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ETES VOUS FAVORABLE A LA RETENTION DE SURETE?
1- Oui sans aucune réserve 13%  13%  [1 ]
2- Oui, mais je considère que le dispositif n'a pas prévu certaines dérives et cela m'inquiète 63%  63%  [5 ]
3- Non sans aucune réserve 25%  25%  [2 ]
4- Aucun avis sur la question 0%  0%  [0 ]
5- Autres avis 0%  0%  [0 ]
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MessagePosté :30 mars 2008, 11:29 
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En effet, les condamnés à perpétuité ne peuvent être libérés que sous libération conditionnelle.

Ils ne sont donc pas libérables au bout d'un temps d'incarcération précis, comme un condamné à 15 ou 30 ans.

Concernant les "à perpétuité", si l'administration les juge dangereux et ne veut pas les laisser sortir, il lui suffit de rejeter leurs demandes de libération conditionnelle.

Ne sont en fait concernés que ceux qui sont condamnés à des peines de réclusion à temps déterminé égales ou supérieures à 15 ans.

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MessagePosté :31 mars 2008, 00:12 
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Localisation :Ile de France
Pour ma part, une des solutions serait le bracelet électronique.

Le recours à ce dispositif est trop peu utilisé, et cependant, je pense que c'est un moyen efficace de suivi.

Il permet au détenu de se réinsérer dans la société, et en même temps à l'administration de le surveiller, et de surveiller surtout s'il suit les soins qu'on lui a recommandés.

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MessagePosté :31 mars 2008, 09:54 
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Enregistré le :24 juil. 2005, 16:25
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Citation :
Pour ma part, une des solutions serait le bracelet électronique.

Le recours à ce dispositif est trop peu utilisé, et cependant, je pense que c'est un moyen efficace de suivi.

Il permet au détenu de se réinsérer dans la société, et en même temps à l'administration de le surveiller, et de surveiller surtout s'il suit les soins qu'on lui a recommandés.
J'ai tendance à penser comme vous. Je suppose que ce n'est qu'à l'usage qu'on se rendra compte des avantages et des limites de ce système, car je ne pense pas qu'on ait actuellement suffisamment de recul.

Cela dit, pour les tueurs en série, je suis quand même contre. Ils ont leur place en HP, non à l'extérieur, même avec un bracelet.

Objection prévisible : il paraît que le suivi du bracelet revient extrêmement cher et c'est probablement ce qui freine son utilisation courante.


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MessagePosté :31 mars 2008, 11:39 
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Enregistré le :12 juil. 2005, 21:20
Messages :232
Localisation :Ile de France
Citation :

J'ai tendance à penser comme vous. Je suppose que ce n'est qu'à l'usage qu'on se rendra compte des avantages et des limites de ce système, car je ne pense pas qu'on ait actuellement suffisamment de recul.


Si on n'essaie pas, on ne saura pas

Citation :
Cela dit, pour les tueurs en série, je suis quand même contre. Ils ont leur place en HP, non à l'extérieur, même avec un bracelet.


Les tueurs en série étant par nature des condamnés à perpétuité, il y a peu de probabilité qu'ils se retrouvent un jour dans la nature

Citation :
Objection prévisible : il paraît que le suivi du bracelet revient extrêmement cher et c'est probablement ce qui freine son utilisation courante.
C'est un faux problème ; l'incarcération d'un condamné coûte très cher elle aussi en terme de surveillance, d'infrastructure, d'intendance générale

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MessagePosté :31 mars 2008, 12:11 
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Enregistré le :24 juil. 2005, 16:25
Messages :294
L'objection financière n'était pas de moi. C'était simplement celle que j'entendais toujours avancer chaque fois qu'on évoquait quelque part la solution du bracelet.

En ce qui me concerne, je suis d'accord avec vous. Je ne peux m'imaginer que les coûts générés par le bracelet soient plus lourds que le maintien en détention.

Et ses résultats ne peuvent guère être pires que la prison, dont les ravages ne sont plus à démontrer. On ne peut qu'y gagner et en tout cas pas y perdre.


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MessagePosté :01 avr. 2008, 15:40 
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Enregistré le :12 mars 2005, 23:41
Messages :616
Pour votre info, j'ai supprimé sur ce fil un certain nombre de messages et j'en ai modifié d'autres, lesquels entretenaient une polémique en définitive non seulement hors sujet avec le forum et les sujets traités , et d'autre part ils finissaient par donner un manque total de sérieux à ce forum qui se propose pourtant d'aborder des sujets graves et d'une grande importance.
Tout le monde y a mis son grain de sel, a voulu y apporter sa réponse, son irritation ....c'est plus que légitime au fond et je ne vous en fais pas le reproche au fond.
Mais je vous demande de prendre note du fait que pour commencer, je ne mets pas ce forum à votre disposition pour que vous vous entretuiez.
D'autre part, j'ai d'autres envies ( et supposez d'emblée qu'il en est de même pour le lecteur extérieur) que d'assister à une rixe collective et de régler des problemes comportementaux ;je ne suis à ce titre ni magicienne, ni psychologue ( même si je vous assure que je fournis beaucoup d'efforts); Il 'arrive aussi d'être moins disponible, triste ou même tout simplement pas en forme, tout comme vous. Si je peux le comprendre pour vous, il serait légitime que vous l'admettiez réciproquement.
Enfin, lorsque nous vous recadrons vers le débat, il vous faut vous discipliner suffisamment pour reprendre vos discussions et ne plus entretenir la polémique.
A ce titre l'intervention d'Arlaten par exemple, etait singulièrement de trop...provoquée evidemment par une irritation, qui elle même en a provoqué une autre...Je précise que bien des messages avant celui d'Arlaten étaient déjà de trop, entendons nous bien.
Et pour ne pas commettre d'injustice non plus vis à vis de Jean Pascal qui a , je l'ai compris, ressenti comme une injustice le fait de voir son message supprimé alors que celui d'Arlaten était resté, j'ai décidé de modifier certains messages et de supprimer tous ceux qui entretenaient une bien singulière polémique entre vous.
Et comme, j'assume entièrement mes responsabilités, je souligne que Sophie n'est pas en cause. Je sais qu'elle a souhaité avant tout couper court et eviter que cela ne dégenere,sans vouloir soutenir certains et en blâmer d'autres.
Je considère que la responsabilité m'incombe : j'aurais du supprimer bien plus tôt les messages litigieux.
Passons si vous le voulez bien.
Juste une dernière chose tout de même: j'apprécierais assez pour l'avenir, lorsqu'un reproche est fait aux administrateurs, que cela ne remette pas catégoriquement en cause les sérieux efforts qu'ils font pour fournir un espace de qualité, pour rester à votre écoute et à votre disposition. :wink:

_________________
"C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son, que certains paraissent brillants avant d'avoir l'air con".
Comment se fait-il que certains paraissent si cons même sans lumière ? C'est de la métaphysique pure.


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MessagePosté :01 avr. 2008, 17:10 
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Enregistré le :21 févr. 2008, 14:19
Messages :2
Oui, dans la mesure ou la dangerosité est avérée.

Je suis également pour le port du bracelet électronique qui il est vrai coute cher, mais pas plus quand on sait à combien revient le coût journalier d'une détention en milieu carcéral.

Devant le chiffre actuel de la population carcéral et sa constante augmentation, il y a matière à réflexion....


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MessagePosté :07 avr. 2008, 09:05 
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Enregistré le :31 janv. 2008, 14:52
Messages :917
Les inquiétantes failles de l'hospitalisation d'office


En 2005, un détenu dangereux interné sur huit avait disparu dans la nature. Un rapport pointe les incohérences du système.
Un dispositif en forme de passoire, c'est le tableau inquiétant que brosse une enquête fouillée de l'Inspection générale de l'administration, consacrée à «la prise en charge des patients susceptibles d'être dangereux». Ses conclusions sont encore en débat dans les couloirs du ministère de la Santé. L'État n'a donc pas tiré les conséquences de ce rapport commandé après le drame de l'hôpital de Pau­ un jeune homme malade avait décapité une infirmière et une aide soignante en 2004.

Preuve supplémentaire que le système a besoin d'être réformé : parmi les prisonniers hospitalisés d'office, car manifestant des troubles psychiatriques trop importants pour être soignés en détention, un sur huit avait disparu dans la nature en 2005, selon les derniers chiffres disponibles. La prison ne sait pas les soigner et l'hôpital ne peut pas les retenir. Ce chiffre impressionnant met en lumière la faillite du système psychiatrique dans le suivi des malades mentaux. «Sur 1 921 hospitalisations d'office de détenus, il y a eu 44 évasions en cours d'hospitalisation, 179 lors d'une permission de sortie ou d'un aménagement de peine, et 19 évasions sous garde policière lors d'une extraction judiciaire ou médicale», révèle le rapport.

Des personnes identifiées comme atteintes de troubles et potentiellement dangereuses peuvent ainsi se retrouver «dans la nature». C'est le cas, par exemple, lorsqu'un patient rompt de lui-même les ponts avec le système de soins à l'occasion d'une sortie d'essai. Parfois, l'hôpital se contente de lever administrativement la décision d'hospitalisation. «C'est arrivé récemment près de Lyon, raconte un médecin. Un homme a été hospitalisé après avoir massacré ses chevaux. Il s'est enfui, le psychiatre l'a inscrit sortant… Et l'homme a ensuite tué sa femme.»
De plus, «la gestion des sorties d'essai est parfois prioritairement commandée par le manque de place»,dénonce l'Inspection générale de l'administration. En clair, un nouveau patient peut chasser l'autre «même si l'on n'est pas encore tout à fait sûr qu'il soit stabilisé», confie un professionnel.

Au cours des dernières décennies, la psychiatrie a vu le nombre de lits d'hospitalisation diminuer régulièrement on voulait alors «faire tomber les murs» . Mais parallèlement, la société a vu croître le nombre de personnes souffrant de troubles liés à la maladie, la désocialisation, la toxicomanie, etc. Si bien qu'aujourd'hui les professionnels et les familles concernées décrivent eux-mêmes un système décousu et d'autant plus impuissant que la médecine se refuse à la contrainte «Trop souvent, les médecins ou la police disent ne rien pouvoir faire», explique Marie-Agnès Letrouït, fondatrice d'une association de proches de schizophrène. Combien de parents ont appelé en vain à l'aide sachant que leur enfant, sorti de l'hôpital, ne prenait plus ses médicaments. C'est toujours la même histoire. Et un jour, ils passent à l'acte, se suicident, tabassent un proche… Avant le drame de Pau, la mère de Romain Dupuy, elle aussi, avait tiré la sonnette d'alarme sans résultat.»


«Portes tournantes»

L'hospitalisation d'office est en effet très strictement encadrée par la loi, soucieuse de protéger la liberté individuelle : elle ne peut s'appliquer que lorsque «l'ordre public et la sécurité des personnes» sont en jeu. Beaucoup d'hospitalisations sans consentement se font par le biais de «l'hospitalisation à la demande d'un tiers», une procédure beaucoup plus souple. Les allers et retours de personnes précaires entre la prison, les services sociaux et l'hôpital psychiatrique sont malheureusement fréquents. Au point qu'elles ont reçu le surnom de «portes tournantes».

Il n'existe aucun fichier national recensant les hospitalisations d'office, aucun échange d'informations entre administrations, comme l'avait également souligné en 2002 l'affaire de la tuerie de Nanterre où Richard Durn, identifié comme déséquilibré, était en possession d'un port d'armes. Dans son rapport l'Inspection générale de l'administration fustige « la vision extensive du secret médical» en France. Comme dans le débat sur la rétention de sûreté, l'équilibre entre la liberté individuelle et la protection de la société est en cause.

Source : Le Figaro


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