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 Sujet du message : l'assassinat du préfet Erignac
MessagePosté :21 nov. 2007, 22:45 
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Procès Colonna: le défilé des témoins s'achève sans incriminer l'accusé:

AFP - Mercredi 21 novembre, 18h33PARIS (AFP) - La cour d'assises spéciale de Paris a bouclé mercredi l'audition de la vingtaine de témoins de l'assassinat du préfet Claude Erignac, sans qu'aucun d'entre eux n'ait reconnu l'accusé Yvan Colonna sur les lieux du drame le 6 février 1998.

Perpétré le soir dans une rue mal éclairée d'Ajaccio, l'attentat a été tout juste entraperçu par des passants, ainsi qu'une automobiliste et sa fille.

Celle-ci, que la défense et les parties civiles ont qualifié de "témoin principale", a déposé mercredi.

Vers 21H00 le 6 février, Marie-Ange Contart est en voiture avec sa mère lorsqu'elle croit entendre des pétards. Assise sur le siège passager, elle se tourne et voit deux hommes, l'un en bas de la rue et l'autre, à moitié caché derrière une voiture en stationnement, qui tire vers le sol.

Selon l'enquête, le préfet a été abattu de trois balles, les deux dernières quand il était à terre.

L'homme, "au regard perçant", manipule son arme. "Ca ne marchait pas, il y avait quelque chose qui n'allait pas", se souvient Marie-Ange Contart, un détail semblant conforter le travail des policiers qui ont retrouvé trois munitions non percutées.

Pour elle, l'homme était blond, contrairement à l'accusé, un fait que les enquêteurs expliquent par le port de perruques. Mais la jeune femme, aujourd'hui âgée de 32 ans, insiste : il avait aussi une "barbe blonde de quatre à cinq jours". "Pour moi, il s'agissait de ses cheveux".

"Reconnaissez-vous Yvan Colonna?", lui demande l'avocat de la défense Antoine Sollacaro en pointant son client dans le box. "Ce n'est pas l'homme que j'ai vu ce soir-là", répond-elle, "formelle".

Elle assure que, durant l'instruction, les enquêteurs ont changé d'attitude à son égard à partir de ce jour de 2001 où elle n'a pas reconnu Yvan Colonna sur la photo qu'on lui montrait. Une manière de leur reprocher d'avoir cherché à coincer l'accusé à tout prix.

La police ne s'est pas encore exprimée mais, durant l'enquête, elle devait aussi prendre en compte les possibilités d'intimidation des témoins, surtout ceux résidant en Corse.

Le témoignage de Noélie Contart, la mère de Marie-Ange, a d'ailleurs "étonné" le président Dominique Coujard.

Les bras croisés, elle répond par monosyllabes et ne se souvient de rien. "Vous n'avez pas de mémoire habituellement, Madame ?", lui demande-t-il.

Pour elle, une seule chose est "claire et nette: je regarde M. Colonna et pour moi, c'est pas lui".

Comme sa fille, toutefois, elle n'a vu que deux hommes. Du petit lait pour la défense puisque deux des six hommes déjà condamnés pour avoir participé à cet assassinat, Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, ont reconnu avoir été présents sur le lieux du crime.

Pour que l'accusation contre Colonna tienne, il faut donc placer un troisième homme sur les lieux.

Retraité de 82 ans, Joseph Arrighi est le seul à parler d'un troisième homme "un peu balourd" qui rejoint les deux autres, ramasse un objet métallique qu'un d'eux a laissé tomber. Sans doute un chargeur, selon les enquêteurs. Les trois "trottinent" et le dépassent.

La scène se passe sur une rue adjacente et il "ne peut pas dire si les trois venaient de la rue Colonel-Colonna-d'Ornano", où le préfet a été tué. "J'ai vu leur dos".

Cerise sur le gâteau pour la défense, Bernard Bonnet, qui avait succédé comme préfet de Corse à M. Erignac et doit témoigner lundi, a dit sur France Info ses "doutes" sur la culpabilité de Colonna, lui qui a mené une enquête parallèle sur cet attentat.

Le plus dur reste cependant à venir pour l'accusé car la cour n'a pas encore entendu les détails de l'enquête, et notamment le traçage téléphonique, ni les complices présumés, qui avaient désigné Colonna comme le tueur avant de se rétracter.
http://fr.news.yahoo.com/afp/20071121/t ... b6f_1.html


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MessagePosté :14 déc. 2007, 10:52 
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Assassinat préfet Erignac: Colonna condamné à perpétuité sans peine de sureté
AFP - Les sept juges de la cour d'assises spéciale de Paris ont condamné jeudi 13 décembre 2007 à la réclusion criminelle à perpétuité Yvan Colonna pour l'assassinat du préfet Claude Erignac, mais ils ont refusé de suivre l'accusation qui réclamait aussi une période de sûreté maximale de 22 ans.

"Aux 36 questions sur la culpabilité, il a été répondu oui à la majorité", a annoncé le président Dominique Coujard après cinq heures de délibérations, la défense annonçant immédiatement son intention de faire appel.

Jeudi soir, au moins deux villas ont été entièrement détruites par des explosions, provoquant des incendies qui se sont propagés au maquis environnant, à Cala Longa, près de Bonifacio (extrême sud de la Corse). Néanmoins, rien de permettait vendredi matin d'établir un lien entre ces attentats et le verdict du procès Colonna.

En sweat-shirt noir, le berger de 47 ans, qui a toujours clamé son innocence, attendait le verdict bras croisés. Il s'est alors dressé, brandissant le poing, puis, une fois menotté, il a levé ses mains jointes en direction de sa famille, massée au premier rang de l'audience."Un'pienghjite micca" ("ne pleurez pas" en langue corse), a-t-il lancé à son père Jean-Hugues et sa soeur Christine, effondrés, tandis que sa compagne Pierrette ne laissait rien paraître.

De la salle d'audience, c'est elle qui appellera sur son téléphone portable le fils qu'elle a eu avec l'accusé, Jean-Baptiste (17 ans), pour lui annoncer le verdict. C'est elle aussi qui rassemblera le clan pour quitter le tribunal. Massés dans la salle, des sympathisants nationalistes ont crié plusieurs fois "liberta", ou "Staline, Sarkozy merde".

La veuve du préfet, Dominique Erignac est venue "sans esprit de vengeance, sans haine. Elle estime que la justice est passée à la hauteur de ce qu'était pour elle la perte de son mari", a dit son avocat, Me Philippe Lemaire.

L'un des défenseurs du berger de Cargèse, Me Antoine Sollacaro, a crié à "l'erreur judiciaire". "C'est un verdict qui est prononcé dans un dossier absolument vide de preuve... Pour nous, le combat ne fait que commencer, nous allons faire appel dans les plus brefs délais", a-t-il dit.

Les magistrats ont reconnu coupable Yvan Colonna d'avoir participé en septembre 1997 à l'attaque de la gendarmerie de Pietrosella (Corse-du-Sud), durant laquelle deux gendarmes avaient été pris en otage, et d'avoir été membre du commando des "sans nom" qui ont assassiné Claude Erignac le 6 février 1998 à Ajaccio.

Quatre de ses six complices déjà sous les verrous, avaient assuré que c'était lui qui avait tiré les trois balles dans la nuque du plus haut représentant de l'Etat sur l'île. Mais la cour, qui ne motive jamais ses décisions, a condamné Colonna à la même perpétuité "simple" que les deux autres membres du commando, Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, qui avaient reconnu leur présence sur les lieux.

Colonna pourra donc demander un aménagement de peine après 18 ans d'incarcération, car la perpétuité réelle n'existe plus en France, la détention maximale étant de 30 ans.

Si Yvan Colonna est jugé séparément, quatre ans après les six autres conjurés, c'est qu'il s'était enfui dans le maquis en mai 1999, alors que la police s'apprêtait à l'arrêter, début d'une cavale de plus de quatre ans. L'accusation reposait principalement sur les dénonciations des membres du commando et de leurs femmes qui avaient placé Colonna au coeur du complot, avant de se rétracter.

"J'espère qu'il n'y aura pas de conséquences violentes en Corse", a lancé Edmond Simeoni, figure historique du nationalisme. Dans la soirée, devant le Palais de justice d'Ajaccio, où s'était tenu un rassemblement au moment du verdict, Jean-Marie Poli, porte-parole du comité anti-répression (CAR) avait dénoncé "un jugement inique", "une injustice flagrante qui ne va pas contribuer à apaiser la situation en Corse".

http://fr.news.yahoo.com/afp/20071214/t ... fc3_3.html


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MessagePosté :14 déc. 2007, 10:55 
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MessagePosté :14 déc. 2007, 13:07 
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Je ne sais si Colonna est coupable. Comme j'ai appris à être prudent au fil des affaires que nous avons évoquées ça et là, je ne préfère pas émettre une opinion trop radicale.

Néanmoins, je n'ai pas pu m'empêcher de faire un parallèle avec l'affaire Ranucci.
Nous avons deux suspects qui affirment leur innocence mais qui en témoignent de manière radicalement opposée.

En effet, M Colonna est tellement persuadé d'être innocent qu'il a choisi de se cacher dans le maquis corse pendant 4 ou 5 ans, s'éloignant ainsi, de sa famille et ses amis indépendantistes. Entre nous, ça ne ressemble pas beucoup à l'image ques les Corses veulent faire passer concernant leur conception de la loyauté, de l'honneur et du sens de la famille.

Et puis, nous avons C Ranucci qui lui, selon l'accusation, a tué une petite fille alors qu'il aurait été vu à l'endroit même de son crime par des témoins. Malgré cela, notre homme, ne manquant pas de culot et ayant une grande confiance en sa bonne étoile, rentre chez maman et attend que la police vienne le chercher.

Ah je savais que la vie était une grande comédie mais là, c'est quand même ébourrifant.


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MessagePosté :14 déc. 2007, 20:01 
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Et puis, cette décision evitera que certains accusent notre président de bafouer "injustement" la présomption d'innocence....n'est-il pas? m???:


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MessagePosté :14 déc. 2007, 23:39 
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Il n'empêche que ça fait une condamnation de plus sans preuve ...

_________________
On avait sûrement calomnié Luc Tangorre, car, sans avoir rien fait de mal, il fut arrêté un matin.


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MessagePosté :15 déc. 2007, 00:57 
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en ayant suivi les étapes du procès, c'est vrai que je doute.


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MessagePosté :15 déc. 2007, 10:30 
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C'est quand même troublant d'entendre l'avocat de la défense reconnaitre que les témoignages à décharge ont été "maladroits".
Ils parlaient également des copains qui ont fait les 400 coups avec Y Colonna.

Mais c'est vrai qu'il n'y a pas de preuve formelle de sa présence sur les lieux du crime.


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MessagePosté :15 déc. 2007, 12:00 
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Localisation :Ile de France
Citation :
....

Mais c'est vrai qu'il n'y a pas de preuve formelle de sa présence sur les lieux du crime.
ça équivaut à un sérieux doute, doute qui aurait dû profiter à l'accusé, comme le prévoit la loi.

_________________
[b][url]http://www.presume-coupable.com[/url][/b]


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MessagePosté :16 déc. 2007, 21:32 
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Citation :
Citation :
....

Mais c'est vrai qu'il n'y a pas de preuve formelle de sa présence sur les lieux du crime.
ça équivaut à un sérieux doute, doute qui aurait dû profiter à l'accusé, comme le prévoit la loi.
Je n'ai pas beaucoup suivi l'affaire mais il semblerait d'après le peu que je sais que tout le monde s'accorde à dire qu'il y a manque total de preuve.

S'il en est ainsi, j'estime qu'il aurait dû être acquitté au bénéfice du doute.

Quand avoir une opinion personnelle sur son innocence ou sur sa culpabilité, je ne peux absolument rien dire car, comme je l'ai dit, je ne connais pas l'affaire.


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MessagePosté :17 déc. 2007, 01:30 
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On peut aussi se dire que la Cour d'Assises n'a pas voulu prendre le risque de prendre une décision justement et sachant qu'en condamnant Y.Colonna, il y aurait un appel à coup sûr, elle a refilé la patate chaude aux magistrats qui devront à nouveau juger l'affaire en appel !!! :arrow:

_________________
Pascal


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MessagePosté :01 mars 2009, 04:04 
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Pour ceux que cette affaire intéresse voici un lien:
http://www.yvan-colonna.com/

vous y trouverez egalement les etapes du procès...

_________________
"C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son, que certains paraissent brillants avant d'avoir l'air con".
Comment se fait-il que certains paraissent si cons même sans lumière ? C'est de la métaphysique pure.


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MessagePosté :06 mars 2009, 23:32 
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REUTERS- Thierry Lévêque
Trois des six hommes condamnés pour l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac en 1998 ont tenté vendredi de mettre hors de cause Yvan Colonna, laissant entendre que d'autres coupables de l'affaire étaient en liberté.
Interrogés à son procès en appel à la cour d'assises spéciale de Paris, Alain Ferrandi, Didier Maranelli et Joseph Versini ont dit Yvan Colonna innocent, sans préciser qui avait tiré sur le préfet.

Ils ont varié en expliquant pourquoi ils l'avaient mis en cause durant des années, évoquant tantôt des pressions policières, tantôt leur souhait de protéger d'autres hommes. Ils ont refusé de fournir des noms ou des détails.

La défense estime que ce dernier élément doit entraîner l'acquittement d'Yvan Colonna et a fait "acter" au procès-verbal des débats ces affirmations.

Alain Ferrandi, condamné à perpétuité et qui a reconnu sa participation à l'assassinat, a commencé par un long monologue.

"J'ai agi en conscience, je ne suis animé que par une seule chose, l'amour de mon pays. Et dans ce sens, c'est l'Histoire qui me jugera (...). Si l'Etat continue d'agir comme il le fait en Corse, il se pourrait qu'il se produise d'autres drames", a-t-il notamment déclaré.

Ce n'est que sur une question du président qu'il s'est exprimé sur le cas Colonna. "Comme je l'ai déjà dit au premier procès, il n'a jamais fait partie du groupe", a-t-il dit.

"Yvan Colonna ne faisait pas partie du groupe, ça c'est clair", a dit Didier Maranelli, condamné à 25 ans de prison.

"Dans mes déclarations, il y avait du vrai, mais il y avait aussi du faux", a dit pour sa part Joseph Versini, condamné à 15 ans de détention et aujourd'hui en liberté conditionnelle.

COLONNA INTERPELLE VERSINI

L'accusation a souligné que les membres du groupe ne retiraient de leurs déclarations que le nom de Colonna, après avoir pourtant multiplié les déclarations contre lui, de 1999 à 2001 pour Maranelli et même 2003 pour Versini et Ferrandi.

Les rétractations ont commencé lorsqu'Yvan Colonna, en fuite, a écrit une lettre clamant son innocence à un journal nationaliste corse, a fait remarquer le président de la cour.

Pascal Garbarini, avocat d'Yvan Colonna, a semblé lui-même peu satisfait des déclarations de Versini, et lui a lancé : "Aujourd'hui, c'est le dernier acte. Dire 'il n'y était pas', ça ne suffit pas, il faut être crédible".

Le berger de Cargèse, qui était en fuite entre 1999 et 2003, s'est levé de son box pour interpeller aussi Joseph Versini.

"José, je veux bien comprendre la garde à vue, c'est difficile, les pressions, tout ça. Mais après, pendant toutes ces années, j'étais recherché, Marion (Roger Marion, chef de la police antiterroriste, NDLR), il disait 'Colonna mort ou vif' et tu portes contre moi l'accusation la plus grave !".

"Il y en avait d'autres, il fallait les protéger, toi, tu étais en cavale", a répondu Versini.

Le président de la cour a lu les déclarations détaillées de Didier Maranelli, premier à avoir désigné Yvan Colonna comme l'homme qui a tiré trois balles dans la tête du préfet.

Yvan Colonna était membre depuis le début du groupe de nationalistes dissidents qu'ils formaient et il avait participé à l'attaque de la gendarmerie de Pietrosella en 1997, où l'arme du crime a été volée, disait-il.

Il avait, ajoutait-il, assisté à toutes les réunions préparatoires du crime, dont certaines tenues dans le domaine de la famille Colonna à Cargèse, et notamment à celle où avait été décidé de tuer le préfet. La décision de tuer avait été prise "à l'unanimité des sept membres du groupe", disait-il.

Édité par Sophie Louet et Gilles Trequesser
http://fr.news.yahoo.com/4/20090306/tts ... 02f96.html

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