Le web mobilisé pour retrouver Ophélie Bretnacher
Ophélie Bretnacher
Après la disparition il y a dix jours d'une jeune étudiante rémoise à Budapest (Hongrie), ses parents et ses proches se mobilisent en ligne pour trouver indices ou témoins. La blogosphère, elle, échaffaude des hypothèses.
La famille d'Ophélie Bretnacher, la jeune étudiante française disparue à Budapest, ne veut pas lâcher l'affaire. Ses parents, ses amis, les étudiants de son école, les "étudiants Erasmus" en Hongrie, tous se mobilisent pour trouver d'éventuels témoins ou indices pouvant aider à la retrouver... Les parents ont ainsi relayé en ligne les messages de recherches avec les numéros de téléphone à contacter.
A 22 ans, brillante étudiante de l'Ecole supérieure de commerce de Reims, Ophélie a disparu depuis le 4 décembre au petit matin après une soirée dans une discothèque de la capitale hongroise, le Portside de Cuba. Elle achevait un master en finances à la faculté Cornivus de Budapest dans le cadre des échanges universitaires Erasmus.
Un comité de soutien qui étend sa visibilité en ligne
Depuis le signalement de sa disparition,
inq groupes Facebook ont été crées en français, "Aidez nous à retrouver Ophélie Bretnacher!" comme en anglais "Help to find Ophélie Bretnacher". Connaissant une progression sensible chaque jour, ils sont composés de 35 à 14 335 membres pour le plus important d'entre eux.
Des numéros de téléphone ont également été mis en place: depuis la France, 00 43 66 46 12 09 64, 00 36 30 543 1975, depuis la Hongrie.
De nombreux autres blogs et sites diffusent les mêmes messages et photos de la jeune fille, dont la ville de Reims qui s'est associé au Comité de soutien des étudiants. Ces derniers ont organisé un rassemblement ce vendredi sur le campus de la Reims Management School, à la suite des veillées organisées ce jeudi à Paris (Eglise Saint-Ferdinand des Ternes) et à Reims (Eglise Saint-André).
L'auteur de Blogospherus s'interroge: "Ces mobilisations de masse sont-elles utiles pour retrouver des personnes disparues? Oui, si l'on en croit les succès complets des "Alertes Enlèvement" en France. "
Ni fugue, ni suicide
Si la mobilisation en faveur d'Ophélie grandit, c'est aussi parce que sa disparition est considérée comme complètement anormale. Selon ses proches, rien ne pousserait à invoquer la thèse du suicide ou de la fugue.
Selon le site Otage du monde: "Le profil psychologique, affectif, moral et social d'Ophélie, qui plus est, sportive (semi-marathonienne), nageuse (natation synchronisée), rend particulièrement peu probable la thèse d'un épisode dépressif fatal qui l'aurait conduite au suicide." L'auteur du blog L'indépendant Remondière craint qu'Ophélie ne soit victime "d'un kidnapping en lien avec un réseau de prostitution".
Alors que s'est-il passé sur ce pont la nuit du 4 décembre?
La police hongroise poursuit ses recherches et multiplie les appels à témoins. Sur son site officiel, la police du deuxième arrondissement de Budapest attend "toute personne qui a traversé le pont Lanchid le 4 décembre entre 2 heures 30 et 4 heures, à pied, en vélo ou en voiture".
Les policiers soulignent également que sur les images des caméras, la jeune fille est seule et que "personne ne la suit". "C'est bien une chute d'Ophélie dans le Danube qui semble désormais l'hypothèse la plus probable", indique RTLce vendredi.
Source : Le Point
FACEBOOK EN FRANCAIS
http://www.facebook.com/group.php?gid=39376538662
ALERTE DISPARITION OPHELIE
: les autorités de Police judiciaire chargées de ce type d’enquêtes, savent que les criminels tentent très souvent de brouiller les pistes et de maquiller les enlèvements en suicides en laissant volontairement, et bien en évidence, ( par exemple, au pied de l’une des piles du pont mais bien au sec) les papiers d’identité et/ou le téléphone portable des jeunes-femmes enlevées de manière à ce qu’on puisse les identifier facilement et immédiatement et ainsi ne pas les rechercher du fait du classement judiciaire immédiat de l’affaire en suicide.
Le profil psychologique, affectif, moral et social d’Ophélie, qui plus est, sportive (semi-marathonienne), nageuse (natation synchronisée), rend particulièrement peu probable la thèse d’un épisode dépressif fatal qui l’aurait conduite au suicide, et notamment dans ce cas certainement pas à un suicide par noyade, correspondant alors au dernier des moyens qu’à l’évidence choisirait un nageur émérite pour lequel l’eau est exactement l’inverse d’un élément hostile ou dangereux a priori.
Etudiante brillante en Troisième année d’une Grande Ecole de Commerce française (la REIMS MANAGEMENT SCHOOL), Ophélie se trouvait à Budapest dans le cadre d’un cursus parallèle en ERASMUS à la CORVINUS UNIVERSITY OF BUDAPEST afin de finaliser un Master en Finance Internationale. Son séjour débuté en septembre 2008 devait s’achever fin décembre 2008.
Ophélie logeait à BUDAPEST, dans une famille de médecins hongrois en tant que jeune fille au pair. Le couple de médecins confirme qu’Ophélie, toujours très active et joyeuse, présentait à leurs yeux et au quotidien un profil psychologique et personnel qui constituait manifestement l’antithèse par excellence d’un comportement dépressif à vocation potentiellement suicidaire.
Source : Otages du Monde