Le terme d'ethnologue, je le destinais en fait, par boutade, à M. Yargumo. Vous le prenez pour vous, soit, dans ce cas, excusez mon manque de courtoisie.
Vous revenez sur les liens Quéméner-Pouliquen, je maintiens que les membres de la famille n'ont pas été bouleversés par la disparition de P. Quéméner. Par contre, ils ont mal vécu l'ampleur de l'affaire. Ne donnez pas plus d'importance à Louis Quéméner qu'il n'en avait, c'est-à-dire très peu. Quant à l'achat de l'étude de Pont-l'Abbé, sauf à connaître les circonstances exactes, je reste dubitatif sur la présentation des choses dans les ouvrages. C'est l'éternel problème : tenter de tout solutionner avec les seuls éléments dont on dispose. Je suis nettement plus prudent. On simplifie et on fait fausse route faute d'informations. En ce qui concerne le remboursement, sur le champ, du prêt, on part des déclarations de Pouliquen et accessoirement de Seznec. Bien malin celui qui, chez eux, peut discerner le vrai du faux. Quéméner, effectivement, a prêté une somme rondelette à Pouliquen, on y voit un signe de bonnes relations, voire de générosité. Il s'agit d'un prêt à intérêt, constitué pour plus d'un tiers par un emprunt familial (sans intérêt ?). Connaît-on les clauses et les garanties de ce prêt, Quéméner pouvait-il se "défiler" ? La compréhension du contexte familial devrait beaucoup apporter à celle de l'affaire ; mais, apparemment, le sujet intéresse peu nos auteurs et autres journalistes. Louis et Marie-Anne Quéméner sont décédés dans l'indifférence générale, Jeanne Seznec a été la dernière personne concernée par l'affaire, à visiter Louis Quéméner. Dommage que Denis Seznec, au moment où il se lance dans son combat, ne l'ait pas imitée ; Marie-Anne, malgré son grand âge, avait peut-être quelque chose à dire... il est vrai qu'il considérait qu'il ne restait plus de témoins directs (c'est du moins la réponse, à la fois naïve et ahurissante, qu'il me fit lorsqu'un jour je lui demandai s'il avait essayé de prendre contact avec elle)... - fermer le ban.
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