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MessagePosté :15 sept. 2008, 18:41 
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Agression d'un surveillant: Marc Machin condamné à 4 mois de prison


- Marc Machin, 26 ans, qui a bénéficié début juillet d’une suspension de peine pour le meurtre de Marie-Agnès Bedot au pont de Neuilly en 2001, a été condamné lundi à 4 mois de prison par la cour d’appel de Rouen pour l’agression d’un surveillant.

En première instance, il avait été condamné le 27 juin à 3 mois de prison par le tribunal d’Evreux pour cette agression. Cette condamnation avait empêché sa remise en liberté ordonnée quatre jours plus tard par la Commission de révision des condamnations pénales après le recueil par la police d’éléments nouveaux. Début mars, un autre homme, David Sagno, s’était accusé du meurtre de Marie-Agnès Bedot, le 1er décembre 2001, ainsi que de celui de Maria-Judith Araujo, toujours au pont de Neuilly, le 22 mai 2002. Marc Machin, qui a avoué le crime en garde à vue avant de se rétracter, avait été condamné en 2004 à 18 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises des Hauts-de-Seine pour le meurtre de Marie-Agnès Bedot. Cette peine avait été confirmée en appel en 2005, assortie de 12 ans de sûreté par la cour d’assises des Yvelines. Par le jeu des remises de peine, Marc Machin pourrait quitter fin septembre le centre de détention de Val-de-Reuil (Eure) où il est incarcéré.

Sources : AFP/France Info

Désormais, Marc Machin réclame sa réhabilitation. A l'issue de l'audience lundi, il déclarait au micro de France Info vouloir «travailler, obtenir un diplôme et s'insérer dans la vie».



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MessagePosté :07 oct. 2008, 15:51 
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ENFIN...

Neuilly - Marc Machin est un homme libre



Marc Machin est un homme libre
Bénéficiant d'une suspension de peine depuis qu'un autre homme s'accuse du meurtre pour lequel il a été condamné en 2004, Marc Machin est sorti de prison ce matin.

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Apparemment en bonne forme, il a annoncé qu'il allait désormais se battre pour sa réhabilitation.
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Condamné pour un meurtre dont un autre homme a depuis assumé la responsabilité, bénéficiant d'une suspension de peine, mais condamné entretemps pour des violences envers un surveillant de prison, Marc Machin a retrouvé le chemin de la liberté mardi matin. Le jeune homme de 26 ans est sorti peu après 9h30 de la maison d'arrêt de Rouen. "Je suis content, je n'ai jamais perdu espoir. C'est un grand pas de fait, je suis un peu plus serein", a-t-il déclaré à sa sorti. Souriant et semblant en bonne forme, le jeune homme, qui était entouré de son père, de sa mère "adoptive" et de son avocat Me Louis Balling, a ajouté qu'il était "seulement libre" et qu'il continuerait à se battre pour obtenir sa "réhabilitation".

Il avait été condamné en 2004 par la cour d'assises des Hauts-de-Seine pour le meurtre de Marie-Agnès Bedot, le 1er décembre 2001, au pont de Neuilly. Il avait alors avoué le crime en garde à vue, avant de se rétracter. Cette peine avait été confirmée en appel en 2005, assortie de 12 ans de sûreté par la cour d'assises des Yvelines.

David Sagno entre en scène

Mais début mars, un autre homme, David Sagno, qu'il avait rencontré en cellule, s'était accusé du meurtre de Marie-Agnès Bedot, le 1er décembre 2001, ainsi que de celui de Maria-Judith Araujo, toujours au pont de Neuilly, le 22 mai 2002. Un témoignage qui avait alors relancé la procédure judiciaire. Début juillet, Marc Machin bénéficiait d'une suspension de peine pour le meurtre de Marie-Agnès Bedot.

Mais des violences envers un surveillant de prison au cours de sa détention avaient depuis lors empêché son retour à la liberté. Condamné en première instance, le 27 juin, à 3 mois de prison par le tribunal d'Evreux pour cette agression, il avait vu sa peine portée à 4 mois en appel. Marc Machin avait avait alors expliqué son geste de violence en disant que la prison était "en train de le tuer".

SOURCE : LCI



Marc Machin : «Je n'ai jamais perdu espoir»

Marc Machin, condamné à dix-huit ans de réclusion pour le meurtre d’une femme en 2001, a été libéré ce matin, après plus de six ans de prison. Nos reporters ont recueillis ses premières confidences
Valérie Mahaut et Damien Delseny

EXCLUSIF. Deux heures après sa libération, Marc Machin a accepté de rencontrer, en exclusivité, nos reporters et de confier ses premières impressions sur sa nouvelle vie.

Il est 9 h 40 ce matin quand Marc Machin sort enfin de la maison d'arrêt de Rouen, après presque sept ans passés derrière les barreaux pour un crime vraisemblablement commis par un autre.


Il pousse un chariot bleu débordant de bagages, embrasse son avocat, Louis Balling, son père et Josette, sa visiteuse de prison devenue plus qu'une amie.

Au pied du mur d'enceinte de la maison d'arrêt de Rouen (Seine-Maritime), il lève les yeux vers le ciel et sourit largement avant d'exprimer son soulagement. «Je suis content. Je n'ai jamais perdu espoir et je me sens un peu plus serein aujourd'hui.» Avant même d'entamer le combat pour sa réhabilitation, il s'est confié au Parisien.fr deux heures plus tard autour d'un café et en compagnie de ses proches : «Je veux m'insérer dans la société, passer mon permis de conduire et suivre une formation pour travailler avec les chevaux. Et profiter de ma famille. J'ai 26 ans et ma vie à construire.» Malgré ces années d'incarcération, Marc Machin ne manifeste pas de haine. «Je ne parle pas beaucoup. Je préfère démontrer que je peux être quelqu'un de bien.» Après les deux procès qui l'ont condamné à dix-huit ans de réclusion criminelle, Marc Machin reconnaît avoir traversé des moments de «grande détresse». Sa foi en Dieu et son secret espoir que la vérité éclate un jour l'ont fait tenir toutes ces années. Une nouvelle page de sa vie s'ouvre aujourd'hui. «Ca fait du bien de boire un vrai café et j'espère que cette nuit, je ne ferai pas de cauchemars. Ce qui est sûr, c'est que je n'entendrais plus le bruit des clés dans les serrures.»

Agé de 26 ans, Marc Machin avait été condamné pour le meurtre de Marie-Agnès Bedot, tuée sous le pont de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 1er décembre 2001.

Condamné deux fois depuis 2001 après des aveux passés en garde à vue, il a ensuite toujours clamé son innocence. et fait appel des décisions du justice à son encontre. Il y a six mois, un nouveau suspect s'est présenté aux policiers dans l'affaire du meurtre du Pont de Neuilly en s'accusant du meurtre du Pont de Neuilly. Mis en examen, cet homme David Sagno - a été placé en détention provisoire après avoir livré de nombreux détails précis sur le crime.

La libération aujourd'hui de Marc Machin ne le blanchit pas pour autant. Sa peine est en effet simplement suspendue par la commission de révision des condamnations pénales. C'est la raison pour laquelle Marc Machin réclame désormais sa réhabilitation. D'abord prévue en juillet dernier, sa libération a été repoussée de plusieurs mois après une altercation avec un gardien de prison le 26 juin dernier.

SOURCE : LE PARISIEN

VIDEO DE SA SORTIE DE PRISON
http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafYpIf.html


Modifié en dernier par Marathon le 08 déc. 2008, 08:42, modifié 1 fois.

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MessagePosté :09 oct. 2008, 14:54 
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Malaise à la criminelle après la remise en liberté de Marc Machin

Par Rémy BELLON


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L'affaire Marc Machin, remis en liberté mardi après avoir été déclaré coupable d'un meurtre, suscite un malaise parmi les enquêteurs de la brigade criminelle mise en cause pour la façon dont elle avait obtenu de lui des aveux.

Imprimez Réagissez Classez L'affaire Marc Machin, remis en liberté mardi après avoir été déclaré coupable d'un meurtre, suscite un malaise parmi les enquêteurs de la brigade criminelle mise en cause pour la façon dont elle avait obtenu de lui des aveux.

"La justice, je leur pardonne à moitié, c'est surtout aux enquêteurs de la brigade criminelle", qui a son siège au fameux 36 Quai des Orfèvres, à Paris, "que j'en veux", a expliqué mardi Marc Machin, visant en particulier l'enquêteur qui l'a fait avouer.

Son avocat, Me Louis Balling, a relayé auprès de l'AFP ces accusations soulignant la "fragilité" d'un système qui repose sur l'aveu.

Marc Machin, 26 ans, a été condamné pour le meurtre d'une femme, à coups de couteau, au pont de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) début décembre 2001, dont s'est finalement accusé un autre homme.

L'exécution de sa peine a été suspendue le 1er juillet par la Commission de révision des condamnations pénales (CRCP). Il est sorti de prison mardi.

L'enquête de Neuilly avait été effectuée par la brigade criminelle, un service d'élite de la police judiciaire (PJ) parisienne en charge des affaires les plus mystérieuses ou sensibles.

Sa mise en cause dans cette affaire, selon des sources policières, suscite une émotion dans cette brigade de 80 personnes triées sur le volet, "très rarement montrée du doigt".

"On s'est contenté d'aveux qui n'étaient pas circonstanciés", a dit mardi à l'AFP Me Balling, affirmant qu'ils "ont été tenus à un moment très particulier de la garde à vue, quasiment à la fin, par un jeune qui n'a pas de structure et de maturité suffisante".

Sans le nommer, Marc Machin et son défenseur mettent en cause un ancien commandant de la criminelle, aujourd'hui à la retraite, qui a recueilli les aveux du premier.

L'ex-policier est la "mémoire" de ce service, selon les sources policières, et "savait comme personne faire +craquer+ les suspects".

Certains de ses collègues se souviennent par exemple qu'il avait fait avouer un magistrat pris en faute en "reconstituant une scène de prétoire" durant la garde à vue qui a "déstabilisé" ce suspect un peu particulier.

L'ancien commandant a refusé de s'exprimer publiquement sur la cas Machin, arguant des "investigations en cours" de la CRCP, composée de cinq magistrats de la Cour de cassation, qui doit se prononcer sur l'opportunité de réviser le procès de M. Machin.

L'ex-policier s'est expliqué devant la commission, selon les sources policières, "reste à sa disposition" et a fait part de sa version des faits.

Les policiers de la criminelle rechignent à s'exprimer publiquement sur le sujet invoquant le "droit de réserve".

Ils laissent à un syndicaliste de Synergie, Christophe Gesset, ancien de la PJ parisienne, le soin de relayer leur état d'esprit.

M. Gesset a ainsi dit mercredi à l'AFP "comprendre le malaise de (ses) collègues" et "faire confiance à la commission pour faire toute la lumière" sur cette affaire. "Toute y compris voir qui était, ou non, sur les lieux du meurtre ce jour-là, avec l'homme qui s'est accusé ", selon lui.

"Et pourquoi", a-t-il ajouté, "deux procès ont laissé croire aussi à la responsabilité" de Marc Machin.

M. Gesset concède, en réponse aux critiques de Me Balling, que la "religion de l'aveu a évolué avec les progrès de l'ADN", tout en estimant que "l'une ne vas pas sans l'autre".

SOURCE : LE POINT

Comment ne pas penser à certaines affaires quant à la méthode employée dans les interrogatoires comme un certain inspecteur V...... pendant la gare à vue de P Dils ou les affaires Dubois et Dany Leprince tout deux encore emprisonnés.


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 Sujet du message : ... et Daniel Massé
MessagePosté :09 déc. 2008, 02:22 
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Il y a aussi des innocents qui n'ont jamais rien avoué; et là pas de polémique possible sur les méthodes d'obtention de rien de tout.

Daniel Massé proclame son innocence, son procès doit être révisé!

http://www.presume-coupable.com

Sur quoi repose l'accusation portée contre M. Massé ?
http://www.presume-coupable.com/news.php?readmore=42

Les expertises : l’art de nuire par la supercherie pure et simple
http://www.presume-coupable.com/news.php?readmore=44

Quand la Cour de cassation taxe les avocats Forget et Boucharinc d'incompétence notoire...
http://www.presume-coupable.com/news.php?readmore=43


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Acquitté, rejugé, condamné
Par Laurence Liban, publié le 23/10/2008 15:26

http://www.lexpress.fr/region/acquitte- ... 36546.html


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MessagePosté :08 janv. 2009, 08:54 
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Marc Machin : « Je veux être réhabilité »

Marc Machin a été libéré en octobre car un homme s’est accusé du crime pour lequel il avait été condamné à dix-huit ans de prison. Aujourd’hui, après sept ans en détention, il nous raconte sa difficile réinsertion.

Après sept ans passés en prison pour un meurtre qu’il n’a probablement pas commis, Marc Machin apprivoise difficilement sa liberté. Bénéficiant d’une suspension de peine après qu’un autre s’est accusé du même meurtre, celui d’une femme tuée sous le pont de Neuilly (Hauts-de-Seine) le 1er décembre 2001, cet homme de 26 ans a quitté les geôles en octobre.


Depuis deux mois, il raconte sa colère et ses « sept ans de vie volée » dans la préparation de son « autobiographie », éditée par le Cherche-Midi. « La sortie est prévue fin février début mars », précise l’éditeur Arash Derambarsh, qui assure « que ce sera un récit sans concessions ». Malgré la liberté recouvrée, Marc Machin reste condamné à dix-huit ans de réclusion criminelle. Il espère que la cour de révision le déclarera innocent rapidement. Pour retrouver sa « dignité ». Hier, il nous a livré son « sentiment d’impuissance et de révolte » face à une justice tardant, à ses yeux, à le « réhabiliter » et confie sa solitude dans la réinsertion.

Comment vous sentez-vous aujourd’hui ?+

Marc Machin. Mal. Je n’arrive pas à être bien, serein. Je sais que la procédure de révision est longue, mais je ne m’imaginais pas que ce serait aussi difficile à supporter. J’ai besoin de me reconstruire. Je veux être réhabilité. D’ici là, je sais que ce sera très dur.

Depuis votre sortie de prison, avez-vous reçu de l’aide ?

Je dois me débrouiller seul et compter sur la solidarité de mes proches et de mes amis. A ma sortie, je n’existais plus. Pas de compte en banque, pas de carte Vitale, pas d’assurance. Moi, j’ai été détenu alors que j’étais innocent. Donc, avec le personnel pénitentiaire, les relations n’étaient pas bonnes. J’étais enfermé alors que je n’avais rien fait. Je ne pouvais pas être un détenu normal. Pour moi, il n’y avait pas de plan de réinsertion. Aucune formation. J’ai juste travaillé un peu aux ateliers. Là, je sors, c’est pas évident. En prison, on se sent souvent abandonné. Et que fait la justice pour moi aujourd’hui ? Rien du tout. Ils ont tendance à oublier que j’ai fait sept ans pour rien. On passe l’éponge comme si rien ne s’était passé.

La prison est-elle encore présente ?

J’entends toujours le bruit des clés, le bruit des grilles, le chahut des détenus. Je fais encore des cauchemars, je me réveille en pleine nuit. Les bagarres, le climat de la détention, ça marque. On ne sort pas d’une expérience comme celle-là complètement indemne. Ça m’a détruit et endurci à la fois. Il me faut maintenant me réadapter à la vie de tous les jours. La circulation des voitures, le bruit, ça fait mal à la tête. Je ne sais toujours pas me servir d’Internet. Quand je suis entré en prison, les téléphones portables étaient gros comme des congélateurs et on s’envoyait des textos avec les Tam-Tam. Je découvre les SMS, les clés USB et les MP3.

L’euphorie de votre libération n’a pas duré ?

Les premiers jours, j’ai été très sollicité. Pendant des années, j’avais été privé de soirées et de fêtes, alors j’en ai profité un peu. Après, j’ai eu un moment de déprime. Quand je vois comment ça se passe dehors, c’est pas très gai. En prison, je ne pensais qu’à une seule chose : sortir. Je ne me tracassais pas pour ce qui allait se passer après.

Vous n’avez pas trouvé de travail ?

Non. Je me suis inscrit à l’ANPE, aux Assedic. Là, je démarre un stage de cinq jours lundi prochain dans un haras en Champagne. Je vais me donner à 200 %. Les chevaux, c’est ma passion depuis que je suis enfant. Le fait de travailler, ça va me permettre de penser à autre chose, de moins me faire de souci. J’ai besoin d’une formation aussi. En détention, on est déconnecté de la vie réelle.
Il faut absolument que je reprenne un rythme de vie normal.

Pour vous construire un avenir ?

Mon rêve, c’est d’avoir une vie comme tout le monde. Je serai fier quand je serai vraiment un homme adulte, quand j’aurai construit ma vie, fondé un foyer et quand je donnerai une éducation et de l’amour à mes enfants.

Ce n’est pas le cas pour l’instant ?

J’ai 27 ans et je suis installé à Paris chez mon père. Ça se passe bien parce que je suis moins bête et immature qu’avant, mais ce n’est pas une situation qui me convient. Mon avenir, je l’espère dans la nature, près des animaux, avec une femme et des enfants. Faire des balades, passer les fêtes ensemble, aller en vacances au bord de la mer, partager des moments inoubliables.

Vous avez le sentiment que votre avenir est lié à la procédure de révision ?


Comment pourrait-il en être autrement ? Ce n’est pas le regard des autres qui me gêne. Je m’en fiche. Moi, je connais la vérité et j’ai la conscience tranquille. Mais pendant toute la procédure, je vais devoir vivre avec ce dossier. On me dit que ça pourrait encore durer des mois. Je considère que j’en ai assez bavé.

C’est pour canaliser cette colère que vous écrivez actuellement un livre ?

Le livre, ça me permet d’extérioriser les choses, de me soulager aussi. Il faut transmettre le message. Ça n’évitera pas d’autres erreurs judiciaires. Mais il faut que tout le monde sache comment cette mécanique s’enclenche : des locaux de la brigade criminelle au bureau du juge d’instruction. Comment on construit un dossier à charge.

En voulez-vous encore à la justice ?

Oui, même si je dois beaucoup au procureur de Nanterre, Philippe Courroye, à mon avocat, aux deux juges d’instruction qui ont repris le dossier depuis que David Sagno s’est dénoncé. J’ai des sentiments ambigus envers ce David Sagno. J’ai la rage contre ce qu’il a fait et en même temps s’il ne s’était pas dénoncé je serais toujours en prison.


Source : Le Parisien


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MessagePosté :16 juin 2009, 12:18 
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Machin en garde à vue pour une agression sexuelle présumée


Marc Machin, qui a passé plusieurs années en détention pour un meurtre commis en 2001 avant d'être remis en liberté à la suite d'aveux passés par un autre homme, a été placé en garde à vue lundi pour une agression sexuelle présumée contre une femme, a-t-on appris mardi de sources proches de l'enquête.

Marc Machin a passé 6 ans et 10 mois en détention pour le meurtre d'une femme commis en 2001 à Neuilly (Hauts-de-Seine). Il avait finalement été remis en liberté en octobre après qu'un homme eut avoué le meurtre de cette femme.

Il est cette fois soupçonné d'avoir commis une agression sexuelle le 5 juin dans le XXe arrondissement de Paris, selon ces sources. Il a été interpellé lundi à son domicile parisien et placé en garde à vue dans les locaux de la 2e Division de la police judiciaire (DPJ).

Les policiers le soupçonnent d'avoir commis une agression sexuelle, une tentative de viol et des violences volontaires contre une femme, a-t-on ajouté de mêmes sources.

Selon ces sources, il aurait été formellement reconnu par la victime. Les policiers ont également trouvé un pantalon taché de sang en perquisitionnant son domicile.

Marc Machin avait quitté la prison de Rouen le 7 octobre, après 6 ans et 10 mois d'incarcération. Sa peine avait été suspendue le 1er juillet par la Commission de révision des condamnations pénales.

La demande de révision déposée par Marc Machin devait être examinée le 24 juin par la commission de révision des condamnations pénales de la Cour de cassation.

Malgré la suspension de sa peine, il reste en effet condamné à 18 ans de réclusion criminelle pour le meurtre d'une femme, en décembre 2001, au pont de Neuilly.

Sa culpabilité a été sérieusement remise en cause depuis qu'un homme s'est livré lui-même à la police pour s'accuser de ce meurtre, ainsi que d'un autre, commis toujours au pont de Neuilly quelques mois plus tard.

La commission de révision des condamnations pénales, composée de cinq magistrats de la Cour de cassation, devra se prononcer sur l'opportunité de réviser le procès de Marc Machin. Si elle se décide favorablement, le dossier sera transmis à la Cour de révision, qui rendra un avis final.

Depuis le début du XXe siècle, seulement six dossiers criminels ont été au bout de la révision et se sont soldés par l'acquittement de personnes condamnées à tort.


Source : AFP


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MessagePosté :02 juil. 2009, 12:15 
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Marc Machin de nouveau en garde à vue


La police soupçonnait Marc Machin d'avoir commis des attouchements sexuels sur deux adolescentes le 13 juin dernier.

Le jeune homme a été mis en examen et placé en détention , après avoir reconnu une première agression sexuelle le 5 juin 2009 sur une femme de 35 ans, à Paris.

D'après RTL, Marc Machin vient d'être extrait de prison et placé en garde à vue pour agression sexuelle à la brigade de protection des mineurs.

. Marc Machin a reconnu les faits ce matin ( jeudi 2 juillet 2009 )


Après avoir passé sept ans en prison pour un meurtre revendiqué depuis par un autre homme, Marc Machin pourrait être blanchi d'ici quelques mois. Lundi 27 juin, la Cour de révision a en effet été saisie de la requête en révision du jeune homme, ouvrant la porte à une éventuelle annulation de sa condamnation.

Il revient désormais à la Cour de révision, seule habilitée à annuler une sanction pénale, d'examiner le dossier. Elle devrait rendre sa décision d'ici à plusieurs mois.


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