Citation :
Cette dame vous explique ce jour-là qu’elle ne se garait jamais à moins de 250 m du domicile des parents de Luc Tangorre,
à Chantal
Excusez-moi, mais quand on affirme quelque chose, je cherche à vérifier et en lisant cette phrase, j'ai soudain un doute. D'après un calcul fait sur carte, il apparaît que les numéros 34 et 89 de la rue Ste-Cécile (domiciles de Tangorre père et de Mme Calvet l'infirmière) ne sont éloignés l'un de l'autre que de 200 m. La rue est en ligne droite et en sens unique( en 2008, c'est entendu).
Il n'est donc pas impossible:
1) que le lundi de Pentecôte, elle ait garé sa voiture plus près du domicile des Tangorre qu'elle ne le dit puisqu'apparemment, elle se trompe ( à moins que ce ne soit moi) dans les distances: elle n'habite, comme je l'ai signalé plus haut, qu' à 200 m des Tangorre.
2) que le locataire de M. Tangorre (j'ai oublié son nom) ait confondu, ce jour-là, la voiture de l'infirmière avec celle de
4L de Tangorre.
J'aimerais bien réussir à situer le bar et la boulangerie de cette même rue et dont il est question dans les dépositions.
Quelqu'un peut-il m'aider?
Oui, quelqu’un veut bien vous aider, même si, en définitive, vos interventions ne font que démontrer jusqu’à présent, que vous appréhendez ce dossier comme il le fut en cours d’instruction, en cour d’assises, et chez Hondelatte, avec la volonté farouche de le faire cadrer avec le verdict de culpabilité.
Pour ce faire, il importe pour vous, ou tout accusateur de Luc Tangorre, de poser en préambule le caractère sacro-saint des déclarations des Américaines. En tant qu’accusatrices, il serait donc selon vous impossible de seulement se poser la question de leur sincérité ? C’est votre conception des choses. D’autres recherchent la vérité différemment qu’elle n’est proclamée dans l’évangile selon C. A. et J. Mc Clu.… C’est leur droit, je dirai pour ma part que c’est une façon plus saine de raisonner : ne pas éliminer une hypothèse avant d'avoir la preuve d'une impossibilité majeure pour ce qui est de la faire coïncider avec la réalité.
Comme l’accusation, vous éliminez d’emblée (comme c’est pratique pour asseoir une thèse à partir d’un syllogisme ! ) l’hypothèse qui pourtant épouse si parfaitement l’étude, sérrée et impartiale, du dossier d’instruction. Les informations contradictoires que vous trouverez sur ce forum ne semblent aucunement vous intéresser. On vous sent comme mandaté par je ne sais qui, dans le but non pas de débattre mais d’empêcher les personnes de bonne volonté d’y voir plus clair.
C’est moi qui parle de 250 m pour séparer les domiciles du 89 au 34 de la rue Sainte-Cécile alors que Google-Earth mentionne 200 m, vous avez raison. Mais vous oublier de préciser que, si vous vous éloignez encore du 34, la distance estimée est encore de 200 m… Pourquoi parce que les distances ne sont mesurées qu’en centaines de mètres. Autrement dit, le 89 se trouve à une distance du 34 comprise entre 200 m et 300 m (Google-earth n’indiquera 300 m au lieu de 200 m, qu’après 289 m) d’où l’estimation de 250 m. Si vous avez des précisions sur la distance réelle, à 1 m près, elle sera vérifiée avec un décamètre et admise par tous. Maintenant, je me demande bien en quoi cela change le témoignage de Madame Calvet ? Celle-ci est et très précise pour déterminer sa zone de stationnement : « jamais plus bas que la boulangerie ».
Puisque vous connaissez si bien les métrages de la zone, vous pourriez aisément nous communiquer, précisément, à combien de mètres plus haut se trouve cette fameuse boulangerie ? Et puisqu’elle n’est pas située dans le dossier, nous dire à qu’elle distance minimum (l’angle le plus proche du « 89 », cas le plus favorable à l’accusation donc), se trouve la rue où cette boulangerie est implantée ?
Une chose me stupéfie chez les accusateurs de Luc Tangorre : chaque fois qu’un témoignage est favorable à la défense, le témoin peut …. ou bien doit…. se tromper ! Ce témoin dit « JAMAIS PLUS BAS», vous interprétez et traduisez « QUELQUEFOIS PLUS BAS ». Cette technique qui consiste à détourner la teneur d’un témoignage, dans le dossier Luc Tangorre, l’accusation excelle dans l’art de la pratiquer, ici avec Madame Calvet, mais également, ailleurs, avec Mademoiselle CESARONI (ladite « technique » à été portée à son paroxysme, là on est parvenu à faire déclarer au témoin le contraire de ce qu’il disait et dit encore aujourd’hui), Annie BOUIT, Vittorio Del ANDREA, Claire-Lise FOIRET, Anne-Marie EMINET, monsieur LEONARD (interrogatoire des 10 mai et 5 sept 1994), Frédérique FOIRET (la fille de Claire-Lise). Où alors on laisse entendre qu’ils mentent sans jamais en apporter la preuve. Ces accusations insultantes et gratuites visent également Suzane DUFRAISSE, Lucienne PIAZZA (les deux dernières payent le plein du 23 mai).
Selon l’accusation, et selon vous semble-t-il, il existerait donc deux sortes de témoins :
1°) CEUX DE L’ACCUSATION : au nombre de deux (les Américaines).
Il est interdit de vérifier leurs déclarations. leurs diverses variations de témoignage et autre palinodies sont interprétées comme un gage de sincérité. Les incohérences balayées, les contradictions gommées, corrigées et minimisées par les enquêteurs eux-mêmes.
2°) CEUX DE LA DEFENSE (au nombre de 13 si l’on accepte que Luc Tangorre lui-même et ses parents ne sont pas des « sous témoins ».
Là, c’est tout le contraire : non seulement il est permis de vérifier leur crédibilité, mais il est surtout indispensable de faire tout ce qui est humainement possible pour la réduire à néant. On y parvient avec Gabrielle CESARONI en profitant de sa dépression et, lorsqu’on n’arrive pas à manœuvrer un autre témoin moins fragile, on déforme ce qu’il dit en réalité, on interprète abusivement ses déclarations, ou alors on proclame qu’il s’est forcément trompé. Ceci même s’il n’existe aucune contradiction dans le témoignage apporté contrairement au camp d’en face !
Ne trouvez-vous pas que beaucoup de gens se trompent ou mentent côté défense ?
Ne serait-ce pas plutôt du côté de l’accusation qu’il aurait été judicieux d’opérer les vérifications qui s'imposaient afin de savoir si le témoignage de J. M. et C. A. était aussi net que vous le dites. Vous féliciteriez presque, au passage, les enquêteurs de n’avoir surtout pas effectué la moindre vérification, ceci malgré la fugue, et malgré la réaction première du gendarme DEBECQ qui, en recueillant la déclaration des Américaines, n’a pu s’empêcher de penser à un conte de fée tant le scénario lui paraissait saugrenu, pour ne pas dire invraisemblable…
EMMER71 (ou 73 peut-être ?), je vous sens très soucieux de « l’honneur de la police ». En tout cas je tiens à préciser que celui de la gendarmerie de Nîmes n’a, pour ma part, jamais été suspecté. Quant à celui des services de police de Marseille, il n’a jamais été accusé. La nuance veut bien dire ce qu’elle veut dire...
En ce qui vous concerne, je sais la haute probabilité d’avoir prêché dans le désert, mais peu importe. Il sera plus difficile pour quiconque, cette fois, de faire prendre des vessies pour des lanternes. Ici en effet, les forumeurs ont accès aux pièces du dossier, ce n'est plus comme en cour d’assises. Toute manipulation est exclue par voie de conséquence : chacun expose ses arguments, dossier en main…. Et l’on peut enfin s’apercevoir qui sont "le" ou "les" vrais manipulateurs de l’affaire Luc Tangorre.