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MessagePosté :18 juin 2005, 19:58 
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Enregistré le :10 mars 2005, 03:49
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Citation :
Il n'y a rien de très exceptionnel ? être victime d'un refroidissement en plein mois de juin. Je peux en témoigner pour l'instant :roll:
------
casimir:
"Bon rétablissement"

_________________
Casimir


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MessagePosté :18 juin 2005, 20:02 
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Si vous voulez observer l'ind?pendance de l'administration judiciaire française ? la mode de chez nous, c'est le dossier r?v?. Avec en plus un accusé qui ne se d?fend pas, ou si mal... Tout est bon dans le cochon.

en effet :

"Il avait également un mobile: vouloir se d?barasser du mari de sa maîtresse, chez qui se trouvait Emilie Tanay lors de son empoisonnement. Quant ? son alibi, il a avoué durant son procès qu'il avait menti, puisqu'il ne s'est pas rendu dans les vestiaires du stade de football de la commune (o? personne ne l'y avait vu) contrairement ? ce qu'il affirmait alors.

La condamnation de Jean-Marc Deperrois, notable du petit village de Gruchet-le-Valasse, a valu aux parents de la victime d'être harcel?s de manière ignoble par des partisans de Deperrois. Les parents Tanay n'ont pas pu inscrire leur deuxi?me enfant dans l'école voisine de Notre-Dame de Br?aut?, et ils ont re?u des lettres anonymes abjectes, insultant la petite fille de neuf ans et mena?ant de mort le deuxi?me enfant du couple..."


http://www.affaires-criminelles.com/bio_43.php



"L'affaire de la Josacine, c'est exactement cela. Une enquête ? l'anglo-saxonne. Pas de recherche hyst?rique de l'aveu (on sait ce que ça donne depuis l'affaire Roman), mais un ?ventail très large au départ, un balayage syst?matique et un ?tau qui se resserre... sur Deperrois. Car il ment tout le temps. Sur tout. Le cyanure, son emploi du temps, sa liaison avec Sylvie Tocqueville. ?50 mensonges rien que pendant sa garde ? vue?, compte Me de Caunes, le discret avocat des Tanay. Pendant sa garde ? vue, mais aussi avant la mort de la petite Emilie. Les charges les plus accablantes contre Jean-Marc Deperrois, ce sont bien ses propres mensonges.


Comment ne s'est-on pas plus ?tonn? dans la presse de la contradiction flagrante entre le caract?re ?rationnel, sûrieux? reconnu ? cet homme et son comportement effarant - fr?n?tique et secret - pour obtenir un cyanure dont il n'avait nul besoin dans son entreprise?"


http://www.lexpress.fr/info/societe/dos ... ida=425340

?tes-vous sur de maitriser le dossier? ou le plaisir de partir sur des fausses pistes?...


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MessagePosté :19 juin 2005, 01:26 
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Enregistré le :09 janv. 2004, 21:17
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Citation :
"Comment, concernant le mobile, a-t-on pu accr?diter la version minimaliste de sa liaison avec Sylvie Tocqueville, une ?simple aventure en voie d'extinction?? Le dossier regorge de preuves du contraire. Il s'agit bien d'une passion qui menace les deux couples. Avec cris, pleurs, disputes publiques, fuite momentan?e du domicile conjugal."
Oui parce que la journaliste oublie de préciser une chose qui a tout de même son importance, c'est que Madame Tocqueville appartient aux témoins de J?hovah, et donc, l'adult?re est absolument proscrit. Que trouve-t-on dans le dossier sur quoi le juge monte son affaire :

- en 1992 un baiser ? la russe dans un restaurant parisien où ils se sont retrouvés. M. Deperrois pr?vient sa femme le lendemain. Quelle passion d?bordante.

- en 1993 : on trouve que M. Deperrois a offert des chocolats et du parfum ? Mme Tocqueville. Quelle passion d?vorante.

- en 1994, au début de l'ann?e, Mme Deperrois reproche ? son mari ses trop nombreuses absences, et c'est là que Mme Casteret situe l'épisode des cris en pr?tendant qu'il s'agit du signe d'une passion.

C'est ce moquer du monde. Que dit le dossier : il dit que Mme Deperrois croise son mari sur la route, ils sont tous les deux en voiture, et qu'elle le suit jusqu'à la mairie. Elle entre dans le bureau et M. Deperrois qui est avec Mme Tocqueville, secr?taire générale de la mairie, lui dit : plus tard, je n'ai pas le temps. Mme Deperrois voulait que son mari s'occupe de son fils qui avait des problèmes en math, elle ne supporte pas la r?plique et se tire en lui reprochant d'être toujours fourr?e avec Mme Tocqueville : toi et elle c'est comme cul et chemise, et de d?laisser sa famille. Peu après, elle quitte le domicile conjugual, mais pour la raison qu'il est trop souvent absent.

A partir de ce moment, M. Deperrois va très souvent chez Mme Tocqueville, et c'est vrai, il attend que M. Tocqueville soit parti, ben oui.
Cependant, il est seul ? la maison maintenant, il vient pour jouer aux echecs et discuter. Mais coucher ensemble ? Pas question : la religion l'interdit. H? oui, c'est ce que ne rappelle pas Mme Casteret, qui déforme le dossier où on ne trouve nulle trace de passion amoureuse, des gamins qui jouent ? se b?coter oui, une passion qui justifierait un meurtre, ben non. Le dossier ne le dit pas.

Une fois ils couchent ensemble, une seule fois. Et Mme Tocqueville, dans tous ses ?tats - ma religion ! -, va tout de suite prévenir son mari qui lui colle une r?cl?e.

Ils décident donc d'arrêter, Mme Tocqueville toute retourn?e du p?ch? affreux qu'elle vient de commettre quitte les témoins de J?hovah et revient près de son mari, M. Deperrois demande ? sa femme de revenir au domicile conjugual, il promet d'être plus présent et il tient sa promesse.

Mme Deperrois revient habiter la maison, elle n'apprendra l'unique aventure conjuguale de son mari qu'en garde-?-vue.
Voil? sur quoi Mme Casteret b?tit son assurance. Eh beh.

Je ne sais pas ce qu'elle a vu dans le dossier, mais la passion, non. Non, personne n'a pr?vu de partir aux Antilles et de tout plaquer avec l'argent. Non, M. Deperrois a l'ambition de devenir maire, ses affaires marchent bien, il a des contrats ? l'étranger, en Turquie, en Italie. Qu'est-ce qu'il irait faire avec Mme Tocqueville ? Le degr? de stupidit? de l'accusation atteint dans cette affaire des sommets. Mais comme il s'agit du fric des labos, alors l?, aucune raison de se g?ner

Citation :
"Et parfois un comportement inqui?tant de Jean-Marc Deperrois. Il planque devant chez les Tocqueville. Il harc?le et menace Jean-Michel pour le persuader de quitter sa femme. Ce dernier lui conseille d'aller voir un psychiatre. Sylvie pleure en disant: ?Je ne sais pas ce que nous allons devenir.? La même Sylvie qui demande ? son amoureux, le 18 juin, quand personne ne le soup?onne encore, au début de l'enquête: ?Dis-moi que ce n'est pas toi!?"
Alors l?, c'est plus intéressant encore. Non M. Deperrois va voir M. Tocqueville pour lui demander s'il va rester avec sa femme après l'épisode. Ca s'arr?te l?.

Mais, je vous ai expliqué dans un post pr?c?dent l'attitude pour le moins curieuse de M. Tocqueville. Quand la gamine boit son médicament, c'est lui qui est là quand elle crache dans l'?vier de la cuisine en disant que sa mère n'a pas pr?par? le médicament comme d'habitude. Et qui range des cartons avec l'ami arrivé sur les lieux pendant que la gamine agonise.

Bien évidemment, Mme Tocqueville doit g?rer une situation difficile, elle va d?clarer plus tard au journaliste du monde qu'elle a vu du cyanure dans sa maison, quelques semaines auparavant, qu'il s'agissait de le conserver au cas où un ami atteint d'un cancer voudrait se suicider. Du cyanure qui provenait de l'entreprise où travaille le fameux ami. Entreprise qui en stocke plusieurs tonnes. Donc il y a eu du cyanure dans la maison, et ce n'est pas celui de M. Deperrois. Mais vous comprenez, l'argument de l'accusation ce sera : il n'y avait pas de cyanure puisque lorsque nous avons fouill? trois jours après, on n'en a pas trouvé. Si si, non mais vous savez, il y a des enquêteurs qui ne doutent de rien.

Eh oui, tout cela, Mme Casteret se garde bien de le dire. Alors évidemment, c'est comme Gérard Bouladou, quand on ?limine les problèmes ? coup de gomme, les choses deviennent tout de suite plus simples. Plus simples, mais fausses.

Il est possible que Mme Tocqueville ait aper?u le cyanure neuf de M. Deperrois sur l'armoire de son bureau. Elle d?tenait les cl?s.
C'est le mystêre de sa garde-?-vue. Apr?s les garde-?-vue, les gendarmes placent le bureau de M. Deperrois sur ?coute. Bureau qui je le rappelle, se situe tout ? côté du logement des Tocqueville où la fillette est morte.

Mais sur quel renseignement ? Il a bien fallu que quelqu'un sugg?re que l'?coute du bureau de M. Deperrois était intéressante. Qui pouvait le faire sinon Mme Tocqueville ? Il n'y a qu'elle qui peut dire que M. Deperrois d?tient du cyanure pour ses exp?riences. Et sans doute, c'est ce qu'elle a dit aux enquêteurs, tard dans la nuit, quand elle était très fatigu?e : elle a dit deux choses. Une chose que les gendarmes ont écrite : J'ai couch? une seule fois avec M. Deperrois et nous en sommes rest? l?. Et la deuxi?me chose que les gendarmes n'?crivent pas : M. Deperrois d?tient du cyanure. Ha !!!!!!!

Donc que fait Mme Tocqueville lorsqu'elle sort de garde-?-vue ? sept heures du matin ? Elle appelle M. Deperrois. Pour savoir quoi ? votre avis ? He bien, s'il va parler de son cyanure qu'elle a aper?u sur son armoire. Bien entendu. Et l?, que constate-t-elle, qu'il maquille, il pr?tend vaguement que ce n'est que de l'acide cyanurique, pas dangereux.
Alors elle a d? se dire, c'est entre mon mari et moi. S'il ment, ben qu'il se d?brouille. Et c'est dans ce contexte qu'elle dit : dis-moi que ce n'est pas toi.
Mais elle a sûrement pens? plus encore ? son mari quand il a été question du cyanure qui tra?nait dans le maison, et qui lui, n'avait rien ? voir avec M. Deperrois.

Cela fait beaucoup de choses que Mme Casteret dissimule ? ses chers lecteurs.


Citation :
"je note par ailleurs que vous restez muet au sujet du harcèlement odieux sur la famille Tanay.


L'avocate du comité de soutien ? M. Deperrois a un jour déclaré : oh je n'ai jamais obtenu autant de droits de réponse pour un seul dossier.

Qu'on en juge : L'express écrit que le comité de soutien a été d?ranger Mme Tanay qui d?dica?ait son livre dans une librairie de Rouen. Le libraire est complètement ?tonn?, il ne s'est strictement rien pass?.
Assertion diffamatoire : publication d'un droit de réponse.

On remet le couvert avec l'emission de M6, ça me r?volte : Mme Tanay d?clare ? Bernard de la Villardi?re qu'on est venu l'agresser dans la librairie de Rouen. Pr?somption de diffamation, Bernard de la Villardi?re lit un communiqu? l'emission suivante, le comité ne s'occupe que de l'erreur judiciaire, pas des victimes, ce n'est pas son rôle ni son objet. Il ne s'est rien passé ? la librairie.

Ca recommence avec Christophe Hondelatte dans une émission de France 2 : il indique que le comité emp?cherait Mme Tanay d'inscrire son enfant dans un école et harc?lerait les victimes. Assertion diffamatoire, M. Hondelatte ne d?tient aucun document qui tendrait ? le montrer. France 2 diffuse un droit de réponse : le comité n'a jamais agress? quiconque.

Alors, ensuite, les télévisions deviennent beuacoup plus prudentes. Elle n'aiment pas diffuser des droits de réponse parce que c'est en quelque sorte, au contraire du journal, reconnaître la diffamation (un journal est oblig? de publier un droit de réponse, pas une radio ou une télé, elle n'y sont obligées que s'il y a pr?somption de diffamation, c'est ) dire l'all?gation d'un fait qui porte atteinte ? l'honneur et qui s'av?re faux, c'est-?-dire pour lequel je ne peux pas faire valoir ce qu'on appelle l'exception de vérité. Et Marc-Olivier Fogiel demande ? Mme Tanay : on vous agresse, mais comment ?
R?ponse : je ne veux pas rencontrer Mme Deperrois parce qu'elle est agressive et je ne veux pas rencontrer Mme Tocqueville parce que jai ?normêment de reproches ? lui faire et j'aurai envie d'être un peu agressive.

Voil? la réponse. C'est quand même bizarre.


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MessagePosté :19 juin 2005, 01:55 
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Enregistré le :09 janv. 2004, 21:17
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Citation :
"Il avait également un mobile: vouloir se d?barasser du mari de sa maîtresse, chez qui se trouvait Emilie Tanay lors de son empoisonnement. Quant ? son alibi, il a avoué durant son procès qu'il avait menti, puisqu'il ne s'est pas rendu dans les vestiaires du stade de football de la commune (o? personne ne l'y avait vu) contrairement ? ce qu'il affirmait alors."
C'est le gag de cette affaire, mais l'argent des labos et des multinationales, c'est cela le nerf de la guerre, demandez ? Ben Laden ce qu'il pense de ses relations avec les compagnies p?troli?res quand elles veulent faire passer des gazoducs.

Un empoisonneur qui se trompe ! Bouh qu'il est maladroit. Il a confondu, vous vous rendez compte. Il est ben b?te. Il ne sait plus reconnaître les médicaments pour enfant. Et il veut tuer le mari et il met le poison n'importe o?, sachant qu'il y a des gosses dans la maison. Voil?, c'est cela la justice française dans toute sa splendeur : ah mais on va dire qu'il s'est tromp?. HA haha.

Ben non, si c'est la gamine qui est morte, c'est bien pour elle qu'on avait mis le poison, il n'y a pas d'autres solutions.

L'assertion suivante est une ignoble contrevérité, il n'a jamais vari? sur ce point. Le problème il est là : pour dire que M. Deperrois a empoisonné la gamine, il faut pouvoir dire qu'il est entr? par effraction dans le logement des Tocqueville quand ils n'étaient pas l?. Le problème est le suivant : Ils quittent le logement vers 16h30. Et on sait que M. Deperrois ? 17h discute avec un voison en attendant un autre voisin avec qui il doit partir en voiture dans le Calvados expertiser un bateau.

Ben ça ne lui laisse au mieux qu'un quart d'heure entre 16h35 et 16h50. Et l'alibi que donne M. Deperrois est le suivant : après avoir pris le caf? avec la personne avec qui il devait expertiser le bateau, il est parti r?gler un problème de permis de construire et ensuite, il est passé au stade r?gler un problème de vestiaire, puis est repass? ? la mairie d?poser le dossier du permis de construire avant de revenir chez lui pour partir avec son voisin.
Mais effectivement, personne ne se souvient de l'avoir vu au stade. Et c'est au procès qu'une dame viendra dire qu'il est effectivement pass?.
Cependant, en garde-?-vue, il donne le nom du parent d'?l?ve qui posait problème. Et les gendarmes v?rifient qu'il y a bien eu un problème avec précis?ment ce parent d'?l?ve.
Et le voisin avec qui il est parti expertiser le bateau va d?clarer aux gendarmes, alors que M. Deperrois n'est même pas mis en cause que M. Deperrois lui a dit qu'il allait d'abord r?gler un problème de permis de construire, puis ensuite qu'il devait passer au stade pour un problème de licence.

Donc jamais cet alibi n'a véritablementété mis en cause ? l'inverse de ce que pr?tend l'article. Jamais. Au contraire, le dossier tend ? montrer qu'il est bien all? au stade, même si on ne se souvient plus de l'y avoir vu.
Citation :
"La condamnation de Jean-Marc Deperrois, notable du petit village de Gruchet-le-Valasse, a valu aux parents de la victime d'être harcel?s de manière ignoble par des partisans de Deperrois. Les parents Tanay n'ont pas pu inscrire leur deuxi?me enfant dans l'école voisine de Notre-Dame de Br?aut?, et ils ont re?u des lettres anonymes abjectes, insultant la petite fille de neuf ans et mena?ant de mort le deuxi?me enfant du couple..."
Donc déjà répondu, deuxi?me adjoint d'une ville de 3000 habitants un notable ? C'est une d?finition extensive de la notabilit?. Quant au reste, l'express a d? passer un droit de réponse parce que le comité n'a jamais harcel? personne. Si on devait lui reprocher quelque chose, ce ne serait pas son activisme.

Quant aux lettres anonymes, la justice para?t-il conna?t le nom de la personne qui les a àcrites. On attend impatiemment de savoir de qui il s'agit. Ce sont des lettres manuscrites qui ?voquent surtout le conflit familial, on y ?voque l'alcoolisme pr?tendu des grands-parents, on y parle d'une famille de tar?s, on menace effectivement le second gamin d'un accident. Qu'est-ce que cela a avoir avec M. Deperrois ?

L'article sugg?re par cet effet de montage qu'elles proviennent du comité, mais le comité, de quoi s'occupe-t-il ? De faire savoir que la justice a mal fonctionn?. Point barre.


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MessagePosté :19 juin 2005, 02:33 
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Enregistré le :09 janv. 2004, 21:17
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Citation :
"L'affaire de la Josacine, c'est exactement cela. Une enquête ? l'anglo-saxonne. Pas de recherche hyst?rique de l'aveu (on sait ce que ça donne depuis l'affaire Roman), mais un ?ventail très large au départ, un balayage syst?matique et un ?tau qui se resserre... sur Deperrois.


Pas de recherche hyst?rique de l'aveu ? Le dossier prouve le contraire. Bien sûr qu'on a essayé de le faire avouer de façon hyst?rique, le problème, c'est qu'il ne s'agissait ni de Dils, ni de Ranucci et qu'il n'a rien avoué tellement c'était d?bile : avouez, vous vous ?tez tromp? ! vous avez voulu empoisonné le mari de votre maîtresse d'un soir ! (pour faire quoi ? elle ne pouvait pas divorcer ?) C'est vous !

Oui on a cherch? l'aveu, mais avec M. Deperrois ce n'était pas possible de l'obtenir. L'?ventail très large au départ ? Ah bon ? je ne sais pas où elle va p?cher cela. Non au départ, il y a deux pistes : l'accident ou le sabotage industriel, et la famille. Le balayage est loin d'être syst?matique, on se contente pendant le mois de juin et le mois de juillet de recueillir des témoignages.

Mais on suit par ailleurs la piste Deperrois comme cela, c'est facile ? mettre ? jour : garde-?-vue du 17 juin ou du 18 : Mme Tocqueville signale que M. Deperrois poss?de du cyanure. Il est mis sur ?coute. On capte une conversation avec la personne qui lui a donné, et on le met en garde-?-vue le 27 juillet. Et là il commet une faute : il refuse de dire qu'il a eu du cyanure pour ses exp?riences sur le rayonnement infra-rouge. Et il ne le dit pas pendant 24 heures.
Une fois qu'il est arr?t?, on abandonne toutes les autres pistes et tous les témoignages recueillis sur l'environnement de la gamine, que raconte Mme Tanay dans ses livres, les disputes continuelles, les problèmes d'argent et de compteurs EDF et autres, plouf, tout passe ? la trappe. On ne cherche plus qu'une seule chose : charger M. Deperrois. Et trouver les charges, c'est un boulot ? plein temps. L'accident industriel, oh ben pas la peine, hop, ça passe ? la trappe. Il est vrai qu'il n'y a pas d'autres empoisonnements, sinon deux cas un peu suspects, ce qui tend ? ?liminer cette piste.



Citation :
"Car il ment tout le temps. Sur tout. Le cyanure,"


Pr?cisons : il ment pendant vingt quatre heures, ensuite, tout ce qu'il dira sera vérifié et attest?. Les conditions de la fourniture, l'exp?rience, ce qu'il a fait du flacon, c'est lui qui le dit et il ne ment pas.

Citation :
" son emploi du temps, sa liaison avec Sylvie Tocqueville. ?50 mensonges rien que pendant sa garde ? vue?, compte Me de Caunes, le discret avocat des Tanay.


Les mensonges sur l'emploi du temps : en garde-?-vue, il ne dit pas qu'il est passé voir Sylvie Tocqueville ? onze heures en revenant de son bureau. Ah là l?. L'accusation en fait un élément : c'est là qu'il apprendrait que M. Tocqueville a fait de la tachycardie et qu'il prend de l'atarax. Oui d'accord, mais pourquoi empoisonner un médicament pour enfant, qu'il conna?t puisqu'il en a donné ? ses propres gosses ?

Il y a aussi une histoire de golf, parce qu'il aurait été faire du golf le soir et qu'il ne le dit pas en garde-?-vue, mais cela ne change rien, puisque l'on situe l'introduction du poison dans le flacon l'après-midi...

C'est cela les mensonges de l'emploi du temps.

Voil? comment compte Ma?tre de Caunes : il a menti cinquante fois parce que quanrante fois il n'a pas dit que le liquide bleu dont il parle par p?riphrase est du cyanure, et parce qu'il n'a pas dit dix fois qu'il était venu voir Mme Tocqueville. C'est g?ant.

Citation :
"Pendant sa garde ? vue, mais aussi avant la mort de la petite Emilie. Les charges les plus accablantes contre Jean-Marc Deperrois, ce sont bien ses propres mensonges.


C'est en quelque sorte, reconnaître que le dossier est vide d'éléments ? charge, puisqu'il faut se rabattre sur des "mensonges" de l'accusé.


Citation :
"Comment ne s'est-on pas plus ?tonn? dans la presse de la contradiction flagrante entre le caract?re ?rationnel, sûrieux? reconnu ? cet homme et son comportement effarant - fr?n?tique et secret - pour obtenir un cyanure dont il n'avait nul besoin dans son entreprise?"


Le caract?re secret et fr?n?tique pour obtenir du cyanure : M. Deperrois embauche un jeune ing?nieur et lors de l'entretien, il lui demande s'il ne pourrait pas se renseigner pour lui sur les propri?t?s du cyanure.

Il va voir un coll?gue de sa femme pour consulter l'encyclopaedia Universalis pour voir ce qu'il trouve sur le cyanure. Il lu en parle : je cherche des renseignements sur les propri?ts des surfaces m?talliques traitées au cyanure. R?sultat non concluant.

Il téléphone ? une soci?t? de Nancy avec qui il est en contact pour avoir des renseignements sur le cyanure.

Il en parle ? son fils. Il contacte un coll?gue, M. Bodson, qui a un compte avec prolabo et lui demande ce service d'en commander pour lui un kilogramme, pour des exp?riences sur des m?taux, voir si une couche de cyanure neutraliserait la r?flexion des rayonnements infra-rouge, afin de ne pas troubler la mesure du rayonnement infra-rouge ?mis par l'objet lui-même selon sa temp?rature, non par r?flexion sur la surface.

Quand il vient chercher le cyanure, on f?te un bapt?me, il y a trente personnes, qui le voient circuler aec son carton, de quoi discute-t-il avec l'un des cadres de l'entreprise de M. Bodson ? Du cyanure qu'il tient ? ses c?t?s dans le carton. Et M. Deperrois va d?jeuner avec M. Bodson et ses coll?gues.

Cela donne dans l'article : il s'est procur? du cyanure de façon fr?n?tique et secr?te. Notons que pour illustrer ledit article on vous présente un fac-simil? de la commande ? l'entreprise Lecordier d'acide cyanurique, histoire d'être encore plus secret et discret.


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MessagePosté :22 juin 2005, 15:05 
Citation :

Oui parce que la journaliste oublie de préciser une chose qui a tout de même son importance, c'est que Madame Tocqueville appartient aux témoins de J?hovah, et donc, l'adult?re est absolument proscrit. Que trouve-t-on dans le dossier sur quoi le juge monte son affaire :

- en 1992 un baiser ? la russe dans un restaurant parisien où ils se sont retrouvés. M. Deperrois pr?vient sa femme le lendemain. Quelle passion d?bordante.

- en 1993 : on trouve que M. Deperrois a offert des chocolats et du parfum ? Mme Tocqueville. Quelle passion d?vorante.

- en 1994, au début de l'ann?e, Mme Deperrois reproche ? son mari ses trop nombreuses absences, et c'est là que Mme Casteret situe l'épisode des cris en pr?tendant qu'il s'agit du signe d'une passion.

C'est ce moquer du monde. Que dit le dossier : il dit que Mme Deperrois croise son mari sur la route, ils sont tous les deux en voiture, et qu'elle le suit jusqu'à la mairie. Elle entre dans le bureau et M. Deperrois qui est avec Mme Tocqueville, secr?taire générale de la mairie, lui dit : plus tard, je n'ai pas le temps. Mme Deperrois voulait que son mari s'occupe de son fils qui avait des problèmes en math, elle ne supporte pas la r?plique et se tire en lui reprochant d'être toujours fourr?e avec Mme Tocqueville : toi et elle c'est comme cul et chemise, et de d?laisser sa famille. Peu après, elle quitte le domicile conjugual, mais pour la raison qu'il est trop souvent absent.

A partir de ce moment, M. Deperrois va très souvent chez Mme Tocqueville, et c'est vrai, il attend que M. Tocqueville soit parti, ben oui.
Cependant, il est seul ? la maison maintenant, il vient pour jouer aux echecs et discuter. Mais coucher ensemble ? Pas question : la religion l'interdit. H? oui, c'est ce que ne rappelle pas Mme Casteret, qui déforme le dossier où on ne trouve nulle trace de passion amoureuse, des gamins qui jouent ? se b?coter oui, une passion qui justifierait un meurtre, ben non. Le dossier ne le dit pas.

Une fois ils couchent ensemble, une seule fois. Et Mme Tocqueville, dans tous ses ?tats - ma religion ! -, va tout de suite prévenir son mari qui lui colle une r?cl?e.

Ils décident donc d'arrêter, Mme Tocqueville toute retourn?e du p?ch? affreux qu'elle vient de commettre quitte les témoins de J?hovah et revient près de son mari, M. Deperrois demande ? sa femme de revenir au domicile conjugual, il promet d'être plus présent et il tient sa promesse.

Mme Deperrois revient habiter la maison, elle n'apprendra l'unique aventure conjuguale de son mari qu'en garde-?-vue.
Voil? sur quoi Mme Casteret b?tit son assurance. Eh beh.

Je ne sais pas ce qu'elle a vu dans le dossier, mais la passion, non. Non, personne n'a pr?vu de partir aux Antilles et de tout plaquer avec l'argent. Non, M. Deperrois a l'ambition de devenir maire, ses affaires marchent bien, il a des contrats ? l'étranger, en Turquie, en Italie. Qu'est-ce qu'il irait faire avec Mme Tocqueville ? Le degr? de stupidit? de l'accusation atteint dans cette affaire des sommets. Mais comme il s'agit du fric des labos, alors l?, aucune raison de se g?ner
Vous atteignez des sommets dans la na?vet? amoureuse que cela en devient comique. Notez que je retiens cette hypothèse plutôt que la simple mauvaise foi, c'est tout ? votre honneur...

Mais tout d abord, les témoins de J?hovah : là on assome l'accusateur, et là on comprend mieux la haine populaire contre la partie adverse : on aurait dit mongolien que l'effet e?t été moindre : rien ? attendre de ces gens-l?.
Seulement voil?, quoiqu'on en dise, ces gens-l? n'ont pas de le?ons d'honnêtet? ? recevoir de la majorit? franchouillarde ni même d'un patron qui se farcit sa secr?taire en pr?tendant jouer aux ?checs : on n'en croit pas un mot de ce que vous dites !
Dans ce que vous dites, et consid?rant le fait que les histoires privées ne sont jamais ?tal?es au grand jour, il y a déjà beaucoup, et beaucoup trop.
"Une fois ils couchent ensemble, une seule fois" : c est ? mourir de rire vraiment. Question : peut-on aller plus loin? juste ils jouent aux ?checs, discutent, et une fois par mégarde couchent ensemble. Pour passer le temps, la partie était finie. Vous vous moquez du monde?

Pour vous, la passion, c'est partir au bout du monde et c'est certifi? par Air france. C'est vraiment n'importe quoi.. vous ne connaissez cela que par la télé?
"il a des contrats ? l'étranger, en Turquie, en Italie. Qu'est-ce qu'il irait faire avec Mme Tocqueville ? Le degr? de stupidit? de l'accusation atteint dans cette affaire des sommets." : oui en effet, on atteint des sommets, et en plus c'est carr?ment socialement insultant : qu est ce qu un patron florissant irait faire avec une vulgaire secr?taire c est bien ?a?
vous ?tes ignoble et la réalité vous contredit heureusement.

Gardez vos salades vraiment car c'est tous les lecteurs que vous insultez.


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MessagePosté :22 juin 2005, 15:10 
Citation :
Citation :
"Et parfois un comportement inqui?tant de Jean-Marc Deperrois. Il planque devant chez les Tocqueville. Il harc?le et menace Jean-Michel pour le persuader de quitter sa femme. Ce dernier lui conseille d'aller voir un psychiatre. Sylvie pleure en disant: ?Je ne sais pas ce que nous allons devenir.? La même Sylvie qui demande ? son amoureux, le 18 juin, quand personne ne le soup?onne encore, au début de l'enquête: ?Dis-moi que ce n'est pas toi!?"
Alors l?, c'est plus intéressant encore. Non M. Deperrois va voir M. Tocqueville pour lui demander s'il va rester avec sa femme après l'épisode. Ca s'arr?te l?.
Bien sur, il en avait besoin pour finir sa partie d'?checs. Alors, il lui demande poliment si par hasard un divorce ne serait pas envisageable, ? seule fin de nourrir sa passion ludique pour un jeu ancestral.
Il n'y a même pas ? dire que c'est folklorique, ça d?passe les bornes... pensez-vous vraiment que les lecteurs de ce forum sont deficients mentaux?


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MessagePosté :22 juin 2005, 15:21 
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Donc que fait Mme Tocqueville lorsqu'elle sort de garde-?-vue ? sept heures du matin ? Elle appelle M. Deperrois. Pour savoir quoi ? votre avis ? He bien, s'il va parler de son cyanure qu'elle a aper?u sur son armoire. Bien entendu. Et l?, que constate-t-elle, qu'il maquille, il pr?tend vaguement que ce n'est que de l'acide cyanurique, pas dangereux.
Alors elle a d? se dire, c'est entre mon mari et moi. S'il ment, ben qu'il se d?brouille. Et c'est dans ce contexte qu'elle dit : dis-moi que ce n'est pas toi.
Mais elle a sûrement pens? plus encore ? son mari quand il a été question du cyanure qui tra?nait dans le maison, et qui lui, n'avait rien ? voir avec M. Deperrois.

Cela fait beaucoup de choses que Mme Casteret dissimule ? ses chers lecteurs.
Cessez de parler pour des autres qui hurleraient en vous entendant !
Cessez également de d?verser votre haine sur Casteret qui a un ton professionnel, une rigueur bien ?loign?e de la grande farce mythomaniaque sans scrupule et sans contrôle que vous pratiquez ici de façon conternante. On ne vous laisserait pas faire ? l'Express si toutefois on pouvait imaginer que vous pourriez ?crire ? ce niveau de responsabilit? m?diatique.


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MessagePosté :22 juin 2005, 16:31 
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Enregistré le :09 janv. 2004, 21:17
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Citation :
Vous atteignez des sommets dans la na?vet? amoureuse que cela en devient comique. Notez que je retiens cette hypothèse plutôt que la simple mauvaise foi, c'est tout ? votre honneur...

Mais tout d abord, les témoins de J?hovah : là on assome l'accusateur, et là on comprend mieux la haine populaire contre la partie adverse : on aurait dit mongolien que l'effet e?t été moindre : rien ? attendre de ces gens-l?.
Madame Tocqueville, ce n'est pas ? proprement parler la partie adverse, elle s'est faite agress?e plusieurs fois par Mme Tanay qui effectivement vit un cauchemar atroce, il ne faut pas le nier, elle a toujours dit que M. Deperrois était innocent. C'est un fait qu'elle était témoin de J?hovah et que l'adult?re représentait pour elle une r?volution. C'est tout. Les faits sont t?tus. Vous voulez en faire un jugement de valeur, ce que ce n'est pas. Votre attitude n'est pas bien reluisante. Je parle de faits et vous vous contentez de juger ceci ou cela.

Citation :
Seulement voil?, quoiqu'on en dise, ces gens-l? n'ont pas de le?ons d'honnêtet? ? recevoir de la majorit? franchouillarde ni même d'un patron qui se farcit sa secr?taire en pr?tendant jouer aux ?checs : on n'en croit pas un mot de ce que vous dites !
Vous ne croyez pas qu'elle était membre des témoins de j?hovah ? C'est écrit noir sur blanc dans le dossier. Eh tiens. C'est elle qui dit aux enquêteurs et qui ne varie jamais sur ce point : j'ai couch? une fois avec lui, une seule fois.
Vous ne croyez pas que cela a été une r?volution, cette unique fois ? Il est dans le dossier le fait qu'elle va le dire ? son mari le lendemain même, qu'elle va le dire au maire, que ça la tourneboule et qu'elle décide de démissionner de la congr?gation. Vous ne me croyez pas ? Je n'en ai rien ? faire, c'est écrit noir sur blanc dans les bouquins ou dans le dossier.
Citation :
Dans ce que vous dites, et consid?rant le fait que les histoires privées ne sont jamais ?tal?es au grand jour, il y a déjà beaucoup, et beaucoup trop.
"Une fois ils couchent ensemble, une seule fois" : c est ? mourir de rire vraiment. Question : peut-on aller plus loin? juste ils jouent aux ?checs, discutent, et une fois par mégarde couchent ensemble. Pour passer le temps, la partie était finie. Vous vous moquez du monde?
Dites cela aux enquêteurs : il n'osent pas ?crire qu'ils mentiraient, ils n'en ont pas la preuve, pas le d?but. Et la réalité prouve le contraire : si leur aventure sexuelle durait depuis des mois, pourquoi le dire au mari tout d'un coup ?
Citation :
Pour vous, la passion, c'est partir au bout du monde et c'est certifi? par Air france. C'est vraiment n'importe quoi.. vous ne connaissez cela que par la télé?

Non par forcément, mais il faut tout de même des signes qu'on ne trouve pas, et on monte en ?pingle deux ou trois petits faits : un baiser sur la bouche en 1992. Si vous me dites que c'est cela la passion pour vous, je crois effectivement qu'on ne vit pas dans le même monde. Offrir du parfum et des chocolats idem. Or c'est cela que l'accusation met en exergue.
Elle met en exergue aussi le fait qu'il venait chez elle très souvent quand sa femme était partie, mais pourquoi M. Deperrois demanderait-il ? sa femme de revenir ? Vous ne me justifiez pas de cela.
Ensuite les seuls témoignages qu'il y a c'es deux ou trois personnes qui les ont aper?u se b?coter ? la mairie. Vous dites vous c'est de la passion ? Attendez. Enfin.
Citation :
"il a des contrats ? l'étranger, en Turquie, en Italie. Qu'est-ce qu'il irait faire avec Mme Tocqueville ? Le degr? de stupidit? de l'accusation atteint dans cette affaire des sommets." : oui en effet, on atteint des sommets, et en plus c'est carr?ment socialement insultant : qu est ce qu un patron florissant irait faire avec une vulgaire secr?taire c est bien ?a?
vous ?tes ignoble et la réalité vous contredit heureusement.
Je ne l'ai pas écrit comme cela, et vous d?tournez le sens de mes phrases, alors je vais rétablir. Qu'est-ce qu'il irait faire dans un pays étranger avec sa passion que lui pr?te l'accusation alors qu'il a l'ambition de devenir maire de sa commune et que ses affaires marchent bien ? Rien ne lui interdisait de demander le divorce et d'épouser madame Tocqueville. Rien. Le dossier montre même qu'il y a song? lorsque sa femme est partie de leur maison commune.

Il irait tuer le mari et ne surtout pas demander le divorce ? Pourquoi faire avec Madame Tocqueville ? "Ah dis donc, excuse-moi, je ne t'ai pas prévenu, mais j'ai tué le père de tes enfants, mais je veux vivre avec toi, parce que c'est la passion !" Oui l'accusation est d?bile. Au sens premier du terme : faible physiquement et mentalement.
Citation :
Gardez vos salades vraiment car c'est tous les lecteurs que vous insultez.
Vous voulez parler des salades de l'accusation ? Je vous donne raison : pour prot?ger les intérêts de Rhone-Poulenc, tous les moyens sont bons.


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MessagePosté :22 juin 2005, 16:39 
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Enregistré le :09 janv. 2004, 21:17
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Citation :
Citation :
Alors l?, c'est plus intéressant encore. Non M. Deperrois va voir M. Tocqueville pour lui demander s'il va rester avec sa femme après l'épisode. Ca s'arr?te l?.
Bien sur, il en avait besoin pour finir sa partie d'?checs. Alors, il lui demande poliment si par hasard un divorce ne serait pas envisageable, ? seule fin de nourrir sa passion ludique pour un jeu ancestral.
Il n'y a même pas ? dire que c'est folklorique, ça d?passe les bornes... pensez-vous vraiment que les lecteurs de ce forum sont deficients mentaux?
Il n'était plus en mesure de parler de divorce parce que Mme Tocqueville lui fait comprendre aussitôt après la fameuse nuit qu'elle ne quittera pas ses enfants. Donc il n'y a rien de plus dans le dossier que ce que je vous dis.


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MessagePosté :23 juin 2005, 11:39 
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Vous voulez parler des salades de l'accusation ? Je vous donne raison : pour prot?ger les intérêts de Rhone-Poulenc, tous les moyens sont bons.


Graves accusations!


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MessagePosté :23 juin 2005, 11:45 
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Ne vous inqui?tez pas pour eux.


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MessagePosté :12 juil. 2005, 15:39 
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Hondelatte dans son ouvrage parle d'un témoignage de M. et Mme MADELEINE . Dans la mesure où Dumay dans son livre "le poison du doute" n'en parle pas, quelqu'un ici pourrait me renseigner sur la position de JM DEPERROIS sur ce témoignage?


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MessagePosté :21 juil. 2005, 01:51 
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Un jour je vous parlerai des Madeleine, c'est une histoire ?difiante.

Pour l'instant je vais m'amuser ? r?futer les arguments "scientifiques" de Mme Casteret :

"1. Pourquoi le témoignage du Dr Vue selon lequel Corinne Tanay aurait remarqu? quelque chose d'anormal en pr?parant la Josacine est un anachronisme
Qu'il soit versé sous forme de poudre ou déjà dilu? dans la Josacine, le cyanure ne provoque aucune r?action imm?diate. Ces flacons, avec ou sans cyanure, ont été pr?par?s comme le font toutes les mères de famille: on dilue la poudre jaune clair de l'antibiotique dans de l'eau minérale et on secoue le flacon. Pos?s sur une table, ils ont tous le même aspect et le même parfum ? la fraise caract?ristique du médicament. Impossible de les diff?rencier. Il faut attendre plusieurs heures pour voir se d?velopper un pr?cipit? au fond du flacon, un aspect grumeleux, et une odeur d' ??uf pourri?, longtemps masqu?e par le parfum artificiel. L'aspect du sirop décrit par le Dr Vue ne peut donc être constat? que plusieurs heures après la pr?paration de la Josacine. Et même ? ce moment-l?, quand on les agite, les flacons redeviennent tous semblables.
"

La question n'est pas de savoir si ce que dit le dr Vue est possible ou non, la question est de savoir si Mme Tanay lui a dit oui ou non que lorsqu'elle a pr?par? le flacon elle avait senti ou vu quelque chose d'anormal.
Il appara?t que le dr Vue n'avait aucune raison de mentir, il ne connaissait pas M. Deperrois qui n'était ? ce moment là (4 juillet 1994) pas mis en cause, et il n'avait aucun intérêt dans cette affaire. Et ses déclarations n'ont jamais vari?. Donc on concluera que MMe Tanay le lui a bien dit, mais que c'était un mensonge. Comprenne qui pourra, la justice n'a pas r?gl? ce point.

"2. Le poison n'était pas dans le flacon avant sa pr?paration.
Les experts de l'Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale ont calcul? que le flacon empoisonné contenait 4,9 grammes de cyanure de sodium. A cette concentration, le cyanure versé en poudre dans la Josacine ?caram?lise? l'un des sucres contenu dans l'antibiotique. 48 heures après sa pr?paration, le sirop se colore progressivement en brun. Le flacon empoisonné est rest? jaune. Pourquoi? Parce qu'il n'a pas été utilis? en poudre mais dilu? et déjà suffisamment alt?r? pour ne pas r?agir avec le sucre de la Josacine. Donc, s'il n'a pas été rajouté en poudre, c'est que personne, pendant la fabrication, le transport, la distribution du médicament n'est intervenu. Exit les interminables questions sur le clic ou le clac de la bague de sertissage. Si le poison était sous forme liquide, Corinne Tanay aurait imm?diatement remarqu? l'anomalie en sortant le flacon de l'emballage.
"

Le flacon est rest? jaune et n'a pas bruni, non pas parce que le cyanure était dilu?, il l'était de toute façon puisqu'il a été introduit dans un liquide, mais parce qu'il était d?grad?, c'est-?-dire que les ions cyanure s'étaient oxyd?s en grande partie. Ce sont les ions cyanures qui r?agissent avec le sucre de la josacine et le brôlent et donc font caram?liser la solution.
C'est donc le d?ficit d'ion cyanure (transform?s en cyanates) qui explique le fait que le flacon est rest? jaune.
Conclusion, c'est un cyanure ancien qui a été introduit dans la pr?paration. Ce n'est donc pas le cyanure neuf de M. Deperrois. Et cela n'exclut pas du tout les cyanures en poudre parce que les cyanures en poudre s'oxydent aussi, même si l'oxydation est plus lente. Donc la conclusion que le cyanure n'était pas en poudre mais en solution parce qu'il était d?grad? est fausse.

3. Le poison n'a pas été ajouté pendant la pr?paration.
Les experts ont démontré qu'une quinzaine de ml de solution cyanur?e ont été versés dans le flacon empoisonné. Ces 15 ml provenaient, non pas d'une eau minérale mais d'une eau de ville. Les analyses ont trouvé une très riche concentration en zinc, signe que cette eau provenait de vieilles canalisations. Ces caract?ristiques sont incompatibles avec l'eau prôlev?e au robinet des Tanay. Elle pouvait, en revanche, provenir du domicile des grands-parents Tanay (ils n'ont pu avoir acc?s au flacon) et d'un des robinets de l'entreprise ITI. Autre interrogation: Madame Tanay aurait-elle pu confondre sa bouteille d'eau avec un produit m?nager? Impossible, aucun autre élément chimique que le cyanure n'a été rajouté ? la Josacine. Un m?lange artisanal eau-cyanure épour-tuer-les taupes?? Hypothèse plus que fantaisiste mais th?oriquement envisageable. Il faut alors que la bouteille contienne une eau provenant d'un vieux robinet en zinc....et le même cyanure que celui vendu ? Jean-Marc Deperrois.


Les vieilles canalisations ne sont pas en zinc mais en plomb, si elles ne sont pas en cuivre, et on aurait d? trouver alors de fortes concentrations de plomb, donc l'explication sur le zinc ne tient pas, elle tient d'autant moins que l'expert n'a pas pris les pr?cautions indispensables pour avoir une mesure fiables sur d'aussi petites quantit?. Mais l'expert ne recule devant rien, il pr?tend qu'il peut analyser le contenu d'une petite quantit? d'eau dilu?e dans une plus grande quantit? d'eau (15ml introduits dans 60 ml) et on arrive ? ces d?lires sur le zinc qui ne proviendrait pas de la josacine elle-même, ni même de l'eau ayant servi ? la pr?parer, mais de l'eau qu'on aurait rajouté après.
Le problème c'est que l'expertise du commandant Molinaro d?montre tout au contraire que le poison n'a pu être introduit qu'intentionnellement, pendant la pr?paration ou après.
En effet, il a démontré par la méthode comparative dite du "saccharose" que la concentration du flacon empoisonnée était semblable ? la concentration normale du flacon. Vous me direz, il aurait d? d?duire que le poison avait justement été introduit en poudre.
Mais ce n'est pas ce qu'il fait parce qu'il utilise une propri?t? particuli?re de s suspensions (grains solides dans du liquide) : elles se r?tractent.

Quand vous ajoutez de l'eau ? la poudre pour pr?parer le médicament la suspension se r?tracte et quand vous agitez le flacon, elle n'atteint plus le trait de jauge et vous ?tes oblig? de rajouter un peu d'eau.

Pour dire que le poison a été introduit en solution (il en a besoin le bon expert Molinaro car sinon le cyanure ne pouvait pas se d?grader assez rapidement en poudre et donc cela innocentait M. Deperrois) il pr?tend que Mme Tanay n'a pas rajouté d'eau et donc que l'assassin a trouvé miraculeusement un flacon mal pr?par?. Ben tiens. Et qu'il en a donc profit? pour compl?ter avec du cyanure en solution. Comme par hasard.
Donc par télépathie, M. Deperrois a donc commandé ? Mme Tanay de ne pas bien pr?parer le flacon pour qu'il puisse y rajouter tranquillement son poison en solution. C'est d'autant plus cr?dible que M. Deperrois ne sait pas que Mme Tocqueville va recevoir chez elle une gamine soign?e avec de la josacine et qu'il est donc cens? trouver le flacon sur la table, par hasard.

Que doit on conclure des exp?riences de M. Molibaro : que le poison a été introduit de façon intentionnelle et calcul?e, vraisemblablement au moment de la pr?paration, peut-être après, mais cela supposait une entente, puisqu'il fallait ne pas rajouter d'eau pour permettre ? l'assassin de compl?ter.


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MessagePosté :21 juil. 2005, 02:03 
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Enregistré le :09 janv. 2004, 21:17
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4. Le poison avait été pr?par? ? l'avance.
Le flacon empoisonné est rest? jaune clair alors qu'il contenait près de 5 grammes de cyanure de sodium. Les experts ont calcul? qu'il devait avoir ?vieilli? de moiti? pour ne plus r?agir avec le sucre de la Josacine. La d?gradation du cyanure commence dès qu'il est dilu? dans l'eau mais elle est lente. On peut l'acc?l?rer par un ph?nom?ne physique comme le chauffage ou l'irradiation. Molinaro a obtenu une d?gradation suffisante en laissant une ?prouvette pendant 13 jours ? 50? dans une ?tuve. Bien trop sophistiqu? pour Jean-marc Deperrois qui ne poss?de même pas d'?tuve. Mais selon l'expert, cette alt?ration du produit n'a pas été volontaire mais fortuite: le même résultat peut être obtenu en laissant une fiole des jours durant dans une voiture en plein soleil. Les constructeurs de voiture ont confirm? ? L'Express que certains éléments du tableau de bord pouvaient même monter jusqu'à 80? par effet de serre. ?Mais, tant que l'on ignorera la recette, il sera impossible de reconstituer exactement la pr?paration?, conclut Roland Molinaro.


La question est de comprendre pourquoi M. Deperrois aurait pr?par? du cyanure en solution, alors que le cyanure en poudre qu'il poss?dait était bien plus maniable, radical et ind?tectable, pour pr?parer une "fiole" de cyanure en solution ?
Mme casteret dit que le cyanure en solution se serait d?grad? sur le tableau de bord ? Par quel miracle ? On est en Normandie et en mai en Normandie, il a fait 22 - 24? et on compte une seule journ?e où le termom?tre atteint glorieusement 30?.
Or l'expert a caulcul? qu'il fallait mettre la solution sous ?tuve pendant 50 jours pour aboutir ? cette d?gradation. Comment une telle ?tuve serait possible en Normandie en mai dans la bo?te ? gant d'une voiture comme l'a avanc? l'expert sans le v?rifier exp?rimentalement (trop fatiguant sans doute) ou sur un tableau de bord, quand le termom?tre joue entre 18 et 25? ? Et pourquoi laisser tra?ner du poison en solution dans une voiture alors qu'on sait qu'il va servir ? la mairie ?

Conclusion : quand M. Molinaro n'arrive pas ? reconstituer la josacine empoisonnée, c'est une "d?faite de la science", jamais une incomp?tence. Pratique.


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