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MessagePosté :28 mars 2008, 11:08 
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Condamnée à 20 ans de prison pour avoir tué sa fille

Tania Parnisari comparaissait devant les assises du Haut-Rhin pour le meurtre de sa fille de 7 ans, en 2003.

Pour l'accusation, "le meurtre de Sophia n'est pas un accident, mais l'aboutissement d'une attitude plus globale de maltraitance".

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La cour d'assises du Haut-Rhin a suivi les réquisitions de l'avocat général en condamnant à 20 ans de réclusion criminelle Tania Parnisari pour le meurtre de sa fille Sophia, 7 ans, en mars 2003. A l'énoncé du verdict, l'accusée a éclaté en sanglots, tout comme son fils Mickaël, 14 ans, présent dans la salle.

"C'est un crime abominable, Sophia a été étouffée, jetée à demi vivante dans le ruisseau où elle a fini d'agoniser", avait déclaré l'avocat général dans un réquisitoire sévère. "C'est celle qui devait l'aimer, la guider, qui l'a tuée", avait-t-elle ajouté. Pour l'accusation, "le meurtre de Sophia n'est pas un accident, mais l'aboutissement d'une attitude plus globale de maltraitance". L'accusée "a voulu ce meurtre dans le temps et avec insistance", avait aussi déclaré l'avocate générale.

Le 11 mars 2003, le corps de la petite Sophia avait été retrouvé sans vie dans un ruisseau non loin du domicile familial à Brunstatt, dans le Haut-Rhin. Rapidement soupçonnée et mise en examen pour homicide volontaire sur mineure de 15 ans, Tania Parnisari avait toujours clamé son innocence.

RAPPEL DES FAITS

Le 10/03/03, Tania Parnisari, divorcée et mère de 3 enfants, alerte la police à la suite de la disparition de sa fille

Sophia, 7 ans, qui n'est selon elle pas rentrée de l'école. Le corps sans vie de la fillette est retrouvé dès le lendemain matin dans un petit ruisseau, non loin du domicile de la mère, l'autopsie concluant à une mort par asphyxie mécanique survenue la veille.

La jeune femme, dont les explications incohérentes sont contredites par plusieurs témoignages, est rapidement suspectée par les enquêteurs.
Mise en examen le 19 mars 2003 pour homicide volontaire sur mineure de 15 ans, Tania Parnisari est en détention provisoire depuis cette date. Elle n'a jamais cessé de clamer son innocence, multipliant les demandes de remise en liberté.

Les faits :

Interrogée par les enquêteurs, Tania Parnisari, alors sous l'empire de l'alcool, multiplie les incohérences et se montre incapable de justifier son emploi du temps les heures précédant la disparition.
Les recherches démarrent aussitôt et dès le lendemain matin le corps sans vie de la fillette est retrouvé dans un petit ruisseau, non loin du domicile de la mère. Le cadavre présente de nombreuses traces de griffures, manifestement causées par les ronces, présentes en abondance à cet endroit.
Selon les experts, la fillette, qui a fini d'agoniser dans l'eau, a été jetée vivante mais vraisemblablement inconsciente dans le ruisseau. L'autopsie conclut à une mort par asphyxie mécanique survenue la veille. Fait troublant, le médecin légiste note en examinant la mère la présence d'une griffure sur son pouce, probablement d'origine végétale et semblable à celles retrouvées sur le corps de Sophia. Interrogée sur l'origine de cette trace, la jeune femme ne parvient pas à fournir d'explications cohérentes.
Plusieurs témoignages contredisent, en outre, ses déclarations.
Deux personnes affirment notamment avoir vu l'après-midi de la disparition une femme, dont la description correspond à Tania Parnisari, sortir d'une impasse en courant avec une poussette qui aurait pu transporter le corps de la fillette. D'autres déclarations, dont celles du compagnon de la mère de Tania Parnisari, soulignent l'absence d'affection de la jeune femme envers Sophia. Son ex-mari ainsi que son amant évoquent les accès de rage qu'elle pouvait avoir, au cours desquels il lui arrivait d'être violente avec ses enfants.
Mise en examen le 19 mars 2003 pour " homicide volontaire sur mineure de 15 ans ", Tania Parnisari est en détention provisoire depuis cette date. Elle n'a jamais cessé de clamer son innocence, multipliant les demandes de remise en liberté et mettant en avant le fait qu'elle avait un bras dans le plâtre au moment du drame.
Les experts psychiatres et psychologues qui ont examiné Tania Parnisari ont souligné la présence chez elle d'un fort égocentrisme ainsi que d'un grand sens de la manipulation, sans aucune compassion pour autrui et ne montrant aucun chagrin pour ce que Sophia a vécu.

Me Pierre Peter, chargé avec Me Dominique Bergmann de la défense de la jeune femme, n'a pas souhaité s'exprimer avant le début du procès, expliquant qu'ils ne souhaitaient pas " parasiter les choses. Nous avons des tas de choses à dire mais nous le ferons devant la Cour ".




Tania Parnisari reste en prison


La cour d'appel a rejeté la demande de liberté conditionnelle qu'elle avait présentée.

Accompagnée de son nouvel avocat, Tania Parnisari avait décidé d'interjeter appel et déposé n une demande de remise en liberté, à la cour d'appel de Colmar. La requête a été rejetée cet après-midi. Son procès en appel devrait se tenir devant la cour d'assisses du Bas-Rhin à Strasbourg début 2008.


En février dernier, la jeune femme de 32 ans a comparu pendant 10 jours devant les assises du Haut-Rhin pour le meurtre de sa fille Sophia, 7 ans, en mars 2003. Elle a été reconnu coupable et condamnée à 20 ans de réclusions criminelles. Elle avait fait appel de cette décision. Le 11 mars 2003, le corps de sa fille avait été retrouvé sans vie dans un ruisseau non loin du domicile familial à Brunstatt


Tania Parnisari jugée en appel pour le meurtre de sa fille à partir du 25/03/2008-

Tania Parnisari, 33 ans, est jugée en appel depuis mardi dernier par la cour d'assises du Bas-Rhin, à Strasbourg. Elle est accusée du meurtre de sa fille, Sophia, 7 ans. En première instance, il y a un an, les jurés de la cour d'appel du Haut-Rhin l'avaient condamnée à 20 ans de prison.

L'enfant avait disparu le 10 mars 2003 à Brunstatt (Haut-Rhin) peu après sa sortie de l'école. Son cadavre avait été retrouvé le lendemain dans un ruisseau, à quelques centaines de mètres du domicile familial. Sophia a été asphyxiée, vraisemblablement à l'aide d'un coussin, et déposée agonisante dans le cours d'eau.
Tania Parnisari a toujours nié cet infanticide présumé. Placée en détention provisoire le temps de l'instruction, elle a observé une grève de la faim dans l'espoir d'obtenir sa libération. "Elle ne sait plus à quel saint se vouer pour faire comprendre que sa détention n'est pas justifiée et que sa présomption d'innocence n'est pas respectée", expliquaient alors ses avocats. La démarche n'avait rencontré aucun succès et l'accusée a été décrite comme "manipulatrice" au cours de son premier procès.
Tania Parnisari encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Son procès doit durer jusqu'en milieu de semaine prochaine.


Journée du Mardi 25 mars

Tania Parnisari, a évoqué mardi le souvenir de la fillette, sa "princesse" qu'elle dit avoir aimée, "voulue" et "désirée". "Sophia, c'est ma princesse à moi. Elle était désirée. Sinon j'aurais avorté (...) Je la voulais. Elle n'a pas été calculée pour être faite mais j'avais extrêmement peur de la perdre: j'avais fait deux fausses couches avant", a expliqué la jeune femme au premier jour de son procès. "Je voulais une petite fille, une petite soeur pour Mickaël", son fils aujourd'hui âgé de 15 ans, a-t-elle assuré.

La jeune femme, qui a toujours nié les faits, a été condamnée le 7 février 2007 par les assises du Haut-Rhin à vingt ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa fille. La fillette avait disparu le 10 mars 2003. Son corps avait été retrouvé le lendemain dans un ruisseau proche du domicile familial à Brunstatt. L'autopsie n'avait révélé aucune trace de violence et conclu à "une mort par asphyxie mécanique". Rapidement soupçonnée par les enquêteurs, la jeune femme avait été mise en examen le 19 mars 2003 pour "homicide volontaire sur mineure de 15 ans" et placée en détention provisoire.

Mardi, Mme Parnisari a également évoqué son enfance difficile au sein d'une famille recomposée, un temps ballottée en l'Alsace et le Canada, les colères de son père, que l'alcool rendait violent, puis sa mort d'une cirrhose en 1991. Enfant au "caractère trempé", élève "bavarde et indisciplinée", les études l'intéressent peu. Sa scolarité est médiocre et elle quitte l'école en troisième avant de s'installer avec le père de ses deux premiers enfants, Mickaël et Sophia. Son parcours professionnel est irrégulier, ponctué de contrats courts: "c'était un choix (...) j'étais mieux dans l'intérimaire", explique-t-elle.

Questionnée par le président Jérôme Bensussan, elle est longuement revenue sur sa relation houleuse avec son ex-mari, dressant de lui le portrait sévère d'un père déficient qui "n'a jamais su assumer ses enfants". "Il n'était pas un père, ce n'était qu'un géniteur" qui ne "s'occupait pas de ses enfants (ni) de sa femme (...) Il faisait acte de présence. Pour lui, c'était la mère qui devait tout faire". Après quelques années de mariage, le couple périclite avant de se séparer définitivement en décembre 1997.

Tania s'occupe alors seule de ses trois enfants -- de sa relation orageuse avec son amant Ahmed S. naîtra en 1999 la petite Camilla -- et estime les avoir "élevés correctement". "Je ne me présente pas comme une mère parfaite mais je crois que je me suis bien débrouillée", a-t-elle estimé. En marge du procès, son avocat Me Ange Bujoli, a dit la "sérénité" de sa cliente, estimant que "lors du premier procès, on s'était focalisé sur sa personnalité" alors qu'il n'y a "aucune preuve" dans ce dossier. Mme Parnisari "continue de nier l'évidence", a indiqué de son côté l'avocat de l'ex-mari de l'accusée, Me Marc Muller, pour qui "il n'y a pas d'autre piste que la culpabilité de la mère". La jeune femme encourt la réclusion criminelle à perpétuité.



Journée du Mercredi 26 mars : la journée du 10 mars 2003 évoquée

Revenant sur son emploi du temps du 10 mars 2003, jour de la disparition de la fillette, Mme Parnisari est apparue à plusieurs reprises sur la défensive. Elle a ainsi expliqué avoir passé une partie de l'après-midi avec son amant Ahmed S., avec qui elle entretenait depuis plusieurs années une relation orageuse, puis s'être assoupie "sur le canapé" après son départ, vers 15H30, après avoir ingéré un "whisky-coca". A son réveil, elle croit que sa fillette n'est pas rentrée de l'école et prévient la police.

"Quand la patrouille est arrivée, je leur ai dit que Sophia était rentrée de l'école (...) et je leur ai montré son cartable", explique-t-elle. "Ce n'est pas tout à fait ce que vous aviez déclaré il y a cinq ans", relève le président Jérôme Bensussan. "Les procès-verbaux sont mélangés, les horaires sont pas bons!", s'énerve l'accusée. "J'ai eu l'impression que Sophia n'était pas rentrée de l'école. J'ai paniqué", ajoute-t-elle, en larmes.

"Je me suis trompée, je n'ai pas menti (...) Sophia est rentrée de l'école, je l'ai vue, je lui ai parlé", a-t-elle martelé, assurant encore avoir "fait des recherches" et avoir "appelé l'école deux fois et ensuite la police". "Il y a beaucoup d'incohérences qui m'inquiètent" dans le discours de Tania Parnisari, a concédé son défenseur Me Ange Bujoli, pour qui "les procès-verbaux ne reflètent pas du tout la réalité". L'avocat a par ailleurs sollicité à l'audience un transport sur les lieux du drame, à Brunstatt (Haut-Rhin). La Cour a repoussé à plus tard sa décision.



Journée du Jeudi 27 mars : les experts à la barre

A la barre, le docteur François Tisserand, qui a participé à l'autopsie du corps de la victime, n'a toutefois pas pu préciser la nature de cette "obstruction". Il s'agit d'une "asphyxie mécanique avec coma immédiat", a-t-il précisé, estimant que la fillette de 7 ans "aurait pu passer pour morte pour un +non médecin+ et ensuite être déposée dans l'eau" du ruisseau où son corps sans vie avait été découvert le 11 mars 2003, le lendemain de sa disparition.

Selon le Dr Tisserand, Sophia a été déposée "encore vivante" dans le ruisseau où elle a fini d'agoniser, "en situation comateuse profonde". Pour l'expert, l'heure de la mort remonte "à la veille" de la disparition, entre "14H00 et 02H00", "certainement avant minuit". Il a également relevé sur le corps de la fillette la présence de nombreuses "griffures" -- vraisemblablement dues aux ronces présentes en abondance à cet endroit

-- mais aucune sur les pieds pourtant nus de la fillette, ce qui fait dire à M.Tisserand qu'elle a du être portée dans le ruisseau.

A l'époque, le légiste Stéphane Doray avait relevé des griffures similaires sur la main et l'avant-bras gauches de Tania Parnisari, son bras droit étant à l'époque plâtré. "Elles présentent les mêmes caractéristiques" et "sont compatibles avec des griffures de ronces", a-t-il indiqué à la Cour. "De tout cela, on ne peut rien exclure ni conclure", lui a rétorqué le défenseur de l'accusée, Me Ange Bujoli, soulignant les "doutes" qui émaillent ce dossier.

Nous aurons connaissance du verdict le 2 avril.

Je vous tiens au courant



SOURCES : Résumé AFP/ LIBESTRASBOURG//FR3


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MessagePosté :04 avr. 2008, 09:34 
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Tania Parnisari condamnée à 18 ans de prison pour le meurtre de sa fille

La Cour d'assises d'appel du Bas-Rhin a condamné jeudi à 18 ans de réclusion criminelle Tania Parnisari, une mère de 33 ans qui était rejugée depuis une semaine et demi pour le meurtre en mars 2003 de sa fille de 7 ans Sophia.

La peine est légèrement en retrait par rapport aux réquisitions du ministère public qui avait demandé mercredi 20 années de prison, sentence à laquelle avait été condamnée Mme Parnisari en février 2007 par les assises du Haut-Rhin.

La décision a été accueillie dans un silence crispé, Tania Parnisari s'effondrant à la lecture du verdict. Son fils Mickaël, 15 ans, est sorti de la salle avant même l'énoncé de la peine.

Son avocat Me Ange Bujoli a immédiatement annoncé son intention de se pourvoir en cassation.

Le corps sans vie de Sophia, disparue le 10 mars 2003, avait été retrouvé le lendemain dans un ruisseau proche du domicile familial à Brunstatt (Haut-Rhin, banlieue de Mulhouse).

Selon les médecins-légistes, qui avaient conclu à une mort par asphyxie mécanique, la fillette avait été déposée encore vivante dans le ruisseau, où elle avait fini d'agoniser.

Mercredi, l'avocat général Olivier Collonniers, qui avait requis 20 années de réclusion criminelle, s'était appuyé sur une chronologie détaillée de l'après-midi du drame pour tenter de démontrer la culpabilité de l'accusée.

Celle-ci n'aurait pas supporté que son amant refuse de passer la soirée avec elle. Ivre de rage et de frustration, psychologiquement "au bord de l'ébullition", elle aurait alors étouffé sa fille avant de déposer le corps dans un ruisseau.

Me Bujoli s'était employé jeudi matin à balayer cette thèse et avait souligné l'absence de preuves à l'encontre de sa cliente, se disant "convaincu de son innocence".

"Rien ne tient dans cette affaire, si ce ne sont des accusations purement gratuites", avait-il tempêté, avant de tirer à boulets rouges sur l'enquête et l'instruction, émaillées selon lui d'"imprécisions" et de "manipulations".

Il avait également mis en exergue les "incohérences" des "témoins capitaux" qui avaient déclaré avoir aperçu Tania Parnisari revenir du lieu de la découverte du corps de Sophia avec une poussette l'après-midi même de la disparition de la fillette.

Mercredi, les avocats des parties civiles avaient pour la plupart réclamé la condamnation de l'accusée, l'avocat de l'association Enfance Majuscule, Me Pierre Schultz, martelant que dans ce dossier, "tous les chemins mènent à Tania Parnisari".

Me Marc Muller, avocat du père de la petite Sophia, avait qualifié le système de défense de l'accusée de "pitoyable". "Vous êtes manipulatrice, vous êtes machiavélique et vous êtes une mante religieuse", lui avait-il asséné.

"Je m'en remets à vous (...) Quelle que soit votre décision, ça ne me ramènera pas ma petite fille", avait lancé Tania Parnisari aux jurés jeudi, juste avant qu'ils ne se retirent pour délibérer. "Le combat reste, le combat continuera. Je n'ai pas tué ma fille, c'est tout", avait-elle ajouté.


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MessagePosté :04 avr. 2008, 09:55 
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bien, merci marathon pour cette information

Je ne connais pas cette affaire, donc je n'ai aucune opinion. Elle me rappelle un peu une affaire similaire qui s'est déroulée en Italie dans les années 90.
Elle est passée récemment dans l'émission Secrets d'actualité il me semble.
Tout accablait également cette femme d'avoir tué son fils de manière terrible.


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MessagePosté :04 avr. 2008, 20:13 
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Bsr

Tu fais sûrement allusion à l'affaire du meurtre du petit Samuel qui effectivement est semblable. Toutefois cette affaire date de 2002.

Un petit rappel des faits


L’affaire se déroule dans le petit village de Cogne, dans la vallée bien connue d’Aoste, dans les Alpes Italiennes. Alors qu’elle s’apprête à conduire son fils aîné, jusqu’à l’arrêt du petit car de ramassage scolaire du village, Anna Maria Franzoni place son petit Samuele dans le lit conjugal, le temps de sa courte absence. Elle ira même chercher le "doudou" de l’enfant pour qu’il se sente pleinement rassuré. Le déplacement d’Anna Maria, de son domicile jusqu’à l’arrêt de bus, ne prendra pas plus de dix minutes en comptant l’aller et le retour.

Dès qu’elle rentre chez elle, Anna Maria Franzoni monte voir son fils. En approchant du lit, elle voit que le petit est complètement recouvert comme s’il jouait à cache-cache. C’est en soulevant le couvre-lit qu’elle est confrontée à une véritable vision d’horreur. Affolée, car voyant son enfant dans une marre de sang au niveau du visage, elle pense que Samuele a eu une rupture d’anévrisme ou bien qu’il a été malade en se mettant à vomir du sang. L’enfant semble inconscient et Anna Maria appelle immédiatement les secours, en paniquant... l’appel sera enregistré et servira de pièce à conviction (indice à décharge).

Après une période de deuil et de soutien de la population, ainsi que de la presse italienne, les soupçons commencent à s’orienter vers Anna Maria. Le conducteur du bus scolaire sera même interrogé et livrera que Madame Anna Maria Franzoni est comme d’habitude, calme et souriante. Cependant, durant la nuit précédente, Anna Maria ne se sentant pas bien en fait part à son compagnon Stefano Lorenzi qui appelle les urgences. Une crise d’angoisse sera diagnostiquée, mais Anna Maria refusera les anxiolytiques qui ne seront pas prescrits.

Un mois et demi après les faits, les enquêteurs de la "Carabinierie" viennent arrêter Anna Maria Franzoni qui est soupçonnée d’infanticide, car ils sont en possession des résultats de leurs investigations et des indices de sa culpabilité relevés sur la scène de crime. Le pyjama d’Anna Maria qui était plié sur le lit, ainsi que les semelles de ses chaussons blancs, portent des traces du sang de son enfant assassiné... alors qu’elle était habillée puisqu’elle venait de sortir, ce qui suppose qu’elle aurait tué Samuele durant un laps de temps de 20 minutes avant son départ pour l’arrêt du bus scolaire. Elle aurait même dit à son aîné de faire un peu de vélo dehors (en plein hiver) en attendant qu’elle s’apprête (indice à charge). Sans preuves flagrantes, Anna Maria Franzoni est accusée d’avoir eu un comportement et des déclarations bizarres, tant à la télévision que devant la Justice... mais qui ne serait pas incohérent après le crime de son enfant ?! Les soupçons vont se renforcer alors qu’elle changera trois fois d’Avocat.

Dans un premier temps, Anna Maria Franzoni sera condamnée à 30 ans de réclusion criminelle soit la perpétuité. Dans un second temps le procès sera révisé, l’acte d’accusation sera maintenu, mais la peine sera révisée à la baisse puisqu’elle écopera de 15 ans de prison par manque d’indices graves et concordants de culpabilité. Elle sera laissée en liberté jusqu’au déroulement final de son procès qui doit avoir lieu prochainement.

Comment peut-on condamner cette maman s’il existe un doute ? Même le Beau-Père d’Anna Maria déclarait qu’il était préférable de libérer un prétendu criminel que de le voir maintenu en détention, alors qu’il est innocent.

L’enquête est encore loin d’être définitivement close car beaucoup de questions restent sans réponses. Des indices n’auraient pas été valablement exploités, d’autres auraient été fabriqués par la défense. Qui pourra faire toute la lumière sur cette bien étrange affaire... et si Madame Franzoni est vraiment innocente, pourquoi ne demande-t-elle pas à subir des tests pour la manifestation de la vérité de type régression sous hypnose, détecteur de mensonges ou sérum de vérité car même si ces tests ne constituent pas des preuves en justice , ils permettent des orientations différentes dans l’enquête.

Anna Maria Franzoni, avec l’aide de son comité de soutien, se bat comme une belle lionne pour laver son honneur et cicatriser un petit peu cette plaie béante consécutive à la disparition de son enfant. Depuis la mort du petit Samuele, Anna Maria a eu un autre bébé... mais cela n’effacera jamais l’horreur de ce crime et la vindicte publique


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MessagePosté :04 avr. 2008, 20:56 
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J'ai lu sur un site lemag.net une réponse d'un internaute se prononçant sur l'affaire. Il écrit ceci :
"il y a quand meme le temoignage de la femme de menage qui etait dans le couloir et qui n’a vu passer absolument personne en dehors de la mere de l’efant. hors la femme de menage de la copropriete n’avait pas les clefs elle, et donc seule la mere est entree et sortie de l’appartement lieu du crime.
De plus les proches on dit qu’elle etait hyper protectrice avec son autre enfant qu’elle empechait de sortir voir ses petit copains apres 17h le soir dans la rie, alors que la plus tard dans la soiree elle l’a obligee a aller faire du vélo dehors en plein hiver en le grodant. pourquoi si elle n’avait rien a cacher a ce moment la ?
et d’autres temoins ont aussi dis l’avoir vue rentrer chez elle juste un peu plus tot dans une tenue qui n’a jamais été retrouvée ensuite par les enqueteurs, car elle s’etait changee entre le moment ou elle est rentree et le le moment ou elle a prevenu la police du crime.alors qu’elle ne devait pas ressortir ensuite ! vous vous mettez souvent une tenue propre le soir pour trainer chez vous ? cela laisse fortement supposé que si elle est sortie c est en fait pour aller jeter ses vetements taches de sang dans une poubelle.
bref, quand on etudie bien le dossier, il y a une multitude de faisceaux concordants qui prouvent qu’elle seule a pu commettre ce crime.
d’ailleurs comment imaginer qu’une personne attendait cachee on ne sait ou qu’elle sorte pour entrer chez elle, aller immediatement dans la chambre du petit, massacrer l’enfant, et ressortir le tout en moins de 10 minutes et le tout sans aucune raison valable.et sans qu’on ne retrouve aucune trace ADN, ou quoi que ce soit qui montre une presence exterieure, avec rappelons le une femme de menage dans le couloir qui n’a vu personne , et personne n’ayant pu entrer par les fenetres non plus.
c’est elle la meurtriere, cela ne fait aucun doute, la justice manque juste malheureusemet de preuves formelles et d’aveus. mais les faits sont la,et la defense a meme frabriqué de fausses preuves pour la disculper, ce qui montre bien la aussi que la verite seule allait dans le sens de sa culpabilite
"

Les éléments qu'il donne sont quand même extrêmement troublants.


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