Nous sommes le 16 avr. 2024, 07:05

Heures au format UTC+02:00




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [61 messages ]  Aller à la pagePrécédente12345Suivante
Auteur Message
 Sujet du message :
MessagePosté :09 sept. 2008, 10:41 
Hors ligne

Enregistré le :31 janv. 2008, 14:52
Messages :917
iDes plaies ravivées

« Nous sommes tristes de devoir recommencer tout cela », a confié hier à 20 Minutes Françoise Scharsch, la maman de Julie, une des trois victimes présumées de Pierre Bodein. Disparue le 24 juin 2004, la jeune fille de 14 ans avait été retrouvée morte le 3 juillet dans un cours d'eau de Nothalten. Tout comme Jeanne-Marie Kegelin et Hedwige Vallée, elle était mutilée au niveau du bas-ventre. « Autant le procès en première instance était nécessaire, autant celui-ci, je vais le subir, explique Françoise Scharsch. Il n'a pour autre but que de permettre à Pierre Bodein d'obtenir un acquittement ou une diminution de sa peine, et ça, nous ne l'acceptons pas. »

Elle ne veut pas non plus de demande de pardon de la part de l'accusé, précise-t-elle. « D'ailleurs, je comprends qu'il ne reconnaisse pas les faits. Comment le faire pour des crimes pareils, qui ne sont rien d'autre que de la boucherie. Si je vais assister aux audiences, c'est surtout pour montrer aux jurés qu'il est important de punir les auteurs de tels actes. Cela va être dur, mais ce ne sera rien par rapport à la douleur que nous avons ressentie aux moments des faits et le jour où nous avons appris les détails de la mort de notre fille. »

A la tête de la Fondation Julie, Françoise Scharsch lutte contre les récidivistes depuis le meurtre de sa fille. « Quand on juge un multirécidiviste, ce sont les plaies de toutes ses victimes qui sont ravivées, estime-t-elle. Il faut dire stop. » C'est pourquoi elle appelle à ce que les peines prononcées soient appliquées de façon stricte et que la loi sur la récidive promue par la garde des Sceaux, Rachida Dati, devienne rétroactive.

Source : 20 minutes


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePosté :09 sept. 2008, 18:12 
Hors ligne

Enregistré le :31 janv. 2008, 14:52
Messages :917
Premier jour du procès Bodein: «il est content de revenir sur le devant de la scène»


Poursuivi en appel pour trois meurtres, c'est un Pierre Bodein visiblement calme qui a pris place ce matin dans le box des accusés de la cour d'assises du Haut-Rhin. Vêtu d'une veste et d'une chemise à carreaux,présentant une coiffure soignée, il veut faire bonne figure devant ses juges ont estimé les avocats des parties civiles.

En première instance, en 2007, «il a joué l'innocent et il va recommencer», a déploré Thierry Moser, défenseur des parents d'une de ses victimes présumées. «Il est comme d'habitude, ajoute Arnaud Friedrich, un de ses collègues. Il est obséquieux et content de revenir sur le devant de la scène, ce qui est vraiment insupportable pour nous, victimes.»

Soupçonné d'avoir assassiné Jeanne-Marie Kegelin (10 ans), Julie Scharsch (14 ans) et Hedwige Vallée, Pierre Bodein a été condamné en juillet 2007 à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de trente. Son procès en appel devrait s'achever le 3 octobre.

Multirécidiviste, celui que l'on surnomme Pierrot le fou a passé plus de la moitié de sa vie en prison et en hôpital psychiatrique. Il était en liberté conditionnelle depuis trois mois au moment des faits qu'on lui reproche.Le corps de ses trois victimes présumées avaient été découverts sur les berges de rivières dans la région de Barr et Obernai (Bas-Rhin) en juin et juillet 2004.Ils portaient des traces de violence et d'importantes mutilations au niveau, notamment, du bas-ventre.

Malgré des témoignages et des traces d'ADN l'accusant, Pierre Bodein a toujours nié toute implication dans l'affaire, allant jusqu'à parler de complot à son égard.

Source : 20 minutes


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePosté :09 sept. 2008, 18:20 
Hors ligne

Enregistré le :31 janv. 2008, 14:52
Messages :917
Le verdict est attendu à partir du 2 octobre.


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePosté :10 sept. 2008, 22:13 
Hors ligne

Enregistré le :31 janv. 2008, 14:52
Messages :917
Colmar. Pierrot, ce « fou psychopathe » devant la cour d'appel

Son procès en appel s'est ouvert hier. Pierre Bodein clame toujours son innocence.


Les médecins se rejoignent sur un point : Pierre Bodein est « un fou psychopathe ». Son surnom en dit aussi long sur ses problèmes mentaux. « Pierrot le fou », 60 ans aujourd'hui, est une personnalité à la fois étrange et énigmatique.

Il se définit comme « un braqueur par pauvreté » mais refuse de passer « pour un tueur d'enfants ».

Son enfance, il la passe en grande partie en Alsace. Un peu à Tarbes aussi où sa famille est déportée durant la Seconde guerre mondiale. Il est le 11e enfant d'une fratrie de 16, issu d'une communauté yéniche. Son instituteur le décrit comme le plus brillant de la famille. Mais l'école et Pierre Bodein, ça fait deux. Il la quittera à 14 ans.

Pierrot est un fou selon les spécialistes. Peut-être est-ce dû à cet accident de mobylette à 18 ans qui le plongea dans le coma pendant 36 jours. Sauf que le certificat médical aurait été falsifié. Le jeune Pierre s'invente des histoires. En tout cas, il exagère, comme lorsqu'il accuse un garde-chasse de l'avoir violé pour le punir de braconner. Il avoue du bout des lèvres qu'il en a rajouté pour avoir une condamnation plus légère.

Le jeune délinquant est malin. Il rentre dans la peau de personnages fictifs pour mieux se sortir des situations. Ses petits larcins sont rapidement remplacés par des faits de plus en plus graves. Entre plusieurs séjours en hôpital psychiatrique, il joue les violeurs et agresse aussi des policiers. Jusqu'au jour où il tue, un fait qu'il nie depuis le début. Neuf condamnations au total dont la dernière à la perpétuité « incompressible » pour le meurtre de trois femmes en 2004.

Pour certains experts, Pierre Bodein est un psychotique, pour d'autres un simulateur. « J'ai toujours été responsable de mes actes », clame l'accusé qui a aussi une explication pour ses épisodes régressifs ou délirants : « C'est à cause des médicaments. »

Aujourd'hui, Pierre Bodein est un homme seul. Ses frères et sœurs ont changé de nom pour ne pas lui être associé. Ni femmes (il en a eu trois), ni enfants (quatre) ne viennent le voir. Il tient pourtant le coup, tente de se racheter une conduite en envoyant de l'argent aux parties civiles. Et se décoller de ce surnom de Pierrot le fou qu'il déteste.

Source : La Depêche


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePosté :11 sept. 2008, 08:42 
Hors ligne

Enregistré le :30 janv. 2006, 20:04
Messages :273
Localisation :RP 95
Marathon,

Vous qui lisez beaucoup la presse, auriez vous un article concernant Bodein indiquant ce qu'il faisait en juin 74, ce qu'il avait comme voiture ?

merci d'avance


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePosté :11 sept. 2008, 19:21 
Hors ligne

Enregistré le :31 janv. 2008, 14:52
Messages :917
Elle est bonne la question...

Malheureusement il n'y a pratiquement pas d'articles de presse qui remontent à ces années, Ce que je sais c'est que sa première condamnation pour vol date de 1969. Dès lors, sa vie est ponctuée d’incarcérations et d’internements dans des hôpitaux psychiatriques où il fera l’objet de multiples expertises, souvent contradictoires. Mais tous soulignent son extrême dangerosité et son obsession du sexe.
En 1971, un psychiatre le juge sain d’esprit.
. En 1973 il a été condamné pour une agression sexuelle.La jeune femme avait 20 ans, ils avaient dansé au bal. Il lui avait dit que, si elle criait, il la tuerait et la jetterait dans la rivière, ce qui correspond au mode opéraoire des crimes dont il est accusé. ( les trois victimes ayant été retrouvées dans un ruisseau ou une rivière ) En 1974 Pierre Bodein avait été accusé de viol par la soeur de sa première femme
Elle avait 16 ans. Bodein l'avait agressée sur un chemin alors qu'ils revenaient de la maternité où son premier fils venait de naître.

En 1976 on le retrouve dans un « état de mutisme total », atteint de schizophrénie catatonique

Par contre je n'ai pas souvenance que la marque de la voiture utilisée à cette époque ait été cité dans un article.
Désolé de ne pas pouvoir en dire plus


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePosté :11 sept. 2008, 21:16 
Hors ligne
administrateur
Avatar du membre

Enregistré le :12 mars 2005, 23:41
Messages :616
Citation :
Marathon,

Vous qui lisez beaucoup la presse, auriez vous un article concernant Bodein indiquant ce qu'il faisait en juin 74, ce qu'il avait comme voiture ?

merci d'avance
il ne lâche pas l'affaire et son idée, Jean Pascal :wink:

_________________
"C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son, que certains paraissent brillants avant d'avoir l'air con".
Comment se fait-il que certains paraissent si cons même sans lumière ? C'est de la métaphysique pure.


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePosté :12 sept. 2008, 08:46 
Hors ligne

Enregistré le :30 janv. 2006, 20:04
Messages :273
Localisation :RP 95
il faudrait contacter les avocats de la partie civile, eux doivent avoir les éléments qui nous intéressent.

contrairement à ce que disait gihel, je suis persuadé que bodein ayant un certain talent de comédien et manipulateur aurait très bien
pu imiter l'accent marseillais. Il est plus facile de tromper des enfants que des adultes.

Bon tout cela n'est qu'une hypothèse bien sûr


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePosté :12 sept. 2008, 08:55 
Hors ligne

Enregistré le :31 janv. 2008, 14:52
Messages :917
Colmar. Pierrot, ce « fou psychopathe » devant la cour d'appel

.Les médecins se rejoignent sur un point : Pierre Bodein est « un fou psychopathe ».
Son surnom en dit aussi long sur ses problèmes mentaux. « Pierrot le fou », 60 ans aujourd'hui, est une personnalité à la fois étrange et énigmatique.

Il se définit comme « un braqueur par pauvreté » mais refuse de passer « pour un tueur d'enfants ».

Son enfance, il la passe en grande partie en Alsace. Un peu à Tarbes aussi où sa famille est déportée durant la Seconde guerre mondiale. Il est le 11e enfant d'une fratrie de 16, issu d'une communauté yéniche. Son instituteur le décrit comme le plus brillant de la famille. Mais l'école et Pierre Bodein, ça fait deux. Il la quittera à 14 ans.

Pierrot est un fou selon les spécialistes. Peut-être est-ce dû à cet accident de mobylette à 18 ans qui le plongea dans le coma pendant 36 jours. Sauf que le certificat médical aurait été falsifié. Le jeune Pierre s'invente des histoires. En tout cas, il exagère, comme lorsqu'il accuse un garde-chasse de l'avoir violé pour le punir de braconner. Il avoue du bout des lèvres qu'il en a rajouté pour avoir une condamnation plus légère.

Le jeune délinquant est malin. Il rentre dans la peau de personnages fictifs pour mieux se sortir des situations. Ses petits larcins sont rapidement remplacés par des faits de plus en plus graves. Entre plusieurs séjours en hôpital psychiatrique, il joue les violeurs et agresse aussi des policiers. Jusqu'au jour où il tue, un fait qu'il nie depuis le début. Neuf condamnations au total dont la dernière à la perpétuité « incompressible » pour le meurtre de trois femmes en 2004.

Pour certains experts, Pierre Bodein est un psychotique, pour d'autres un simulateur. « J'ai toujours été responsable de mes actes », clame l'accusé qui a aussi une explication pour ses épisodes régressifs ou délirants : « C'est à cause des médicaments. »

Aujourd'hui, Pierre Bodein est un homme seul. Ses frères et sœurs ont changé de nom pour ne pas lui être associé. Ni femmes (il en a eu trois), ni enfants (quatre) ne viennent le voir. Il tient pourtant le coup, tente de se racheter une conduite en envoyant de l'argent aux parties civiles. Et se décoller de ce surnom de Pierrot

Source : La Depêche


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePosté :12 sept. 2008, 09:13 
Hors ligne

Enregistré le :30 janv. 2006, 20:04
Messages :273
Localisation :RP 95
un article dans le Nouvel Observateur (14/06/07) :

"Il oublie qu'en 1973 il a été condamné pour une agression sexuelle. Elle avait 20 ans, ils avaient dansé au bal. Il lui avait dit que, si elle criait, il la tuerait et la jetterait dans la rivière. En 1974, c'est la soeur de sa première femme qui l'avait accusé de viol. Elle avait 16 ans. Bodein l'avait agressée sur un chemin alors qu'ils revenaient de la maternité où son premier fils venait de naître. Ses anciennes femmes le décrivent comme un obsédé sexuel, leur imposant jusqu'à quinze rapports par jour. Des mauvaises langues pour Pierre, qui se présente comme un bon époux et un bon père. Il aime trop les enfants pour leur faire du mal. Marie L ., par exemple. C'est la fille d'un de ses codétenus. Il la rencontre au parloir quand elle a 11 ans. Coup de foudre. Il se met à lui téléphoner plusieurs fois par jour, lui dit qu'il va l'épouser, la pénétrer et qu'ensuite ils iront au cimetière. Il lui écrit des lettres et des lettres, aussi délirantes qu'obscènes. Il raconte ses fantasmes d'homme, ça parle de sang, de viol et de virginité. A la dernière de ses quatre enfants également, il parle beaucoup de sexe. Elle s'appelle aussi Marie, elle est née en 1988, et il ne la connaît que par les parloirs. Chaque semaine, il lui envoie des lettres enflammées dans lesquelles il lui dit qu'il veut l'épouser, qu'elle doit rester pucelle et se méfier des violeurs. A sa sortie de prison, en mars 2004, il se montre envahissant et a des gestes déplacés. Puis, début juin, sans raison, il ne donne plus signe de vie. Il est entré en chasse. Les psys expliquent que, pour ne pas attaquer ses deux « Marie chéries », il a cherché des substituts. Il croit que le vagin des femmes pousse avec la puberté et grandit à chaque accouchement, mais il a besoin de voir. Voir si une relation sexuelle est possible avec une fillette de l'âge de Marie L. Voir comment est son « intérieur », s'il ressemble à ce dessin de l'appareil génital féminin que l'on retrouvera dans sa caravane lors d'une perquisition. La pauvre Jeanne-Marie passe par là à vélo. Selon l'accusation, elle est la première à tomber entre ses pattes, comme un gibier dans un piège. Pendant l'enquête, le juge d'instruction a demandé à Bodein d'ouvrir un lapin, pour voir comment il découpait la bête. Le geste est sûr, l'entaille identique à celles perpétrées sur les victimes. Le 12 juin 2004, Bodein a tué un sanglier avec sa voiture. Ensuite « il l'a coupé » et a mis les abats dans un sac poubelle. Il a toujours sur lui un ou deux couteaux pour dépecer les bêtes après les avoir tuées. Interrogé au sujet de ce sac par le juge qui cherche où ont pu disparaître les entrailles de Jeanne-Marie, l'accusé le conduit jusqu'à un sous-bois. Le sac poubelle est là, au pied d'un poteau qui prévient le promeneur : « Attention aux prédateurs »

C'est peut-être une coïncidence mais il semble avoir une prédilection pour le prénom Marie.
On sait que Marie-Dolorès n'a pas été violée par son ravisseur. Or, bodein est un obsédé sexuel.
Soit il n'a pas eu le temps parce que la petite lui a échappé, soit c'est une mauvaise piste.


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePosté :13 sept. 2008, 16:07 
Hors ligne

Enregistré le :31 janv. 2008, 14:52
Messages :917
Bodein : "Je chassais le lièvre, pas les enfants"
Vendredi matin. Pierre Bodein, encadré par deux policiers du GIPN, pénètre dans le box de la cour d'assises, à Colmar, où il est jugé depuis mardi en appel pour trois meurtres, dont deux précédés de viol commis sur des mineures de 10 et 14 ans. Il reboutonne sa veste pied-de-poule d'un geste maladroit, les mains agitées de tremblements, chausse des lunettes et se poste debout face au micro. La présidente de la cour souhaite l'interroger sur son "mode de vie" entre sa sortie de prison en libération conditionnelle, le 15 mars 2004, et son arrestation, trois mois et demi plus tard. Pour Bodein, c'est une nouvelle occasion de clamer son innocence.

Au printemps 2004, Bodein s'installe dans une caravane prêtée par un ami (et garée dans la casse d'un autre), à Bourgheim. Normalement, il aurait dû résider chez son frère, à Obernai. Mais "il a été opéré plusieurs fois du cancer, c'était pour moi insupportable de rester là-bas", et "du côté de son épouse, ça n'allait pas", explique l'accusé. Le voilà donc dans sa caravane, et bientôt en possession d'une voiture, fournie par son ami ferrailleur, contre 500 euros. "J'ai pas encore payé", précise Bodein.
Les gendarmes ont relevé qu'il avait beaucoup roulé avec ce véhicule. Pour quoi faire ? "J'allais à la recherche de ma famille et de mes ex-amis", affirme Pierre Bodein. Il commet aussi quelques larcins : tentative de vol de pneus de voiturette, vol d'un salon de jardin, vol de gazole... Il va à la chasse, muni d'un lance-pierres : "Je chassais le lièvre, pas les enfants".
Comme lors de son procès de 2007, à l'issue duquel il avait écopé de la perpétuité assortie d'une période de sûreté de 30 ans, Bodein, surnommé Pierrot le fou, s'égare dans des détails superflus. Ses réponses sont précises, mais régulièrement sans rapport avec la question posée. Il se justifie : "Je suis à l'isolement depuis quatre ans, ça m'échappe parfois". Il faut le recadrer en permanence. Mais ces digressions lui permettent aussi de glisser quelques phrases pour proclamer son innocence : "Moi, je suis pas Pierrot le fou. Moi, j'ai rien à voir avec un cinglé !".
La question de ses "relations intimes" est un point particulièrement délicat. Bodein clame qu'il en a eu plusieurs, manière de faire comprendre que sa vie sexuelle n'était pas problématique, mais il ne veut pas nommer ses partenaires. Sauf Katia et Natacha, "des Roumaines" auxquelles il donnait "50 euros". Nouvelle digression sans queue ni tête : "Pour moi, c'est des filles qui offrent leur corps à des cochons, à des hommes mariés qui n'ont pas ce qu'il veulent avec leurs femmes, à des hommes qui ont besoin d'amour. Mais moi, j'appelle pas ça des prostituées. C'est des femmes bien, propres. Heureusement qu'il y a des femmes comme ça, sinon il y aurait des millions de viols en plus...". Impossible évidemment de mettre la main sur ces "Roumaines" réelles ou fantasmées que Bodein évoque pour la première fois. Il prétend aussi avoir eu trois autres "copines". La première a démenti, indiquant toutefois que Bodein lui avait parlé de "son besoin de sexe". L'accusé reste muet sur l'identité des deux autres. L'une, dit-il, "ne témoignera pas parce que j'ai été trop médiatisé". L'autre serait "une femme libérale", mais "elle vit avec un monsieur qui est fonctionnaire, je ne peux pas en dire plus...". D'un procès à l'autre, Pierre Bodein, enfermé dans une logique qui n'appartient qu'à lui, ne semble pas disposé à permettre aux jurés d'y voir plus clair sur cet aspect de son "mode de vie".

Source : Libération


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePosté :13 sept. 2008, 16:08 
Hors ligne

Enregistré le :31 janv. 2008, 14:52
Messages :917
Pour revenir sur le véhicule que P Bodein était succeptible de posséder, il semble que M Fourniret possédait à cette époque une SIMCA 1100 coïncidence ?


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePosté :13 sept. 2008, 20:24 
Hors ligne

Enregistré le :30 janv. 2006, 20:04
Messages :273
Localisation :RP 95
non Fourniret qui était présent dans la région de l'étang de Berre durant les étés 70 à 74 avait une Peugeot 304 immatriculée 93.


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePosté :14 sept. 2008, 09:58 
Hors ligne

Enregistré le :31 janv. 2008, 14:52
Messages :917
Lors d'un interrogatoire par les enquêteurs Belges M Fourniret à admis qu'en 1974 il était effectivement dans la région de Berre et qu'il possédait une Simca 1100. Le quotidien " Le Soir" et Gilles Perrault ( je crois )annonçent dans différents articles que Fourniret possédait une Peugeot 304 immatriculée en Seine Saint Denis ( 93 ). Alors mensonge de Fourniret pour manipuler les enquêteurs ou erreurs des médias et de la presse écrite?


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePosté :14 sept. 2008, 10:54 
Hors ligne

Enregistré le :30 janv. 2006, 20:04
Messages :273
Localisation :RP 95
Un article concernant Fourniret sur Wikipédia :
"Selon le quotidien belge Le Soir du 19 janvier 2006, des enquêteurs belges auraient établi que Michel Fourniret, qui aime jouer au chat et à la souris avec les enquêteurs en les guidant vers le lieu des crimes dont il est accusé, aurait admis avoir passé en 1974, année du meurtre de la jeune Marie-Dolorès Rambla, des vacances dans la région de Berre, près de Marseille, région où s'est produit l'enlèvement et le meurtre de la fillette qui valurent à Christian Ranucci d'être condamné à mort et guillotiné en 1976. De plus, Fourniret aurait assisté au procès de Christian Ranucci : on a cru le reconnaître sur des photos d’archives détenues par la quotidien régional La Provence.

Le quotidien Le Soir ajoute que Fourniret, qui était déjà connu à l'époque comme agresseur d'enfants, était, comme Ranucci, propriétaire d'une Peugeot 304 coupé. Mais selon la RTBF, le véhicule de Fourniret à l'époque aurait bien été une Simca 1100.
"


Haut
   
Afficher les messages postés depuis : Trier par 
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [61 messages ]  Aller à la pagePrécédente12345Suivante

Heures au format UTC+02:00


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 2 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas modifier vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages
Vous ne pouvez pas joindre des fichiers

Rechercher :
Aller à :  
Développé par phpBB® Forum Software © phpBB Limited
Traduit par phpBB-fr.com