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 Sujet du message : Jacques Mesrine
MessagePosté :22 oct. 2008, 08:25 
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Jacques Mesrine (né le 28 décembre 1936 à Clichy-La-Garenne abattu par la police le 2 novembre 1979 à Paris) fut un gangster français. Il a été surnommé « l'homme aux cent visages ». Déclaré « ennemi public numéro un » au début des années 1970, il est notamment connu pour des braquages médiatisés et pour ses évasions.
Biographie
Fils de commerçants, c'est à Clichy-La-Garenne (au 5 de l'avenue Anatole-France) qu'il grandit et qu'il se met à fréquenter les quartiers populaires de la Capitale.

Il fait une partie de ses études au collége-lycée de Juilly.

Pendant la guerre d'Algérie, il est amené à se comporter cruellement. C'est durant celle-ci que Mesrine prend un pistolet de .45 ACP sur l'une de ses victimes et le ramène en France. Il l'aura constamment sur lui.

Il participe à de nombreux cambriolages dès l'âge de 23 ans avec son ami de toujours, Tony Ferreira.

En 1961, il est arrêté une première fois au Neubourg, à coté de Louviers où ses parents avaient une maison de campagne, lorsqu'il tentait, avec 3 complices, de braquer le Crédit Agricole.

Après son mariage, il émigre au Canada au service d'un milliardaire qu'il enlève en 1969. Là, il tue deux garde-chasses. Arrêté, il s'évade de prison et retourne en France où il commet de nombreuses attaques à main armée. Il est arrêté par le commissaire Robert Broussard une première fois en 1973, à son appartement rue Vergniaud dans le 13e arrondissement de Paris. Cette arrestation restera célèbre puisque le truand ouvrit la porte aux policiers (après vingt minutes de négociations à travers la porte) et offrit le champagne au commissaire (Mesrine à Broussard : « Tu ne trouves pas que c'est une arrestation qui a de la gueule ? »).

Son incarcération aux quartiers de haute sécurité de la prison de la Santé est à l'origine d'un combat médiatique qu'il entend mener afin de les faire supprimer, décrivant les conditions de détention qu'il juge dégradantes. Il y rencontre Charlie Bauer, un révolutionnaire d'ultra gauche, qui devient son bras droit. Il parvient néanmoins à s'évader le 8 mai 1978, accompagné de François Besse et de Carman Rives (ce dernier est tué lors de l'évasion). Les conditions de son évasion restent à ce jour non élucidées.

Peu de temps après, il braque le casino de Deauville avec son compagnon de cavale, François Besse. Le braquage tourne mal, faisant deux blessés, mais les deux évadés parviennent à s'enfuir. Il continue les braquages (comme celui de la Société générale du Raincy le 30 juin 1978) tandis que la police poursuit ses efforts pour le localiser. Mesrine nargue les autorités en donnant des entretiens à des journalistes. Ainsi à Paris Match, le 4 aout 1978, Isabelle Peltier reçoit ses déclarations. Il se montre menaçant envers qui voudrait tenter de l'arrêter. Il veut abolir les QHS et va jusqu'à menacer Alain Peyrefitte, ministre de la Justice de l'époque. Sa notoriété entraîne une guerre des polices entre Lucien Aimé-Blanc chef de l'OCRB et Robert Broussard chef de l'antigang, pour l'arrêter. Le 10 novembre 1978, il essaie d'enlever le juge Petit, président de la cour d'assises de Paris à l'époque, qui l'avait condamné à 20 ans de prison en 1977. Il n'y parvient pas, le fils aîné du juge parvenant à prévenir les autorités. Mesrine parvient à s'enfuir. Le 21 juin 1979, il enlève le milliardaire Henri Lelièvre et obtient une rançon d'un million de francs.

En septembre 1979, Mesrine tend un guet-apens au journaliste de Minute, Jacques Tillier, le torture, le blesse grièvement par balles en lui tirant dans la joue et le laisse pour mort. Mesrine reprochait à ce journaliste de l'avoir diffamé en écrivant qu'il n'était pas une personne « réglo » avec ses associés en août 1979.


La mort de Mesrine
Fin octobre 1979, les hommes du commissaire divisionnaire Lucien Aimé Blanc, chef de l'Office central pour la répression du banditisme (OCRB) repèrent l'appartement de Mesrine rue Belliard, dans le 18e arrondissement de Paris. Maurice Bouvier, alors directeur central de la police judiciaire, saisit la Brigade de recherche et d'intervention du commissaire principal Robert Broussard, territorialement compétente sur Paris pour procéder à l'arrestation de Jacques Mesrine. Le vendredi 2 novembre 1979 à 15h15, Mesrine, au volant de sa voiture avec sa compagne Sylvia Jeanjacquot, est encerclé par les hommes de la BRI, porte de Clignancourt, à Paris. Un camion bâché, qui s'est inséré devant son véhicule, dissimule des tireurs qui ouvrent le feu sur lui et sa compagne. On retrouvera dix-neuf impacts de balles sur son corps. Il est tué en possession de grenades et d'armes de poing. Sa compagne, grièvement blessée, perd un œil dans la fusillade. Sa mort est un premier cas de remise en cause de la légitime défense vis-à-vis de la police, qui aurait ouvert le feu sans sommation. On rappelle toutefois à cette occasion un avertissement de Mesrine à Broussard : « Quand nous nous rencontrerons à nouveau, ce sera à celui qui tirera le premier. »

Le 6 octobre 2006, la Cour de cassation française a déclaré irrecevable le pourvoi en cassation de la famille Mesrine suite au non-lieu prononcé le 1er décembre 2005 par la chambre d'instruction de la Cour d'Appel de Paris.

Il est enterré au cimetière Nord de Clichy-La-Garenne, la ville qui le vit naître.

La BMW 528i vert métallisé de Jacques Mesrine est restée avec les scellés de justice 28 ans dans une fourrière à Bonneuil-sur-Marne avant d'être broyée dans une casse d'Athis-Mons le 14 mai 2007.

Source : Wikipédia


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MessagePosté :22 oct. 2008, 08:31 
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Mesrine vu par un ancien grand flic


L'ancien grand flic Robert Broussard, le "tombeur" de Jacques Mesrine en 1979, affirme que l'ancien truand, qui "tenait à son statut d'ennemi public numéro un", n'était surtout "pas un romantique", mais un homme "emporté par la spirale de l'orgueil et de la mégalomanie".


L'ancien grand flic Robert Broussard, qui a tué Jacques Mesrine avec ses hommes le 2 novembre 1979 à Paris après l'avoir traqué, réaffirme ne "pas avoir reçu l'ordre de tirer" sur lui. Il rappelle que la Cour de cassation, le 6 octobre 2006, a estimé "de façon définitive" que les policiers étaient en "état de légitime défense" mettant fin aux accusations lancées contre la police par le fils du truand.

Broussard dit ne pas avoir vu le film sur Mesrine mais se dit heurté par les déclarations de "l'entourage du film" présentant Mesrine comme un "romantique" ou un "Robin des Bois". "Mesrine aurait pris cette comparaison comme une insulte, lui qui était très chatouilleux lorsqu'on égratignait son statut d'ennemi public numéro un", fait valoir Robert Broussard. Il s'insurge également contre ceux qui "estiment que Mesrine n'avait pas de sang sur les mains". Une "affirmation d'autant plus ridicule que le film, basé sur le livre ("L'Instinct de Mort", de Jacques Mesrine qui reparaît en librairie avec la sortie du film) comporte, paraît-il, des scènes d'une violence inouïe".

Mesrine, selon lui, était certes un "marginal en révolte contre la société" mais surtout "un fainéant, portant un regard méprisant sur le monde du travail". Il évoque encore les mots de Mesrine : "Certains vont faire de moi un héros !". Or, a ajouté Mesrine, "il n'y a pas de héros dans la criminalité". "La déferlante médiatique" autour du film "est la conséquence logique du processus de starification voulue par Mesrine", poursuit Broussard. Le truand était "emporté par la spirale de l'orgueil et de la mégalomanie" et "fier de ses états de service basés sur la violence et le crime".

Mesrine voulait être "redouté, admiré, détesté" et "qu'on le sache". "C'était sa façon à lui d'exister", il "faisait en permanence son cinéma, construisait sa légende tant il était persuadé de son destin de bandit d'exception". "Le mythe Mesrine", dit aussi Broussard, a toujours été un "bon filon" au cinéma ou dans la presse.

Source : Europe 1

Quelques sites

Reportage photos
http://actiondelarevo.free.fr/ACTIONNAI ... IMAGES.htm

http://www.france-info.com/spip.php?art ... _theme=184

http://grands.criminels.free.fr/mesrine.html


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MessagePosté :22 oct. 2008, 08:35 
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Interview - Bruno Mesrine a vu "L'instinct de mort", le premier des deux films où Vincent Cassel campe le rôle de son père gangster.

Parce que fils de voyou, il pense que si lui-même était devenu braqueur, il aurait été plus violent que son père. Il a finalement opté pour la magie.
Propos recueillis par Alexandra GUILLET -

Ce mercredi sort en salle "Mesrine : L'instinct de mort" de Jean-François Richet, avec Vincent Cassel, Cécile de France, Gérard Depardieu et Michel Duchaussoy. Basé sur le scénario d'Abdel Raouf Dafri qui a enquêté auprès des proches de Mesrine, accumulant témoignages et documents, ce film relate la jeunesse du gangster, auteur de spectaculaires braquages, qui fut désigné "Ennemi public numéro un" par la presse avant d'être abattu, porte de Clignancourt le 2 novembre 1979, après dix-huit mois d'une sanglante cavale. Le deuxième film sur Mesrine, "Mesrine: l'ennemi public n.1", sortira le 19 novembre. Bruno, le fils du célèbre braqueur, a vu le film en avant-première. Il nous livre ses impressions et nous relate ce que lui garde comme image de son père.

LCI.fr : Dans quelles conditions avez-vous connu votre père ?

Bruno Mesrine : Il est mort quand j'avais 15 ans. Je ne l'ai connu qu'au parloir, de l'âge de 8 ans à 15 ans. Avant, je ne savais pas que j'avais un père. Le pire souvenir de ces visites, c'est qu'il y avait trois épaisseurs de vitres blindées et que je ne pouvais pas le toucher ou me mettre dans ses bras. Nos discussions étaient ordinaires, c'était presque un père normal. Il surveillait si je travaillais bien à l'école, si j'étais sage avec ma grand-mère car c'est elle, sa mère donc, qui m'élevait. Il voulait que je fasse beaucoup de sports aussi.

LCI.fr : Comment grandit-on avec un modèle de père comme celui-là ?
B.M. : Je ne sais même pas si on grandit. On fait avec. A l'école, j'avais une autre identité. C'est ma grand-mère qui voulait cela, pour qu'on ne m'ennuie pas. C'est peut-être ce qui était le plus pénible pour moi.


LCI.fr : Votre père est mort violemment, abattu dans sa voiture. En 2006, la justice a définitivement conclu à la légitime défense des policiers. Restez-vous convaincu que les policiers ont reçu l'ordre d'abattre et non d'arrêter votre père ?

B.M. : Bien sûr. La justice a mis 27 ans à dire qu'il n'y avait pas eu ordre de tir mais légitime défense. Elle n'a retenu aucun des éléments à charge contenus dans le dossier. Avant ou après, on n'a jamais vu un dispositif policier comme celui tendu à mon père pour une arrestation. Une soixantaine de bonshommes contre un quand même !

LCI.fr : Comment décririez-vous votre père ?

B.M. : C'était un homme avec un grand sourire, tout le temps. Charmeur. Hyper intelligent. C'était un grand aventurier. Il a vécu sa vie comme une aventure et il est allé jusqu'au bout de son aventure.

LCI.fr : Avec du sang sur les mains quand même...

B.M. : Du sang, il n'y en a pas eu tant que ça. Il y en a eu beaucoup dans la légende qui entoure mon père, mais pas tellement dans la réalité. D'ailleurs il n'a jamais été inculpé pour meurtre. Il ne faut pas se baser sur le film qui sort aujourd'hui pour savoir combien de personnes mon père a tué. Dans les trois premières minutes du film, il tue un type en Algérie, alors qu'il n'a jamais tué personne là-bas durant la guerre d'Algérie. Ça commence mal...

LCI.fr : Avez-vous participé à l'élaboration du film ?

B.M. : Non, malheureusement. J'aurais bien aimé avoir mon mot à dire. Mieux, j'aurais adoré tenir un petit rôle de flic ou de maton, pour le clin d'œil. Par contre, je l'ai vu en exclusivité, rien qu'avec ma famille. Je trouve Vincent Cassel très bien. Il mérite clairement un Oscar pour son interprétation. En revanche, sur le fond, je trouve les deux films vraiment très violents. On ne voit pas assez le côté qui a fait sa légende, à savoir son attitude de Robin des Bois. Vous n'imaginez pas le nombre de banques qu'il a braqué en offrant des roses aux caissières ou en faisant asseoir les femmes enceintes pour qu'elles ne fassent pas de malaise. Au Canada, lors d'un braquage, une employée n'arrêtait pas de pleurer. Il lui avait dit gentiment d'arrêter de pleurer sinon il reviendrait dans trois jours. Qu'elle était prévenue. Elle n'a pas arrêté de pleurer et, trois jours après, il est revenu braquer ! On ne voit pas cette attitude dans le film.

LCI.fr : Pourquoi avoir décidé de rééditer sa biographie ?

B.M. : D'abord parce qu'elle est devenue introuvable. Ensuite, quand on la trouve sur internet, elle se vend entre 300 et 1600 euros. Il était temps de la ressortir à un prix normal et accessible à tous. Quant à la bonne occasion pour le rééditer, c'était évidement maintenant.

LCI.fr : Etes-vous surpris de l'intérêt que suscite encore votre père, trente ans après sa mort ?

B.M. : Non. Ca fait trente ans que ça dure et il n'y a pas de raison que cela s'arrête. Ce qui m'a surpris, en revanche, c'est ce que mon père a dit dans sa cassette dite testament. Il a dit qu'il était un mauvais exemple, qu'il ne voulait pas qu'on se souvienne de lui... Là-dessus, il s'est bien trompé !

LCI.fr : En tant que "fils de", avez-vous été approché pour reprendre le flambeau de votre père ?

B.M. : Houlala, plus d'une fois oui ! Le problème, c'est que j'aurais du faire mieux que mon père. Ça n'avait pas d'intérêt sinon. J'aurais forcément été plus violent que lui, notamment vis-à-vis de la police, parce qu'on ne partait pas avec le même CV. Lui, il était fils de brodeur, moi, je suis fils de voyou. En plus, j'ai toujours dit que si je devenais braqueur un jour je ne m'attaquerai qu'à la Banque de France, la vraie. Cela me ferait tellement plaisir que je serais prêt à aller déposer tous les billets devant l'Elysée et d'y mettre le feu. Juste pour dire : Voilà, je l'ai fait. Mais sinon, faire juste des petits coups pour me retrouver racaille à Fleury-Mérogis, je ne veux pas. En plus, ça foutrait la honte à mon père...

LCI.fr : Aujourd'hui, vous êtes magicien professionnel. A votre manière vous faites disparaître et réapparaître des billets de banque ?

B.M. : Justement non ! J'évite tous les tours où il y a de l'argent ou des évasions. Je n'y touche pas, sinon on va me le coller sur la peau. J'essaie surtout de faire rêver bien plus les gens que la vie ne m'a fait rêver. Je donne ce que je n'ai pas reçu. Avec la magie, j'ai trouvé un second papa : Merlin l'enchanteur.

Source : LCI


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MessagePosté :23 janv. 2009, 18:35 
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Enregistré le :17 janv. 2009, 03:37
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Localisation :nord
Broussard peut raconter ce qu'il voudra !... Mesrine n'est certes ni un saint ni un héros, mais il ne se connaissait qu'un seul rival en mégalomanie ; Broussard... pas plus héros ni saint que lui !

La décision des tribunaux peut-être ce qu'elle est sans avoir à imposer, comme lors de la dernière guerre, par la violence extrême par transfert de responsabilités, une image de la justice.

Une question... une seule !... L'individu qui vint administrer les coups de grace dans la tête de Mesrine, alors que les échos de la salve du peloton d'exécution résonnaient encore ; il est apparu spontanément... par magie... sans avoir recu d'ordre de personne ?

Voilà la vraie réponse !... Le courageux froussard s'est fait doubler par un tueur pathologique, dis-donc !

Ben non !... Je n'arrive pas à y croire !... Quelqu'un d'encore vivant qui aurait pu piquer la plus haute marche du podium au barbu péjiste !

Qui peut croire à une pareille fumisterie ??

Ordre d'exécution fut donnée directement ou indirectement ( curieusement, celui qui l'a donné, le prefet Bonnet, ose le revendiquer... c'est quand meêm fort !... Un complice de Mesrine, peut-être ? )... que cette exécution délibérée soit couverte par la magistrature pour la sauvegarde de l'honneur des institutions... ma foi !... Lors du putch de Pétain, UN seul magistrat français avait osé dire "non"... ses copains de jeu l'ont expédié en collo, de l'autre côté du Rhin, avec pyjama rayé et sabots félés... Alors, un "acte héroique" de plus ?

Car, il faut quand même en convenir ; n'était-ce pas l'occasion de faire passer à tous candidats Mesrinisable un message clair et précis ; ne rivalisez pas en pub avec le président ?

Spectacle dérisoire des chemins de la triste goriole à deux balles !


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