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MessagePosté :29 oct. 2008, 14:25 
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LE GROUPE MIALET



A l’automne 1998 un petit groupe d’hommes a décidé de se réunir régulièrement pour réfléchir ensemble aux problèmes que posent les dysfonctionnements des institutions judiciaires et pénitentiaires françaises. Ces hommes avaient la particularité de s’être rencontrés et estimés derrière les barreaux d’une prison ou d’une autre. Certains se reconnaissaient coupables des faits qu’on leur avait reprochés ; d’autres clamaient leur innocence. Certains avaient purgé la peine qui leur avait été infligée; d’autres n’étaient pas encore jugés et ne le seront peut-être jamais. Qu’importe ! Ils ont tous été confrontés au « système » qui a la mission de défendre la Société contre les manquements des citoyens aux lois. Ils ont constaté que ce système ne fonctionnait pas, qu’il broyait indistinctement innocents et coupables, qu’il fabriquait méthodiquement des exclus, qu’il s’emballait au service d’un petit nombre d’hommes qui réclament toujours plus de pouvoir sans accepter l’ombre d’une responsabilité.

Jean-Luc Mialet était officier de police judiciaire. Il fut soupçonné d’appartenir à l’ETA et incarcéré. Il se pendit dans sa cellule de la Santé le 23 janvier 1997. Il avait trente-sept ans, sa femme était âgée de vingt-quatre ans, il avait deux petites filles l’une âgée de sept ans, l’autre de quelques mois.

En juin 1999 le Groupe Mialet se constitue en Association.


En janvier 2000 le Groupe Mialet considère que le temps est venu pour lui d’afficher publiquement ses critiques des systèmes judiciaires et pénitentiaires ainsi que ses propositions de réformes. Il adresse une lettre ouverte à Madame Guigou, alors Garde des Sceaux, que publie le Nouvel Observateur. Au même instant sort en librairie le livre de Véronique Vasseur « Médecin-chef à la prison de la Santé » qui a un retentissement considérable sur l’opinion publique. Dès lors les événements se succèdent : colloques au barreau de Paris, interviews à la radio et à la télévision. Le Groupe Mialet est entendu officiellement par la Commission d’Enquête du Sénat sur l’Etat des Etablissements Pénitentiaires français, officieusement par la Commission de l’Assemblée Nationale.

Depuis le Groupe approfondit ses réflexions et multiplie ses interventions auprès des hommes politiques, des journalistes et plus généralement des décideurs. Il organise des débats au cours desquels il a reçu des personnalités aussi différentes que Mesdames Christine Boutin et Roselyne Godard, Messieurs Noël Mamère, Michel Charasse, Roger Leloire, Philippe Bilger, Francis Teitgen, Jacques Verges, Jean-Marc Florand, Henri Leclerc, Patrick Dils, Denis Seznec, Jean-Marie Rouart, Marc Fiévet, Christophe Hondelatte, le Syndicat des avocats de France, Dominique Wiel...

Le 7 février 2002, le Groupe Mialet a organisé un colloque au cours duquel sont venus présenter leurs idées sur la justice des représentants de tous les candidats à l’élection présidentielle.
Le 16 octobre 2002, le Groupe Mialet a publié chez Balland « TOUS COUPABLES, Réquisitoire contre le système judiciaire et la prison ».
Le 2 février 2004, le groupe Mialet publie son premier cahier : LA JUSTICE FRANCAISE EN QUESTION, Réflexions sur les procédures pénales.
Le 22 novembre 2004, à l’occasion des 11ièmes Journées Nationales Prison, le Groupe Mialet organise un colloque sur le thème « QUELLE PRISON POUR L’EUROPE ? » qui sera l’objet de son Cahier numéro 2.
Le 15 juin 2005, le Groupe Mialet organise un colloque à l’Assemblée Nationale sur le thème « La responsabilité des magistrats » qui sera l’objet de son cahier numéro 3.
Le 12 janvier 2007, le Groupe Mialet organise une journée avec France Inter consacrée au thème "Vers une justice utile..."

Que voulons-nous ?

- Une diminution considérable du nombre des détenus, par la mise en œuvre de peines autres que la prison, la stricte limitation des incarcérations provisoires et l’instauration d’un numerus clausus dans les prisons françaises.
- La formation des détenus, en particulier des plus jeunes, pour préparer leur réinsertion et éviter les récidives.
- L’amélioration des conditions de détention, matérielles mais surtout psychologiques.

Tout cela ne nécessite pas forcément de dépenses supplémentaires :
10 000 prisonniers en moins c’est deux cents millions d’économisés chaque année, 4.000 surveillants libérés de leurs tâches pour devenir éducateurs ou travailler en milieu ouvert, une cellule qui n’est pas construite économise 100 000 euros d’investissement.

Mais nous voulons aussi :


- Qu’une procédure CONTRADICTOIRE soit instaurée en France à la place de la procédure INQUISITOIRE actuellement en vigueur. Cette dernière donne tous les pouvoirs à un juge d’instruction au détriment des droits de la défense. Elle pousse les policiers et les gendarmes à arracher par tous les moyens aux suspects des aveux au cours de gardes à vues. Elle amène les juges d’instruction à incarcérer les prévenus pour les faire « craquer » et pour leur faire avouer n’importe quoi afin de retrouver la liberté.
- Que les juges soient responsables de leurs erreurs, comme le sont les professeurs, les ingénieurs, les docteurs, les chefs d’entreprise, les maires, ni plus ni moins.

LE SITE

http://www.groupemialet.org/doctrines.php


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