Bonjour,
A tout hasard, et pour ceux que cela intéresse encore, de nouveaux témoignages et des éléments nouveaux innocenteraient Edwige Alessandri, voir:
http://www.leparisien.fr/espace-premium ... 703096.php
ainsi que:
Un témoin pourrait disculper la condamnée pour meurtre.
Condamnée à trois reprises pour avoir tué son mari, en 2000 dans le Vaucluse, une femme clame son innocence. Un témoin surprise qui accuse d’autres personnes vient d’être entendu.
DAMIEN DELSENY | Publié le 05.11.2011, 07h00
Edwige Alessandri est accusée d’avoir tué son mari.
Va-t-il falloir rouvrir le dossier du meurtre de Richard Alessandri? Ce directeur d’un supermarché du Vaucluse avait été tué d’une décharge de fusil de chasse en juillet 2000 alors qu’il dormait dans sa chambre au côté de sa femme, Edwige. Pour la justice, c’est cette dernière qui est l’auteur du meurtre, conformément à trois verdicts de cour d’assises qui l’ont reconnue coupable, dont le dernier en 2009.
Mais depuis juin 2010 la police judiciaire d’Avignon mène une enquête préliminaire pour « dénonciation de crime » après l’apparition de nouveaux éléments.
Le mois dernier, un homme a été entendu sur procès-verbal : une déposition qualifiée de « précise » par une source proche de l’enquête et renforcée il y a quelques jours par un autre témoignage écrit qui semble remettre en cause la version officielle du meurtre de Richard Alessandri.
Un possible coup de théâtre judiciaire
Aujourd’hui, les policiers disposent d’une liste de noms de suspects qui auraient pris part à un cambriolage dans la villa de Richard Alessandri la nuit des faits. Un vol qui aurait mal tourné. Des mégots de cigarettes ont été découverts dans le jardin de la victime le lendemain des faits, dont l’un portait la trace ADN d’un homme connu pour cambriolage. Un suspect qui a été entendu à l’été 2009… après le dernier procès condamnant Edwige Alessandri.
La version d’une agression à domicile par des cambrioleurs est défendue par Me Michel Godest, avocat d’Edwige Alessandri, qui a repris sa défense après que celle-ci soit sortie de prison en liberté conditionnelle l’an dernier. L’avocat avance la thèse d’une « erreur judiciaire », même s’il sait que le chemin est encore long pour amener la justice à réétudier le cas d’Edwige Alessandri.
Juridiquement, il est impossible de rouvrir le dossier pour l’instant sans saisir la cour de révision.
En attendant, l’enquête de la PJ d’Avignon pourrait continuer à suivre la piste validée par un témoin qui malgré les menaces et les pressions qu’il prétend subir vient de valider le premier acte d’un possible coup de théâtre judiciaire.
Le Parisien