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LES GRANDES-LOGES (Marne). Un habitant de Saint-Memmie est décédé hier à la suite d'un accident de la route survenu jeudi soir sur la D 944. Interpellé à son domicile après avoir pris la fuite, un Rémois a été placé en garde à vue pour homicide involontaire.
ANTHONY ALBAUT n'a pas survécu à ses blessures. Evacué dans un état grave, jeudi soir, sous assistance médicalisée du Smur vers le centre hospitalier de Châlons-en-Champagne, ce Marnais de 32 ans est en effet décédé au cours de la nuit, victime d'un violent accident de la route survenu un peu plus tôt dans la soirée, aux alentours de 20 h 45, à hauteur de la commune des Grandes-Loges.
Domicilié à Saint-Memmie, celui-ci circulait sur la D 944 au volant de son véhicule Peugeot 206, entre La Veuve et Les Grandes-Loges, lorsqu'il est entré en collision avec un autre automobiliste. L'accident s'est produit à l'entrée de la quatre voies. Selon les premiers éléments relevés sur place par les gendarmes de la brigade de proximité de Vitry-la-Ville, il n'est pas exclu que ce dernier roulait à contre-sens au moment des faits. Ce qui est sûr, cependant, c'est que l'homme - bien que blessé à en juger par les traces de sang constatées à bord de son véhicule Chrysler - a aussitôt pris la fuite à travers champ, laissant derrière lui trois véhicules accidentés, dont le sien, ainsi qu'un homme grièvement blessé.
Âgé de 21 ans, un troisième automobiliste, demeurant en Meurthe-et-Moselle, a également été blessé dans l'accident alors qu'il roulait, lui aussi, sur la D 944 au volant d'une Peugeot 206. Heureusement, sans gravité.
Enquête
Rapidement identifié, le mis en cause a, quant à lui, été interpellé à son domicile rémois, hier matin. Âgé de 40 ans, il a été placé en garde à vue pour homicide involontaire.
Les circonstances du drame n'ont cependant pas encore été clairement déterminées, mais les gendarmes de la brigade territoriale de Châlons-en-Champagne chargés de l'enquête, cherchent depuis hier à confronter un certain nombre d'éléments techniques pour y voir plus clair. La question est notamment de savoir si le quadragénaire rémois circulait ou non à contre-sens sur la départementale et pour quelles raisons. Pourquoi a-t-il pris la fuite ? En laissant son véhicule Chrysler sur place, celui-ci s'attendait certainement à être confondu, mais il est permis de penser qu'il cherchait ainsi à gagner du temps. Peut-être même à échapper aux dépistages d'alcoolémie et de stupéfiants. Aussi les gendarmes portent-ils une attention toute particulière à son emploi du temps au cours des heures précédant les faits. Leurs investigations visent à savoir si une consommation d'alcool ou de stupéfiants pourrait avoir joué un rôle dans son comportement au volant de son véhicule. Les résultats d'analyses toxicologiques devraient néanmoins éclairer rapidement les enquêteurs sur ce point. Quant à la vitesse, elle ne semble pas être en cause.
De son côté, le parquet de Châlons-en-Champagne se réserve pour le moment toute décision. Le quadragénaire se trouvait toujours en audition hier soir. « Il faudra du temps pour déterminer les circonstances précises de l'accident, de même que pour savoir ce qui s'est passé avant, a indiqué le procureur de la République, Christian de Rocquigny du Fayel. Mais une décision rapide sera prise. »
En attendant, la garde à vue du chauffard présumé pourrait être levée sans prolongation, le temps de procéder à des vérifications ainsi qu'à diverses auditions. Un répit qui pourrait être de courte durée.
Franck BRENNER
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LES GRANDES-LOGES (Marne). Il prend la fuite après un accident...
Le Rémois qui avait pris la fuite, jeudi soir, après un accident de la route survenu sur la D944, à hauteur des Grandes-Loges (l'union du 8 septembre), a été remis en liberté vendredi, tard dans la soirée, à l'issue de sa garde à vue dans les locaux de la gendarmerie. L'enquête n'est cependant pas close.
De nombreuses auditions doivent encore être versées à la procédure, notamment de personnes ayant passé en sa compagnie les quelques heures précédant les faits. Les gendarmes de la brigade territoriale de Châlons-en-Champagne chargés de l'enquête doivent en outre procéder à des constatations complémentaires sur les véhicules accidentés.
Attente des résultats d'analyses
Jeudi dernier, peu avant 21 heures, l'accident survenu sur la quatre voies, peu après les Grandes-Loges en direction de La Veuve, avait provoqué la mort - après son transport au centre hospitalier châlonnais dans un état critique - d'un homme de 32 ans, Anthony Albaut, demeurant à Saint-Memmie.
Un autre automobiliste, âgé de 21 ans, s'en était quant à lui sorti avec quelques blessures sans gravité. L'auteur présumé de l'accident - un Rémois de 40 ans - avait été interpellé le lendemain matin, à son domicile, après avoir pris la fuite à pied à la suite de l'accident, laissant son véhicule derrière lui.
Selon certains éléments de l'enquête, il n'est pas exclu que ce dernier ait pu circuler à contresens au moment des faits. Quant à une éventuelle consommation d'alcool ou de stupéfiants, elle demeure suspendue pour le moment aux résultats d'analyses effectuées après son interpellation, soit plus de douze heures après les faits. L'enquête se poursuit. En attendant, le quadragénaire rémois reste mis en cause dans cet homicide involontaire et pourrait rapidement être de nouveau placé en garde à vue en fonction de nouveaux éléments, avant d'être présenté au parquet de Châlons-en-Champagne.
F.B.
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LES GRANDES-LOGES (Marne). Il avait pris la fuite après l'accident mortel
Placé en garde à vue hier matin, puis présenté dans la journée devant le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne pour y être jugé dans le cadre d'une comparution immédiate, l'auteur présumé de l'accident qui a coûté la vie à un habitant de Saint-Memmie, le 6 septembre au soir, sur la RD944, à hauteur des Grandes-Loges, a été placé en détention provisoire à l'issue de l'audience. Ayant sollicité un délai pour préparer sa défense, il n'a cependant pas encore été jugé. Il comparaîtra de nouveau le 25 octobre devant cette même juridiction pour répondre des chefs d'homicide involontaire aggravé par un délit de fuite et blessures involontaires.
L'homme, un Rémois âgé de 40 ans, avait déjà été entendu par les gendarmes, au lendemain de l'accident, lors d'une première garde à vue. Ayant pris la fuite à pied, le soir des faits, en laissant derrière lui trois véhicules accidentés, dont le sien, ainsi que deux victimes, il avait été interpellé à son domicile.
Parmi les victimes, Anthony Albaut, 31 ans, avait succombé à ses blessures après avoir été transporté au centre hospitalier de Châlons dans un état critique. Un troisième automobiliste de Meurthe-et-Moselle, âgé de 21 ans, s'en était sorti avec quelques blessures sans gravité.
À contre-sens
Dans l'attente d'investigations complémentaires, le chauffard présumé avait néanmoins été remis en liberté à l'issue de son audition.
Depuis, l'enquête a permis de confirmer qu'il circulait bien à contre-sens le soir des faits, ainsi que plusieurs témoignages le laissaient entendre. Selon les déclarations du mis en cause, il se serait endormi au volant au terme d'une journée fortement arrosée. C'est le choc qui l'aurait réveillé. Il aurait alors pris la fuite afin d'échapper au dépistage d'alcoolémie. On ne saura jamais, par conséquent, quel était son taux au moment de l'accident. Raison pour laquelle le parquet n'a pas retenu cette circonstance aggravante dans ses poursuites.
Déjà condamné à deux reprises pour conduite sous l'empire d'un état a lcoolique et plus récemment pour violences, l'homme se trouvait pourtant dans l'obligation de soigner son addiction. Il encourt cette fois une peine de sept ans d'emprisonnement pour homicide involontaire aggravé.
Franck BRENNER
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CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE (Marne). Un habitant de Saint-Memmie âgé de 31 ans est mort dans la collision survenue le 6 septembre dernier. Le conducteur mis en cause a dû répondre de son acte jeudi, au tribunal de Châlons.
«ENCORE un peu de patience et tout finira mal ». Citant le poète latin Catulle, le procureur Christian de Rocquigny évoque le terrible accident survenu le 6 septembre sur la RD 944 comme un drame, doublé d'une tragédie. Un drame, bien entendu, pour la victime : Anthony Albaut, demeurant à Saint-Memmie, est décédé à l'âge de 31 ans. Une tragédie, car « il y avait malheureusement des signes avant-coureurs ».
L'accident est survenu le 6 septembre, peu avant 21 heures, sur la quatre voies entre les Grandes-Loges et la Veuve. Le chauffard, un Rémois âgé d'une quarantaine d'années, roulait en contre-sens en direction de La Veuve selon les éléments recueillis pendant l'enquête. Il est entré en collision avec une 206, dont le conducteur, père d'un enfant de deux ans, est décédé au cours de la nuit, malgré l'intervention rapide des secours. Un troisième automobiliste, résidant en Meurthe-et-Moselle et âgé de 21 ans, a également été légèrement blessé.
Échapper au contrôle d'alcoolémie
Abandonnant sur place son Chrysler, le chauffard aurait immédiatement pris la fuite à travers champs, ce qu'il contestait jusqu'à sa comparution jeudi devant le tribunal de Châlons. Les enquêteurs le soupçonnaient d'avoir ainsi tenté d'échapper au contrôle d'alcoolémie. De fait, bien que son identification et son interpellation aient été particulièrement rapides, les mesures d'alcoolémie n'ont pu être réalisées que 14 heures après la collision. Les auditions ont permis d'établir qu'il aurait consommé au moins cinq à six bières avant les faits, mais le délit, sur ce point précis, n'a pas été suffisamment caractérisé.
Le procureur souligne que l'homme a déjà été condamné deux fois pour conduite en état d'ivresse et une autre fois pour violence sur conjoint par personne en état d'ivresse.
Toutes les familles concernées ont assisté à l'audience. Poursuivi pour homicide involontaire, délit de fuite, et blessures involontaires, le chauffard a été reconnu coupable.
Il a été condamné à 5 ans de prison, dont deux ans de sursis, avec une mise à l'épreuve de deux ans, une obligation de soin, de travailler, et d'indemniser les victimes (cette dernière condamnation étant renvoyée à l'intérêt civil). Son permis de conduire est en outre annulé, il ne pourra en refaire la demande pendant huit ans. Ses véhicules ont été confisqués. L'automobiliste est désormais en détention à Châlons.
S.L.