière, élève de Sup de co Reims, l’inquiétude grandit. Son père, Francis, 44 ans, est rentré à Vienne, en Autriche, où il travaille.

Une dizaine de policiers hongrois sont en train de décortiquer les images des caméras de surveillance des hôtels, des banques, des restaurants sur l’itinéraire supposément emprunté par Ophélie dans la capitale hongroise. Un travail fastidieux pour retrouver trace du parcours de la jeune femme après son départ de la discothèque Portside de Cuba qu’elle a quittée un peu avant 3 heures. Ophélie a été vue à 2 h 52 aussi dans les environs de la place Deak Ferenc, au centre de Budapest. La jeune femme marche d’un bon pas et porte son sac à main, retrouvé intact sur un pilier du pont des Chaînes. Elle ne semble pas être suivie. Une certitude, son téléphone portable n’a pas reçu ou émis de coup de fil après sa sortie de la boîte de nuit où elle avait passé la soirée avec d’autres étudiants. Les chauffeurs de taxi, les amis proches d’Ophélie ainsi que tous ceux qui ont participé à la soirée ont été interrogés par les enquêteurs. Son père, Francis, nous confie ses doutes et ses angoisses.

Dans quel état d’esprit êtes-vous en ce moment ?

Francis Bretnacher. Lorsque nous avons appris sa disparition, nous avions deux choix : nous laisser abattre ou nous lancer dans l’action. Nous avons opté pour la deuxième solution. S’il y avait quelque chose à faire pour elle, c’était dans l’urgence, pas dans plusieurs semaines. Avec mon épouse et les frères d’Ophélie, on s’est donné les moyens d’agir et surtout, on pourra se dire que nous avons tout fait pour la retrouver en mobilisant amis, parents, médias et l’ambassade de France à Budapest.

Comment s’est passé votre entretien avec la police hongroise ?

En parfaite transparence. Je crois qu’ils ont compris notre détermination à aider notre fille. Nous avons eu une très bonne impression et ils ont déjà fait un travail énorme. Nous avons toujours l’espoir de la retrouver vivante.

Votre fille, Ophélie, a-t-elle pu commettre le pire, la thèse du suicide étant envisagée parmi d’autres ?

Non, ce n’est pas envisageable un seul instant. Ophélie avait tout réussi dans sa vie, sa vie scolaire, sa vie universitaire et sa vie sentimentale. C’est une fille heureuse et avec un avenir tout tracé. Elle a de nombreux amis qui ont multiplié les démarches pour nous aider. C’est très touchant de leur part. Ses derniers examens partiels étaient bons et elle enchaînait cette formation à Budapest par un stage dans un grand cabinet d’expertise financière en Autriche. Ophélie n’a pas pu se suicider.

« Elle avait trouvé sa voie »

Pouvez-vous nous décrire qui est votre fille ?

Une fille au top ! La trajectoire de ses études est sans l’ombre d’un problème. Elle a fait une terminale S, puis les classes préparatoires aux grandes écoles avant de choisir Sup de co Reims. Elle avait trouvé sa voie et, surtout, c’est une enfant qui savait ce qu’elle voulait faire. A Sup de co, elle a hésité entre les ressources humaines et le marketing, et finalement, c’est l’audit financier qui l’a emporté dans ses choix. Elle a aussi le projet de partir en Amérique latine comme volontaire international en entreprise pour achever de se perfectionner. Elle est une fille romantique, attentionnée et prévenante.

Comment envisagez-vous l’avenir ?


Je n’ose pas encore y penser. Je sais que plus le temps passe, plus les chances de la retrouver vivante diminuent, mais je ne peux m’y résoudre. Plus dure sera sans doute la chute pour notre famille…

Source : Le Parisien


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MessagePosté :11 déc. 2008, 14:07 
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ENQUÊTE / La police hongroise sur les pas d'Ophélie


Ses amis ne croient pas à l'hypothèse d'une fugue. Cela fait 8 jours que Ophélie Bretnacher, 22 ans, a disparu. Malgré les moyens importants engagés par la police hongroise, les enquêteurs, dans l'impasse, ne savent pas si l'étudiante rémoise est toujours en vie. Fugue, suicide, accident; enlèvement, aggression ? Si les pistes ne manquent pas, les indices, eux, se résument à la découverte du sac à main de la disparue et de deux vidéos de surveillance.
« C'est la priorité numéro 1 »


ILS sont huit policiers, soit la moitié des effectifs du deuxième arrondissement de Budapest, à se consacrer entièrement à la mystérieuse disparition de la Française. « C'est la priorité numéro 1 », lâche un enquêteur hongrois.
Selon ses amis de Cornivus University, Ophélie quitte jeudi au petit matin, le bar d'ambiance le Porstside de Cuba, en plein centre-ville. Entre la rue Dohan Utca où se trouve le bar et la maison de la famille qui l'héberge pour ses études : six kilomètres et, au milieu du parcours, un pont. C'est sur ce pont qu'une demi-heure après, le sac à main de la jeune femme sera retrouvé par un étudiant italien.

Le lendemain matin, vendredi donc, l'ambassade de France et la police hongroise vont être prévenus de la disparition. Les enquêteurs pour l'heure n'écartent aucune piste.

La Fugue ? La famille et les proches émettent des doutes. « Elle a tout pour elle, elle s'entend bien avec ses parents, elle a un petit copain depuis de longues années, et elle fait de brillantes études. » Ses amis de la filière Erasmus sont unamines : « Elle avait la vie devant elle. » Pour la même raison la thèse du suicide est écartée par ses proches. Mais pas nécessairement pour la police hongroise. Si le Danube n'a pas été inspecté par des hommes-grenouilles, c'est tout simplement parce que l'opération serait inutile, comme nous l'explique Philippe Dassonville, attaché de sécurité intérieure à l'ambassade de France en Hongrie : « A ce niveau, la largeur du fleuve fait plus de 700 mètres et douze mètres de profondeur. Le courant est très fort. Si malheureusement, la jeune Ophélie est dans l'eau, son corps n'est plus à Budapest. Par ailleurs, il n'y a aucun barrage sur le secteur qui pourrait permettre un point de chute et donc une plongée judicieuse. »

Alors que reste-t-il aux enquêteurs ? La piste de l'agression. Ophélie aurait-elle fait une mauvaise rencontre en rentrant chez elle ? « L'agression ne serait pas crapuleuse, puisque l'on a retrouvé son sac à main, posé sur la chaussée avec à l'intérieur 4000 forins et ses papiers d'identité. »

L'enlèvement ? Policiers, membres de l'ambassade de France, étudiants français, tous s'accordent pour dire que la ville de Budapest est l'une des cités d'Europe les plus sûres. « Je ne me suis jamais sentie en insécurité, même en rentrant à pied à 4 heures du matin », lâche une étudiante. « Le seul risque, c'est de rencontrer un pickpocket dans la journée », assure même le consul Damien Laban. S'agirait-il d'un tragique accident ? Ophélie aurait-elle trop bu au point de s'adosser à la rambade du pont pour reprendre ses esprits avant de chuter dans l'eau glacée, prise d'un malaise ? Alors que le mystère entourant la disparition d'Ophélie s'épaissit au fil des jours qui passent, les policiers ne baissent pas les bras pour autant. Depuis vendredi, ils effectuent un véritable travail de titan : éplucher toutes les vidéos surveillance, sur un périmètre de deux kilomètres, afin de suivre pas à pas ceux de la jeune femme effectués jeudi au petit matin. « Des vidéos publiques mais aussi privées comme d'établissement hoteliers, bancaires… Toutes n'enregistrent pas des images. D'autres ne sont pas forcément de bonne qualité », poursuit M. Dassonville, qui est en constante relation avec les enquêteurs. Pour l'heure, deux caméras ont capté le passage d'Ophélie. Et ce qu'elles montrent déroute les enquêteurs : « Elle est seule, elle n'est pas suivie, elle a son sac à main et marche d'un bon pas. »
A. B.
« Je n'ai plus trop d'espoir de la voir en vie »


« Je ne comprends pas ce qui arrive et les policiers ne trouvent pas d'indice. » Guillaume Cantelou, 22 ans, fait partie des trente Français bénéficiant des échanges Erasmus. Comme Ophélie, il étudie depuis septembre à Budapest. Dans un petit bar du centre-ville, non loin de l'université, il parle d'Ophélie, de sa personnalité et de ses projets d'avenir en utilisant déjà l'imparfait. Tant l'espoir de la revoir un jour en vie est devenu quasi infime. « Ophélie avait beaucoup d'amis, dont quelques Français. C'était une fille gentille, de bonne humeur, à qui la vie sourirait. Je n'ai plus trop d'espoir de la voir en vie. »

Ce soir fatidique, Guillaume a passé une bonne partie de la soirée avec Ophélie et d'autres. « Elle était très contente, elle devait rentrer fin décembre. Ce soir-là, on fétait Noël avant l'heure. Elle m'a parlé de l'avenir, elle était heureuse d'avoir obtenu un stage dans un cabinet d'audit très connu à Vienne. Oui, ce soir-là, elle a bu, mais pas au point d'être ivre. Ophélie rentrait souvent seule, à pied, après les soirées. Elle n'a jamais eu peur. On se sent d'ailleurs tous en sécurité dans le centre de la ville. »

Jeudi soir, quand Guillaume apprend la disparition de son amie, la découverte étrange de son sac sur ce pont précis, il pense à un kidnapping. « Je sais, c'est un peu fantasque, vu qu'il n'y a pas eu de précédents dans la ville, mais c'est impossible qu'elle ait pu avoir un accident ou se soit suicidée. Pas elle. » Quant au chemin que la jeune femme aurait emprunté pour rentrer chez elle, l'étudiant bordelais n'est pas surpris. « Ce n'était pas un détour pour elle. On a tous nos petites habitudes, c'est un quartier très riche : banques, hôtels de luxe, c'est loin d'être un coin malfamé. »
Il s'est rendu à l'ambassade vendredi, avec d'autres étudiants, pour signaler la disparition de son amie : « Même si la police hongroise est connue comme étant compétente, je voulais que la France soit avertie, au cas où cela permettrait d'accélérer les choses ». Avec d'autres, il a réalisé les affiches qui ont été placardées, il en a d'ailleurs collées une cinquantaine. Guillaume a une théorie : Ophélie aurait peut-être été victime d'un chauffeur de taxi pervers. « Si en Hongrie, il est courant que les gens téléphonent pour avoir un taxi, la course revenant moins chère, ce n'est pas systématique non plus. Un chauffeur l'a peut-être prise, et n'a pas prévenu son poste de contrôle. Et c'est pour cela que la police ne trouve aucune trace de ce côté-là. » Mais alors, pourquoi le sac a été trouvé sur le pont ? « Elle a peut-être sentie que quelque chose n'allait pas et elle a jeté son sac par la fenêtre du taxi. Je sais, c'est peut-être un peu trop farfelu. » Guillaume et d'autres de l'université ne pensent plus qu'à cela. Tous veulent savoir ce qui a bien pu arriver à Ophélie, ce jeudi 4 décembre, vers 3 h 30 du matin.
A.B.

Source : L'union L'ardennais


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MessagePosté :12 déc. 2008, 10:17 
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Disparition d'Ophélie: la chute dans le Danube privilégiée

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La police hongroise a pu reconstituer la totalité du parcours effectué par Ophélie grâce aux vidéos de surveillance installées dans les rues du centre-ville. Sa trace s'arrête sur le pont.

Selon RTL, les images de vidéosurveillance de Budapest donnent la certitude qu'Ophélie Bretnacher a bien disparu lors de son passage sur le pont Lanchid, qui enjambe le Danube. Citant la police hongroise, la radio avance que l'on voit clairement sur ces images l'étudiante française s'engager sur le pont, mais qu'elle ne finira jamais sa traversée. Son sac, avec ses papiers d'identité et son téléphone portable, a été retrouvé le 4 décembre sur ce pont.

Les policiers hongrois ont également souligné que sur ces images, la jeune fille est seule et que « personne ne la suit ». « C'est bien une chute d'Ophélie dans le Danube qui semble désormais l'hypothèse la plus probable », indique RTL.

Reste à savoir ce qui s'est exactement passé cette nuit sur le pont. Les enquêteurs ne savent pas encore si elle est tombée seule, peut être à cause d'un malaise, ou a été poussée. La police a lancé un appel à témoin à cet effet. «La police du deuxième arrondissement de Budapest attend toute personne qui a traversé le pont Lanchid le 4 décembre entre 02H30 et 04H00, à pied, en vélo en voiture», a-t-elle indiqué sur son site officiel.

Elle a également appelé à se manifester tous les taxis qui auraient transporté une «jeune fille parlant une langue étrangère durant cette période dans le 5è et 1er arrondissement (des deux côtés du pont). Reste qu'il sera très difficile de sonder le Danube ou d'y envoyer des plongeurs. Le fleuve est large, très profond, et doté d'un fort courant.

Ophélie Bretnacher, âgée de 22 ans, a disparu le 4 décembre à Budapest, après une soirée avec des amis dans une discothèque appréciée des étudiants étrangers, et qui s'est terminée vers 3 heures du matin

Source : Le Figaro

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Il faut quand même se pencher au-dessus de la rambarde pour tomber seule, même à cause d'un malaise. Si Orphélie marchait normalement elle ne peut tomber que sur le trottoir. Reste donc le suicide ou l'agression.


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MessagePosté :12 déc. 2008, 10:43 
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je crains qu'elle ait été agressée, soit par un malade soit par un voleur.
avait elle de l'argent dans son sac ou pas ?


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MessagePosté :12 déc. 2008, 12:08 
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Il y avait de l'argent dans son sac. Pourquoi cette jeune fille se serait suicidée? Le problème c'est que ceux qui ont des pulsions de suicide parviennent parfois très bien à le cacher.

Mais moi aussi je pense qu'elle a subi une agression ou un enlèvement.


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MessagePosté :12 déc. 2008, 12:33 
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On en parle sur facebook :

http://www.facebook.com/group.php?gid=48341343351


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MessagePosté :12 déc. 2008, 14:10 
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sur France 3 tout à l'heure, le journaliste a dit que la piste criminelle semblait s'éloigner.

Pourtant, sur le lien proposé par Louisfrançois, une personne a évoqué la possibilité d'un kidnapping en voiture. Ce qui expliquerait que l'on ne voit pas Ophélie sortir du pont.


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MessagePosté :12 déc. 2008, 15:17 
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C'est justement à quoi je pensais.

La famille dit faire confiance à la police hongroise. Mais la Hongrie est l'un des pays les plus corrompus de l'UE.
http://squarenews.blogs.com/utas/2006/1 ... _corr.html

Et si nous sommes en présence d'un réseau de prostitution...

J'espère que le quai des Orfèvres va envoyer quelques hommes là-bas pour appuyer les autorités locales.

Il serait également nécessaire de sonder le Danube de manière sérieuse.


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MessagePosté :12 déc. 2008, 15:26 
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Voir articles et photos
http://films7.com/photo/ophelie-bretnacher#comment-72


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MessagePosté :12 déc. 2008, 20:14 
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Le web mobilisé pour retrouver Ophélie Bretnacher

Ophélie Bretnacher

Après la disparition il y a dix jours d'une jeune étudiante rémoise à Budapest (Hongrie), ses parents et ses proches se mobilisent en ligne pour trouver indices ou témoins. La blogosphère, elle, échaffaude des hypothèses.

La famille d'Ophélie Bretnacher, la jeune étudiante française disparue à Budapest, ne veut pas lâcher l'affaire. Ses parents, ses amis, les étudiants de son école, les "étudiants Erasmus" en Hongrie, tous se mobilisent pour trouver d'éventuels témoins ou indices pouvant aider à la retrouver... Les parents ont ainsi relayé en ligne les messages de recherches avec les numéros de téléphone à contacter.

A 22 ans, brillante étudiante de l'Ecole supérieure de commerce de Reims, Ophélie a disparu depuis le 4 décembre au petit matin après une soirée dans une discothèque de la capitale hongroise, le Portside de Cuba. Elle achevait un master en finances à la faculté Cornivus de Budapest dans le cadre des échanges universitaires Erasmus.


Un comité de soutien qui étend sa visibilité en ligne


Depuis le signalement de sa disparition, inq groupes Facebook ont été crées en français, "Aidez nous à retrouver Ophélie Bretnacher!" comme en anglais "Help to find Ophélie Bretnacher". Connaissant une progression sensible chaque jour, ils sont composés de 35 à 14 335 membres pour le plus important d'entre eux.

Des numéros de téléphone ont également été mis en place: depuis la France, 00 43 66 46 12 09 64, 00 36 30 543 1975, depuis la Hongrie.

De nombreux autres blogs et sites diffusent les mêmes messages et photos de la jeune fille, dont la ville de Reims qui s'est associé au Comité de soutien des étudiants. Ces derniers ont organisé un rassemblement ce vendredi sur le campus de la Reims Management School, à la suite des veillées organisées ce jeudi à Paris (Eglise Saint-Ferdinand des Ternes) et à Reims (Eglise Saint-André).

L'auteur de Blogospherus s'interroge: "Ces mobilisations de masse sont-elles utiles pour retrouver des personnes disparues? Oui, si l'on en croit les succès complets des "Alertes Enlèvement" en France. "

Ni fugue, ni suicide

Si la mobilisation en faveur d'Ophélie grandit, c'est aussi parce que sa disparition est considérée comme complètement anormale. Selon ses proches, rien ne pousserait à invoquer la thèse du suicide ou de la fugue.

Selon le site Otage du monde: "Le profil psychologique, affectif, moral et social d'Ophélie, qui plus est, sportive (semi-marathonienne), nageuse (natation synchronisée), rend particulièrement peu probable la thèse d'un épisode dépressif fatal qui l'aurait conduite au suicide." L'auteur du blog L'indépendant Remondière craint qu'Ophélie ne soit victime "d'un kidnapping en lien avec un réseau de prostitution".

Alors que s'est-il passé sur ce pont la nuit du 4 décembre?

La police hongroise poursuit ses recherches et multiplie les appels à témoins. Sur son site officiel, la police du deuxième arrondissement de Budapest attend "toute personne qui a traversé le pont Lanchid le 4 décembre entre 2 heures 30 et 4 heures, à pied, en vélo ou en voiture".

Les policiers soulignent également que sur les images des caméras, la jeune fille est seule et que "personne ne la suit". "C'est bien une chute d'Ophélie dans le Danube qui semble désormais l'hypothèse la plus probable", indique RTLce vendredi.


Source : Le Point

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ALERTE DISPARITION OPHELIE

: les autorités de Police judiciaire chargées de ce type d’enquêtes, savent que les criminels tentent très souvent de brouiller les pistes et de maquiller les enlèvements en suicides en laissant volontairement, et bien en évidence, ( par exemple, au pied de l’une des piles du pont mais bien au sec) les papiers d’identité et/ou le téléphone portable des jeunes-femmes enlevées de manière à ce qu’on puisse les identifier facilement et immédiatement et ainsi ne pas les rechercher du fait du classement judiciaire immédiat de l’affaire en suicide.

Le profil psychologique, affectif, moral et social d’Ophélie, qui plus est, sportive (semi-marathonienne), nageuse (natation synchronisée), rend particulièrement peu probable la thèse d’un épisode dépressif fatal qui l’aurait conduite au suicide, et notamment dans ce cas certainement pas à un suicide par noyade, correspondant alors au dernier des moyens qu’à l’évidence choisirait un nageur émérite pour lequel l’eau est exactement l’inverse d’un élément hostile ou dangereux a priori.

Etudiante brillante en Troisième année d’une Grande Ecole de Commerce française (la REIMS MANAGEMENT SCHOOL), Ophélie se trouvait à Budapest dans le cadre d’un cursus parallèle en ERASMUS à la CORVINUS UNIVERSITY OF BUDAPEST afin de finaliser un Master en Finance Internationale. Son séjour débuté en septembre 2008 devait s’achever fin décembre 2008.

Ophélie logeait à BUDAPEST, dans une famille de médecins hongrois en tant que jeune fille au pair. Le couple de médecins confirme qu’Ophélie, toujours très active et joyeuse, présentait à leurs yeux et au quotidien un profil psychologique et personnel qui constituait manifestement l’antithèse par excellence d’un comportement dépressif à vocation potentiellement suicidaire.

Source : Otages du Monde


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MessagePosté :13 déc. 2008, 10:12 
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Hongrie: les parents de la jeune Française disparue auditionnés à Budapest

La police hongroise a auditionné vendredi pendant quatre heures les parents de l'étudiante française de 22 ans, Ophélie Bretnacher, disparu mystérieusement le 4 décembre à Budapest aprés une soirée passée avec des amis dans une discothèque, a indiqué la police de la capitale.

"Nous sommes en contact permanent avec les parents et aujourd'hui nous avons parlé avec eux pendant quatre heures", a indiqué à l'AFP Eva Tafferner, porte-parole de la direction de la police de Budapest.

Les parents de la jeune Française, qui résident à Vienne en Autriche, ont fait le déplacement à Budapest où ils ont été auditionnés sur le style de vie de leur fille. "Il y a eu une très bonne coopération", a ajouté Mme Taffener.

La police cherche à cerner au plus près le personnage de la jeune disparue pour son enquête, a-t-elle précisé.

Une équipe spéciale de sept enquêteurs spécialement chargés de l'affaire de la disparition de l'étudiante a été constituée par la police hongroise.

Jeudi, la police du deuxième arrondissement de la capitale, où la jeune fille a disparu, avait lancé un appel à témoin et invité toutes les personnes qui ont traversé le pont Lanchid, sur le Danube, le 4 décembre entre 02H30 et 04H00 du matin, à pied, en vélo ou en voiture à venir témoigner de ce qu'elles auraient pu voir.

Ophélie a mystérieusement disparu le 4 décembre après une soirée avec des amis dans une discothèque, le "Portside de Cuba" qui s'est terminée vers 3 heures du matin. Elle n'est jamais arrivée au domicile de sa famille d'accueil dont elle gardait les enfants comme jeune fille au pair.

La reconstitution de son trajet grâce aux caméras de surveillance dans Budapest s'arrête sur le pont Lanchid où son sac, avec ses papiers d'identité et son téléphone portable, a été retrouvé par un étudiant italien qui l'a remis à la police.

Depuis les parents et les enquêteurs sont sans nouvelles d'Ophélie.

"La thèse de l'enlèvement n'est pas plus avérée aujourd'hui que celle d'un accident", a expliqué le père de la jeune fille, Francis Bretnacher, joint vendredi soir par téléphone par l'AFP après son audition, avec son épouse, par la police hongroise dans l'après-midi.

Il a précisé que pour l'équipe des enquêteurs hongrois, dont il a relevé "le dévouement", "toutes les pistes sont prises en considération". Il a ajouté que lui et son épouse "gardaient l'espoir" d'une issue heureuse de l'affaire. Au stade actuel des recherches "on préfèrerait la savoir enlevée que dans le Danube", a-t-il toutefois indiqué.

Les parents, qui vivent à Vienne en Autriche, avaient d'emblé exclu la thèse du suicide tout comme les amis de l'étudiante qui se mobilisent depuis une semaine sur plusieurs sites internet pour aider à la retrouver.

"Nous sommes très reconnaissants et profondément touchés par tous les messages de soutien", a encore tenu à souligner le père de la disparue.

Source : La Provence


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MessagePosté :13 déc. 2008, 17:56 
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Un nouvel appel à témoin


Un nouvel appel a été passé auprès des chauffeurs de taxi qui auraient pris une étudiante étrangère, boulevard Roosevelt. IL ne décroche plus. Francis Bretnacher veut partager sa douleur uniquement en famille. Ophélie est toujours introuvable, et voilà déjà neuf jours qu'elle a disparu.
Dans un communiqué de presse, hier après-midi, la police hongroise indique qu'elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour élucider les faits. « Une police, à cran, vue la pression médiatique entourant cette affaire », lâche un proche du dossier.
Nous l'indiquions hier, les vidéos de surveillance ont permis de reconstituer le chemin emprunté par Ophélie du bar Portside de Cuba jusqu'au boulevard Roosevelt. Mais en aucun cas, comme cela a pu être dit par une partie de la presse nationale française, ces enregistrements ne montrent Ophélie marcher sur le Pont des Chaînes, là où une demi-heure plus tard, son sac a été retrouvé. « S'il y avait eu une caméra avec vue sur le pont, c'est la première chose que les enquêteurs auraient examinée. La police hongroise n'est pas stupide », lâche François Pugeaut de l'ambassade de France.
Évidemment, les huit policiers de la cellule d'enquête ont vérifié si Ophélie n'avait pas fait demi-tour pour une raison inconnue. Les policiers ont aussi épluché les enregistrements des caméras situées de l'autre côté du Danube. Aucune n'a capté la silhouette d'Ophélie. Si la Rémoise a emprunté le pont à pied, elle n'est en tout cas pas arrivée de l'autre côté de la berge, à pied. Enfin, le témoignage de l'étudiant italien qui a découvert les effets personnels d'Ophélie a été corroboré par la vidéosurveillance.
Sur les vidéos, on voit l'étudiant, du côté Buda, se diriger vers le pont à 3 h 3O. Puis, il est filmé, quelques minutes après l'avoir franchi, avec le sac dans ses mains.
Voilà les nouveaux éléments recueillis par les enquêteurs. Les investigations vont maintenant se concentrer dans un périmètre restreint autour du pont.
La police hongroise a indiqué que dorénavant, sept inspecteurs spécialisés vont travailler sur l'enquête.
« Des membres du commissariat de police du IIe arrondissement, du service central des recherches de la préfecture de police et de l'unité centrale specialisée en disparition. »
Les policiers n'écartent aucune hypothèse. « L'enquête se poursuit », indiquent-ils laconiquement, tenant à préciser que l'affaire d'Ophélie n'a aucun lien avec le viol d'une Américaine commis ce week-end à Budapest. Cette étudiante est d'ailleurs toujours à l'hôpital.
Le nouvel appel à témoins lancé dès jeudi matin n'a pour l'heure rien donné. Les policiers demandent aux personnes ayant traversé le Pont des Chaînes, à pied, à vélo, en voiture, entre 2 h 50 et 4 heures, ce soir-là, de se faire connaître. Et un nouvel appel aux chauffeurs de taxi qui auraient pris une étudiante étrangère, boulevard Roosevelt, sur le même laps de temps, a été fait.
L'entourage d'Ophélie a été entendu pendant 4 heures. Pour la première fois des hommes-grenouilles ont plongé, hier, au niveau du pont et en aval, même si l'espoir de trouver un indice ou le corps d'Ophélie est minime. Comme l'expliquait Philippe Dassonville, attaché de sécurité intérieure à l'ambassade de France, dans notre édition de jeudi : « A ce niveau, la largeur du fleuve fait 700 mètres et douze mètres de profondeur. Le courant est très fort. Si, Ophélie est dans l'eau, son corps n'est plus à Budapest. Il n'y a aucun barrage sur le secteur qui pourrait permettre un point de chute et donc une plongée judicieuse. »
Ophélie, fatiguée, a-t-elle voulu prendre un taxi et fait une mauvaise rencontre ? A-t-elle été victime d'une agression qui a échappé à l'œil des caméras ? Ou bien a-t-elle sauté délibérément dans l'eau glacée ? Une chose est sûre, le sort d'Ophélie s'est joué sur le pont ou le boulevard Roosevelt.
A la sortie de son audition, le père de la jeune disparue a précisé que « toutes les pistes (étaient) prises en considération. » Il a ajouté que lui et son épouse « gardaient espoir » d'une issue heureuse. Au stade actuel des recherches, « on préférerait la savoir enlevée que dans le Danube » a-t-il conclu.
Aucune hypothèse écartée


Modifié en dernier par Marathon le 18 déc. 2008, 20:38, modifié 1 fois.

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