Citation :
J'ajoute que 15 heures (selon d'autres sources c'est 13 heures, mais bon...) de garde à vue ne veut pas dire 15 (13) heures d'interrogatoire.
Il est aussi bon de rappeler que Jean Pierre Nahon, Procureur de la République de Valence, interrogé le 31 janvier 2007 à Bourg-lès-Valence sur un lien éventuel entre la garde à vue et le suicide, a souligné que cet homme avait "vu un médecin à son arrivée qui (avait) jugé son état de santé compatible avec la garde à vue". Il "a bénéficié de l'assistance d'un avocat qui n'a pas fait de remarques sur le déroulement de la procédure".
Jean Pierre Nahon a cependant réaffirmé que l'interpellation était nécessaire, compte-tenu du témoignage d'un voisin affirmant l'avoir vu le beau-père partir avec un grand sac jaune de son domicile, lundi vers 15h00, au moment de la disparition de l'enfant.
13h ou 15 h, vous me direz !
Que fallait-il faire ? Certainement pas agir de la manière dont ils ont agi, en se braquant directement sur CE suspect, qu'ils ont dû pas mal asticoter. C'est vrai, ils ont un "coupable" tout désigné, alors il faut qu'il avoue. Donc pendant 13h (ou 15h), on essaie par tous les moyens de le faire avouer (pressions de toutes sortes .....)
Si dès le début, ils avaient vérifié son emploi du temps, ils se seraient immédiatement aperçu que ça ne collait pas, mais non, ça ils l'ont fait après la garde à vue, une fois qu'il avait commis sa tentative de suicide, c'est grand temps !
Par ailleurs, en ne se focalisant que sur ce SEUL suspect, ils se sont fermés toutes les autres pistes.
C'est bien beau maintenant d'essayer de chercher, mais chercher quoi, trois jours après ?