Pourtant, si les informations suivantes sont exactes, la question de l'assassinat reste posée à juste titre :
Citation :
La preuve au milligramme
Le véritable verdict sur la mort de Marilyn s'est toujours trouvé dans les informations apportées en 1962 par le rapport toxicologique du Dr Raymond Abernethy. Selon ce rapport, l'analyse chimique montre clairement que le sang contenait 4,5 milligrammes pour 100 millilitres de barbituriques et 8 milligrammes pour 100 millilitres d'hydrate de chloral. L'analyse par ordinateur fait apparaître que le cas nº 81128 aurait dû ingérer de 27 à 42 comprimés de Nembutal (c'est-à-dire de pentobarbital) et de 14 à 23 comprimés d'hydrate de chloral pour que soient atteintes de telles concentrations. Les dosages opérés sur le sang révèlent donc l'ingestion de 41 à 65 comprimés. Mais cela n'inclut pas les 13 milligrammes par 100 grammes de pentobarbital qu'Abernethy retrouva dans le foie. Or il aurait fallu de 11 à 24 comprimés supplémentaires de Nembutal pour expliquer cette concentration du produit dans le foie.
Nous arrivons donc à un minimum de 52 et à un maximum de 89 comprimés nécessaires pour que le cas nº 81128 succombe effectivement à cette dose létale par ingestion.
Pourtant, sur les milliers de cas fatals dus à un empoisonnement aigu par ingestion de barbituriques qui ont été conservés dans les banques de données du monde entier, il n'y a pas un seul cas où plus de 12 comprimés aient été absorbés sans qu'on en retrouve des résidus dans le tube digestif. Dans aucun cas on n'a observé chez une victime une concentration si élevée de pentobarbital dans le sang et d'hydrate de chloral dans le foie sans retrouver de cristaux réfringents ni aucune concentration de comprimés dans l'estomac ou l'intestin. Le Dr Noguchi a pourtant bien déclaré n'avoir pu déceler aucun résidu de comprimé, aucune trace de cristaux réfringents, aucune concentration de barbituriques dans l'estomac ou l'intestin. Or Marilyn Monroe était au plus haut des taux de barbituriques dans le sang. Elle présentait aussi une forte concentration d'hydrate de chloral, qui agit en synergie avec le pentobarbital et en augmente énormément l'effet létal. Les doses combinées auraient suffi pour tuer de 9 à 20 personnes.
Les banques d'information de médecine légale établissent également qu'il n'existe à leur connaissance aucun cas d'une dose fatale par ingestion entraînant une aussi forte concentration dans le sang de pentobarbital et d'hydrate de chloral associés. La victime meurt inévitablement avant que la concentration approche ce niveau dans le sang. Marilyn Monroe aurait été déjà morte quand moins de 35% de la quantité totale de barbituriques seraient passés du tube digestif dans le sang. Il eût été impossible au reste du pentobarbital et de l'hydrate de chloral de pénétrer dans le système sanguin à la suite d'une ingestion, par le biais d'un suppositoire, d'un lavement ou par tout autre processus. Comment, alors, la dose fatale a-t-elle été administrée? Cela n'a pu se faire que par intraveineuse - ce genre de piqûre létale où la victime perd presque immédiatement conscience et succombe en dix à vingt minutes.
Extraits de
http://users.skynet.be/p.pollefoort/pag ... atuemm.htm
J'ai retrouvé la même info sur d'autres sites.