Nous sommes le 19 avr. 2024, 18:22

Heures au format UTC+02:00




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [9 messages ] 
Auteur Message
 Sujet du message : Sophie Toscan du Plantier
MessagePosté :13 nov. 2005, 11:31 
Hors ligne
Avatar du membre

Enregistré le :06 août 2005, 06:09
Messages :49
Localisation :Provence
L'enquête sur le meurtre en 1996 en Irlande de Sophie Bourniol, épouse du producteur de cin?ma Daniel Toscan du Plantier, a subi un important revers. L'un des principaux témoins de l'affaire est revenu sur ces déclarations, selon l'annonce faite vendredi 14 octobre par des avocats.
Marie Farrell, une habitante de la localit? où s'est d?roul? le crime, est revenue sur sa déclaration ? la police selon laquelle elle avait vu le principal suspect, la nuit du drame, sur un pont proche du domicile de la victime, a indiqué l'avocat Frank Buttimer.
Personne n'a jamais été inculpé après la d?couverte du corps de Sophie Toscan du Plantier, battue ? mort le 23 d?cembre 1996 ? l'?ge de 39 ans. Sa famille -dont son époux, lui-même décédé d'une crise cardiaque au cours du festival de film de Berlin en 2003- s'est constamment battue pour faire progresser l'enquête.

Fausses déclarations

Le journaliste anglais Ian Bailey, soup?onn? par la police, a été arr?t? deux fois et plac? en garde ? vue pour 24 heures. Il a perdu une action en justice qui lui aurait permis de faire interrompre les actions engag?es contre lui par la famille de la victime.
Ian Bailey avait également perdu un procès en diffamation contre six journaux qui l'accusaient d'être le principal suspect du meurtre.
Le témoin "m'a confirm? que les aspects de ses déclarations ? la police relatifs ? une ?ventuelle implication dans ce crime affreux sont faux", a déclaré Frank Buttimer, précisant que Marie Farrell était venue le voir "volontairement".
Selon l'avocat, Marie Farrell aurait aussi retir? des déclarations faites ? la police selon lesquelles Ian Bailey l'aurait menac?e ou intimidée.


http://archquo.nouvelobs.com/cgi/articl ... elobs.com/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_So ... u_Plantier

_________________
[color=blue]Chris.[/color]


Haut
   
 Sujet du message : Re: Sophie Toscan du Plantier
MessagePosté :13 nov. 2005, 16:33 
Hors ligne

Enregistré le :30 déc. 2004, 19:43
Messages :51
Localisation :hensies
C'est bien la premi?re fois qu'il y a un rebondissement avec une histoire

d'un toscan c'est plant?... :wink: :wink:

_________________
Aux neuf jurés d'Aix-en-Provence


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePosté :04 avr. 2008, 09:43 
Hors ligne

Enregistré le :31 janv. 2008, 14:52
Messages :917
Les parents de Sophie Toscan du Plantier reçus à la chancellerie

Les parents de Sophie Toscan du Plantier, retrouvée morte dans sa propriété irlandaise dans la nuit du 22 au 23 décembre 1996 ont été reçus le 02 avril 2008 à 17 heures, au ministère de la Justice. Accompagnès de leur nouvel avocat Maître Eric Dupont-Moretti, ils entendent réclamer des informations sur l'enquête dont "ils sont tenus totalement à l'écart ", selon leur conseil . La justice irlandaise ne les a jamais entendus. Les juges d'instruction qui en France, se sont succédé sur ce dossier n'ont pas davantage eu accès à la procédure irlandaise. A l'initiative des proches de la défunte une Association pour la vérité sur la mort de Sophie Toscan du Plantier a vu le jour en Janvier.


RAPPEL DE CETTE AFFAIRE TOUJOURS PAS ELUCIDEE AU BOUT DE 12 ANS

Image



Séjour en Irlande


En ce 20 décembre 1996, Sophie Toscan du Plantier, 38 ans, épouse du producteur de cinéma Daniel Toscan du Plantier, arrive seule à l’aéroport de Cork en Irlande. Elle a décidé de passer quelques jours dans sa résidence secondaire située à Toormore, un hameau perdu à 12 kilomètres de Crookhaven.

Elle prépare deux projets de soirée thématique pour la chaîne de télévision Arte. C’est pour cette raison qu’elle vient s’isoler dans cette vieille ferme qu’elle considère comme son havre de paix, bien que son mari n’aime pas beaucoup cet endroit.

Au même moment Daniel Toscan du Plantier se trouve dans sa résidence du Gers. Les époux ont prévu de passer le réveillon de noël ensemble dans le sud-ouest.

Le jour suivant son arrivée en Irlande, Sophie effectue des achats dans le village de Schull situé à cinq kilomètres de son domicile et réserve un exemplaire du Monde chez le marchand de journaux. Le dimanche 22 décembre après-midi, elle se promène du côté de Three Castle Head, aux abords d'un château en ruine. Elle est vue pour la dernière fois à 17 heures. Le soir vers 23 heures, elle a une conversation téléphonique avec son mari. Ce sera son dernier signe de vie.

Macabre découverte

Le lendemain, le lundi 23 décembre 1996 à dix heures, Shirley Foster et Alfie Lyons, les voisins anglais de Sophie Toscan du Plantier découvrent son cadavre 50 mètres en contrebas de sa maison près de la barrière métallique de la propriété. Ils alertent la police qui procède aux premières constatations.

Début de l’enquête

La victime est vêtue d'une sorte de pyjama et chaussée de souliers de marche. Son crâne maculé de sang présente de nombreuses blessures dues à un objet contondant. La jeune femme n’a pas subi de sévices sexuels mais elle est défigurée par le nombre et la violence des coups reçus.

Des cheveux et des fragments de peau sont prélevés sous ses ongles. Ils appartiennent sans doute à son agresseur. Les policiers constatent que toutes les lumières de l'ancienne ferme sont éteintes et les deux portes closes, les clefs à l'intérieur. Dans la maison, il n'y a pas la moindre trace de vol, ni de lutte.

Les policiers notent la présence de deux fauteuils, installés face à face, près d'un radiateur, comme si la jeune femme avait reçu quelqu'un. En outre deux verres lavés se trouvent sur l'égouttoir de l'évier. Il est cependant impossible de conclure à la présence d’un visiteur le soir du crime.

Policiers inexpérimentés

Dans cette région paisible de l’Irlande, les crimes sont extrêmement rares. A tel point qu’aucun membre de la police locale n’a jamais été amené à enquêter sur un homicide. Ce manque d’expérience va avoir de fâcheuses conséquences sur l’enquête.

En effet, le médecin légiste arrive trop tard le mardi matin pour pouvoir évaluer l’heure du décès et surtout ce retard rend les prélèvements effectués sous les ongles de la victime inexploitables.


Déferlement médiatique

Lorsque la population locale apprend que celle qui jusque là était connue dans la région sous son nom de jeune fille Sophie Bouniol, est elle-même productrice d’émissions de télévision et que son époux est le célèbre président d’Unifrance, les médias irlandais vont s’intéresser de très près à l’affaire.

Les journaux tabloïds échafaudent des hypothèses fantaisistes dans le seul but est de vendre du sensationnel. Selon eux le couple Toscan du Plantier battait de l’aile et la victime aurait reçu la visite d’un amant, un « French Lover ».

Bien entendu toutes ces révélations sont fausses mais afin de stopper la surenchère calomnieuse, la police organise le 7 janvier 1997 une conférence de presse au cours de laquelle elle clarifie la situation : « la victime n'avait pas des tas de relations masculines » ; « personne n'a été placé en garde à vue ».

Un journaliste soupçonné

Parmi les journalistes suivants l’affaire, l’attention des policiers se porte sur un correspondant local de deux journaux irlandais : Ian Bailey, 40 ans.

L’homme, dont le domicile se trouve à seulement deux kilomètres de la maison des Toscan du Plantier, est à l’origine d’articles ayant contribué à la dérive graveleuse de la presse au sujet de cette affaire.

De plus, il est l’une des premières personnes à s'être trouvées sur le lieu du crime. Bien avant le médecin légiste.

Mais surtout il révèle au fur et à mesure de ses articles des détails relatifs à l’enquête que seul un membre de la police ou le meurtrier lui-même peut connaître. Par exemple comment est-il au courant que la jeune femme écrivait ses scénarios sur un portable ou que des débris de tissu retrouvés sous ses ongles proviennent d'un manteau ?

Par ailleurs deux témoignages accablent le journaliste. Celui de Malachi Reed, un adolescent de 14 ans, pris en stop par Bailey qui répète ce qu’il lui aurait affirmé alors qu’il était un peu éméché :« Je suis allé la voir, elle s’est énervée et je lui ai fracassé le crâne ».

Et surtout celui de Marie Farrell, une habitante de Toormore, qui raconte avoir vu Bailey, la nuit du drame, vers 3 heures du matin, sur un pont proche du domicile de la victime : Keafalda Bridge.

Enfin, au lendemain du crime, Bailey avait des écorchures sur la figure et les bras. Pour se justifier, il disait s'être blessé en tuant une dinde pour Noël.

Devant ses éléments troublants, la police procède à l’interpellation du reporter le 10 février 1997 et le place en garde à vue pour l’interroger.

Le suspect a un alibi


Sa compagne Catherine Jules Thomas, artiste peintre, raconte aux policiers que la nuit du crime ils sont allés boire un verre au pub The Galley. Ensuite ils se sont arrêtés un moment sur la lande, vers minuit. Puis ils sont rentrés se coucher. Elle déclare ensuite que Ian s'est levé une fois dans la nuit pour écrire un article et une autre fois au matin pour aller le taper dans son bureau, situé dans une maison à une centaine de mètres de là.

Les policiers pensent que Bailey a pu, à ce moment-là, prendre son véhicule et se rendre au domicile de la victime.

Mais en Irlande le respect de la présomption d’innocence n’est pas un vain mot et sans preuves matérielles un suspect ne peut pas être poursuivi.

Jugeant les preuves insuffisantes, le procureur ordonne sa remise en liberté sans contrôle judiciaire au terme de ces 12 heures de garde à vue.

En Janvier 1998, Bailey est une nouvelle fois interrogé mais toujours faute de preuve et grâce à l’alibi que lui fournit sa compagne, il est à nouveau remis en liberté.


Nouvelle arrestation

Ce n’est que le mercredi 22 août 2001, vers 19 heures 15, que l’affaire rebondit. Alors qu’il s’apprête à prendre un avion pour l’Angleterre à l’aéroport de Cork, Ian Bailey est arrêté par la police dans le cadre d'une autre affaire.

Catherine Jules Thomas, sa compagne, le poursuit pour coups et blessures. Dans sa plainte, elle raconte que Bailey l’aurait agressé le samedi précédent dans leur maison de Lissacaha dans le comté de Cork.

Le juge Terence Finn ordonne son maintien en détention sans possibilité de libération sous caution après la mise en garde émanant du commissaire Frank O'Brien qui le soupçonne d’avoir l’intention de fuir le pays au vu des bagages imposants qu’ils portaient au moment de son interpellation à l’aéroport.

Cet évènement redonne espoir à la famille de la victime et notamment à son époux qui espère que Catherine Jules Thomas va enfin cesser de couvrir son compagnon et dire ce qu’elle sait aux enquêteurs.

Mais une fois de plus Bailey bénéficie du système judiciaire irlandais et aucune poursuite n’est engagée contre lui.

Finalement, en Janvier 2002, la police irlandaise repart de zéro et ordonne une nouvelle enquête sur le meurtre de Sophie. Deux nouveaux commissaires sont chargés de reprendre l’ancien dossier et notamment le millier d’auditions déjà réalisées.

Décès de Daniel Toscan du Plantier


Malheureusement, Daniel Toscan du Plantier ne connaîtra jamais le nom de l’assassin de son épouse. Le 11 février 2003, alors qu’il se trouve au festival du film de Berlin, il succombe à une crise cardiaque. Il avait 61 ans et s’était remarié en 1998 avec Melita Nikolic avec qui il a eu deux enfants.

Il est enterré au cimetière du père Lachaise à Paris à côté de la tombe de Marie Trintignant, disparue tragiquement en août 2003.

Ultime rebondissement


Alors qu’aucun élément nouveau n’avait été apporté à l’enquête depuis plusieurs années, le 14 octobre 2005, plusieurs avocats font une déclaration fracassante à la presse.

Marie Farrell est revenue sur sa déclaration aux policiers selon laquelle elle avait vu Bailey la nuit du meurtre sur le Keafalda Bridge situé à proximité du domicile des Toscan du Plantier. Elle affirme avoir été pressée par la police de désigner Ian Bailey à l’époque et qu’elle fait ses rétractations de sa propre initiative.

Marie Farrell avait témoigné en 2003 lors du procès en diffamation intenté par Ian Bailey envers six journaux qui l’avaient accusé d’être le meurtrier de Sophie Toscan du Plantier.

Elle avait notamment déclaré : «Cet homme a fait de ma vie un cauchemar. Depuis mon témoignage, il ne cesse de me harceler. A plusieurs reprises, il a fait en me regardant le geste de se trancher la gorge...Il m'a donné l'adresse de son avocat. Il voulait que j'aille lui dire que j'avais produit un faux témoignage.»

Aujourd’hui les avis sont partagés mais certains, dont la famille de la victime, pensent que ses rétractations, sont la conséquence des pressions exercées par Ian Bailey sur Marie Farrel.

SOURCE : AFFAIRES CRIMINELLES


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePosté :27 juin 2008, 19:41 
Hors ligne

Enregistré le :31 janv. 2008, 14:52
Messages :917
Le corps de Sophie Toscan du Plantier va être exhumé


L'épouse de l'ancien producteur de cinéma, Daniel Toscan du Plantier, avait été assassinée en 1996 près de sa maison du sud-ouest de l'Irlande. Le meurtre n'a jamais été élucidé.
Le juge Patrick Gachon, en charge de l'enquête française sur le meurtre en 1996 en Irlande de l'épouse de l'ancien producteur de cinéma Daniel Toscan du Plantier, a ordonné l'exhumation du corps de celle-ci pour pratiquer une nouvelle autopsie, a-t-on appris vendredi de source judiciaire, confirmant une information du Parisien-Aujourd'hui en France. L'exhumation du corps de Sophie Toscan du Plantier, enterrée à Mauvezin, dans le sud-ouest de la France, sera pratiquée «la semaine prochaine», a-t-on ajouté de même source, sans donner plus de précision. Le Parisien évoque plus précisément «le début de la semaine».

Sophie Toscan du Plantier a été assassinée le 23 décembre 1996 près de sa maison du sud-ouest de l'Irlande, mais son meurtre n'a jamais été élucidé. Elle était l'épouse du producteur et ancien patron de la société cinématographique Gaumont, Daniel Toscan du Plantier, aujourd'hui décédé. En France, une instruction avait été ouverte en 1997, après la plainte de la famille.

«Il faut repartir de zéro dans cette instruction: elle n'avance pas côté irlandais, plus de onze ans après les faits, et la famille de Mme Toscan du Plantier n'a jamais été tenue au courant de quoi que ce soit, la constitution comme partie civile n'étant pas prévue par la législation irlandaise», explique l'avocat de la famille de la victime, Me Eric Dupond-Moretti. Selon Le Parisien, les multiples commissions rogatoires délivrées par la justice française «sont restées lettres mortes». «Le juge a l'air désireux de relancer l'enquête: c'est lui qui a ordonné cette nouvelle autopsie et on ne voit pas pourquoi il se limiterait à ce seul acte, particulièrement éprouvant pour la famille», estime Me Dupont-Moretti.


L'avocat et la famille reçus par la Chancellerie

Personne n'a jamais été inculpé en Irlande pour le meurtre de Sophie Toscan du Plantier, retrouvée à 39 ans le crâne fracassé sur le chemin menant à sa maison de campagne près du village de Skull. Selon les éléments obtenus au cours de l'enquête, l'agresseur avait frappé la nuit à la porte de sa cuisine. Sophie Toscan du Plantier avait apparemment ouvert sans méfiance. Le lendemain de l'assassinat, une autopsie avait été réalisée. «Elle n'avait pas été déterminante», écrit vendredi Le Parisien.

Les soupçons se sont longtemps portés sur un journaliste anglais, Ian Bailey, entendu deux fois par la police, mais sa culpabilité n'a jamais été prouvée. Lui-même a toujours protesté de son innocence.

Me Dupont-Moretti a été reçu au ministère de la Justice le 1er avril avec la famille de la victime. Auparavant, l'Association pour la vérité sur l'assassinat de Sophie Toscan du Plantier (Assoph), dirigée par l'oncle de la victime, avait adressé une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy et à son homologue irlandais. En décembre 2005, les parents de la victime, Georges et Marguerite Bouniol, avaient publié une lettre dans l'Irish Times accusant le meurtrier de «lâcheté et de perversité» et disant leur détresse de ne pas savoir qui a tué leur fille.

Sources : AFP/ Le Figaro


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePosté :02 juil. 2008, 08:00 
Hors ligne

Enregistré le :31 janv. 2008, 14:52
Messages :917
La dépouille de Sophie Toscan du Plantier exhumée

La dépouille de l'épouse du producteur Daniel Toscan du Plantier, tuée en 1996 en Irlande, a été exhumée tôt mardi matin du cimetière de Cambrai en Lozère, a-t-on appris auprès du groupement de gendarmerie de Lozère.

La dépouille devait être acheminée en région parisienne, ont indiqué les gendarmes saisis par le parquet de Mende en liaison avec le juge parisien Patrick Gachon, en charge de l'instruction française.

Le meurtre en décembre 1996, près de sa maison dans le sud-ouest de l'Irlande, de l'épouse du producteur et ancien patron de Gaumont, Daniel Toscan du Plantier, aujourd'hui décédé, n'a jamais été élucidé.

La justice et les proches de la victime espèrent trouver des traces ADN du meurtrier de la jeune femme.


«Presque 12 ans après, nous ne sommes pas sûrs de trouver un quelconque indice, mais beaucoup de progrès ont été faits récemment dans ce genre de recherches médicales post mortem», avait déclaré lundi à la radio irlandaise RTE l'oncle de Sophie Toscan du Plantier, Jean-Pierre Gazeau.

Personne n'a jamais été mis en examen en Irlande pour le meurtre de Mme Toscan du Plantier, retrouvée à 39 ans le crâne fracassé sur le chemin menant à sa maison de campagne près du village de Skull (sud-ouest) le 23 décembre 1996.

L'agresseur avait frappé la nuit à la porte de sa cuisine. Sophie Toscan du Plantier avait ouvert apparemment sans méfiance.

Source : Le Parisien


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePosté :11 juil. 2008, 13:00 
Hors ligne

Enregistré le :31 janv. 2008, 14:52
Messages :917
Comme dans l'affaire du petit Gregory le dossier Sophie Toscan du Plantier lui aussi relancé

Autre affaire impliquant des recherches ADN plusieurs années après les faits, l’enquête sur la mort de Sophie Toscan du Plantier, épouse du producteur Daniel

Toscan du Plantier, qui a été tuée en 1996 en Irlande. Le 1er juillet, sa dépouille a été exhumée du cimetière de Cambrai en Lozère afin de rechercher d’éventuelles empreintes génétiques.

Le meurtre, près de sa maison dans le sud-ouest de l’Irlande, de l’épouse de l’ancien patron de Gaumont, aujourd’hui décédé, n’a jamais été élucidé. «Presque douze ans après, nous ne sommes pas sûrs de trouver un quelconque indice, mais beaucoup de progrès ont été faits récemment dans ce genre de recherches médicales post-mortem», a déclaré l’oncle de Sophie Toscan du Plantier, Jean-Pierre Gazeau.


Source : Libération


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePosté :22 nov. 2008, 22:35 
Hors ligne

Enregistré le :31 janv. 2008, 14:52
Messages :917
Meurtre de Mme Toscan du Plantier: enquête sur un éventuel faux témoignage

Affaire Toscan du Plantier : une nouvelle plainte déposée

Une nouvelle action en justice a été lancée par les parents de Sophie Toscan du Plantier, épouse de l'ancien producteur, sauvagement assassinée en Irlande en 1996.

Le juge en charge de l'enquête française sur le meurtre, en 1996, en Irlande, de l'épouse de l'ancien producteur de cinéma, Daniel Toscan du Plantier, va instruire de nouveaux faits liés à l'affaire. Les parents de Sophie Toscan du Plantier, sauvagement assassinée près de sa maison le 23 décembre 1996 dans le sud de l'île, ainsi que l'association qui s'est depuis constituée, ont effet déposé plainte contre x pour subornation de témoin et faux témoignage.

Cette nouvelle action en justice vise directement deux acteurs-clés de ce dossier criminel : Ian Bailey et Marie Farrell. Le premier, journaliste free-lance, dès le début de l'enquête a été considéré comme le suspect principal, à la suite des déclarations de la seconde. Aux premiers jours des investigations Marie Farrell avait indiqué à la police l'avoir vu errant dans la nuit vers 3h du matin près du domicile de la victime. Puis, coup de théâtre, neuf ans plus tard : en 2005, ce témoin capital s'était rétracté affirmant que la police irlandaise l'avait obligé à désigner Bailey qui s'est toujours dit innocent.

Entre-temps, cette habitante de l'île s'était plainte à plusieurs reprises de la pression que lui faisait subir Ian Bailey. Ainsi en 2003, lors du procès en diffamation contre des journaux intenté par le suspect numéro 1, elle avait déclaré à la barre du tribunal : «cet homme me fait vivre un cauchemar. Depuis mon témoignage, il ne cesse de me harceler. A plusieurs reprises, il a fait en me regardant le geste de se trancher la gorge…»

Quand a-t-elle dit la vérité, quand a-t-elle menti ? Pour les parents de la victime, Marie Farrell a eu peur de Bailey et c'est tout le sens de la plainte. Le journaliste aurait contraint cette femme à revenir sur ses déclarations, laquelle aurait été amenée à produire un faux témoignage incriminant les enquêteurs irlandais. «nous voulons que la justice fasse totalement la lumière sur les rétractations de ce témoin. C'est essentiel dans le dossier», explique tout d'abord Me Alain Spilliaert, avocat des parties civiles en poursuivant : «par son comportement, Bailey est parvenu à paralyser l'enquête irlandaise. Et cela fait 12 ans que les parents de la victime attendent la vérité».

Jugée recevable par le parquet de Paris, cette plainte va permettre au juge parisien, Patrick Gachon, de convoquer à tout moment les deux personnages-clé de ce dossier. «Si ces derniers ne veulent pas se rendre en France, on pourrait les y inviter par la force, en délivrant contre eux un mandat d'arrêt», précise l'avocat.

Cette nouvelle plainte a comme objectif de relancer l'affaire aujourd'hui au point mort. En Irlande, les investigations sont pour l'heure abandonnées. En France, le magistrat qui tente de reprendre à zéro le dossier se heurte à des difficultés. Tout d'abord, les policiers irlandais tardent à collaborer avec leurs homologues français et à leur transmettre les pièces du dossier. Ensuite, l'exhumation du corps de la victime ordonnée par le juge français en juin dernier, n'a rien donné. La justice espérait y trouver des traces ADN susceptibles de relancer les investigations. «Les conclusions rendues à la suite de cette exhumation ne permettent pas d'explorer une nouvelle piste», confirme-t-on au parquet de Paris.

Source : Le Figaro


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePosté :05 déc. 2008, 16:23 
Hors ligne

Enregistré le :31 janv. 2008, 14:52
Messages :917
Dublin transmet le dossier Sophie Toscan du Plantier à la France

Les autorités irlandaises ont annoncé jeudi avoir transmis à la France le dossier de l'enquête sur le meurtre non élucidé de Sophie Toscan du Plantier, épouse du producteur Daniel Toscan du Plantier, en espérant ainsi aider la famille de la victime à obtenir justice.

"Le dossier a été transmis après l'autorisation d'un juge" à l'ambassade de France à Dublin, a indiqué une porte-parole du ministère irlandais de la justice, précisant qu'il s'agissait d'une mesure au caractère exceptionnel.


Le meurtre en décembre 1996, près de sa maison dans le sud-ouest de l'Irlande, de l'épouse du producteur et ancien patron de Gaumont, Daniel Toscan du Plantier, aujourd'hui décédé, n'a jamais été élucidé.

Le ministre de la Justice irlandais Dermot Ahern s'est dit "satisfait qu'au moins ce pas ait pu être franchi", et a espéré que la transmission du dossier pourra aider la famille de la victime dans sa quête pour obtenir justice.

Il a également exprimé ses profonds regrets que personne n'ait pu être inculpé pour le meurtre à ce jour, en précisant que l'enquête de police restait ouverte et que toutes les pistes seraient explorées.

La police irlandaise a promis son assistance aux autorités françaises en juillet dernier après que le parquet eut indiqué qu'aucune inculpation ne semblait probable.

En juin dernier un juge a ordonné l'exhumation de la dépouille de Sophie Toscan du Plantier à la demande de sa famille.

Mme Toscan du Plantier a été retrouvée à 39 ans le crâne fracassé sur le chemin menant à sa maison de campagne près du village de Skull (sud-ouest) le 23 décembre 1996. L'agresseur avait frappé à la porte de sa cuisine pendant la nuit, et Sophie Toscan du Plantier lui avait ouvert apparemment sans méfiance.

Source : Le Monde


Haut
   
 Sujet du message :
MessagePosté :13 déc. 2008, 17:17 
Hors ligne

Enregistré le :31 janv. 2008, 14:52
Messages :917
Justice : la France récupère le dossier Toscan du Plantier.

Douze ans après l'assassinat de Sophie Toscan du Plantier en Irlande, le juge parisien Patrick Gachon devrait convoquer des acteurs-clés de ce dossier criminel.

L'enquête portant sur le meurtre, le 23 décembre 1996, de l'épouse de l'ancien producteur de cinéma, Daniel Toscan du Plantier, pourrait enfin progresser rapidement. Le juge d'instruction parisien Patrick Gachon a reçu mercredi copie du dossier de la police irlandaise. «C'est une avancée considérable. Nous attendions depuis plusieurs mois ces pièces. En juillet dernier, les autorités irlandaises avaient fait savoir qu'elles acceptaient de les remettre à la justice française», indique Me Alain Spilliaert, avocat de la famille de Sophie Toscan du Plantier.

Plusieurs cartons renfermant une foule de documents sont désormais dans le bureau du juge parisien qui devra prochainement les exploiter. Première tâche à laquelle il va s'atteler : faire procéder à la traduction des centaines de procès-verbaux résumant le travail de la police irlandaise mené sur cette affaire. «A la suite de quoi, le magistrat saura comment orienter ses investigations», déclare Me Spilliaert en poursuivant : «les pièces à conviction n'ont pas été remises à la justice française. Il s'agit notamment des vêtements que portait la victime au moment du meurtre. Le juge devrait les demander car il pourrait procéder à de nouveaux examens scientifiques». S'il l'estime nécessaire, il pourrait en effet réclamer de nouvelles analyses ADN. Une fois le dossier irlandais épluché, le juge Gachon devrait convoquer des acteurs-clés de ce dossier criminel: Ian Bailey et Marie Farrell. Le premier, un journaliste free-lance, avait été considéré dès le début de l'enquête comme le suspect principal à la suite des déclarations de la seconde. Aux premiers jours des investigations, Marie Farrell avait indiqué à la police l'avoir vu errant dans la nuit vers 3h du matin près du domicile de la victime. Puis coup de théâtre, neuf ans plus tard : en 2005, ce témoin s'était rétracté, affirmant que la police irlandaise l'avait obligé à désigner Bailey qui s'est toujours déclaré innocent. Entre-temps, cette habitante de l'île s'était plainte de la pression que lui faisait subir Ian Bailey. Dans le cadre d'une procédure parallèle, ouverte contre x pour «subornation de témoin et faux témoignage», Patrick Gachon veut savoir à quel moment cette femme dit la vérité.

D'ici quelques jours, dans la nuit du 22 au 23 décembre, une veillée sera organisée sur les lieux où Sophie Toscan du Plantier a été assassinée. «Pour que l'on n'oublie pas cette affaire», indique Jean-Pierre Gazeau, un proche de la victime.

Source : Le Figaro


Haut
   
Afficher les messages postés depuis : Trier par 
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [9 messages ] 

Heures au format UTC+02:00


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 5 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas modifier vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages
Vous ne pouvez pas joindre des fichiers

Rechercher :
Aller à :  
Développé par phpBB® Forum Software © phpBB Limited
Traduit par phpBB-fr.com