C'est une absurdité car il n'y a à ce jour, aucune étude sérieuse permettant d'établir une relation cause à effet entre un patrimoine génétique et un comportement.
Des altérations graves peuvent aboutir à une agressivité anormale, comme dans le cas du syndrome des super-males, mais ce sont des anomalies, au même titre que le syndrome de Down, par exemple.
D'autre part, s'il était possible de calculer l'influence du patrimoine génétique sur le comportement et en retenant votre argument:
Citation :
Ou bien c'est une réalité, mais dans ce cas, accorder à celui qui en est affligé une réduction de peine me semble une aberration sans pareille.
Cela équivaut à relâcher dans la nature - et plus tôt que celui qui n'en est pas doté - une personne dont on sait que la nature l'a prédisposée au meurtre !
Que se passerait-il si on inverse le raisonnement et on demande à la société de rendre des comptes pour avoir poussé au crime, à cause des conditions sociales désastreuses de certains milieux, un accusé qui ne porterait aucune prédisposition génétique au crime? Ou un avocat demandant une analyse génétique d'un témoin pour y déceler une prédisposition au mensonge? Ou de la victime pour y trouver sa prédisposition à la soumission? Du juge? Ça même loin tout ça...
Pour finir, je crois qu'il faut assumer que la nature dote du pouvoir d'éliminer les problèmes par la violence, ou du moins de le tenter, à tous les êtres vivants.