Citation :
Citation :
Citation :
on comprend mieux qu'il n'ait pris que 4 ans.
Il n'a pas pris que 4 ans.
Il en a pris 8 et bénéficie aujourd'hui d'une remise de peine qui n'était pas garantie lors de son entrée en prison.
Pour un homicide involontaire, 8 ans c'est pas mal.
Mais quand tu dis que 8 ans, c'est pas mal, je trouve que cela dépend. Il y a homicide involontaire et homicide involontaire. Encore faudrait-il savoir ce qui s'est passé avant l'homicide.
En premier lieu, il faudrait savoir si c'était la permière fois qu'il la battait ou s'il était coutumier du fait (et s'il avait des antécédents violents). Nous n'en savons rien et ne le saurons jamais. Sauf qu'il y aurait peut-être un indice, celui donné par Nadine Trintignant ("Ta fifille battue"). Il vaut ce qu'il vaut. Il y a aussi le témoignage de la maquilleuse de sa première femme qui, elle, dément. De sorte que nous n'avons aucune preuve.
Ensuite, tout dépend de ce qui a précédé la chute qui a - semble-t-il - provoqué chez Marie ses blessures irréversibles. Il faudrait savoir si elle est survenue malencontreusement alors qu'il ne s'agissait entre eux que d'une empoignade un peu vive, ou s'il elle a été provoquée par un véritable passage à tabac de Cantat sur Marie.
Si les deux éléments ci-dessus étaient réunis, autrement dit s'il pouvait être avéré que Cantat était un violent notoire et avait massacré Marie, même sans intention de la tuer, je ne trouve pas que 8 ans constitueraient une peine exagérée.
Il me semble même que, dans un tel cas, 'à la place du procureur, j'aurais été plus vache. Je lui aurais collé quelques années de plus.
Malgré tout ce qui précède, je maintiens quand même ce que je disais dans mon post : juridiquement parlant, le verdict et la réduction de peine se justifient en ce sens qu'il y a doute et qu'on est bien obligé, dans ce cas, de se résigner à un jugment de Salomon.
Les blessures sur le visage n'ont-elles pas été provoquées par les bagues de Cantat ? Je crois me souvenir qu'il avait donné quatre ou cinq "gifles" du plat et du dos de la main (donc le visage en contact avec les bagues). De toute façon, il est évident que deux personnes furieuses et en colère, s'il s'agit d'un type de 80kg/1,85m et d'une femme de 50kg/1,60m, les forces sont complètement démesurées...
J'apprécie ta modération, Danou. Nous sommes bien d'accord de dire que personne, et Marie Trintignant non plus, ne mérite de mourir dans des conditions aussi dramatiques. Mais nous ne savons et ne saurons probablement jamais avec certitude ce qui s'est passé et ce qui s'est passé dans les jours ou les heures précédant le drame, alors mieux vaut s'abstenir de porter des jugements hâtifs sur la situation.
Les témoignages au sujet de Cantat éventuellement violent et batteur de femmes sont différents, on a lu que Marie gardait des relations privilégiées avec ses ex et qu'il s'était senti obligé d'être dur avec sa femme en coupant les ponts pour éviter l'ambiguïté et que ça peut porter la jalousie à un haut niveau, je pense avoir lu que lors de la dispute fatale, elle l'aurait pousé contre le chambranle de la porte et que comme il souffrait assez gravement du dos (il portait un corset dorsal, semble-t-il), ça aurait réveillé une énorme douleur qui lui aurait fait péter les plombs complètement et elle n'arrêtait pas de crier et de l'insulter...
Comme tout le monde, c'est ce que j'ai lu ou entendu à la télé...
