Citation :
Merci, mon Bruno !
En lisant le post précédent, je me faisais la réflexion suivante : "Dommage qu'ils n'aient pas vu l'émission de C dans l'air consacrée à l'affaire Leroux/Agnelet."
Mais comme je suis d'une autre génération, je n'ai pas eu le réflexe de renvoyer sur un lien (je n'aurais pas su lequel, d'ailleurs).
Je vois que tu regardes aussi cette émission, que je trouve particulièrement comme l'une des meilleures, sinon la meilleure de la TV. Dommage qu'elle passe à une heure où la plupart des gens ne sont pas chez-eux
J'ai vu cette émission qui n'était pas à proprement parler un débat contradictoire technique ni un documentaire détaillé sur l'affaire Leroux mais plutôt une occasion de débattre du fonctionnement de la justice, en particulier le principe de l'intime conviction, suite à la condamnation en appel de M.Agnelet.
Sur le fond, rien de convaincant quand à la culpabilité, à moins de ne rien connaître du tout à l'affaire et de ne pas être trop "regardant".
Par contre, ce qu'il est important de souligner, c'est la présence d'un magistrat, dont j'ai oublié le nom, qui répète à plusieurs reprises ce que citait Bruno : "1 crime, 2 convictions", sur le même dossier et à quelques mois d'intervalle.
Et ça pose un tel problème à ce magistrat que vers la fin de l'émission il en arrive à ennoncer la nécessité, pour le jury, de motiver sa décision, son intime conviction en cas de culpabilité.
A noter aussi, en cours d'émission, une interview de l'avocat de M.Agnelet qui rappelle qu'historiquement la notion d'intime conviction a été créée pour permettre au juré de déclarer, en son âme et conscience, l'accusé innocent, même si toutes les preuves de la culpabilité semblent réunies.