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Madame Rambla
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Auteur :  webrider [03 août 2007, 15:24 ]
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Webrider
Merci, ainsi c'est plus clair.

Je les vois plutôt sur le pignon ouest les trois garages, mais ce n'est pas l'essentiel ; ce qui m'interroge c'est que des enfants si jeunes puissent jouer à l'extérieur hors de la vue de leurs parents...
Je sais que cela parait inconcevable et même irresponsable de nos jours, mais à l'époque, c'était encore relativement fréquent. Les enfants jouaient beaucoup dehors, contrairement à maintenant.

C'était aussi, je dirais, fonction du climat et du milieu social : les enfants jouaient d'autant plus dehors qu'ils vivaient dans le Sud et qu'ils faisaient partie de milieux populaires, qui ne disposaient pas de jardins privés pour leurs enfants.
Mon frère et moi, qui répondions à ces critères, étions toujours dehors et ne répondions qu'au 3ème ou 4ème appel de ma mère ou de ma grand-mère.

Certes, dans les années 70, avec la propagation de la TV, c'était déjà moins répandu que de mon temps (fin des années 40 et années 50/60).
Mais ce n'était pas rare du tout. Surtout dans les familles originaires de milieux ruraux, comme c'était peut-être - mais je n'en sais rien - le cas pour les Rambla, originaires d'Andalousie ..
On ne laissait pas jouer seul un petit enfant de 5 ou 6 ans. Mais pour peu qu'il ait une soeur ou un frère plus âgé, quand ce ne serait que de 8 ans, comme Marie-Dolorès, on considérait qu'il était du devoir du plus grand de veiller sur le plus petit. Je sais de quoi je parle (ça pouvait se révéler mission impossible lorsqu'on avait affaire à un affreux jojo comme mon frère, redoutable chef de bande des gosses du quartier et qui n'en faisait qu'à sa tête)....
Quand on pense qu'un enseignant, dans ces années là comme maintenant, pouvait être porté au pilori par les parents, et condamné pour un défaut de surveillance de quelques secondes en cas d'accident d'un élève, cette malheureuse affaire et bien d'autres démontre que c'était d'une folle irresponsabilité de ne pas développer une politique de prévention à cet égard.

Auteur :  Danou [03 août 2007, 15:41 ]
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[...]

Quand on pense qu'un enseignant, dans ces années là comme maintenant, pouvait être porté au pilori par les parents, et condamné pour un défaut de surveillance de quelques secondes en cas d'accident d'un élève, cette malheureuse affaire et bien d'autres démontre que c'était d'une folle irresponsabilité de ne pas développer une politique de prévention à cet égard.
Oui, c'est exact. Les parents considéraient et continuent souvent à considérer que l'école n'est pas seulement un lieu destiné à dispenser le savoir mais est également une "garderie".
Actuellement, on est même monté d'un cran dans les exigences vis-à-vis des enseignants, dont on attend d'eux qu'ils assurent l'éducation que les parents n'ont pas donnée (ou pu donner) à leurs enfants.

J'admire les gens qui décident de nos jours de devenir enseignants. J'en serais incapable.

Mais le phénomène est en train de se généraliser. C'est ainsi par exemple qu'on exige d'un maire qu'il réponde personnellement de tout ce qui se passe dans sa commune, fût-ce d'une pancarte qui tombe et blesse quelqu'un. Ce qui me semble totalement irréaliste.

Dans un autre domaine, mais dans le même ordre d'idée, on fait maintenant des procès au patron de bar dont le client a un accident de voiture en ayant dépassé le seuil d'alcool autorisé après avoir consommé dans son établissement. On attaque la régie des tabacs parce qu'on se retrouve avec un cancer du poumon après avoir fumé 3 paquets par jour pendant 40 ans.
Et je sens qu'on va bientôt attaquer ses parents parce qu'ils nous ont légué un physique ingrat ou sa mère parce qu'elle n'a pas avorté alors qu'on n'avait pas demandé à venir au monde.

L'essentiel étant de trouver à ses maux un autre responsable que soi-même ou pas de chance.

Auteur :  jpasc95 [03 août 2007, 15:47 ]
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[...]

Quand on pense qu'un enseignant, dans ces années là comme maintenant, pouvait être porté au pilori par les parents, et condamné pour un défaut de surveillance de quelques secondes en cas d'accident d'un élève, cette malheureuse affaire et bien d'autres démontre que c'était d'une folle irresponsabilité de ne pas développer une politique de prévention à cet égard.
C'est vrai qu'aujourd'hui être enseignant n'est pas sans risque.

Le matin, vous partez enseigner, et le soir vous rentrez en saignant.

Auteur :  webrider [03 août 2007, 16:02 ]
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Citation :
[...]

Oui, c'est exact. Les parents considéraient et continuent souvent à considérer que l'école n'est pas seulement un lieu destiné à dispenser le savoir mais est également une "garderie".
Actuellement, on est même monté d'un cran dans les exigences vis-à-vis des enseignants, dont on attend d'eux qu'ils assurent l'éducation que les parents n'ont pas donnée (ou pu donner) à leurs enfants.

J'admire les gens qui décident de nos jours de devenir enseignants. J'en serais incapable.

Mais le phénomène est en train de se généraliser. C'est ainsi par exemple qu'on exige d'un maire qu'il réponde personnellement de tout ce qui se passe dans sa commune, fût-ce d'une pancarte qui tombe et blesse quelqu'un. Ce qui me semble totalement irréaliste.

Dans un autre domaine, mais dans le même ordre d'idée, on fait maintenant des procès au patron de bar dont le client a un accident de voiture en ayant dépassé le seuil d'alcool autorisé après avoir consommé dans son établissement. On attaque la régie des tabacs parce qu'on se retrouve avec un cancer du poumon après avoir fumé 3 paquets par jour pendant 40 ans.
Et je sens qu'on va bientôt attaquer ses parents parce qu'ils nous ont légué un physique ingrat ou sa mère parce qu'elle n'a pas avorté alors qu'on n'avait pas demandé à venir au monde.

L'essentiel étant de trouver à ses maux un autre responsable que soi-même ou pas de chance.
Un Roumain récidiviste a été récemment débouté de sa plainte contre Dieu représenté par l'Eglise orthodoxe, qui ne l'avait pas rendu meilleur malgrè sa conversion, ses prières et ses offrandes...
Dieu ne s'est pas présenté à la barre...

Auteur :  Danou [03 août 2007, 16:19 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]

Un Roumain récidiviste a été récemment débouté de sa plainte contre Dieu représenté par l'Eglise orthodoxe, qui ne l'avait pas rendu meilleur malgrè sa conversion, ses prières et ses offrandes...
Dieu ne s'est pas présenté à la barre...
Pas mal ... encore mieux que je ne pensais.

Si la manie de la judiciarisation à l'américaine a déjà atteint la Roumanie, alors ....

Je sens que je ne vais pas tarder à attaquer en justice certain pâtissier de la vieille ville de Montpellier, qui vend des Salambo sublimes (le seul gâteau qui me fasse craquer) et auquel je dois quelques kilos en trop.

Auteur :  webrider [03 août 2007, 16:35 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]

Je sens que je ne vais pas tarder à attaquer en justice certain pâtissier de la vieille ville de Montpellier, qui vend des Salambo sublimes (le seul gâteau qui me fasse craquer) et auquel je dois quelques kilos en trop.
Il le faut, c'est une lourde faute ! :mrgreen:

Auteur :  arlaten [03 août 2007, 17:16 ]
Sujet du message : 

Citation :
ce qui m'interroge c'est que des enfants si jeunes puissent jouer à l'extérieur hors de la vue de leurs parents...
Il y avait peut être une raison.


Image

Cette plaque est d'ailleurs toujours en place.

Auteur :  webrider [03 août 2007, 17:47 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]
Il y avait peut être une raison.


Image

Cette plaque est d'ailleurs toujours en place.
Ne pas courir, ne pas crier, ne pas jouer au ballon, ne pas... Les enfants ne sont pas de grands admirateurs des règles et réglements. D'ailleurs l'endroit de l'enlèvement n'échappe pas à la règle... un fait subsiste : là où ils étaient à l'arrivée de la voiture grise, les 2 enfants étaient hors de vue de Madame Rambla.

Auteur :  jpasc95 [03 août 2007, 17:56 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]

Ne pas courir, ne pas crier, ne pas jouer au ballon, ne pas... Les enfants ne sont pas de grands admirateurs des règles et réglements. D'ailleurs l'endroit de l'enlèvement n'échappe pas à la règle... un fait subsiste : là où ils étaient à l'arrivée de la voiture grise, les 2 enfants étaient hors de vue de Madame Rambla.
On peut aussi penser que Mme Rambla n'était pas sans arrêt à sa fenêtre en train de regarder ses enfants.

Elle avait probablement autre chose à faire.
Vers 11h05, elle voit sa fille et son fils de sa fenêtre de la salle à manger qui donne sur le square où il est interdit de jouer au ballon.
Mais ensuite, elle est sûrement allée dans la cuisine pour préparer le repas du midi par exemple. Et là, il est env. 11h15 quand elle parle à Jean pour lui demander où est sa soeur.

Auteur :  webrider [03 août 2007, 18:18 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]

On peut aussi penser que Mme Rambla n'était pas sans arrêt à sa fenêtre en train de regarder ses enfants.

Elle avait probablement autre chose à faire.
Vers 11h05, elle voit sa fille et son fils de sa fenêtre de la salle à manger qui donne sur le square où il est interdit de jouer au ballon.
Mais ensuite, elle est sûrement allée dans la cuisine pour préparer le repas du midi par exemple. Et là, il est env. 11h15 quand elle parle à Jean pour lui demander où est sa soeur.
Ce qui me fait réfléchir c'est sa déposition. Elle dit les voir tous les deux, puis ne voir que son fils et s'en inquiéter. Et quand elle n'en voit aucun alors ???

Auteur :  arlaten [03 août 2007, 19:27 ]
Sujet du message : 

Citation :
Ne pas courir, ne pas crier, ne pas jouer au ballon, ne pas... Les enfants ne sont pas de grands admirateurs des règles et réglements.
Les enfants d'accord, mais les parents............surtout si un gardien est sensé verbaliser les contrevenants.

Auteur :  arlaten [03 août 2007, 20:11 ]
Sujet du message : 

Citation :
Merci arlaten pour le plan. Et je crois qu'on dit "au temps pour moi" (référence militaire) ...
Tu m'a mis le doute, alors j'ai cherché et j'ai trouve cela:
http://www.langue-fr.net/index/A/au_temps-autant.htm

Auteur :  Aurelien [05 août 2007, 14:03 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]

C'est vrai qu'aujourd'hui être enseignant n'est pas sans risque.

Le matin, vous partez enseigner, et le soir vous rentrez en saignant.
Bien vu JP !

Auteur :  Ludivine [06 août 2007, 14:19 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]

Un Roumain récidiviste a été récemment débouté de sa plainte contre Dieu représenté par l'Eglise orthodoxe, qui ne l'avait pas rendu meilleur malgrè sa conversion, ses prières et ses offrandes...
Dieu ne s'est pas présenté à la barre...
Hé oui, et pour cause, Dieu était parti sans laisser d'adresse edoh
On nous aurait menti en nous faisant croire qu'il est partout? epray

Auteur :  Jean-Jacques [06 août 2007, 16:58 ]
Sujet du message : 

Merci pour la référence (donc a priori plutôt "au temps"). Et pour "surtout si un gardien est sensé verbaliser les contrevenants.", c'est "est censé" ...

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